Projet "Cultura City"

PROJET "CULTURA CITY"
UNE VILLE POUR FAIRE BRILLER LA CULTURE
Clarence Livois est celle qui porte le projet avec beaucoup de conviction
Qu'est-ce que le projet "Cultura City" ? Porté par la professeure à l'université Ephantine de Jiraphe (région autonome de Lothafrancie, Astérie), ce projet a pour but de placer la culture sur le devant de la scène mondiale, ne serais-ce que quelques instants. Voici les mots de la professeure de sciences humaines :

"On oublie souvent que la culture est un pouvoir infini. Beaucoup de nations aujourd'hui sont la preuve que le soft power, dont la culture est une composante majeure, est un élément de puissance tout aussi important, et qui aspire à plus de confiance et de sérénité aux gens, que ce qu'on appelle le hard power. Le pouvoir des langues, des traditions, bref, de tout ce qui fait culturellement un état, une région, voire une ville, est malheureusement sous-estimé.

En tant que professeure mais surtout en tant que membre du Comité Confédéral de la Culture (3C), et avec l'aide de toute une troupe de personnes bienveillantes et qui m'ont formidablement aidé dans la construction du projet, je voudrais donner l'occasion aux pays d'exhiber leur culture. Je sais qu'exhiber est un terme qui peut faire peur, mais il s'agit bien de cela.

Concrètement, le projet est le suivant : chaque pays qui le désire peut former un comité responsable du projet dans le pays. Chaque pays aura la possibilité de présenter jusqu'à trois villes , choisies de la manière choisie par lesdits pays : vote ou désignation. La ou les villes devront présenter un dossier en tentant d'expliquer pourquoi leur ville devrait être choisie.

L'objectif ? Je pense que l'objectif premier est de montrer sa culture (architecture, traditions, culture immatériel, etc...). De plus, des subventions financières seront versées au comité de la ville vainqueur, dans l'objectif de les reverser dans des projets culturels."

HRP
Si vous souhaitez participer, remplissez cette fiche après avoir lu les consignes.

1 - Comme dit précédemment, chaque pays peut présenter jusqu'à trois villes maximums (pour plus de simplicité, faîtes un seul message par ville).
2 - Si vous participez au projet, vous vous engager à fournir 400 points de développement au pays vainqueur (de toute façon, entre la candidature, les dossiers etc, les 400 points sont facilement acquis).
3 - Evitez au maximum, lors du vote, de prendre en compte les différends idéologiques, politiques, etc... Le but est de récompenser la meilleure candidature
4 - En parlant du vote, celui-là se fera par discord (ou ici pour les personnes n'ayant pas accès à discord, auquel cas ils seront ajoutés).
5 - Tout le monde, y compris ceux n'ayant pas candidaté, peuvent voter. Il est cependant demandé de faire l'effort de prendre connaissance des candidatures et de pas voter à l'aveugle (si si !)
6 - Aucune date buttoir pour le moment, mais je pense que trois semaines IRL seront suffisantes.
7 - Tout le monde peut théoriquement candidater. Cela dit faut essayer d'être raisonnable : un pays détruit par la guerre, c'est bof.
8 - Enfin, il ne s'agit pas d'un concours politique. Les gouvernements ne sont pas à inclure dans les candidatures (enfin, en soit vous pouvez, mais bon dans l'idéal...)

Fiche à remplir

Pays :
Nom de la ville :
Description de la ville : soyez créatifs. Vous pouvez parler de l'architecture, de l'histoire, de danses traditionnelles, etc... tout ce qui peut faire en sorte qu'elle soit élue.
Photos : minimum une. Pas de maximum (cela dit, dans la mesure du raisonnable pour garder une lecture agréable).
Autre (facultatif) : Si vous voulez inscrire autre chose, n'hésitez pas !

Velsna




Pays : Grande République de Velsna
Nom de la ville : Velsna
Description de la ville :

Informations générales et géographiques :
Velsna est une agglomération située dans le pays du même nom, en Eurysie de l’ouest. La ville bénéficie d’un climat tempéré de type océanique. En 2012, la population de la métropole s’établissait à 2,7 millions d’habitants. Velsna est à la fois la capitale politique, économique et culturelle du pays et de ce fait, toutes les grandes institutions étatiques y sont implantées.

Histoire et informations géophysiques :
Fondée à la fin du VIIIème siècle par des colons provenant d’Eurysie du Sud, Velsna devient au fil des siècles une République indépendante et établit un territoire aux alentours de la ville. La ville est très rapidement le creuset culturel d’une petite élite politique d’origine fortunéenne et de Manche Silice au sein d’une population d’origine auccit (HRP: occitane) qui finit par acculturation, par adopter les us et coutumes des nouveaux arrivants. La ville se détache définitivement de l’autorité fortunéenne vers le XIème-XIIème siècle. Durant toute cette première période de son Histoire, Velsna se développe sur un réseau d’îlots situé dans une lagune à l’abri des vents marins et cette dernière adopte cet aspect de « cité sur l’eau » qu’on lui connait.

Dans les siècles suivants, l’Histoire de la ville est conditionnée par les conflits qui l’opposent aux zélandiens, plus au nord. La vieille ville adopte son aspect définitif qu’on lui connait encore aujourd’hui et son évolution architecturale ralentit à partir du XVIIIème siècle, si bien qu’aujourd’hui, le centre historique de cette dernière constitue un témoignage historique précieux et est dans un état de conservation impressionnant. A partir du XIXème siècle, la ville finit par déborder de sa lagune originelle et l’agglomération commence à s’étendre sur la façade côtière bordant Velsna, cette partie de la ville présente moins de perspectives touristiques intéressantes mais recèle un certain patrimoine industriel.

Le XXème siècle est marqué par l’émergence de plusieurs courants cinématographiques comme le « réalisme velsnien », connu pour focaliser ses productions sur la vie quotidienne de ses personnages, souvent issus de franges laborieuses de la population velsienne. La renaissance de la tradition du carnaval annuel de Velsna est également réapparue durant cette période comme une date importante pour beaucoup de citoyens de la ville


Architecture et monuments notables :
Comme dit dans la partie précédente, la conservation du centre historique de la ville permet à l’observateur étranger d’admirer l’évolution de Velsna depuis au moins le XIVème siècle.
La cité est ainsi traversée par plusieurs courants architecturaux. A partir du XIVème siècle, la ville voit la naissance du « gothique velsien » dont certains bâtiments administratifs et privés sont encore des exemples importants, dont les caractéristiques les plus symptomatiques sont ces façades (blanchies la plupart du temps) ornées d’arcs en accolade. A partir du XVIème siècle, le gothique velsnien a tendance à laisser place au baroque classique, marqué par des façades plus sobres.

Parmi les bâtiments particulièrement notables que compte Velsna, nous pouvons en faire une liste réduite comme suit:

Le Palais du Patrice:

Lieu du siège du pouvoir exécutif et législatif velsnien depuis le XIIème siècle, le Palais des patrices est un témoignage de l'architecture gothique.

Le Palais des Patrices, reconnaissable à sa façade gothique ornée de colonnes

La cour intérieure du Palais des Patrices, la plupart du temps inaccessible au public


Les Arsenaux de Velsna:

Autrefois le principal chantier naval de Velsna, l'Arsenal, en parfait état de conservation est désormais le siège du Bureau du même nom, qui gère l'armée et la diplomatie velsnienne.

Le Bureau de l'Arsenal

Les anciennes cales sèches de l'Arsenal


Autres monuments célèbres:

Le Pont du 12 octobre, qui relie la vieille ville de la lagune au reste de l'agglomération

L'Ecole des arts nobles Luca Garini


Pour des informations supplémentaires:
Le cinéma à Velsna
Le récit historique de la fondation de la ville
Un article complet sur l'Arsenal de Velsna
Un article complet sur le Palais du Patrice

Pays : Union Confédérale d'Astérie

Nom de la ville : Jiraphe

Description de la ville : Jiraphe est la capitale de la Région autonome de Lothafrancie, en Astérie métropolitaine. Avec plusieurs millions d'habitants, c'est également l'une des plus grandes villes du pays.

Bien que le nom de la ville puisse paraître amusant, il n'a strictement rien à voir avec l'animal. En effet, Jiraphe a été fondée avant l'arrivée massive d'Eurysiens, par les autochtones présents alors, au XIIè siècle. Au XIVè siècle, la ville ne comptait pas moins de 300 000 habitants, ce qui en faisait certainement l'une des plus grandes villes d'Aleucie. Elle était au coeur de ce que l'on appelle aujourd'hui l'Empire de Lothafrancie (bien qu'il ne s'appela pas comme cela, en effet, le mot Lothafrancie n'est apparu qu'au XIXè siècle). Bien plus puissant que tout autre état présent dans la région, Jiraphe s'est dotée au cours des siècles d'une imposante muraille qui vaut encore aujourd'hui le détour.

Jiraphe connu, par la suite, une période plus sombre, entre les XIVè et XVIIè siècle. L'arrivée des Eurysiens, la montée en puissance d'autres villes et les épidémies successives n'eurent aucune pitié pour la vieille ville qui sombra, atteignant très probablement un seuil de 50 000 habitants en 1700. Mais lorsqu'une première Union d'Astérie vit le jour en 1711, Jiraphe fut peu à peu remise sur pied et était redevenue un port actif en 1800. C'est ainsi que se mêlent à Jiraphe trois types différents d'architecture prédominant : architecture médiévale autochtone, moderne et d'inspiration eurysienne et enfin contemporaine, avec l'expansion de lotissements. Bien que la banlieue jiraphienne ne vaille pas spécialement le détour, le centre-ville, plutôt moderne, avec ses hautes tours et son port, sont à voir.

A Jiraphe, le français est prédominant, et même vigoureusement défendu. Il s'agit également du bastion national du libertarisme : la ville est connue pour ses nombreuses oeuvres de charité, ses centres d'accueils de réfugiés et de sans-abris (qui sont, de faite, bien moins nombreux que dans des pays à économie plus ouverte), ses associations culturelles.

Photos :

Murailles encore très bien conservées
Ancien port de Jiraphe dans le centre avec vue sur le centre moderne