16/06/2013
22:21:15
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🎶 Concours international de la chanson - Pilarca 2012

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Pilarca 2012


Concours international de la chanson 2012


Collage 1


Modalités du festival


Comme tous les ans, le concours international de la chanson met à l’honneur la meilleure chanson et le chanteur, la chanteuse ou le groupe qui l’interprète. Cette année, le concours s’installe à Pilarca, Pilarca Sent-Julian. Le concours déterminera un podium :

    🥇 Première place
    🥈 Seconde place
    🥉 Troisième place

L’attribution des prix sera déterminée par un vote de tous les joueurs validés de Geokratos, qui pourront voter pour trois productions maximum (en attribuant respectivement 5, 3 et 1 point) pour chacune des quatre catégories ci-dessus. Nous rappelons que, conformément aux règles, il est demandé de voter en tant que joueur, et non en tant que pays, que les considérations diplomatiques inRP ne doivent pas intervenir dans votre choix et que les amitiés ou inimitiés éventuelles ne doivent pas influencer votre vote.

Les chansons victorieuses seront affichées pour l’éternité dans un sujet approprié et, dans le futur, un Hall of Fame, qui distinguera notamment les chanteurs et groupes de musique les plus en vogue, pourra être établi.


Comment participer ?


Tous les joueurs validés de Geokratos peuvent inscrire leur chanson à la suite de ce message, via le formulaire ci-dessous. En outre quelques règles sont à respecter :

  • La règle la plus importante concerne la nature même du concours, qui est de célébrer la chanson, comme son nom l’indique. Le morceau choisi devra être impérativement chanté, les morceaux exclusivement instrumentaux seront disqualifiés.

  • Chaque pays ne peut proposer qu’une seule chanson. Les candidatures communes de plusieurs pays ne sont pas autorisées. Prenez le temps de choisir !

  • Cette chanson doit incarner votre pays, à l’image du concours de l’Eurovision. Vous n’êtes donc pas nécessairement tenu de proposer une chanson de la langue de votre pays, mais sortez des sentiers battus et proposez une chanson qui ne soit pas connue au niveau mondial. La modération pourrait vous demander de modifier votre chanson le cas échéant.

  • Tous les genres musicaux sont autorisés, dès l'instant où il s'agit d'un morceau chanté. Vous pouvez choisir une version studio ou live de la chanson, à votre convenance.

  • La chanson choisie sera forcément une chanson d’un chanteur ou d’un groupe IRL, disponible sous format vidéo, de préférence sur Youtube. Cela dit, si vous avez des talents de chanteur-compositeur et que souhaitez proposer une création originale, celle-ci est totalement la bienvenue !

  • En fonction des pays et de leurs législations relatives au droit d’auteur, certains morceaux peuvent ne pas être écoutés par tous les joueurs. Le cas échéant, nous vous demanderons un lien supplémentaire pour permettre l’écoute et dans le pire des cas, nous pourrions vous demander de changer de chanson. Cette règle prévaut aussi si la vidéo n’est plus disponible, pour une raison ou une autre.

  • Vous avez jusqu’au 24 février 2024, 23 heures pour proposer votre chanson.


Formulaire à remplir


[b]Nom du pays :[/b]
[b]Titre de la chanson :[/b] Doit être différent de la chanson IRL
[b]Nom de l’artiste ou du groupe :[/b] Doit être différent de l’artiste ou du groupe IRL
[b]Lien vers la chanson :[/b] À inclure entre les balises [youtube][/youtube]
[b]Commentaire :[/b] Vous décrivez plus ou moins brièvement le groupe, la chanson, son thème…

Vous pouvez aménager ce formulaire à votre convenance et lui donner une esthétique particulière, tant que tous les critères y figurent.


Vous avez jusqu’au 24 février 2024. Bonne chance !
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Nom du pays : Union Confédérale d'Astérie
Titre de la chanson : Rruga e shpirtit tim, en français "Le chemin de mon âme"
Nom de l’artiste ou du groupe : Lularta Varoshi (surnommé "Zeshkane e Gjaku", "La brune de Graku)
Lien vers la chanson :


Commentaire : Cette chanson a été choisie pour représenter l'Union à Pilarca après un vote du comité du Concours National de la Chanson. En effet, chaque région autonome a du présenter une chanson dans l'espoir de la chanter à Sant-Julian. C'est Lularta Varoshi qui, pour sa première participation, a gagné. Il ne s'agit pas d'une première pour la Chqipère, région autonome représentée par Lularta, qui est considéré comme un vrai bastion de la chanson en Astérie.

Les paroles de la musique sont en chqipère, une langue unique au monde dans le sens qu'elle ne ressemble à aucune autre. Le style de la chanson peut être comparé à du pop. Les paroles renvoient à une histoire d'amour, fictive, chantée par celle que l'on surnomme "La brune de Gjaku".

Pour en venir à cette dernière, voici sa biographie. Issue d'une famille modeste de Gjaku (capitale de la Chqipère), Lularta intègre l'Ecole Régionale de la Musique après l'obtention de son baccalauréat. Elle se forge une petite réputation au sein de l'établissement lors de soirées ou ses talents impressionnent beaucoup. Elle réunit au fur et à mesure plusieurs personnes qui formeront à terme son groupe musical. Après son départ de l'université, le groupe se dispersa et Lularta continua à officier seule. Elle s'offrit une réputation dans les bars de Gjaku, avant de faire son premier véritable concert en 2010. En effet, elle avait attiré l'attention d'une véritable légende musicale régionale, Parku. Celui-ci, lors d'un de ses concerts qui réunissaient toujours énormément de monde, laisse l'occasion à Lularta de chanter une de ses créations, qui accueillit un énorme succès. C'est à cette occasion qu'elle fut surnommé "La brune de Gjaku", ou localement "Zeshkane e Gjaku", en raison de sa longue chevelure brune. Elle se présenta au Concours Chqipérien de la Musique pour représenter la région au Concours National, qu'elle gagna haut la main. Il en fut de même pour le Concours National. C'est donc plein d'espoir, mais aussi de fierté, qu'elle se présente dans l'état occitan.

Lularta a toujours été très discrète concernant sa vie privée. Elle s'étend rarement sur ses aventures amoureuses, contrairement à de nombreux artistes. C'est ainsi qu'on ne sait pas vraiment si l'histoire racontée dans la musique (qui parle, grosso modo, d'un homme dont elle serait tombée amoureux), est fictive ou réelle, même si on pencherait pour la première proposition.

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Lularta et sa prestation à Pliarca
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Nom du pays : (المملكة الإسلامية ستارغري الاسميائية) Royaume Stargray Islamique d'Esmea
Titre de la chanson : Une nuit à Rimjida (ليلة في ريمجيدا)
Nom de l’artiste ou du groupe : Ghazal Nasirian
Lien vers la chanson :
Commentaire :
"Une nuit à Rimjida" a été sélectionnée pour représenter le Royaume Stargray Islamique d'Esmea au Festival Musical International après un processus de sélection pas si rigoureux. En effet, Ghazal Nasirian, icône musicale d'Esmea, a conquis le cœur du public avec sa nouvelle chanson lors de la cérémonie de la finale de la coupe royale nationale de football, ainsi elle écrasa la concurrence et est logiquement le porte étendard du royaume lors de ce concours prestigieux. Cette nomination est une première pour Zara, qui est considérée comme une véritable égérie musicale d'Esmea depuis maintenant 2 ans.
"Une nuit à Rimjida" est une ode musicale envoûtante qui capture l'essence et la culturelle du royaume. Elle fusionne harmonieusement des éléments de la musique traditionnelle Iondalbonaise et esmeaenne avec des touches modernes de pop, créant ainsi une mélodie captivante et un rythme entraînant. La chanson est écrite et interprétée par le talentueux Ghazal Nasirian, dont la voix unique change complètement la porter et la profondeur émotionnelle de chaque note.
La fusion musicale est magnifiquement orchestrée par arhad Lotfi, un compositeur renommé. Les instruments traditionnels esmeains, tels que le oud et le qanun, se marient avec des éléments plus modernes, comme des arrangements électroniques subtils. L'harmonie de ces sons crée une expérience auditive riche et immersive.
Ghazal Nasirian, avec sa voix envoûtante et son charisme sur scène, a réussi à captiver l'auditoire international. "Une nuit à Rimjida" a été acclamée pour sa capacité à transcender les frontières culturelles et linguistiques, offrant au public une expérience musicale riche et profonde.
Les paroles ? C'est tous simplement Ghazal qui chante son amour et de sa nostalgie pour son pays de naissance, Esmea, qu’elle a quitté pour poursuivre sa carrière artistique. Elle évoque les souvenirs, les histoires, les nuits, les moments d’amour et les gens qu’elle a laissés derrière elle. Elle exprime un nostalgie futur qu'elle aura de ce qu'ai le pays aujourd'hui et exprime sa tristesse de de ne pas continuer de le voir grandir éternellement car tous en ce bas monde a une fin.
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Nom du pays : Tamurt n Althalj
Titre de la chanson : Les Temps ont changé (dans l'Althalj et dans le monde)
Nom de l’artiste ou du groupe : Zohra Bint Althajl

Lien vers la chanson :




Commentaire :

La société des Tamurt n Althalj a toujours placé la musique dans son coeur.
Meilleur moyen de communication pour les messages du quotidien et les discussions difficiles, les chansons et la musique ont été un vecteur de stabilité et de souhaits de changements sociétaux depuis la nuit des temps.
Ces dernières années, avec le faste de l'économie Althaljir et le pays dans le "spotlight" international, comme destination privilégiée pour la Recherche et Préservation et les étudiantes en quête d'une césure avec l'éducation traditionnelle, les jeunes générations ont été fortement influencées par les cultures rapportées par les aînées à l'étranger, par leur année d'étude à l'étranger ou par les téléviseurs des épiceries ou cafés.

Par un classicisme Fortunéen ou Saint-Marquois à un non-conventionnel Pharois ou Kahtanais, les Althaljirs ont créé leur propre mouvement culturel, entièrement sur la base de la Bienveillance Althaljir.
Les mouvements pacifiques et de recherche de la plénitude intérieure n'ont jamais été aussi nombreux et l'engagement de la jeunesse dans le mouvement politique de Bienveillance de la Maktaba a accéléré cette nuée culturelle fleurie, joyeuse et altruiste.

Les Sadhaja (naïveté) et FunkA (Funk Althaljir) sont largement représentées à travers les chants en Beth et Alth de Zohra Bint Althajl dans sa chanson "Les Temps ont changé".
Parfait produit de cette mouvance artistique et culturelle, Zohra est l'emblème de la Bienveillance Althaljir et chantée par les écolières tout comme les qqaris (cheffe de village ou communautés).


Apparition de Zohra sur un téléviseur cathodique Althaljir au restaurant de sandwich de son quartier d'enfance à Ifilku
Apparition de Zohra sur un téléviseur cathodique Althaljir au restaurant de sandwich de son quartier d'enfance à Ifilku


Toujours accompagnée de ses amies d'enfance et de sa soeur, lors de concerts ou d'évènements, elles chantent ensemble avec une joie sincère. Les chansons de Zohra passent sur toutes les radios Althaljirs et les premiers pas sur la scène internationale de cette star du pays a galvanisé les média nationaux sur cette vitrine du bonheur et de la Bienveillance Althaljir.
Le images de Zohra au Concours international de la chanson, Pilarca 2012, marqueront sûrement les esprits des jeunes, qui n'auront connu que le nouvel Althaljisme (ouverture à l'international), considérant cet évènement comme une suite logique de cette internationalisation tandis que les plus anciennes y verront un évènement exceptionnel.


Album 33 tours de Zohra, "Sadhaja" sorti en 2012
Album 33 tours de Zohra la Joyeuse, "Sadhaja" sorti en 2012
1950
Nom du pays : Rasken
Titre de la chanson : Sunset
Nom de l’artiste ou du groupe : Last Wish
Lien vers la chanson :
Commentaire : Suite au vote de la population, le groupe Last Wish fut choisit pour représenter Rasken au Concours international de la chanson de 2012.

La chanson Sunset à était sélectionné pour représenter l’Empire Raskenois au Concours international de la chanson de 2012. Cette chanson fait écho au calme avant la tempête de la révolution en 1951 et plus précisément au 222 jour avant la révolution. Ces 222 jours, dépeints par la chanson, révéle une tension croissante dans l'air, comme si le pays entier retenait son souffle avant un événement cataclysmique.

Les premiers vers de la chanson, « The sun is sleeping quietly", est une métaphore du calme apparent avant la tempête. Les habitants de Rasken, comme ce soleil endormi, semblent plongés dans un sommeil paisible, ignorant peut-être les jour a venir serons terrible tant les fissures grandissantes dans le tissu de la société avait atteint un point de rupture.

Puis vient le réveil progressif du soleil, symbolisant peut-être l'éveil de la conscience collective. Les paroles, écrites du point de vue des rebelles, expriment leur impatience grandissante face à un ordre établi qu'ils jugent oppressant. Les "222 jours" deviennent un compte à rebours impitoyable, chaque lever de soleil approchant de plus en plus la révolution inévitable.

La réticence à engager un conflit sanglant, exprimée dans les paroles par les deux vers « I wish for this night-time ->To last for a lifetime », refléte les sentiments partagés par de nombreux rebelles. Bien que déterminés à renverser l'ordre existant, ils ne souhaitent pas voire un bain de sang et encore moins que le peuple en souffre. La chanson offre ainsi une perspective nuancée sur les dilemmes moraux et éthiques auxquels étaient confrontés les acteurs de la rébellion.

Écrite après la guerre civile en 2009, la chanson prend une résonance particulière. Elle sert de rétrospective, exprimant peut-être le regret pour les pertes subies et les conséquences du conflit. Elle devient un rappel mélancolique de ces jours révolus, portant le poids des décisions prises à cette époque tumultueuse de l'histoire de Rasken.

 5ème album
5ème album : Renaissance
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Nom du pays : Jurade de Sent-Julian (Confédération Miloise)
Titre de la chanson : Esbarrit, en français, "égaré"
Nom de l’artiste ou du groupe : Edu Esteve
Lien vers la chanson :

Commentaire : Esbarrit est la chanson choisie par le Comitat Nacionau de la Musica Sent-Julianès pour représenter la Jurade de Sent-Julian à domicile, dans le cadre du Concours international de la chanson organisé cette année pour son grand retour à Pilarca. C'est le jeune chanteur Edu Esteve, âgé de 23 ans, qui va ainsi porter les couleurs du pays devant le monde entier, en chantant en gascon.

Alors que l'on aurait pu penser que le pays allait envoyer une chanson plus représentative de l'énergie et de l'industrie musicale qui règne à Pilarca, c'est finalement une chanson pleine de douceur et de sincérité qui est choisie. Edu Esteve parle ici de la difficulté à comprendre les limites d'une relation sentimentale, le doute quand à la direction qu'elle peut prendre, et la sensation d'être attaché émotionnellement à quelqu'un si bien que l'on ne saurait s'en défaire. Une sensation de chaleur, de réconfort, qui pourtant doit s'en aller, car malgré la difficulté de se séparer, c'est une finalité inéluctable qui ne peut être évitée. Car c'est en effet d'un évènement impossible à éviter dont il s'agit ici. La tristesse et le manque d'une personne chère disparue après un soudain décès. A travers Esbarrit, Edu Esteve nous raconte avec son cœur sa relation avec son être cher, allant des bons souvenirs, pleins de mélancolie, au questionnement sur le futur incertain, la séparation tragique créant toute une crainte de solitude, de doute, mais surtout une sensation d'arrachement d'une partie du corps. Car au-delà des incertitudes vers l'avenir, c'est aussi l'instant présent qui est retranscrit. La douleur, la tristesse, le désespoir, tant d'émotions que chacun traverse un jour sans que l'on puisse y remédier.

Malgré tout, Edu Esteve appelle à ne pas se décourager. Bien que ce genre d'évènement tragique arrive, il ne faut pas se recroqueviller sur soi-même et se soutenir entre ceux qui ont vécu cette séparation non voulue mais difficile. Il souligne ainsi l'importance de confier ses doutes et questionnements à quelqu'un, pour tenter d'apposer un remède sur cette plaie que peine à guérir. Sa chanson, qui signifie littéralement "égaré", montre ainsi l'errance émotionnelle dans laquelle on peut se retrouver lors d'un évènement tragique, triste, l'impossibilité de retrouver des repères stables qui nous maintiennent contre vents et marées.


Edu Esteve est âgé de 23 ans et vient de Salvaterra, à l'est de la Jurade. Fraîchement diplômé en Lettres modernes, c'est pourtant vers la musique qu'Edu s'est toujours tourné. Plus jeune, il écrivait déjà des poèmes et des chansons qu'il chantait dans sa chambre, par pudeur. Mais à l'occasion d'une fête de fin d'année dans son collège, Edu sentit que sa passion pour la musique battait dans son cœur. Peu avant son entrée au lycée, il prit donc des cours de chant pour mieux contrôler sa voix qui muait. Il partit cependant faire des études de Lettres modernes, parcours gascon, à Meulière, en Manche Silice, afin de développer son écriture et son imagination, pour que ses chansons puissent être les plus précises et pertinentes possibles et qu'elles puissent toucher le plus de monde possible. Il n'en oublia cependant pas son entrainement en chant, qu'il poursuivit à Meulière. Puis, il y a 2 ans, fraichement diplômé, il revint chez lui et lança véritablement sa carrière, qui trouva son public, aussi bien à Sent-Julian que dans le Milois voisin. Edu Esteve, jeune espoir du chant saint-julianais, représente ainsi la Jurade de Sent-Julian pour le Concours international de la Chanson, qui se tient cette année dans la ville de Pilarca, à Sent-Julian, et porte avec lui la volonté de tout un peuple qui le soutient dans ce concours.

Edu Esteve, représentant de la Jurade de Sent-Julian pour le Concours international de la Chanson 2012 à Pilarca
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Nom du pays : Shuharri

Titre de la chanson : любите свою страну, сука ("Aime ton pays, salope")

Nom de l’artiste ou du groupe : Chesnokova Eleonora Vsevolodovna, alias "Chernozem"

Lien vers la chanson :


Commentaire :
Cette année, c'est la communauté prodnovienne de Hohhothaï qui est mise à l'honneur. Celle-ci est récente, s'il existait une très faible communauté prodnovienne avant la Révolution, c'est surtout après l'entrée de la ville au sein de l'Union qu'elle s'est développé, au départ par l'accueil d'étudiants, puis beaucoup plus massivement suite à la guerre de "Réunification" prodnovienne qui se déroule encore en 2012. Les réfugiés prodnoviens à Hohhothaï sont avant tout des étudiants et professeurs de l'UTP, leur famille, des volontaires de la première heure qui ont bénéficié de l'évacuation organisée par l'Union, et des gens plus ou moins liés aux syndicats qui prennent une part majeur dans l'évacuation notamment des travailleurs. Si Hohhothaï n'est ni la plus riche, ni la plus stable des terres d'accueil possibles, passer la frontière et rester dans le pays est extrêmement simple, et ce y compris pour des populations fortement marginalisées de par le monde. Chernozem est l'une de ces réfugiées. Elle a grandi dans les environs de Staïglad dans l'ancien Prodnov, a connu le régime de Kuklin, ou elle a manifesté avec la jeunesse prodnovienne pour le pays qui a abouti à la République Libre du Prodnov. Elle travaillait alors comme comptable dans une usine d'engrais, et considérant que la libéralisation du pays tendait à dégrader fortement les conditions de travail, elle s'est engagée dans des luttes syndicales. Et, elle fait du rock (au départ discrètement) depuis le régime de Kuklin. Elle a eu une petite notoriété en RLP avant que la guerre n'ait lieu. Elle a décidé de rester au départ, mais s'est échappée par l'entremise de son syndicat quand elle a estimé être trop en danger pour pouvoir faire quoi que ce soit. Globalement, aujourd'hui, une partie de ses chansons explore les traumatismes des régimes autoritaires qu'elle a connues, des révolutions ratées, de la brutalité du monde du travail dans une société entrant dans l'économie de marché, de la guerre, et des violences sexistes qu'elle connaît que trop bien. C'est actuellement une figure du féminisme de la diaspora prodnovienne à l'échelle internationale, qui n'hésite pas par ailleurs à être très critique du gouvernement hohhothaïen et de l'union shuhe, ce que l'on voit par exemple dans la chanson Охота на ведьм ("chasse aux sorciers"), qui exprime la brutalité avec laquelle d'anciens membres des Triades peuvent être traités au sein de la ville de Hohhothaï. Elle reste très, très discrète sur son enfance et a toujours répondu "sans commentaire" à la question lorsqu'elle était interviewée sur le sujet. Cette chanson a aussi reçu la collaboration d'un groupe d'électro local qui a grandement participé à l'instrumentation, on parle du groupe 停電 ([ting din], "Blackout", en référence aux difficultés de production que le groupe a connu dès ses débuts dans une Hohhothaï au réseau électrique principalement entretenu par des groupes de citoyens aux moyens très limités dans le quartier où les membres vivaient).

La présente chanson parle précisément de l'autoritarisme changeant, mais toujours présent qui permet aux différents gouvernement de justifier toutes sortes d'horreurs, et de comment ce schéma se répète au sein de la sphère familiale et professionnelle. Et de la difficulté et la violence pour une personne, et notamment une femme, que peut représenter l'assimilation de cet amour de l'autorité. Pourquoi cette chanson se retrouve au concours international ? Simplement car une association représentant la communauté prodnovienne de l'Union était intéressée à donner à cette chanson une visibilité internationale. Pour certains révolutionnaires de Hohhothaï qui se sont exprimées sur le sujet, cette chanson exprime assez bien la façon dont le pays est avant tout un regroupement de gens en révolution perpétuelle qui essaient d'unir des travailleurs à l'échelle mondiale, et comment la ville ne peut pas être définie par une seule culture. Mais Chernozem a expressément demandé aux révolutionnaire de ne pas instrumentaliser ses chansons sans son accord explicite. La place de la chanson au sein de Hohhothaï et sa capacité à représenter l'Union est donc relativement controversée, mais comme le disait Chernozem elle-même : "s'il y a une chose que je dois reconnaître à ce pays, c'est qu'il déploie des efforts importants pour qu'aucune culture ne puisse prétendre représenter le pays à elle-seule. Jamais une chanson en cantonnais n'aurait pu prétendre représenter le Prodnov. Qu'il soit accepté, par l'ensemble des institutions qui composent l'Union, que la chanson les représentant soit en russe et parle de l'expérience d'une réfugiée prodnovienne en dit long sur l'union shuhe dans son ensemble. J'aurais encore beaucoup à en dire, mais au moins, c'est un lieu où l'on peut se réfugier".

Photo prise lors d'une représentation dans un bar de Hohhothaï, elle était arrivée depuis seulement deux mois et a dû suspendre le concert une vingtaine de minutes le temps qu'elle puisse, avec le soutien des gens présents sur place, gérer une crise de panique

Pochette du premier album réalisé par Chernozem en-dehors du Prodnov, son nom : Я тоже в это верил, ("Moi aussi, j'y ai cru")
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Nom du pays : Confédération mährenienne
Titre de la chanson : Going Down
Nom de l’artiste ou du groupe : Pflaster (pansement)
Lien vers la chanson :

Commentaire : La scène musicale mährenienne est une invention récente : jusqu’à l’instauration des institutions communalistes, le régime rigoriste théocratique cadenassait toute forme d’expression culturelle de telle façon que les artistes tendaient à s’exiler dans le reste de la Kaulthie, tandis que leurs créations s'obtenaient via le marché noir.

Pflaster fait partie de cette première génération de groupes contemporains proprement mähreniens. Groupe de rock indépendant qui s’est créé sur le campus de la jeune école d’ingénieur et d’informatique de Sankt Josef, il se produisait sur les nombreuses scènes de la nuit mährenienne. C'est à dire des bars, des petites salles, des terrains vagues. Le succès mainstream de Pflaster se fit, comme fréquemment dans la région, dans la continuation de son succès nocturne : plusieurs passages à la radio et l’utilisation d’une balade du groupe dans une publicité le propulsa sur le devant de la scène. Il fut finalement sélectionné pour représenter la confédération pour cette édition du concours international de la chanson 2012 après un bref concours entre groupes pré-sélectionnés par le public.

Pflaster fait parti de ces groupes intégrant des membres différents selon les occasions. Going Down a été interprété par les membres fondateurs du groupe, soit :

Pascal Kott au chant, Kai Bruhn aux claviers, Mendy Schaab à la batterie, Noriko Sinclair à la basse et Leonhard Bischoff guitare.

C’est un morceau dans la plus pure tradition du rock fusion Eurysien, tout en élégance et intégrant entre-autre des éléments de jazz. Les paroles, assez mélancoliques, font le constat de l'impossibilité d'une relation entre le chanteur et une autre personne, lui disant tour à tour de fuir métaphoriquement avec lui, ou qu'ils doivent s'attendre à de graves problèmes. La métaphore du vol y côtoie des références fréquente au sol, voir au sous-sol, et au fait de ne pas pouvoir quitter sa position. Le personnage de la chanson semble hésiter entre le constat de son emprisonnement et une volonté de prouver qu’on le sous-estime.

Si Pfster n’a pas été sélectionné sur un motif politique, on peut considérer que Going Down est une belle incarnation du zeitgeist mährenien. En effet la Confédération est enclavée dans l’une des régions les plus instables de l’Eurysie, ne jouit que d’une reconnaissance internationale limitée et fait face à plusieurs menaces d’invasion. La mélancolie du morceau peut ainsi se rapprocher de celle des habitants de ce jeune pays se demandant sans doute si la démocratie sera une simple parenthèse ou s’ils pourront profiter de la vie qu’ils ont commencée à se construire.
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Nom du pays : Provinces-Unies du Lofoten
Titre de la chanson : La Rezistancia (= la Résistance en Vasque)
Nom de l’artiste ou du groupe : Philippina
Lien vers la chanson :




Commentaire : La chanteuse Philippina, de son vrai nom, Philippa Eusko - Isadora , une immigrée youslève, naturalisée lofotène, est issue de la minorité Vasque qui va massivement émigrer au Lofoten, fuyant les discriminations et persécutions qui ont eu lieu au début du XXème siècle en Youslévie.
La famille Eusko-Isadora souhaitant réussir l’intégration de ses enfants dans ce nouveau pays froid et rude, à la culture extrêmement différente des traditions et mœurs d'Eurysie centrale qu'ils avaient connu alors, à commencer par la langue, inscrit la jeune Philippa à l'Ecole Catholagnaise pour Jeunes filles de Fort-Saint-Augustin, une métropole située sur la frontière lofoteno-amnestienne où cette communauté religieuse était alors encore largement influente dans les années 90, dans un pays dominé par la religion protestante. Elle se dirige naturellement vers la chorale de son école et met en pratique ses talents vocaux, jusqu'à être inscrite à son insu par une copine de classe, à un casting d'un célèbre télécrochet : "United Provinces' got talent ". Après avoir réussi l'épreuve initiale du casting, elle ment sur son âge pour pouvoir participer à l'émission. Et c'est alors la révélation, à seulement 16 ans, son fort accent youslève et son timbre de voix puissant et rauque en fait alors sensation et électrise le public. En 1998, elle lance son premier tube radiophonique "Youslevia" en hommage à sa patrie d'origine qui est un véritable succès commercial. Sur un rythme entraînant ponctué par ses puissantes vocalises, elle est en tête du top 50 pendant près de 3 années consécutives, une prouesse, lorsqu'on sait à quel point le succès de chansons à textes est bien souvent éphémère.

Elle devient l'égérie de la maison de disques Universal Sound, et sort de nombreux titres tout au long des 10 prochaines années que durera sa carrière et fera durablement parti du paysage musical éclectique et multiculturel des Provinces-Unies, dont l'appétit et l'engouement pour les musiques et sons venus de l'étranger ne se dément pas.

La particularité de la chanteuse Philippina, aujourd'hui âgée de 30 printemps, est de chanter très souvent dans sa propre langue le Vasque, un idiome assez gutturale aux accents toniques forts, qui rends cette langue particulièrement exotique aux oreilles des Lofotènes, et qui explique en grande partie son succès sur tous les territoires des Provinces-Unies, où les chansons et tubes sont à l'écrasante majorité retranscrites en langue anglaise, même dans les Fylker où cette langue est minoritaire, traduisant la prédominance de la culture et de l'influence des Fylker du Sud sur leurs voisins du Nord.

Au point que Philippina fut désignée à titre non officiel par le gouvernement libéral de la République Youslève, qui plaide pour une grande réconciliation nationale entre les Vasques et les Youslèves, comme Ambassadrice de la Culture Youslève en Lofoten, et fait récipiendaire honorifique d'une chaire à la prestigieuse Wainwright's Academy of Music, l'une des plus importants conservatoires de la capitale fédérale de Pembertøn.

Son dernier tube, la Rezistancia est une ode aux mouvements de résistance passive et à la lutte non armée, mais surtout aux mouvements d'émancipation des femmes, et célèbre l'égalité hommes femmes dans un pays souvent considéré comme le deuxième matriarcat du monde, après l'Althalj.
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Nom du pays : Confédération des Communes, Républiques et Syndicats du Grand Kah
Titre de la chanson : JE VEUX BOIRE MAIS JE N'AI RIEN A CÉLÉBRER
Nom de l’artiste ou du groupe : Eclectic Corporation
Lien vers la chanson :

Commentaire :

Eclectic Corporation est un groupe d’électropop/hip hop kah-tanais composé d’Izel Sawachika et Lætitia Agano. Les deux artistes se sont rencontrées durant leurs années d'enseignement secondaire mais n'ont pas collaborées musicalement avant la formation du groupe bien des années plus tard. Après avoir terminé ses études universitaires en lettres modernes, Izel a rejoint le groupe de rock de son petit ami d’alors en tant que claviériste et chanteuse. Lætitia avait pour sa part une petite expérience en tant que DJ dans les clubs d'Esperanza où elle était membre du collectif d’artistes électros Les Samplers en parallèle de son métier d'ingénieure navale.

Après avoir rompu et cherchant à continuer son activité musicale, Izel a contacté sa vieille amie et lui a proposé une collaboration. L’objectif initial était de faire de l’électro-rock, très à la mode alors que l’Union favorisait les créations « modernes » dans sa politique de « cool kah-tanais ». Le nom du groupe, Eclectic Corporation, vient d’une part de la volonté des deux femmes de créer sans s’attacher à un style particulier, et de l’autre, de l’idée que si elles sont les têtes d’affiche, elles collaborent (occasionnellement) avec de nombreux autres artistes d’un morceau à l’autre. Eclectic Corporation a sorti son premier op, OUI ? NON., en 2008. Le succès du single éponyme leur a assuré un début de notoriété dans les cercles audiophiles. Après avoir repris un morceau de Pink Chocolat !, Izel a réalisée être beaucoup plus à l’aise avec le rap qu’avec le chant à proprement dit. Lætitia étant pour sa part beaucoup plus à l’aise avec les compositions électro, les deux femmes ont décidé d’abandonner le rock pour partir sur un projet plus ouvertement électro.

Le groupe a été repéré par Starship Entertainment après avoir diffusé un second OP en ligne, Proof of Concept. Le Label leur proposa de participer à la tournée eurysienne de leur groupe star, Pink Chocolat !, sur proposition de Jaehyun Harker, ancienne batteuse du groupe qui estimait à raison que Eclectic Corporation pouvait avoir un succès important à l’international. La rencontre du public étranger et la collaboration avec Pink Chocolat !, groupe kah-tanais le plus écouté à l'international, propulsa la formation sur le devant de la scène.

Depuis le duo a sorti un nouvel album, No No N°, qui a confirmé leur succès à l'étranger et au sein du Grand Kah.

JE VEUX BOIRE MAIS JE N'AI RIEN A CÉLÉBRER s’inscrit dans la plus pure tradition post-cool de la musique kah-tanaise de ce début de millénaire. Adaptant des éléments de fustrationcore, le rythme est dansant et le titre rapporte à une certaine idée de vacuité un peu décérébrée. Pourtant les paroles sont très travaillée, témoignant peut-être du passif littéraire d'Izel Sawachika (qui coécrit cependant tout les textes avec Lætitia Agano). Elles font le constat de la colère d’une génération, faisant le compte de toutes les raisons que la chanteuse a de ne PAS célébrer son existence. La chanson invite les guerres, les dictatures, les emmerdeurs, les frustrations quotidiennes et tout le reste à aller se faire voir, dans une logique presque punk et parfaitement cathartique.
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Nom du pays : Etat du Fujiwa.

Titre de la chanson : 忘れない - [Je n'oublie pas]

Nom de l’artiste ou du groupe : Umisawa!

Lien vers la chanson :

Commentaire :

Le groupe Umisawa!, célèbre au Fujiwa pour ses mélodies captivantes qui marient habilement pop et rock, bénéficie d'une renommée considérable. Haruto Kazeoka, le leader du groupe, est un chanteur, compositeur et parolier fujiwan de talent. Il a formé Umisawa! avec des amis intimes rencontrés au lycée, qui constituent aujourd'hui le cœur du groupe. Tous membres passionnés du club de musique de leur lycée, ils ont partagé une aventure musicale, apprenant ensemble les subtilités de la composition et de la production musicale, et forgeant un lien indissoluble à travers leur amour commun pour la musique.

Leur périple musical a réellement pris son envol en 1993 avec la sortie de leur premier album, une œuvre qui a révolutionné la scène musicale pop-rock du Fujiwa. Cet album, devenu le plus vendu de l'histoire du groupe, a été un triomphe instantané, catapultant Umisawa! au rang de phénomène culturel. L'album a non seulement séduit le public par sa musicalité, mais a également permis de révéler les personnalités uniques et attachantes de chaque membre du groupe. Ces derniers sont rapidement devenus des figures adorées, se faisant un nom grâce à leurs apparitions régulières et captivantes à la radio et à la télévision.

Après près de deux décennies d'activité, Umisawa! a connu un pic de popularité avec la sortie de leur chanson 忘れない (Je n'oublie pas) en 2012. Ce titre est devenu un succès national, fréquemment diffusé à la radio, dans les karaokés et les bars. La chanson, qui aborde le thème de la nostalgie et des souvenirs, résonne particulièrement avec les auditeurs, évoquant des expériences et des personnes mémorables. Les paroles, qui réfléchissent sur le passé, expriment le désir de conserver les souvenirs malgré le temps qui passe. "Je n'oublie pas" combine des paroles significatives avec une mélodie captivante, typique du style d'Umisawa!, alliant émotion et énergie.
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Nom du pays : Maronhi
Titre de la chanson : Akenomyōsei (L'étoile du matin)
Nom du groupe : Kokuhaku
Représentation à Pilarca :

Version studio :

Commentaire :

  • Kokuhaku

Le groupe Kokuhaku est une formation musicale maronhienne née dans le mouvement d'orchestre de rue qui fusionne des éléments de la musique traditionnelle nippo-ylmasienne avec des genres plus contemporains tels que le rock et le métal. L'orchestre de rue constitue un mouvement ancien en Maronhi de présentations musicales en place publique, souvent avec des aspects théâtralisés. Leur style, souvent désigné sous le terme de "Folk Rock", allie des instruments traditionnels de la culture créole maronhienne tels que le shamisen, la flûte traversière (shinobue) et le koto avec des instruments occidentaux comme la guitare électrique, la batterie et la basse. Kokuhaku est réputé pour ses performances énergiques et passionnées, mêlant la puissance du rock avec la grâce et la beauté des mélodies traditionnelles nippo-ylmasiennes. Leur musique est caractérisée par des arrangements complexes et dynamiques, mettant en valeur la virtuosité des musiciens ainsi que la richesse des sonorités traditionnelles. Les chansons de Kokuhaku sont souvent influencées par des thèmes et des histoires nazumies ou maronhos classiques comme des contes, des légendes ou des mythes, ce qui leur confère une forte dimension culturelle. Le groupe réussit à capturer l'esprit et l'essence de la musique traditionnelle tout en l'actualisant avec des arrangements modernes et des éléments de rock, créant ainsi un son novateur pour des esgourdes profanes aux airs de la scène musicale maronhienne actuelle.

  • Akenomyōsei

La chanson "Akenomyōsei", comme de nombreuses autres du groupe, s'inspire d'histoires maronhiennes ; ici de la légende du prince Siwa et de la belle Ginmi. D'après cette légende, Siwa, alors pêcheur à l'Est du Scintillant, à la recherche d'horizons à découvrir et d'avenir meilleur, vogua vers le Levant. Mais dans son périple, sa cupidité le rendit aveugle au secours qu'exigeait sa promise Ginmi. Abandonnée sûr une île, celle-ci se mit à chanter au souvenir de l'amour qu'elle avait connu avec Siwa et à l'espoir que la découverte d'une nouvelle terre puisse étancher la soif de découverte et de pouvoir de son amant. Les paroles d'"Akenomyōsei" évoquent ainsi les souvenirs d'un amour passé et les émotions qui en découlent. Le parti pris de la chanson est de donner aux souvenirs de la belle Ginmi un ton aux antipodes de sa situation, visant alors à refléter le caractère jovial de la jeune femme, la beauté de ses souvenirs et la pureté de ses sentiments vis-à-vis de l'homme qui l'a abandonné. Le rythme de la chanson est donc souvent rythmé et dynamique, soutenu par une percussion énergique qui donne à la musique un caractère entraînant. Les paroles poétiques explorent les sentiments de nostalgie et de gratitude envers Siwa qui fut d'une grande importance dans la vie de Ginmi. Le titre "Akenomyōsei" signifie "Étoile du matin" en créole standard maronhien, ce qui renvoie à l'image romantique et mystique de la terre recherchée par son amant au Levant, qui deviendra toujours selon la légende, prince de Siwa, une petite communauté qui donne aujourd'hui son nom à la capitale maronhienne. Les paroles décrivent la sensation de se remémorer un amour passé à travers les souvenirs qui continuent de briller. La chanson évoque la douceur et la beauté des moments partagés, ainsi que la gratitude envers Siwa pour avoir enrichi la vie de la jeune femme. Les images de la nuit étoilée, du clair de lune et des couleurs du ciel renforcent le sentiment de romance et de nostalgie qui imprègne la chanson. Le texte aborde également le thème du temps qui passe et des changements qui surviennent dans la vie. Les paroles se terminent sur la nature éphémère du corps, sur l'éternité de l'âme, et sur la manière dont les souvenirs précieux continuent de nourrir l'esprit malgré le passage du temps. La chanson encourage à embrasser les souvenirs et à avancer dans la vie avec gratitude, en s'abandonnant avec confiance à elle.
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Nom du pays : Etat Valinoréen

Titre de la chanson : Ainsi il parla

Nom de l’artiste ou du groupe : Tholin Aranarch et l’orchestre impérial de Prégor.

Lien vers la chanson :


Commentaire : Tholin, est né le 26 juin 1980 à Mathar, dans le sud de Prégor. Très tôt, il s’oriente vers une carrière d'avocat au service du peuple. Mais en 1996, il est invité par une connaissance à l’opéra de Prégor. C’est le coup de foudre avec la musique ; il s’inscrit de suite à l’Academie de la Ville. Après deux ans d’études, le jeune homme désormais virtuose est transféré à Tirgon, la Capitale, pour profiter d’un enseignement supérieur. C’est devenu un artiste de voix et un guitariste expert. Il se décrit comme apolitique.

L’Orchestre impérial de Prégor est le deuxième plus prestigieux du pays après celui de Tirgon. Il a été fondé en 1807 au cours de grandes réformes culturelles.

Le titre phare de Tholin, Ainsi il parla, est une ballade datant de la fondation de l’Empire Illiréen. Elle vise à louer l’Empereur Aranarch le grand, mort en exil pour éviter la guerre civile. C’est pourquoi ce texte est si simplement accompagné et de manière si martiale. Il était destiné à un grand conquérant des temps anciens.
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Nom du pays : Negara Strana
Titre de la chanson : Makutup Ceri (Trad: Dessert Cerise)
Nom de l’artiste ou du groupe : Yukani (22 ans, 14/02/1990)
Lien vers la chanson :

Pochette officielle du titre (disponible sur les plateformes de streaming et sur les ventes physiques):


Commentaire :
Yukani est l'artiste choisie pour représenter le Negara Strana au Concours International de la chanson de 2012. Originaire de la grande ville de Pradipta, Yukani a toujours baigné dans la musique. Ses grands-parents, originaire de la province de Moon (Fujiwa), étaient tout deux passionnés de musique, passion qu'ils transmirent à leur petite fille. Dans une interview, Yukani confie qu'ils ont "sûrement été [sa] plus grande inspiration". A l'âge de 3 ans seulement, elle débute le piano où elle excelle. Parallèlement, elle apprend la guitare et le chant, respectivement à l'âge de 6 et 7 ans. Encore jeune adolescente, elle remporte plusieurs prix lors de concours locaux. A l'âge de 18 ans, à l'obtention de son Diplome d'Etat, Yukani met fin à ses études pour se lancer pleinement dans la musique. Malgré son talent, ses premiers projets se soldent en échec et l'artiste se tourne d'abord vers le mannequinat. En 2011, près de 4 ans après ses débuts, Yukani commence à se faire connaitre après avoir fait une performance incroyable lors du Festival de Musique de Pradipta. Quelques mois plus tard, en octobre 2011, son titre Makutup Ceri parait et fait rapidement succès au Negara Strana, commençant même à se faire connaitre au Fujiwa et Jashuria.

Artiste pop, Yukani est fortement influencée par les courants de la citypop fujiwane qu'elle mêle aux éléments de pop stranéenne. Héritage de ses grands parents, ses titres sont parfois chantés en coréen même si le stranéen demeure la langue prédominante dans sa discographie. L'artiste s'inscrit aujourd'hui dans le genre NS-Pop (bien que le terme qualifie la pop stranéenne dans son ensemble, il est souvent utilisé pour désigner la pop stranéenne moderne, marqué par la danse et les mouvements musicaux modernes) et City-pop moderne.

Makutup Ceri, choisie pour par le Comité stranéen, est une chanson s'inscrivant dans la continuité de la discographie de Yukani, entre influences anciennes de la citypop et productions modernes. Dans cette chanson, l'artiste nous confie son rapport à l'amour, et notamment au coup de foudre. Entre la rapide montée de ses sentiments nouveaux et la peur de dévoiler ses émotions, Yukani nous montre à travers une musique entrainte la complexité et les dilemmes de l'amour. Parmi les nombreux thèmes communs à toutes les cultures, celui de l'amour est sûrement le plus probant. Aussi charmante qu'entrainante, cette chanson arrive à transporter l'auditeur dans le monde de l'amour stranéen malgré la barrière de la langue.
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Nom du pays : République d'Achos
Titre de la chanson : A poor man in a big city
Nom de l’artiste ou du groupe : Syvwlch Kendrick & Eiddwen Llewellyn
Lien vers la chanson :
Commentaire :
Chanson connue depuis les années 70 en République d'Achos, le duo Syvwlch Kendrick & Eiddwen Llewellyn réinterprète ici leur plus grand titre, "A Poor Man in a Big City", en hommage à leur ancien ami et musicien Tomos Bevans qui les a aidés à composer cette chanson, décédé en fin d'année dernière. C'est donc avec une forte émotion que le duo s'est vu sélectionné pour la finale internationale, suite à une mobilisation inédite du public.

"A Poor Man in a Big City" met le public face à l'incroyable résilience du peuple Achosien qui, malgré les conditions difficiles, arrive toujours à surmonter les obstacles sur sa route, en nous racontant les déboires d'un ancien soldat indépendantiste achosien mendiant au milieu des grandes villes velsiennes le jour de Noël. Celui-ci, malgré son passé glorieux, se voit désormais réduit au stade de loque et obligé de fouiller les poubelles en quête de nourriture. Frigorifié par le froid hivernal, rien ne lui empêche pour autant d'apprécier la fine neige tombante en ce jour de Noël. Et lorsque la Mort vient le chercher, celui-ci la salue telle une vieille amie et l'accueille avec grand plaisir.

Triste, mélancolique mais non sans espoir , "A Poor Man in a Big City" possède plusieurs niveaux de compréhension pour celui qui y est attentif, et il n'y a pas de doute pour Syvwlch Kendrick & Eiddwen Llewellyn que leur chanson réussira à séduire le monde entier.


Bataille
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