14/06/2013
09:42:48
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[Negara Strana - Fujiwa] Visite d'Etat de Yoshi Kojima au Negara Strana


Visite d'Etat de Yoshi Kojima au Negara Strana



Cela fait maintenant près de deux ans que le Negara Strana et le Fujiwa ont normalisé leurs relations diplomatiques. Rapidement, les chefs des exécutifs respectifs avaient pu se rencontrer pour établir une série d'accords, aussi bien culturels que commerciaux. Depuis, les relations bilatérales ne font que s'enrichir grâce au travail remarquable des chefs des diplomaties, madame Siska Widiastuti et Yoshi Suzuki. La Commissaire et le Ministre, tous deux délégués aux Affaires Etrangères, échangent régulièrement afin de maintenir un lien constant entre les deux gouvernements. Leur travail finit même par aboutir à la rencontre historique entre le Président de la République Socialiste, Akarsana Suwarno, et l'Empereur du Fujiwa, Oden Kozuki.

Cependant, les chefs de gouvernement ne se sont pas rencontrés depuis bien trop longtemps. Bien que les relations diplomatiques ne fassent qu’évoluer dans le bon sens, il était nécessaire de faire le point. Entre temps, Yoshi Kojima, issu de l’aile droite du parti de l’Aube historiquement hégémonique, fut choisi en tant que Premier Ministre, remplaçant Toru Sera. Successeur d’un grand acteur dans les relations stranéo-fujiwanes, l’entretien de celles-ci demeure, pour lui également, une priorité. En fait, Yoshi Kojima fut initiateur de cette visite d’Etat. Celle-ci se déroule dans un contexte particulier. Effectivement, malgré le renouveau positif des relations bilatérales, des tensions naissantes au sein de la population sont inévitables aujourd’hui. Que ce soit par l’avènement du sentiment nationaliste aichi, aussi bien présent au Fujiwa qu’au Negara Strana, ou soit par les mouvements révolutionnaires socialistes, des tensions minoritaires ne font qu’être exacerbé par les médias et politiques. Aujourd’hui, les enjeux sont donc importants.

Ainsi, pour débuter cette visite d’Etat, qui doit notamment se dérouler à Pradipta, Kawaya Haryanto voulait recevoir son homologue en tête à tête afin de pouvoir discuter des points importants. Le reste de la visite est tout aussi important mais est davantage relatif à l’image que la négociation. Il était donc prévu que le Premier Ministre arrive à Kotarakyat en début de soirée où il serait reçu par la Première Commissaire du Peuple dans une salle spéciale de l’Eksekuasaan, autour d’un dîner. Lorsque Yoshi Kojima descendit sur le tarmac de l’aéroport stranéen, Kawaya Haryanto se rendit à sa rencontre. Pendant qu'ils se saluèrent, ils se dirigèrent doucement vers le convoi qui les mènerait à l'Eksekuasaan.


Kawaya Haryanto: “Bonsoir monsieur Yoshi Kojima ! Quel plaisir de vous accueillir au Negara Strana ! Avez-vous fait un bon voyage ? Je vous félicite à nouveau pour votre nomination, je suis heureuse de pouvoir maintenir le dialogue straneo-fujiwan avec vous.
Alors que Yoshi Kojima s'approchait de Kawaya Haryanto, il prépara une révérence respectueuse, une tradition de son pays qu'il tenait à honorer. Cependant, dans son enthousiasme, il s'inclina avec un peu trop de zèle, perdant brièvement l'équilibre. Pour un instant, il oscilla de manière comique, ses bras s'agitant légèrement pour retrouver son équilibre, avant de se redresser avec un sourire un peu gêné mais toujours jovial.

Yoshi Kojima (avec un sourire large et une étincelle dans les yeux): « Houla je m'assure toujours de faire une entrée mémorable. Bonjour Première Commissaire Haryanto ! Quel bonheur d'être ici. Votre pays est aussi accueillant que je l'avais imaginé ! »

Kojima, la démarche légère, semblait absorber chaque détail de son environnement avec une curiosité presque enfantine. Son regard s'attardait sur les petites choses - une fleur sauvage poussant près du tarmac, le rire d'un membre de l'équipage. Sa tête penchée de côté, un geste presque naïf, trahissait une candeur surprenante pour un homme de sa stature.

Yoshi Kojima: « Le voyage fut une aventure, chaque nuage semblait nous raconter une histoire. Mais parlons sérieusement, je suis ici pour tisser des liens forts et durables. Nos nations ont tant à partager. Je suis profondément touché par vos félicitations. Prendre la relève de ce rôle crucial dans nos relations bilatérales est une responsabilité que je prends très au sérieux. »

Cette légère maladresse, loin de ternir l'instant, ajouta une touche d'humanité et de chaleur à la rencontre, illustrant parfaitement le mélange unique de formalité et de convivialité qui caractérisait le Premier Ministre Kojima. En se dirigeant vers le convoi, son pas léger contrastait avec la gravité de ses paroles. Était-ce la marque d'un esprit libre ou d'une stratégie calculée? La question restait en suspens, ajoutant une couche d'intrigue à la rencontre imminente.
La legerté et la maladresse du Premier Ministre Kojima surprit quelque peu la Première Commissaire Haryanto. Alors qu'elle avait pu avoir certaines descriptions de l'homme comme étant sérieux, la première impression que lui donnait ce personnage était bien différente de ses attentes. Cela-dit, Kawaya Haryanto n'avait aucunement l'intention de s'arrêter à cette impression d'un homme pouvant se montrer redoutable. Afin de ne pas gêné son interlocuteur et pour répondre à la situation comme elle le fait usuellement, elle afficha son fameux sourire rayonant, d'autant plus que Kojima montrait d'ores et déjà son envie de coopération.

Une fois dans le convoi, les chefs de gouvernement furent emmener à l'Eksekuasaan. Après avoir rapidement discuter, ils ne tardèrent pas à arriver à destination. Près du perron du grand batiment aux murs jaunes, une dizaine de journaliste attendait avec impatience la sortie de Kojima et Haryanto du convoi. Les images de rencontre entre stranéens et fujiwans font toujours furreur dans la presse, et celui qui décroche le bon cliché devient facilement prospère. Les deux dirigeants s'arrêterent quelques instants devant la porte, se serrant la main avec sourire face aux caméras.

A l'intérieur, ils furent emmener dans une salle à l'arrière du batîment, à l'opposé du bureau de la Première Commissaire où se fait communément les rencontres diplomatiques avec cette dernière. Néanmoins, cette salle au mur rouge était également orné d'or, à l'instar du fameux bureau. Une grande table tronait au milieu de la salle. Pour l'occasion, celle-ci avait été arrangé de façon à ce que les chefs de gouvernement ne soient pas trop loin l'un de l'autre.

Kawaya Haryanto: "Je vous en prie, asseyez-vous."

Ils s'installèrent chacun d'un côté de la table et des vins locaux furent aussitôt proposés.

Kawaya Haryanto: "Je vous conseille un des vins pesisirins, ils sont excellent. [après avoir demandé un vin baranglamais et avoir laissé son homologue choisir, elle reprit]. Comme je vous l'ai dis précédement, je suis heureuse de vous rencontrer finalement. Je tiens particulièrement à coeur la bonne tenue des relations avec votre Nation, mais j'ai cru comprendre qu'il en va de même pour vous. Jusqu'à aujourd'hui, l'ouverture des canaux diplomatiques se ont aboutit à d'excellent résultat. Ceci est aussi bien observable sur le plan économique et commercial avec l'abaissement des droits de douanes et l'implémentation d'entreprises fujiwanes au Negara Strana, ou bien sur le plan culturel avec des coopérations universitaires florissantes et le développement d'instituts , couplé à une augmentation de la liberté de circulation. Sachez que nous en sommes satisfait. [elle prit une pause pour prendre une gorgée de vin, servi entre temps]. Néanmoins, comme le démontre le contexte social, nos populations n'en sont pas forcément satisfaites et des tensions, bien que minoritaire, demeurent. Ce soir, j'aimerais donc aborder plusieurs points relatifs à ces tensions. Ainsi, nous pouvons traiter ces sujets sensibles dès maintenant, et ensuite discuter des coopérations positives que nous pouvons argumenter. Le meilleur pour la fin, qu'en dites-vous ? [après avoir dit cette dernière phrase en souriant, elle rit un peu]"
Yoshi Kojima: « Je vous remercie pour le vin. Oui, nos premières collaborations sont fructueuses et continuent de l'être. Je suis heureux que nous puissions maintenir ce lien entre nos deux peuples. Pouvoir enseigner la langue stranéenne sur le sol fujiwan est un atout important qui permet aussi de mieux vous comprendre. Je suis moi-même en train d'améliorer mon stranéen. Cela crée vraiment un rapprochement chez les jeunes générations. Elles apprennent à vous connaître, vos étudiants présents chez nous s'épanouissent, et nous faisons en sorte de les préserver de toute nuisance. Le Nazum du Sud-Est doit devenir à terme un pôle académique reconnu. »

Il vient à faire une pause en buvant une gorgée de son vin et donnant l'impression rapide qu'il va reprendre la parole juste après.

Yoshi Kojima: « Néanmoins, je vous rejoins sur le contexte social qui tend à rappeler des échos du passé. Avez-vous des inquiétudes particulières à ce sujet? Puis-je faire quelque chose pour vous rassurer? »
Kawaya Haryanto: "Plusieurs éléments m'inquietent, en effet, car elles nous rappellent les 'échos du passés' comme vous venez si bien de le dire, car elle menace l'amitié stranéo-fujiwane dont il est ici question. La nostalgie du passé, celle de l'Empire Aichi, semble revenir au galop. Cette nostalgie s'accompagne malheureusement des idées nauséabondes du colonialisme qui a tant fait souffrir le Negara Strana. Aujourd'hui, nous recensons beaucoup d'actes ultra nationalistes qui menacent l'existence de la République Socialiste, et ceux, sur notre sol même dans des villes comme Pradipta ou bien Nua-Sokco."

Elle s'arrêta pour prendre une gorgée de vin, faisant comprendre qu'elle n'avait pas terminé. Elle baissa sa voix.

Kawaya Haryanto: "Bien sûr monsieur Kojima, comprenez ici seulement ma crainte de cette menace xénophobe et colonialiste dont le Negara Strana fait face. J'ai bien conscience que beaucoup de fujiwans, qu'il soit à Strana ou au Fujiwa, regrettent les temps de l'Empire pour l'aspect de puissance économique, aveuglés par la nostalgie et non par des idéaux xénophobes et colonialistes. Certaines n'acceptent malheureusement pas le changement, et c'est bien dommage quand on voit que le Fujiwa demeure une puissance, sûrement plus grande que l'Empire. D'un autre côté, je suis tout autant inquiète par le sentiment anti-fujiwan naissant chez certains stranéens, qu'ils soient sur le sol stranéen au fujiwan. Ce sentiment grandit parallèlement au sentiment pro-fujiwan, ce qui demeure rassurant. En tout cas, même s'il est davantage de mon ressort de régler ce problème, sachez que je le prends tout à fait au sérieux que celui qui menace les miens."
Yoshi Kojima: « Effectivement, Madame, je suis enclin à vous croire. Il doit y avoir davantage d'actes nuisant à la stabilité de la République Socialiste, et je ne remets pas en doute vos chiffres. Mais dans ce cas, quelles solutions envisagez-vous pour réduire ces actes? Et ce, sans recourir à la répression, j'insiste sur ce point, car la tendance à la violence peut rapidement émerger. D'une part, je sais que votre gouvernement est critiqué pour sa supposée mollesse face à ces individus, mais d'autre part, il y a un risque d'embrasement incontrôlable. Je ne peux pas contrôler les paroles de l'opposition, je suis conscient que les mots de Monsieur Sato sont difficiles à accepter, mais je ne vais pas le censurer... Comprenez-vous? Ne prenez pas mes paroles pour du défaitisme, je ne partirai pas d'ici sans avoir trouvé une solution qui nous satisfasse tous les deux, si cela peut vous rassurer. »

Après avoir exprimé ses pensées avec une sincérité teintée de gravité, il marqua une pause, laissant ses mots imprégner l'atmosphère de la pièce. Il observa attentivement la réaction de son homologue.
Kawaya Haryanto: "Il est vrai que la réponse à ce problème n'est pas aisée. J'ai bien conscience que cette même réponse doit être efficace, tout en existant dans le cadre de la démocratie fujiwane et stranéenne. Or, nous ne pouvons pas les laisser se faire attaquer. J'estime que deux solutions se présentent à nous, une active et une plus passive. Premièrement, sans passer par la répression et l'atteinte des libertés individuelles, que je sais chere au Fujiwa, nous pouvons être davantage vigileant aux actes extrémistes. Les propos et actes graves portées contre nos pays ne sont pas à prendre à la légère. Nous avons pu observé ici de graves actes portant atteintes à la République Socialiste mais je sais que certains stranéens au Fujiwa ont pu se manifester comme dangereux pour l'Etat du Fujiwa. Ces individus doivent être surveillés de manière active afin d'éviter qu'ils ne puissent porter atteintes aux autres citoyens et à nos institutions.

De plus, concourremment à cela, nous pouvons agir de manière passive, et ceux en encourageant l'amitié stranéo-fujiwane. Soyons d'accord, ce travail se réalisera dans le long terme et il est en aucun cas question de faire de la propagande. Néanmoins, il est nécessaire d'étendre le travail que nous avions commencé avec le gouvernement précédent pour rapprocher nos peuples, leurs montrer qu'ils ne sont pas ennemis mais bien alliés. Je vous propose donc d'élargir les coopérations culturelles et universitaires afin de favoriser échanges et les discussions entre stranéen et fujiwan. Enfin, nous avons récemment permi au média fujiwan Kawara-ban d'exercer sur notre sol. Il est tout à fait imaginable d'autoriser davantage de médias et de développer les médias stranéens au Negara Strana. Dans le cadre de coopération, les possibilités sont multiples, peut-être avez vous également des idées.
"

Son ton baissa marqua la fin de sa phrase. Pendant cette courte pause, les entrées furent servis.
Yoshi Kojima: « Je partage pleinement votre point de vue. Vos mots résonnent et portent la vérité. Dans cette optique, nous devrions faciliter la mise en place d'initiatives culturelles et associatives. Autrement dit, il serait peut-être judicieux de réduire votre contrôle. Je dis cela parce qu'il est souvent nécessaire d'obtenir l'autorisation d'un de vos commissariats, à l'image des médias et de l'information, qui sont plus ou moins contrôlés. Je pense sincèrement que nous devons continuer sur la voie initiée par des projets tels que Shinbun et le Kawara-ban. Cependant, d'un autre côté, il est essentiel de se défaire des lourdeurs administratives qui entravent tous ces précieux développements culturels et humains, ces initiatives qui rapprochent les gens. Je sais, ou du moins on le perçoit et on l'entend, que votre coalition traverse une période de doute face aux enjeux d'un renouveau socialiste tendant vers une libéralisation qui pourrait rapprocher le Nazum. Sachez que si vous avez besoin de soutien dans cette démarche, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour vous et votre parti. Avec toute l'honnêteté qui m'anime, si les communistes arrivent au pouvoir, nous, les Fujiwans, aurons peur. »

Le Premier Ministre Kojima, absorbé par la promptitude de sa réponse, ne remarqua pas immédiatement les mets délicatement disposés devant lui. Avec un soupçon de regret, il réalisa qu'il avait manqué l'occasion de remercier le serveur ou la serveuse pour ce premier plat soigneusement apporté. Se penchant sur son assiette, il semblait chercher à capter l'essence même des arômes qui s'en échappaient, formant un voile brumeux au-dessus du plat. La cuisine stranéenne, avec ses nuances subtiles et ses saveurs inconnues, éveillait sa curiosité. Par un heureux hasard, cette exploration culinaire s'harmonisait parfaitement avec le thème de la culture qui avait dominé leur conversation.

Yoshi Kojima: « Partons donc sur l'idée de permettre aux ouvrages universitaires, aux professeurs et aux élèves de partager la culture académique de nos pays sur une plateforme numérique commune. J'ai observé que des initiatives similaires ont été mises en place au Burujoa, au Jashuria, et au Kah. Adoptons ce principe de partage, à condition, bien sûr, que chacun s'engage à ne pas contrôler ni interférer avec les contenus publiés. Je parle ici de modération, et non de contrôle. Voyons où cela peut nous mener. Vous me suivez? Cela s'applique à tous les domaines culturels: laissons les films, la musique, les arts, le théâtre et tout ce qui s'y rattache circuler librement. Nous avons des contributions uniques à offrir, et tant que cela concerne le Nazum, je suis favorable à cette idée. Une ouverture progressive, lente mais sûre, qui ne bouleversera pas nos populations. Si vous avez pensé à d'autres choses, faîtes moi en part. »

Dans la subtilité de ses derniers mots, Yoshi Kojima laissa entrevoir une méfiance latente envers l'extérieur du Nazum. Cette prudence semblait résonner avec les événements actuels, marqués par l'implication imminente, et probable, de son voisin stranéen dans le Liberalintern, une organisation internationale. Ce n'était ni une bonne, ni une mauvaise nouvelle en soi, mais plutôt un regard empreint d'une vigilance calculée, un reflet de la complexité des jeux de pouvoir et des alliances fluctuantes qui tissaient la trame du monde politique.
Organiser cette rencontre autour d'un dîner était sûrement la meilleure idée qu'avait Kawaya Haryanto récemment. Ayant l'habitude de discuter avec ses hôtes dans son bureau de l'Eksekuasaan, souvent accompagnée de plusieurs ministres, changer du cadre lui fait le plus grand bien. D'abord, cela a permi de toute évidence d'établir un lien plus honnête et intime avec son homologue, charmé par les mets stranéens. La gastronomie nazumi est sûrement la meilleure du monde, autant qu'elle profite à la diplomatie régionale. En outre, un tel dîner a permis à la Première Commissaire du Peuple d'être seule face au Premier Ministre Fujiwan. Il est coutûme pour les Commissaires stranéens de se regrouper lors des rencontres diplomatiques. Cette tradition persiste aujourd'hui, mais elle est davantage contraignante qu'utile depuis la libéralisation du régime et de la fin du Parti Unique. Finalement, Kawaya Haryanto se retrouvait seule face à Kojima, disposant ainsi d'une plus grande marge de manoeuvre.

Kawaya Haryanto: "Vos différentes idées me conviennent tout à fait. Faciliter un rapprochement de nos peuples par le bas peut s'avérer efficace. Vous faites bien de remarquer ici la tendance assez centralisatrice du Negara Strana. Cette caractéristique n'est désormais que temporaire. La Grande Révolution Socialiste initié par Purwadi Pradipta a réussi, et nous comptons passer à "l'après". Plusieurs réformes majeures de libéralisation ont déjà eu lieu, comme la fin du Parti Unique, et nous ne souhaitons pas nous arrêter là. Ainsi, je vous rassure monsieur Kojima, la place que prennent les Commissariats actuellement tend à disparaître. Nous continuerons de décentraliser progressivement, et je m'engage à le faire en priorité dans le cadre d'initiative culturelle et associative. Bien que le Parti Socialiste de Libération du Peuple encaisse quelques coups, nous consacrons toujours nos politiques à la volonté générale. Tant que je serai ici, le Parti gardera cette voie tracée par Pradipta. Au Negara Strana comme dans nos relations, la liberté sera maître mot."

Sur ces fortes paroles, elle but pour laisser le temps à son interlocuteur de considérer cette déclaration. Kawaya Haryanto voulait se montre concilliente, car elle tient et a toujours tenu à cette relation bilatérale dont elle a été l'artisan. Néanmoins, il était évident qu'elle restait prudente, usant habillement d'expression ambigüe, comme la liberté. Il serait crédule d'imaginer que la conception de liberté soit la même dans les esprits stranéens et fujiwans. Chez l'un, la notion est davantage prise en compte sous le prisme libértaire alors que la conception de l'autre est définitivement libérale. Malgré cette ambigüité laissant place à l'interprétation, la volonté d'Haryanto est claire et rejoint en plusieurs points celle de Kojima.

Kawaya Haryanto: "Le milieu universitaire est le lieu par excellence où pourra s'initier les échanges culturelles. Le bouillonnement intellecturel n'a pas de frontière et il doit être libre. Les Universités stranéennes font sûrement partis des plus grandes fiertés du Negara Strana, et ils seraient hypocrites, voir contre productif, de limiter leur capacité de partage de connaissances. Comme nous l'avions déjà commencer avec votre prédecesseur, nous favoriserons l'établissement de liens universitaires durables. Pour ce qui est du monde de la Culture, je ne peux que vous rejoindre. Par le passé, les anciens gouvernements stranéens nous laissaient l'accès à une grande partie de la culture fujiwane. Ayant moi même grandit avec la citypop fujiwane, je suis convaincu que l'exposition à des cultures différentes est bénéfique. [Elle fit une brève pause, puis sourit largement à son interlocuteur] Je pense que la mise en place de ces politiques permettra de limiter les tensions nationalistes, et éviter ainsi les problèmes qu'elles pourraient causer. Je peux vous propose donc d'étudier les différentes projets que nous pouvons mettre en place pour étendre la coopération entre nos Nations. Vous aviez manifester votre envie de visiter le Negara Strana et de me rencontrer, peut-être avez-vous des sujets vous tennant à coeur et que vous aimeriez aborder."
Yoshi Kojima: « En toute franchise, ce qui me préoccupe, c'est de savoir si vous envisagez de rester au pouvoir lors des prochaines élections. Bien entendu, nous sommes d'accord que cette décision revient au peuple stranéen. Cependant, je crains une résurgence du mouvement communiste au Negara Strana et les conséquences néfastes que cela pourrait avoir sur le Nazum. Il est crucial de rassurer les électeurs quant au projet du renouveau socialiste. Mon intention n'est pas de vous suggérer subtilement une quelconque ingérence de la part du Fujiwa, mais sachez que j'apprécie grandement votre politique et votre diplomatie envers nous. Nous avons déjà accompli tant de choses ensemble, donc l'émergence de communistes radicaux est quelque peu préoccupante. Pouvez-vous m'assurer que la situation intérieure est sous contrôle? Y a-t-il des problèmes avec les communistes? »

Le Premier Ministre fujiwan, habituellement détendu et abordant les situations avec une agréable facilité, se retrouvait soudainement confronté à une réalité plus complexe. L'émergence croissante de voix communistes dans le pays voisin, de tendance socialiste, instillait en lui une légère contrariété. Certes, les communistes n'étaient pas en harmonie avec le Fujiwa, ou peut-être était-ce plus nuancé que cela. Après tout, la politique est toujours une affaire de nuances subtiles. Mais, dans l'esprit de Yoshi Kojima, en cet instant précis, les choses semblaient étonnamment claires et définies...
Le sujet des communistes stranéens n'était pas celui sur lequel la Première Commissaire aurait aimé s'engager. Elle-même craignait à quelque peu la montée des mouvements communistes. Depuis plusieurs mois, elle participait à la fragilisation du Parti Socialiste de Libération du Peuple et, indirectement, à la majorité. Aujourd'hui, sa majorité est très confortable mais qu'en sera-t-il à la prochaine législature ? Cependant, le Parti demeure prédominant sur la scène politique stranéenne. Kawaya Haryanto se doit de rester droite afin de rassurer son homologue.

Kawaya Haryanto: "D'abord, monsieur Kojima, je vous remercie pour votre franchise à laquelle je vais faire honneur avec une réponse également pleine de franchise. Je peux comprendre vos préoccupations vis-à-vis du Parti Communiste Stranéen. J'en suis consciente et demeure en capacité d'aborder cette situation, soulevant plusieurs tensions à résoudre dans un cadre démocratique auquel nous avons tous deux réaffirmés notre fidélité. Premièrement, je vais vous rassurer sur le Renouveau Socialiste. Le projet n'est pas abandonné. Nous allons cependant ralentir sa mise en place. Comme le dit le vieux proverbe stranéen, 'parfois, il vaut mieux fermer sa bouche que de se mordre la langue'. La libéralisation de nos secteurs sera donc plus discrètes et moins profonde. Cela dit, cette décision ne change rien aux accords déjà passés. AgroSynth, dont nous sommes toujours autant satisfait soi-disant passant, pourra toujours exercer sur le sol stranéen. La libéralisation du secteur touristique et la privatisation de Boyaji! que nous avons lancé avec le Jashuria n'est pas non plus annulé. Deuxièmement, le Parti Communiste Stranéen prend en effet de l'ampleur mais, dans le contexte de la scène politique stranéenne, le Parti tend à adopter des positions moins radicales que ce qu'il a pu prétendre afin de lisser son image. Je pense notamment à leurs positions anti-fujiwanes qui sont répudiées. Troisièmement, le Parti Socialiste de Libération du Peuple demeure le plus grand parti et de loin. Je vous rassure, je candidate pour ma réélection à ce poste et mes soutiens sont nombreux. Le Parti Communiste gagnera sûrement des sièges mais j'ai du mal à les voir au pouvoir sans recourir à une coalition, qui elle-même sera impossible avec notre Parti. Je considère toujours la place qu'ils occupent sur la scène politique, mais il est nécessaire de ne pas se laisser submerger par des craintes évasives."

Elle but de son vin, puis baissa sa voix faisant mine de se confier davantage au Premier Ministre.

Kawaya Haryanto: "Enfin, nous garderons toujours le contrôle. Vous savez, la Constitution* est à notre avantage, monsieur le Premier Ministre. Le Président de la République Socialiste du Negara Strana actuel est Akarsana Suwarno, grand artisan de la libéralisation du régime socialiste stranéen. En tant que Garant de la Nation, de nombreux pouvoirs lui sont conférés. Si aujourd'hui vous l'entendez peu, c'est qu'il préfère se mettre en retrait des Commissaires et de l'Assemblée Populaire, qu'il juge plus légitime à exercer le pouvoir. Néanmoins, monsieur Suwarno reste de notre côté et sera en capacité de prendre les mesures nécessaires en cas de contrariété."

Elle laissa planer ses dernières paroles dans l'air quelques instants. La Première Commissaire du Peuple savait ce que Yoshi Kojima voulait entendre. Les libéraux fujiwans ne s'occupent peu de savoir qui est au pouvoir mais ils préfèrent savoir qui veut bien commercer avec eux pour satisfaire leurs intérêts. En réalité, un petit écart autoritaire ne les importeraient peu s'ils pouvaient avoir ce qu'ils veulent. Finalement, les deux dirigeants partageaient bien des intérêts compatibles malgré ce qu'on pouvait imaginer.



*La Constitution n'est toujours pas consultable sur le forum. Pour plus d'informations, il demeure possible de me contacter :P.
Yoshi Kojima: « Je comprends et j'accorde toute ma confiance à vous et à Monsieur Suwarno. Son interaction récente avec l'Empereur Oden a laissé une excellente impression. Les Fujiwans reconnaissent sa valeur et comprennent qui il est. Savoir qu'il est de votre côté est une source de tranquillité. Quant à la libéralisation de votre économie, je suis ravi de savoir qu'Agro'Synth contribue déjà activement à ce processus. Leur engagement dans le développement de votre secteur agricole correspond à mes attentes pour un Nazum du Sud-Est autonome et puissant. Après tout, la capacité d'un pays à se nourrir correctement est fondamentale, n'est-ce pas? Et cela se reflète dans la qualité de ce que vous m'offrez aujourd'hui, c'est délicieux. »

Le Premier Ministre saisit l'occasion pour exprimer son appréciation du repas. Peut-être le faisait-il un peu trop souvent, mais c'était la sincérité de son palais qui parlait. Dénué d'habitudes à offrir de faux compliments ou de critiques non fondées, il incarnait l'authenticité dans ses moindres gestes. Néanmoins, Yoshi Kojima, avec une promptitude révélatrice, dévia rapidement vers un autre sujet, jugeant que le précédent était suffisamment exploré et désormais clos.

Yoshi Kojima: « Madame, j'ai récemment appris que le Negara Strana envisageait de rejoindre le Liberalintern. Ne pensez-vous pas que cela pourrait aller à l'encontre des intérêts nazumis, surtout avec les Accords de Sokcho actuellement en négociation? Je m'interroge, car je ne saisis pas pleinement les intentions derrière cette alliance. Pourriez-vous, si j'ose dire, manœuvrer sur deux fronts distincts? Je dois avouer que cette adhésion soudaine m'a surpris ; je ne m'y attendais pas. Il y a, après tout, une certaine tendance aux théories révolutionnaires au sein du Liberalintern, n'est-ce pas? Ces idées pourraient inspirer des individus malhonnêtes au Negara Strana, et ainsi perpétuer des idéologies susceptibles de déstabiliser le Sud-Est... »
A chaque fois que Yoshi Kojima faisait remarquer la qualité des plats servis, Kawaya Haryanto prit soin de le remercier. Par son étonnante honnêteté, le Premier Ministre arrivait à faire passer ses messages entre deux compliments, qui ne semblaient en aucun point hypocrites. Il était appréciable de conserver avec l'homme avec qui une proximité s'installait rapidement dans le conversation. Monsieur Kojima apparait rapidement comme ce vieil ami d'enfance avec qui la conversation est toujours plaisante malgré quelques remarques importunes qu'on pardonne en excuse du bon vieux temps. Ainsi, la Première Commissaire du Peuple était mise face à la question de la position diplomatique stranéenne, quelque peu étonnante.

Kawaya Haryanto: "Ah, le Liberalintern. Le sujet est bienvenu, car il est effectivement nécessaire que je vous éclaire sur les dernières positions du Negara Strana. Vos interrogations sont multiples et légitimes. Je les entends. Tout d'abord, je ne pense pas que les deux organisations soient antinomiques, loin de là. Les Accords de Sokcho concernent une structure entre pays nazumi, relativement peu contraignante et servant de canal de communication constant. Cette initiative, dont je félicite à nouveau le Fujiwa pour son élaboration, permettra donc d'unir différents pays aux visions bien diverses. Seulement, sur ce dernier point, nos divergences n'ont été nullement un frein à la confection des Accords. Jamais n'a été remis en cause la présence du Jashuria ou de Heon Kuang, alors que les deux entités sont membres respectifs de l'ONC et du Liberalintern, tout deux opposés. Ainsi, je pense que ce premier point peut justifier en grande partie la non contradiction des deux organisations, tant leurs objectifs sont distincts. [elle s'arrêta, but et reprit]. En outre, vous m'exprimez vos inquiétudes quant au caractère révolutionnaire du Liberalintern. Au Negara Strana, nous considérons la Révolution Socialiste comme déjà effectuée. C'est justement à l'aboutissement de celle-ci que nous avons décidé la libéralisation politique du régime. Je ne crois donc pas qu'une révolution soit envisageable aujourd'hui. Pendant la Révolution même, les stranéens ont été exposés à des idées révolutionnaires, et ils continuent de l'être. Pour autant, rien n'indique le début de mouvements contestataires. Enfin, si nous entrons au Liberalintern, nous le faisons avec l'intention d'étendre la doctrine socialiste et libertaire au sein de notre pays. Si mouvements contestataires il y a, tout laisse à penser que ces mouvements proviendraient de milieux conservateurs, que nous surveillons déjà activement comme je l'ai déjà mentionné."

La Première Commissaire apprécia la réaction de son auditeur, tout en laissant comprendre qu'elle n'avait pas terminé. L'idée était de rassurer Kojima, tout en affirmant que le Negara Strana voit son avenir en rouge. La République est socialiste et elle n'abandonne pas ce principe. Les mesures de libéralisation existent mais ne veulent en aucun cas remettre en cause le système socialiste stranéen. L'entrée au Liberalintern était une manière de l'affirmer.

Kawaya Haryanto: "En tout cas, rester rassurer monsieur Kojima. Comme nous le répétons si souvent, notre volonté première est la paix et la prospérité des peuples du Nazum. Le panazumisme demeure la ligne directrice de notre diplomatie. Nous privilégierons et encouragerons toujours le dialogue avec le Fujiwa et les autres nations nazumis. Si des éléments déstabilisateurs venaient à se manifester, le Negara Strana agira en conséquence en faveur de la stabilité régionale."
Yoshi Kojima: « Vous témoignez d'une diplomatie mature et d'un désir de cohésion régionale fort louable. Votre approche du caractère révolutionnaire du Liberalintern, je le comprends, enfin du moins je suis en phase de l'accepter, c'est normal. La transition vers une libéralisation politique, après avoir atteint les objectifs de votre Révolution Socialiste, est un chemin que chaque nation doit parcourir à sa manière. C'est rassurant de savoir que vous gardez un œil vigilant sur les mouvements potentiels contestataires, qu'ils soient de nature conservatrice ou autre. Je ferai de même dans la mesure du possible, en respectant les droits humains. »

Cette rencontre, tout comme le repas qui l'accompagnait, était empreinte d'une agréable harmonie. Yoshi Kojima, au fil des dégustations, se familiarisait délicieusement avec les cuisines variées du Nazum. Après s'être réjoui des spécialités du Wanmiri, c'était aujourd'hui au Negara Strana qu'il explorait les subtilités culinaires. Mais plus marquant encore que ces plaisirs gustatifs, était le lien qui se tissait entre lui et son hôte stranéenne. C'était un sentiment subtil... Le Premier Ministre ressentait un charme indéfinissable émanant de Kawaya, une douceur teintée de force, capable de se transformer pour affronter ce qui lui déplaisait. Une combinaison de pureté et de détermination, une essence véritablement stranéenne. Face à la flamboyance du rouge, Monsieur Kojima, prudent, choisissait de ne pas s'y opposer, craignant de se consumer lui-même dans cette ardeur. C'était un homme de compréhension plutôt que d'imposition, un esprit qui percevait, ressentait et embrassait avec une grâce naturelle les décisions des Stranéens.

Yoshi Kojima: « En tout cas, Madame Haryanto, continuons à suivre cette voie où les cultures fujiwane et stranéenne aiment à se mélanger. Si, comme vous me l'avez suggéré, vous êtes prête à assouplir les procédures administratives stranéennes, cela facilitera notre compréhension mutuelle, ainsi que celle de nos peuples. Que ce soit des acteurs économiques, sociaux ou culturels, tant des Stranéens au Fujiwa que des Fujiwans au Negara Strana. D'ailleurs, pourquoi ne pas envisager d'accueillir un de ces grands acteurs stranéens sur notre territoire? Il me semble que cela constituerait un pas significatif pour renforcer votre visibilité chez nous. Une présence bien perçue et active me semble essentielle. Il y a déjà les figures de la NS-pop chez nous, mais je parlais aussi par exemple d'une présence économique qui pourrait toucher un large public fujiwan, une entreprise ayant un intérêt à s'installer au Fujiwa et laissant une empreinte marquante dans les yeux des Fujiwans!? »
Kawaya Haryanto: "C'est avec plaisir que le Negara Strana investira au Fujiwa. Pouvoir implanter des figures économiques stranéennes au Fujiwa semble se présenter comme la suite logique de l'approfondissement de nos relations bilatérales. Non seulement cette action sera bénéfique pour nos économiques respectives, mais elle le sera également pour l'amitié de nos peuples pour laquelle nous nous consacrons depuis le début de ce diner. Pour répondre concrétement à votre proposition, nous pouvons d'abord envisager deux entreprises. Premièrement, il est possible d'approfondir l'implantation de Boyaji! qui exerce déjà au Fujiwa. Celle-ci permettrait de promouvoir le Fujiwa, et favoriser ainsi le tourisme. De plus, il est à noter que l'entreprise est semi-privée, une grande première dans le paysage économique de notre République socialiste. Je pense que son développement peut totalement convenir au Fujiwa, s'inscrivant dans ses perspectives. D'un autre côté, la commercialisation des scooters stranéens "Cipi" pourrait également être envisagée. Filliale du géant industriel Badan Koordinatis Industri Strana (Agence de Coordination des Industries Stranéennes), Cipi développe majoritairement des "deux roues", très prisés au Negara Strana. Il est tout à fait envisageable d'implanter des usines Cipi au Fujiwa afin de créer des emplois d'un côté, et de permettre à la BKIS d'accéder plus grandement au marché fujiwan."

Convenant à la proposition du Premier Ministre fujiwan, ces différentes options présentées par la Première Commissaire du Peuple furent acceptée. Une fois les négociations implicitement closes, les deux dirigeants finirent de diner en abordant des sujets plus léger. Si cette rencontre devait être résumée, elle le serait par les termes d'amabilité et de courtoisie. Bien conscient de leurs divergences idéologiques, les chefs de gouvernement s'étaient pourtant bien entendus, rendant le moment d'autant plus agréable. Le repas servi par le chef de l'Eksekuasaan était tout aussi bon, facilitant certainement cette entente. A la fin de cette soirée, Kawaya Haryanto remercia à nouveau son homologue, lui fit part de son envie d'une nouvelle rencontre en cas de réélection et lui souhaita une bonne visite de Pradipta. Le lendemain, Yoshi Kojima se rendit à Pradipta où il put venir à la rencontre de la diaspora fujiwane, mais aussi des stranéens curieux. Le Premier Ministre rencontra aussi les membres du Conseil Communal, et s'afficha particulièrement proche des élus du Nouveau Parti Socialiste, que de nombreux politiques fujiwans ont déclarés soutenir dans ce contexte de campagne législative.



Pour des raisons pratiques et de logique, la date de cette rencontre est fixée au 25 mars 2013.
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