[CIRASH] Relance du projet Histoire Mondiale - Page 2

Le Milois observe une activité préhistorique relativement importante, étant donné que plusieurs grottes contiennent encore aujourd'hui de nombreuses peintures rupestres en bon état de conservation. L'Homo Ergaster (nom sujet à modifications) a notamment peuplé la région, avant de s'éteindre peu à peu, remplacé par l'Homo Sapiens.

L'Antiquité débute au Milois par les débuts de l'écriture sur le territoire, arrivée plus tardivement qu'à d'autres endroits du monde. Très vite, plusieurs cités relativement importantes se forment dans la région, comme Milos, Lepidum et Rujum, et forment la Confédération miloise, afin de s'entraider lorsque l'une d'elle est en péril, aussi bien pécuniairement que militairement. [Cependant, mises à rude épreuve face à des armées venues de par-delà les Aranèses (chaîne de montagnes à la frontière de la Travie), elles font appel à l'Empire Rémien qui, une fois les cités sauvées, en profite pour apposer son protectorat sur la région, les faisant passer sous le giron impérial, et plus tard chrétien. Le latin et le christianisme s'installent donc en même temps que l'empire rémien, bien que celui-ci leur laisse dans les faits une autonomie assez large. A sa chute, la Confédération miloise se reforme]. La période s'achève par le mythe de Saint Julian qui, par la grâce de la Sainte-Vierge , réussit à repousser les envahisseurs barbares venus du nord.
[...] : période à développer et harmoniser avec tout le monde.

Le début du Moyen-Âge milois, généralement plus tardif que dans d'autres pays, voit en premier lieu la création de l'ordre des juliens, une école de pensée chrétienne ayant pour but d'évangéliser tous les païens et dont les préceptes dictent une dévotion pleine et entière envers la mère du Christ, qui serait à l'origine selon les juliens de tout ce qui est bon et juste. De fait, ils s'emploient à décrire ce que doit être un "vrai" homme, une "vraie" femme, et à empêcher toute action qui s'écarterait de cette école de pensée. Au début du XIIe siècle, le Milois subit une tentative d'invasion ambaroise, qui échoue, pour se faire attaquer par l'ouest aussitôt, par les forces clovaniennes, qui réussissent à dominer très rapidement les forces coalisées miloises. La Clovanie établit dans les années qui suivent les jurades, pour remercier les sympathisants locaux. Cependant, les divergences religieuses entre clovaniens et milois mènent à une première guerre à la fois d'indépendance et de religion, qui voit la formation de nouvelles pensées chrétiennes incarnées par le catharisme, suite à l'abandon de la Papauté des résistants catholans qui luttaient contre les clovaniens ortholiques. La révolte se finit par un échec des milois, mais la paix ne dure qu'un temps, et les cathares parviennent à s'allier contre toute attente avec le reste des catholans, eux-aussi mécontents de la domination ortholique. Les clovaniens finirent par être chassés. Ensuite, les terres miloises sont à nouveau divisées, et chaque cité crée son propre état, et ce jusqu'à la fin du Moyen-Âge, et les relations entre chaque petit état sont assez souvent limitées. Chacun essaie de se gérer sans se préoccuper des politiques voisines, si bien que catholagnisme et catharisme cohabitent tant bien que mal sur ce petit bout de planète. C'est finalement la peste bubonique, ravageant l'ensemble de la population miloise, qui finit par réunir les cités qui, une fois débarrassées tant bien que mal de l'épidémie, choisissent de s'unir car les fonds, la nourriture et la main d'œuvre manquent partout, nécessitant une centralisation de toutes les ressources des terres au sud des Aranèses, sans prendre en compte les revendications religieuses de chacun. Le Moyen-Âge s'achève ainsi par la fondation de la République du Milois.

La Renaissance miloise débute par la fondation d'une république unie sous une même bannière, facilitée par l'absence de toute noblesse. De ce fait, la république se dote rapidement d'un gouvernement siégeant à Milos, composé de membres influents de l'ensemble des cités majeures du pays, rendant rapidement le Milois élitiste, si bien que les différents gouvernements, dont les membres sont souvent des juristes ou des penseurs, envisagent d'encadrer scrupuleusement tout texte faisant office de législation, et ce à toutes les échelles sur l'ensemble des domaines. Ainsi, au début du XVIIe siècle, le Milois crée différents registres comprenant l'entièreté des textes de lois en vigueur, mais décident de l'imposer à tous équitablement, sans adaptations selon les localités. De plus, et parce que la majorité des membres du gouvernement provenaient de Milos, Montanesca ou Rouilhan, cités catholanes et jalouses de l'enrichissement des villes barantoises (ndlr: le Barant est l'ancien nom de la région de Sent-Julian et ses alentours), les jurades sont abolies et les préceptes cathares de Torrent, déjà considérés comme hérésies par l'Eglise de Sancte, sont reconnus comme abominations par le pouvoir central milois. Aussitôt, des révoltes éclatent dans les régions concernées, mais parce que celles-ci étaient celles qui généraient des produits essentiels et de grande valeur à l'époque, comme le vin, l'or et les armes, le gouvernement central fît rapidement marche arrière et rétablit les privilèges barantois et torrentins, établissant par la même occasion un premier suffrage, censitaire, poussé par la bourgeoisie mécontente de cette perte temporaire de bénéfices et une partie du bas peuple, influencée par les classes dominantes bourgeoises. Pourtant, les gouvernements qui se succèdent n'oublient pas totalement leurs aspirations de domination des barantois et torrentins, mais l'accession au pouvoir de penseurs davantage laxistes au cours de la fin du XVIIIe siècle favorisent les aspirations d'unité entre les jurades barantoises, si bien que celles-ci, pour éviter qu'elles ne se fassent concurrence entre elles et qu'elles ne soient dominées par le reste du Milois, décidèrent de s'unir politiquement pour former une jurade unie en 1789, elle-même composées d'autres jurades, mais qui resterait dans la République du Milois. Ainsi se forme la Jurade de Sent-Julian telle qu'entendue aujourd'hui, là où elle n'était auparavant que la jurade de la cité de Sent-Julian et ses alentours directs, et constitue la fin de la Renaissance miloise.

Parce que le gouvernement milois était devenu assez laxiste, la désormais Jurade de Sent-Julian parvint à gagner en influence au sein du pays. Du reste, le Milois fut assez peu dynamique au cours du XIXe siècle, bien que la révolution industrielle vint redonner de la vigueur au pays. La République s'industrialisa tranquillement tout au long du siècle, essentiellement à Milos, Rouilhan et Montanesca, les principales villes et les seules à avoir franchis le pas de l'industrie, là où le reste du pays resta agraire. Au début du XXe siècle, le pays commence à attirer quelques touristes étrangers, notamment dans la Jurade de Sent-Julian, dans la station balnéaire de Pilarca qui fut créée spécialement pour accueillir de riches bourgeois venus se reposer au bord de la mer, loin de l'effervescence de la ville et du travail. La ville devint rapidement la destination à la mode dans le pays, et la Société des Bains de Mer, qui gérait l'essentiel du parc hôtelier pilarcain, fit construire le premier casino du pays. Le pays entier continua dans cette logique, et bien que les acquis sociaux aient grandement avancé aussi bien pour le petit peuple que pour les femmes, le Milois demeurait contrôlé et dirigé par l'élite bourgeoise, urbaine ou négociante en vin. Cependant, par leur avidité, une crise économique fit chuter l'économie entière du pays dans les années 1976, si bien que les habitants des campagnes étant restés même après la révolution industrielle, vivant dans une situation très précaires, préférèrent quitter le pays pour partir en Travie ou à Fortuna. Le pays se dépeupla rapidement et les institutions devinrent vite instables, les gouvernements changeant souvent mensuellement. Les jurats de Sent-Julian convoquèrent l'ensemble des élus de Sent-Julian et prirent des décisions drastiques pour relancer l'économie locale, si bien que seuls eux parvinrent à sortir de la crise et n'ont rapidement plus souhaité payé et porter l'économie d'un pays entier alors que la population saint-julianaise ne dépassait pas le demi-million d'habitants. Ainsi, la volonté d'indépendance apparut rapidement, et le Milois, qui se remettait tant bien que mal de la crise, ne put rien faire pour l'empêcher. Ainsi en 1992, Sent-Julian devint un état indépendant et souverain, prospère, là où le Milois restait bien moins développé. C'est ainsi le moment où Sent-Julian s'enrichit davantage encore, mettant en place des taxes peu élevées pour attirer les investisseurs étrangers, mais n'accordant que peu de projets sociaux à la population, tandis que le Milois faisait l'inverse, favorisant les réformes sociales mais ayant une croissance économique molle. En 2012, le Milois plonge dans une nouvelle crise économique, cette fois bien moindre, et Sent-Julian voit le moyen de relancer l'économie du Milois qui, malgré tout, demeure un état ami des saint-julianais. Ainsi, la Confédération miloise, qui avait disparu depuis plus d'un millénaire, revit le jour et permit aux grands bourgeois saint-julianais d'acquérir à bas prix les entreprises miloises, qui relancèrent l'économie de la confédération.