Création de pays :Nouveau Dei-sot
Généralités :
Nom officiel : République de l’unification du Dei-sot (prononcez Daï-sote)
Nom courant : Nouveau Dei-sot ou République Khmone
Gentilé : Khmon (prononcez « Khmone »), Khmone
Inspirations culturelles : Empire Khmer, Cambodge, Laos, Vietnam
Situation géographique :
Langue(s) officielle(s) : Khmon (Khmer)
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Stranéen, Jashurien, Hutan
Drapeau :
Devise officielle : «Une lutte, un peuple, un destin.»
Hymne officiel :
Capitale : Khmaureng, Bhagavan (capitale économique)
Population : 11 081 661 habitants (2020)
Aperçu du pays :
Présentation du pays :
La terre du Dei-sot (signifiant « Terre pure » en Khmon) est une terre fertile du Nazum du Sud-Est. Ce territoire a été pendant très longtemps dirigé par l’empire Khmon. Déjà à cette époque, le terme de « Dei-sot » est utilisé afin de qualifier la terre, si propice à l‘agriculture. L’empire est dirigé par un empereur théocratique, dans une dynastie qui s’étend de 476 à 1896. Le plus connu de ces empereurs se nomme Choeun Sotearith V, connu pour avoir bâti le temple de Gokarta dans la capitale de Khmaureng en 947.
Durant le règne de Choeun Sotearith V et de sa descendance, plusieurs batailles décisives prennent lieu contre les Souksanh, rivaux des Khmons depuis toujours. Les enjeux des batailles concernent une grande part du territoire et des ressources agricoles de l’empire Khmon. Les Khmons ressortent vainqueurs de ces importantes batailles et gagnent les terres souksanes, au Nord-Est du Dei-sot. L’âge d’or de l’empire Khmon est atteint en 994, durant le règne de Choeun Sotearith VI, avec une diminution de la précarité importante au sein du Dei-sot. Cependant, la suite des événements sera une longue descente aux enfers pour les Khmons.
L’empereur Choeun Sotearith VI n’ayant pas de descendant (dû à son infertilité), il dut prendre pour successeur son conseiller Sok Vireak. Le règne de Sok Vireak va entraîner une importante famine suite à de mauvaises décisions concernant la gestion des sols. Si cela ne suffit pas, Sok Vireak va aussi chasser les colons venant du Nord, pourtant aptes à faire revivre le pays grâce au commerce. L’occasion d’acquérir de nouvelles technologies repart aussi avec les colons, ce qui explique le retard technologique de l’empire pendant plusieurs siècles.
Malgré la disparition des Souksanhs, un autre peuple venant de l’Est débarque aux alentours de Khmaureng en 1264. Ce peuple, les Chalerms, va conquérir les anciennes Terres souksanes ainsi qu’une partie de l’Est Khmon. Les khmons, pris par surprise, veulent établir un statut quo avec les Chalerms, maintenu jusqu’en 1901. L’empereur de l’époque, Deng Vireak (descendant de Sok Vireak), a la réputation d’être lâche. On raconte qu’il s’agenouilla en pleurant devant Son Chai II, le roi Chalerm. Les Chalerms purent alors l’utiliser à leur profit en le manipulant.
S’ensuit une période stable dans le Dei-sot jusqu’en 1896. Cette date marque l’invasion de l’empire Khmon par les Muongs par voie maritime. Les Muongs débarquent sur la côte à l’ouest de l’empire. Ils prennent la totalité du territoire et établissent leur siège à Bhagavan, seconde plus grande ville du Dei-sot. La conquête est violente : le temple de Gokarta est détruit et tous les représentants du pouvoir Khmon sont fusillés. Au fil des années, l’identité Khmone disparaît peu à peu : les Khmons sont forcés d’apprendre le viet et de croire en l’une des trois religions Muongs. Cependant, cette invasion possède aussi le rôle des colons, chassés plusieurs siècles auparavant. Les Muongs apportent de nouvelles technologies comme l’armement, la mécanique ou encore la métallurgie.
En 1959, la domination Muong s’arrête brusquement quand la révolte communiste démarre au sein du Muong Moi. La majorité des effectifs de l’armée Muong en territoire Khmon est réquisitionné pour lutter contre la révolte, ouvrant une porte de sortie aux Khmons. Les Khmons prennent d’assaut les usines d’armement et bloquent les routes. Les Muongs sont enfermés dans des camps provisoires, tel que des écoles ou des hôpitaux, avant d’être boutés hors du territoire. La réponse Muong se fait attendre, mais ne vient pourtant jamais. Une République se crée alors avec Khmaureng comme capitale. Mais comment une République peut-elle émerger aussi rapidement ?
Quand le Muong Moi gouvernait le Dei-sot, une mafia Khmone s’est créée avec pour nom « Wayang Kulit ». Les Khmons ont toujours cultivé des spécimens de plantes à sève hallucinogène, ce depuis la naissance de l’agriculture. Quand des Muongs ont découverts cela, ils ont voulu s’approprier les cultures afin de mettre en place un trafic de cette substance, très prisée dans le Muong Moi de l’époque. Les Khmons l’ont bien compris. Ainsi, une mafia a vu le jour afin d’avoir la mainmise sur toutes les plantations. De cette manière, le Wayang Kulit s’est mis en poche les politiciens Muong, très friands de la substance. Les échanges continuent toujours aujourd’hui entre le nouveau Dei-sot et le Muong Moi, faisant de la mafia l’un des piliers de l’économie Khmone. Mais revenons à la République. Des alliances se sont faites entre les politiciens Khmons et la mafia afin de faire vivre le projet de République. Le Wayang Kulit investit de l’argent dans la République à certaines conditions : disposer d’un siège au parlement, une autorisation d’exercer le trafic n’importe où dans le Dei-sot ainsi qu’une couverture juridique sur tous leurs actes, pourtant répréhensibles. Suite à ces accords, le nouveau Dei-sot dépends en très grande partie de la mafia Khmone, qui s’exporte de plus en plus loin, afin de maintenir une économie stable. La mafia sert aussi d’engin de terreur du gouvernement afin de faire peur à l’opposition.
Depuis que le Muong Moi est communiste, la province du Sukhochan (région Khmone la plus influencée par les Muongs) se fait peu à peu influencer par les idéologies communistes Muong. L’ancienne capitale Bhagavan devient le centre réunissant les nouveaux communistes Khmons, aussi nommés Khmons rouges. Une tension se met naturellement en place entre Bhagavan, capitale communiste (officieusement), et Khmaureng, capitale Républicaine. Cependant, aucun conflit n’a éclaté entre les deux camps. On pense que c’est à cause de la pression exercée par la mafia sur les opposants, mais aussi à cause des petits effectifs communistes. En 2011, une loi est votée considérant les communistes comme un danger pour la République. Durant le mandat du président Thith Pheakdei en 2014, un nouveau parti émerge, le parti impérialiste, croyant pouvoir redonner la gloire d’antan du Dei-sot en recréant un nouvel empire. Ce parti, encore minoritaire, trouve pourtant sa place au parlement.
Drapeau des Khmons rouges et de Bhagavan:
Mentalité de la population :
Les Khmons sous l’empire Khmon constituaient un peuple pacifique et connecté avec la nature. Cet aspect subsiste toujours aujourd’hui. De plus, les Khmons sont aussi peu curieux du monde extérieur. L’invasion des Muongs a permis une ouverture d’esprit chez certains Khmons. Les Khmons rouges sont d’ailleurs en faveur d’une possible ouverture du Nouveau Dei-sot à l’étranger. Les impérialistes sont , eux, sont très conservateurs. Ils veulent vivre en autosuffisance, se passer du Wayang Kulit et des Muongs. Ce peuple est donc très partagé en ce qui concerne la mentalité et les idéaux politiques, mais ce n’est pas le cas pour la religion…
Place de la religion dans l'État et la société :
Avant l’invasion Muong, le culte principal du Dei-sot était un culte voué au roi, considéré comme fils du soleil. Le temple de Gokarta est d’ailleurs un monument dédié à l’empereur Choeun Sotearith V. Pendant l’administration Muong, les croyances Khmones ont été prohibées pour être remplacée par les religions Muongs. Au fil des années, un syncrétisme religieux s’est opéré, créant un culte inédit devenant religion officielle pendant la République Khmone. Ce culte, la mythologie Muono-Khmone (panthéon polythéiste dont les rois Khmons font partie), devient la seule religion vraiment tolérée dans le pays. Les acteurs religieux trouvent même leur place au parlement. Les non-croyants sont discriminés par les Khmons. Des morts ont déjà été recensé pour cette raison, mais la mafia aurait des liens avec ces morts, l’état décide donc de ne pas intervenir dans ces affaires.
Politique et institutions :
Institutions politiques :
-Grand Parlement : Parlement où toutes les lois sont votées. Le Grand Parlement possède 78 sièges, où les sièges sont répartis inégalement entre les partis. Les partis Républicains sont grandement favorisés par la constitution dans le parlement avec un nombre de place minimum à 40 sièges. Les autres partis seront forcément moins nombreux. Une fois une loi débattue, le président ainsi que le représentant du Wayang Kulit et de la religion peuvent apposer leur droit de véto sur une loi comme bon leur semble. Le parlement est aussi le lieu où l’on vote pour l’élection des ministres. Les représentants des différents partis élisent les différents ministres et le Président tandis que les représentants, eux, sont élus par le peuple. Le Président est donc élu par suffrage majoritaire indirect.
-Chambre des ministres : Lieu où les lois sont préparées par les ministres avant de les proposer au Grand Parlement. Un recteur anti-communiste attitré est chargé de lire les projets de loi afin d’y déceler d’éventuels aspects communistes. Le recteur est capable de supprimer les projets de loi s’il le juge nécessaire.
-Conseil de Sakham : Tribunal suprême jugeant les affaires les plus graves, tel que les détournements de fonds ou encore les litiges entre grands patron. Il existe des tribunaux régionaux dans chaque province jugeant les cas moins sérieux comme les apologies au communisme ou encore les cas d’homicide.
Principaux personnages :
Khay Chankrisna : Président de la République Khmone, chef des armées
Noung Vithara : 1er ministre
Poteng Soriya : Parrain de la mafia Khmone
Bun Rath : Représentant de la mafia au parlement
Eam Rangsei : ministre de l’intérieur
Khay Phhoung : ministre de l’économie
Sajaa binti Zaahid : ministre de la justice
Akamu Champasak : ministre de la santé et du travail
Phy Sokhem : maire de Khmaureng
Yim Leap : Cheffe du parti impérialiste
Đỗ Minh Hùng : mairesse de Bhagavan (communiste officieusement)
Om Achariya : chef du parti communiste (ennemi publique n.1)
Prum Chanthou : chef de la religion Muono-Khmon
Rempung Rath : Second chef des armée de terres et de l’air
Politique internationale :
Jusque-là, les Khmons sont restés centrés sur leur pays, encore très pauvre, afin de rehausser le PIB et l’IDH et lutter contre le communisme qui s’élève de plus en plus dans le territoire. Cependant, une réforme venant du ministre de l’intérieur propose une ouverture certaine du pays sur les autres états voisins afin de mettre en place une nouvelle politique commerciale. Cette réforme précise aussi l’installation d’ambassades dans les pays alliés ainsi que la création d’un ministre des affaires étrangères.
