15/06/2013
04:55:36
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Sommet spatial [ Miridian, Teyla, Sylva]

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Troisième sommet spatial


C'est en ce début septembre que le Royaume de Teyla organise le troisième sommet spatial qui réunit le Royaume de Teyla, la République de Miridian et le Duché de Syla. Les trois nations se sont réunis au sein d'une organisation pour faire des avancées dans le domaine spatial et pérenniser leurs complexes industriels. Les premiers bénéfices se font sentir dans les économies des trois nations émergentes. En effet, le Royaume de Teyla a commandé une série de satellites au Duché de Sylva, quand le Duché a commandé auprès du Royaume et de la République des lancements.

En pleine crise avec la Loduarie Communiste, le Royaume a fait le choix du maintien du sommet estimant la situation n'est point dangereuse. Le sommet n'est pas organisé dans la capitale, mais à Gèvres, une ville dans le sud du pays à la frontière avec l'Aquitagne. Un choix pas anodin, la ville de Gèvres accueille le siège de l'agence spatiale Teylaise, le Centre d'étude nationale de l'univers - CENU. La ville accueille aussi le centre pour la formation continue des teylonaute. Contrairement à Manticore, Gèvres n'a point de gratte-ciel, mais est uniquement composée de bâtiments au style eurysien dans un style haussmannien. Sur les espaces verts et la verdure, là aussi, Givres se différencie de la capitale, très peu d'espace vert et de verdure prennent place dans la ville. L'articulation de la ville est entièrement pensée pour la voiture, les transports en communs n'existant pratiquement pas. Toutefois, avec l'arrivée des divers sièges et autres bâtiments, la ville avec l'aide de l'état renforce ses transports en communs, et a mis en chantier ce sujet depuis un an. Ainsi, deux lignes de tram ont ouvert ainsi qu'un cinq lignes de bus interne à la ville et deux qui traversent les communes avoisinantes de la ville. C'est toute une ville et une zone urbaine qui a gagné en dynamisme et en attrait économique avec une décision du gouvernement.

La ministre de l'Éducation et de la Recherche, Coralie Mati, est la représente du Royaume de Teyla pour ce sommet. L'agenda du Premier ministre est rempli de rencontres avec les militaires, les partenaires du Royaume de Teyla, des représentants de l'Organisation des Nations Démocratiques ou encore les ambassadeurs de Teyla dans les quatre coins du monde. Coralie Mati est une femme ayant des traits fins et permettant de lui coller sur le dos l'adjectif "Belle", si la finesse des traits et des courbes étaient des capteurs objectifs de la beauté. Une femme charmante et ayant l'âge de trente-cinq ans. C'est donc la première ministre la plus jeune du gouvernement actuelle. Malgré son âge, elle a un bagage d'expérience conséquent. Elle est une ancienne avocate, passée par le plus grand cabinet d'avocat en nombre et en talent du pays. Elle y est restée deux ans, après cela, elle est conseillère de l'ancien Premier ministre, Antoine Carbasier. Elle est repérée par le Mouvement Royaliste et d'Union pour élargir le gouvernement "à la droite". Le Premier ministre voulait unir plus que la couronne, avec le score écrasant de son parti lors des législatives, il fallait rassurer l'électorat de droite selon lui. Les médias la qualifient de technocrate, la réalité leur donne raison. Coralie Mati n'imprime pas dans les médias. Toutefois, son côté technocratique lui permet d'exceller lors du Conseil des ministres ou lors des réunions avec les partenaires sociaux. Elle est une bonne administratrice, mais les médias lui prêtent des crises de colère, allant jusqu'à pleurer ses collaborateurs dans certains cas.

Le sommet se tient dans l'immense Mairie de la ville de Gèvres, dans l'ancienne salle du Conseil municipal réaménagée pour l'occasion. Les drapeaux de chaque pays sont présents, ainsi que nombre de majordomes pour satisfaire les envies des chefs d'Etat, de gouvernements ou des ministres ici présent. Les étiquettes nominatives sont parfaitement positionnées selon un angle précis, montrant ainsi toute la rigueur du pays. Ce que peu de personne savent, c'est que l'angle des étiquettes, leurs tailles, leurs couleurs, la police utilisée sont inscrits dans un traité des normes diplomatiques datant de l'année mille neuf cent soixante-neuf, pour faciliter la coordination lors des rencontres entre la Couronne et la Résidence Faure. Ce qui est surprenant, c'est qu'il contient un nombre incalculable de normes, que s'efforcent d'appliquer les services diplomatiques. Par exemple, le Souverain ne peut dîner avec plus de treize personnes. Ce fut décidé implicitement en l'an mille six cents après la tentative d'assassinat du roi lors d'un dîner dans lequel furent présents quatorze personnes. Selon les historiens, le roi de l'époque avait des tendances paranoïaques, on peut s'étonner, tout de même, qu'une telle règle soit gardée et mit dans un traité.


« — Vos excellences, Le Royaume de Teyla à l'honneur d'accueillir le troisième sommet spatial, que sera l'occasion de porter la voix de la coopération. Nous sommes réunis pour la troisième fois, le signe que nos dirigeants croient en cette coopération, en ce projet. Mais nous ne sommes pas les seuls à y croire, je veux mentionner la candidature de l'Empire Parlementaire et Démocratique du Nord, je ne me trompe pas en disant que cela est un pays partenaire de nos trois nations. L'Empire Parlementaire et Démocratiques du Nord, a des buts communs à cette organisation, des volontés partagées. Nos nations en ont discuté lors du précédant sommet. Il me semble, que ce sommet actera l'adhésion de l'Empire Parlementaire et Démocratique du Nord.

Les nations nous suivent et se lancent dans le spatial à la conquête des étoiles. Une noble cause ou un cauchemar rempli de haine selon de qui nous parlons. C'est pour cela, que nous nous devons. Nos actions doivent amener des prix compétitifs avec une industrie fiable et compétitive. Toutes les nations n'ont pas le même modèle économique que nous, et cela est une chance, je crois. Nous ne devons pas imposer le nôtre, mais nous pouvons nous adapter aux avantages d'autres marchés en prenant les mesures adéquates lors du présent sommet et des prochains. Je suis confiant pour des discussions constructives et productives, amenant chaque nation la stabilité et les commandes au sein de nos secteurs spatiaux respectif.

Nos écoles et formations de teylonaute et équivalent au sein de vos nations est aussi un sujet important. Un sujet important oui, pour la coopération au sein de mission commune, la mise en place de procédure commune et parfois même de normes communes. Croyez-moi, à Teyla, le mot n'est pas un gros mot bien au contraire. Je veux rappeler à la très estimée assemblée, que la moitié de ce que vous voyez est normé. »
Elle espérait obtenir un gloussement ou plus de l'assemblée.

« —Je vous propose de commencer par la candidature de l'Empire Parlementaire et Démocratique du Nord
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La Duchesse Alexandra Boisderose et la directrice du Secteur Aérospatial Sylvois, Chloé Boisderose, se rendirent en Teyla à bord d'un jet gouvernemental escorté par quatre chasseurs bombardiers et un avion ravitailleur. Le trajet longea la frontière de l'Aquitagne avec la Loduarie pour rejoindre Gèvre selon le chemin le plus court, un message politique voulait exprimer l'absence de danger concernant la nation communiste malgré les dernières actualités.
La pléthore de majordomes sur place les convenaient à merveille. Pour ce qui est du reste, l'accueil fut tout aussi irréprochable.
La plaisanterie concernant les normes ne fit pas mouche chez les deux représentantes sylvoise, n'arrachant qu'un maigre sourire. Une fois la parole laissée aux invités, et le sujet étant pour le moment politique uniquement, c'est Alexandra qui s'exprima.

-Je tiens dans un premier temps à remercier et féliciter le Royaume de Teyla pour cet accueil digne de ce nom. Maintenant, concernant l'Empire du Nord et sa candidature, elle a toute l'approbation du Duché de Sylva. L'Empire s'est illustré pour sa fiabilité d'une part, et sa proximité avec les membres actuels de la coopération d'autre part. Dès lors sont assurées toutes les nécessités requises pour permettre la meilleure collaboration qui soit.
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Le kaiser de la république de Miridian et Emillien Ulier le directeur en chef de l'agence spatiale miridienne, avait décollés très tôt de l'aéroport international d'Elysium. Ils avaient embarqué sur un superbe avion AV-22, et était partit sous l'escorte de cinq avions de chasses et d'un avion ravitailleur. Le vol fût long, mais heureusement l'avion était très confortable et le temps clément. Tout comme le convoi Sylva, ils choisirent le chemin le plus court c'est à dire en longeant la frontière entre la Loduarie et l'Aquitagne. Durant toute la durée du survol de la frontière une certaine tension régnait sur la délégation miridienne, tous avaient en tête l'effroyable meurtre commis quelques semaines plus tôt par la Loduarie. C'était essentiellement pour cette raison qu'une escorte était présente, chose en général superflue et surtout pas très courtoise lorsqu'on arrivait dans un autre pays. Pendant le survol de la frontière le kaiser dit à Ullier: Quelle tristesse de penser qu'en dessous de nous, d’honnêtes gens souffre de la tyrannie, de la faim et de la misère, sans que nous puissions rien y faire. Ullier répondit: Je crains que rien n’arrêtera la folie de Lorenzo, ni la misère de son peuple, ni le risque d'une guerre totale. Le kaiser déclara: Mais c'est qu'il aime ça, ce fou aime la guerre ! Il aime la guerre ! Le Kaiser, comme beaucoup de miridians un fervent chrétien, conclut alors: Que dieu leur vienne en aide. Après ce bref épisode, l'avion se posa, quelques heures plus tard, à l'aéroport de la ville de Gèvres. Le Kaiser apprécia particulièrement la ville, il déclara joyeusement: et bien on se croirait chez nous ! En effet, Elysium était elle aussi construite dans un style haussmannien, ainsi le kaiser amateur d'architecture ne pût qu'admirer Gèvres. Le Kaiser et Emillien Ullier était deux hommes qui se ressemblaient fort peu. Le premier, jeune, dans la force de l'age, ancien révolutionnaire, énergique, fier, intelligent, mais aussi un peu maladroit, et surtout ignorant quant aux codes aristocratique. Le second, lui était vieux, ancien noble, il avait déjà servit sous l'ancien régime, il était brillant, calme et très courtois, mais contrairement au kaiser il ne savait pas lever les foules, ses discours s'adressait plus aux technocrates, experts et autres éminences grises. Ainsi l'accueil de Teyla, avec toutes ses normes et étiquette plut beaucoup à Ullier, quant au Kaiser, en gentil ignorant ne le remarqua même pas. Le Kaiser commença par aller saluer chaleureusement la Duchesse Alexandra Boisderose et sa fille, puis il chuchota à Ullier: et bien, à Sylva on dirait qu'il y a des Boisderose partout, je comprend mieux ce pauvre Hans Golben maintenant, espérons que je ne me trompe pas. Puis il alla voir Coralie Mati, qu'il n'avait encore jamais vu et comme à son habitude lui offrit une vigoureuse poignée de main. Ullier lui, en bon gentilhomme, fit tout comme à la duchesse un baisemain à la ministre de l'Éducation et de la Recherche de Teyla. La plaisanterie de la ministre, arracha un petit rire à Ullier, le Kaiser lui ne broncha pas, il venait du peuple et préférait l'humour populaire de Miridan, un humour noir et grossier. Après que la Duchesse se soit exprimée, ce fut au tour du Kaiser de prendre la parole.

Chers amis et alliés,
Pour commencer je souhaite remercier nos hôtes teylais pour ce très bel accueil. Mme la ministre, vous avez pointé du doigt un fait, que j'allais également souligner. En effet depuis peu, de plus en plus de pays se lancent à la conquête de l'espace. Pour preuve, je peux vous citer l'exemple de votre dangereux voisin la Loduarie, qui rentre je pense dans votre catégorie de "cauchemar rempli de haine". C'est avec fierté je pense que nous pouvons aujourd'hui dire, que nous avons étés en grande partie les artisans de cette reprise du rêve spatial. Notre impulsion bénéfique pourrait toutefois avoir pour conséquence, comme vous l'avez dit l'arrivé de régimes peu sympathiques dans l'espace. Mais malgré ce effet secondaire néfaste n'oublions pas que cela permet aussi de faire avancer la science. Surtout nous avons prouver une chose essentielle, la coopération multilatérale permet de faire de bien plus grandes avancées que un programme spatial unilatéral. Dans ce contexte je ne peux être que favorable au plus vite, à l'adhésion de l'Empire du Nord, précieux allié de Miridian. Je pense que les nordistes ont beuacoup à apporter et à nous apprendre, et l'inverse est vrai aussi. Le sérieux et la bonne volonté de l'empire, ne sont que des arguments de plus en sa faveur.
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La ministre écoute chaque prise de parole avec attention tout en prenant des notes. Il ne faut surtout pas oublier un point important qui fut évoqué par le passé afin de bien revenir dessus en temps voulu. C'est la deuxième prise de parole du sommet, celle qui allait entériner la candidature de l'Empire Parlementaire et Démocratique du Nord. Une chose qui arrive lors du sommet à Teyla, une aubaine pour le Royaume qui enchaîne les succès diplomatiques depuis l'arrivé d'Antoine Carbasier puis d'Angel Rojas son successeur.

« -C'est avec plaisir que je vois à travers la prise de parole des représentations une unanimité concernant la candidature de l'Empire Parlementaire et Démocratique du Nord. En effet, c'est une nation très estimée. C'est avec une certitude entière que le Royaume vote pour l'adhésion de l'Empire Parlementaire et Démocratique du Nord au sein de cette organisation qui allie des puissances émergentes souhaitant transmettre le savoir à tous et toutes. »

La délégation Teylaise se lève et applaudit tout en se tournant vers les représentants nordiens.

« -Bien, nous pouvons passer au second sujet de l'ordre du jour, à savoir la compétitivité à travers notre modèle économique et les potentielles réformes à émettre. »
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Chloé Boisderose, en représentante technique, répondit à la question.

-Nous pouvons constater que les précédents programmes spatiaux étaient tenus par un seul pays : Grand Kah et Loduarie Communiste en sont des exemples. Si le premier est capable de très gros investissements de par son économie, nos nations cumulées devraient être aptes à en apporter de plus important encore. C'est surtout sur l'avance technologique que le Grand Kah nous distance, et cela demandera du temps de le rattraper.
Dans le cas de la Loduarie, nous estimons que tant sur les plans économiques que technologiques, ce n'est pas une rivale que nous ne saurions rattraper sur le moyen terme... à condition d'optimiser nos investissements.
Là est la nécessité de coordonner nos efforts pour qu'ils se complètent, et ainsi restreindre les redondances. Autrement, nous nous contenterons de développer en double et ne saurons nous distinguer. Pour le moment, le Miridian et Teyla se penchent déjà à développer des lanceurs, le second tenant particulièrement à assurer sa souveraineté sur le domaine. Inversement, Sylva ne développe aucun programme de lanceurs classiques, lui permettant des économies allouées dans le domaine des satellites et sondes. Nous avons bien un programme de lanceurs aéroportés, mais il est d'une importance très moindre, que ce soit dans ses investissements et résultats.
Donc, on observe déjà une certaine complémentarité, maintenant il reste à voir jusqu'à nous pourrions et serions prêt à l'approfondir.

Alexandra prit le relais, pour aborder la question plus politique.

-La priorité est de combiner nos atouts. Nous avons déjà établi plusieurs mesures sur la question, tel que les échanges d'ingénieurs et travaux de développement conjoint. Même si plusieurs des membres travaillent sur un même projet, les recherches et partages des résultats peuvent se faire ensemble.
Et au-delà de l'aspect technique, nous devrons mettre à profit l'étendu de nos réseaux diplomatiques pour élargir notre marché. Les commandes externes sauront d'une part stimuler le développement de nos projets, et d'autre part consolider notre place sur le secteur.
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Ministère des affaires étrangères
A l'intention des participants au sommet spatial,
L'Akaltie souhaiterait prendre part à cette rencontre sur le thème de la conquête de l'espace, qui pourrait lui être profitable sur le plan scientifique, mais profitable également aux trois puissances déjà réunies ici, qui certes ont ou ont presque la technologie nécessaire à l'accès à l'espace (contrairement à l'Akaltie), mais ne possèdent pas un atout majeur pour ceci : un emplacement géographique parfaitement adapté au lancement de ces fusées. En effet, il est connu depuis bien longtemps que le lancement des engins spatiaux est bien plus efficace lorsqu'il est fait au plus proche de l'équateur, là où la force centrifuge provoquée par le mouvement rotatif de notre planète est la plus forte, ce qui procure une poussée supplémentaire pour la fusée et donc une économie considérable de carburant et de puissance. C'est aussi la ligne la plus proche de celle des orbites géostationnaires, ce qui permet une consommation d'énergie moindre pour s'y placer correctement. Un lancement effectué depuis l'équateur est donc bien plus pratique et moins cher, mais trêve d'explications scientifiques, rentrons dans le vif du sujet.
L'Akaltie se trouve justement sur l'équateur (voir la carte), et a déjà trouvé et préparé un emplacement idéal : situé en bord de mer et entouré de jungles, pour que les étages de fusées ne retombent pas sur des habitations ou autres constructions humaines ; et proche du deuxième port du pays (Tikalan), qui possède également l'un des deux seuls aéroports internationaux du pays, ainsi qu'une liaison à grande vitesse vers toutes les villes importantes, ce qui facilite l'accès pour des chercheurs et le transport des pièces pour l'assemblage. L'emplacement est marqué en jaune sur la côte Ouest.
Emplacement du centre spatial

Cordialement,
M. Ikal, Roi de Xamanac et Diplomate
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« -Oui, je vous rejoins quant à la nécessiter de combiner nos atouts et d'utiliser nos moyens diplomatiques pour conquérir de nouveaux marchés. Plusieurs questions sont à poser. Comment conquérir de nouveaux marchés ? Quels nouveaux marchés doit-on conquérir ou nous concentrer ? Comment unifier nos atouts pour améliorer notre compétitivité ? »

Tout d'abord, je crois qu'il faut concernant les lanceurs mettre la question du privé et du public sur la table. Nous pouvons avoir des concurrences ou des partenaires en interne selon comment nous gérons bien ou mal la question. Il ne faut pas que les lanceurs publics concurrence les lanceurs privés. Pour cela, plusieurs pistes sont pensées. Tout d'abord un changement de la législation cadrant strictement les possibilités des entreprises privées quant aux lanceurs. En imposant des masses maximal, des tailles maximales. Cela aura pour but d'orienter la recherche et le développement privé sur un secteur précis de lanceur.

La seconde piste est la subvention des lanceurs publics. Quelle que soit la manière : indirecte comme direct. Toutefois, le Royaume de Teyla aimerait que tout cadre de subvention passe par un accord écrit au sein de cette organisation ou de manière bilatérale pour ne pas fausser la concurrence artificielle entre les lanceurs de teyla et de miridian. C'est une discussion que nous voulons mener et qui importante pour le Royaume de Teyla.

La question des infrastructures est un sujet important pour la compétitivité. Comment attirer des clients étrangers ou même nationaux ? En ayant des infrastructures modernes qui répondent aux besoins des clients. J'entends par là cela la possibilité d'acheminer de façon sécurisée et peu coûteuse de la charge utile. Le Royaume de Teyla développe son réseau de chemin fer pour satisfaire ce but dans un premier temps. Mais Espace-Commun développe un bateau cargo spécialisé dans le transport de charge utile type satellite.

Un autre important, mais très peu aborder. Les logiciels, infrastructures de communication entre les divers systèmes. Par système, j'entends les satellites, etc. Le traitement des données, leurs collectes ainsi que leurs stockages sont importants si nous voulons être compétitifs.

Quels marchés pouvons-nous conquérir ? Je crois que les marchés libérales sont une nécessité absolument dont nous ne pouvons pas nous passer. L'Alguarena ne peut répondre à tous les besoins de ses partenaires concernant le spatial. Nous pouvons commencer à conquérir des marchés sur ce terrain.
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Emillien Ulier, écouta avec attention les différents intervenants. Plusieurs idées lui venaient en tête, il se racla la gorge et se mit à parler:

La compétitivité de notre modèle est l'un des points clés pour une réussite et comme vous l'avez dit des changements s'imposent. Pour commencer, et vous l'avez mentionné vous aussi, il nous faut trouver des clients à nos technologie. Nous ne pouvons pas nous contenter en tant qu'états à remettre encore et encore la main à la poche, il faut trouver des clients afin d'accélérer les investissements et pérenniser le modèle économique de nos agences spatiales nationales. Et pour cela un vaste choix s'offre à nous. Comme l'a si bien dit Mme Chloé Boisderose, nos concurrents sont très peu nombreux: Grand kah et Loduarie étant les deux plus gros. Or dois-je rappeler que ces deux états sont communiste, et ce n'est nullement un jugement sur leur idéologie. Mais ce que je dit, c'est que peu de pays accepteraient d'abandonner leur souveraineté à des régimes communistes. Que ce soit pour des raisons idéologiques ou de doute quant à leur fiabilité. Ainsi c'est un marché mondial qui s'offre à nous. Aux dernières nouvelles aucun autre acteur spatial ne propose à d'autres acteur ses services dans le domaine. Ainsi nous avons toutes les cartes en main. Il n'y a donc plus qu'à se baisser pour ramasser des clients. En Aleucie par exemple, l'empire du Nord et Miridian sont considérés comme des pays fiables, ce qui promet donc un gros marché. Mais surtout L'Empire, Sylva et Teyla, ont accès à un marché plus grand encore, celui de l'OND. Et oui, cette organisation est constitué en majorité de pays récemment développé et qui ont donc des besoins dans le spatial. En raison donc de la confiance qu'ils ont en vous, ils n'ont aucune raison de ne pas sauter sur l'occasion. J'identifie donc deux marchés prioritaires, l'Aleucie et l'OND.

Ainsi il m'est venu l'idée d'un catalogue commun de produits et de services dans le domaine spatial. Je m'explique: ce catalogue regrouperait tous les équipements technologiques spatiaux dont nous disposons, c'est à dire nos lanceurs et nos satellites. Un état client pourrait donc acheter (à un prix fixé multilatéralement), l'équipement dont il a besoin, par exemple si il dispose déjà de lanceurs mais pas de satellites, il serait en mesure d'en acheter. D'ailleurs pour ce qui est des lanceurs, il faudrait stipuler à mon avis qu'un lanceur sur deux acheté doit être teylois et l'autre moitié miridian. Le tout dans un soucis d'équité, règle qui pourrait être abrogée plus tard si des différences technologiques ou de spécialisation apparaissent. De plus, il serait aussi possible de louer les satellites déjà en orbite à des acteurs. Dans un second temps, il faudrait donc procéder à du marketing auprès des différents pays. Et c'est donc là que nos réseaux diplomatiques respectifs serviront, ceux à l'OND pour Sylva et Teyla, et ceux en Aleucie pour l'empire du Nord et Miridian.

Concernant le débat sur les entreprises privées, je me vois assez gêné. En tant que pays fermement attaché au libéralisme, il est difficile pour Miridian d'imposer des règles contraignantes aux entreprises privées afin qu'elles ne concurrences pas le public. La concurrence n'est en soit pas une mauvaise chose elle permet de stimuler les acteurs et de les obliger à innover et à tout donner pour survivre. Mais il est vrai comme vous le dites qu'il y a un risque de gâchis de moyen. La seule chose qui à mes yeux, aurait un sens a être interdit son les grands lanceurs, qui de toutes façon sont lents et chers à concevoir et produire, et donc pas intéressant pour les entreprises. En revanche interdire le marché des satellites, des petits lanceurs, de la robotique, des sondes, etc, est difficilement envisageable à Miridian.

Ensuite, Mme Coralie Mati, vous avez raison, la concurrence entre les lanceurs teylois et miridians ne doit pas être faussée par un excès de financement public. Vous nous voyez donc très favorables à la signature d'un traité bilatéral, annuel entre nos deux nations afin de fixer chaque année le montant respectif investit dans le secteur. Je vous propose donc de régler cela ensemble à la fin du sommet.

Pour ce qui est des infrastructures, que c'est là encore un secteur clé. A Miridian, nous avons ériger un cluster afin d'optimiser les distances entre clients, producteurs, designers et étudiants. Ainsi, dans la région de Belleport, au sud de la métropole Villar, se trouve un grand regroupement d'activités spatiales. On retrouve à quelques km de distance, les grandes écoles du spatial, le centre spatial miridian, la méga-usine de Villar, des sièges de start-ups, des observatoires, etc... Cela nous a permit d'optimiser nos besoins infrastructures, qui n'ont donc nécessiter que de très faibles investissements. Le cluster est donc très bien desservi par deux autoroutes, notre réseau ferroviaire national (très développé), et la présence du port industriel de Villar (2ème port Miridian). Mme la ministre vous avez mentionné que Teyla développe actuellement son réseau de chemin de fer, sachez que le ferroviaire est un domaine important dans l'économie miridienne. Nous disposons donc d'entreprises spécialisées et à la pointe de la technologie dans les secteur, qui seront ravi de se voir ouvrir un nouveau marché. L'arrivé de concurrence sur votre marché national vous serait bénéfique, puisque cela entrainerait un choc d'offre positif et donc une baisse des prix. Ainsi Teyla aurait beaucoup moins à dépenser, seriez vous intéressés ?
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Chloé Boisderose :

-Les relations entre privé et public sont déjà bien encadrées en Sylva, qui a une certaine culture de la planification. Cela passe aussi bien par des législations et variations de la fiscalité, que des commandes même de l'État pour réorienter les efforts publiques. Nous mettrons volontiers à profit cet encadrement pour diriger les entreprises impliquées à produire du matériel compatible, tant au niveau des supports que des logiciels. Les dispositifs de communications seront également pensés pour s'orienter vers des standards internationaux et faciliter leur intégration dans les dispositifs de nations ou entreprises clientes. Cela inclura pareillement une standardisation des formats des satellites, de façon à convenir aux différents lanceurs développés à terme.
La conception de cargos, navals comme ferroviaires, est aussi un sujet d'importance pour accroitre nos coopérations. Actuellement, seuls deux transferts ont été effectués, de satellites sylvois par avions. La chose s'est bien déroulée mais a pu se faire de par la masse réduite des éléments concernés. Dès lors des dispositifs capables de véhiculer de plus lourds ou encombrants composants seront à terme une nécessité sur laquelle nous devons en effet prendre de l'avance.

Alexandre Boisderose :

-Concernant les accords bilatéraux sur les subventions, je ne peux m'engager en l'état à y consentir sans que la chose ne soit détaillée. Comme dit, Sylva accorde beaucoup d'importance à la planification économie et à l'interventionnisme d'Etat justement pour être compétitif à l'international. C'est donc difficilement que nous pourrons envisager cette proposition sans avoir minutieusement étudié ses impacts sur notre marché.
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« - Je suis d'accord pour parler des subventions sur les lanceurs en fin de rencontre. Il s'agit avant tout d'éviter tous faussement de concurrence en interne à travers de potentielles subventions rien de plus, ainsi, je ne suis pas même pas sûr que le Duché de Sylva doit y participer. Malgré tout si le Duché souhaite y prendre part, cela va de soi que nous l'acceptons volontiers.

Concernant le catalogue commun. Le Royaume de Teyla refuse cette idée tant que le client sera obligé de choisir un lanceur puis un autre. C'est au client de choisir, non aux nations. Pareil si une nation est cliente à travers des commandes publiques, elle doit avoir le choix de ses lanceurs. Tout d'abord, nos lanceurs auront peut-être les mêmes catégories moyen, lourds, légers. Malgré tout ils auront des caractéristiques bien différentes et auront des atouts/faiblesses différents et seront privilégiés en fonction du type de mission. Mettre en place ce que propose la République de Miridian c'est limiter les clients potentiels et donner des billes à la concurrence.

Concernant la limite des investissements des entreprises, je parlais uniquement des lanceurs. Commencer par les lanceurs lourds nous parait. Malgré tout, il faut laisser la porte ouverte pour qu'ils puissent répondre à certains composants des lanceurs. Tout un groupe public ne peut pas concevoir et produire toutes les pièces d'un lanceur. »

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Emillien Ulier reprit la parole:

Mme Coralie Mati vous avez raison, il convient de laisser au client le soin de choisir le lanceur qui lui plait le plus. Nous acceptons donc de supprimer cette mention.

Afin de pouvoir rédiger le catalogue, je vous prit de bien vouloir remplir ce formulaire pour chacun de vos équipements que vous seriez prêts à mettre en vente :

[b]Nom: [/b]
[b]Catégorie (lanceur, satellite...): [/b]
[b]Types de missions possibles: [/b]
[b]Points forts: [/b]
[b]Points faibles: [/b]
[b]Délai de production: [/b]
[b]Prix: [/b]

Ensuite il serait bon je pense de réfléchir à des moyens pour amplifier notre coopération. Avez vous des propositions ? Pour ma part je vous avoue avoir un projet d'envergure que je vais vous soumettre aujourd'hui. Depuis le lancement de nos programmes spatiaux respectifs, nous avons tous franchis de nombreuses étapes: mise à feu d'un lanceur, envoi de satellites... Toutefois une étape importante n'a pas encore été réalisée: celle d'envoyer enfin un homme dans l'espace. Mais moi je ne vous proposerai pas d'envoyer juste un homme dans l'espace, non je vous propose d'en envoyer trois: un miridian, un teylois et un sylvois. La mission serait simple, les envoyer dans l'espace, faire le tour de la terre et les faire retourner sain et sauf. C'est un projet et je pense que vous serez d'accord, qui est très ambitieux toutefois je crois en notre capacité à le réaliser. Pour cela il nous faudra de la volonté, de la coopération, des moyens et du temps et cela tombe bien nous avons tout cela. Les rôles je vous le propose seraient réparties ainsi:
- Sylva s'occuperait de la partie survie dans l'espace, donc des générateurs d'oxygènes, de la nourriture, des combinaisons, etc..
-Miridian et Teyla, s'associeraient pour construire ensemble un lanceur en mettant en contact toutes leurs équipes
Je conçoit que le deuxième rôle sera compliqué, il n'est pas chose aisé que de faire travailler ensemble deux équipes de deux pays différents séparés par des milliers de km, mais avec un peu d'efforts nous y arriveront. Qu'en pensez vous ?
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Alexandra sourit, reconnaissant là l'initiative miridienne. Audacieuse, un peu maladroite et toujours teintée d'une volonté d'aller vite, en prenant la décision de directement proposer une répartition des taches et contribution. L'esprit plus froid de coordinatrice de Chloé ne vit pas la chose sous cet œil-là, au contraire prise d'une légère impatience qu'elle exprima :

-Il est agréable de constater l'entrain que le Miridian a dans ce projet et les réflexions déjà menées, mais il serait plus judicieux de préalablement déterminer les différentes tâches à répartir. C'est à partir de ce processus général que chaque membre pourra exprimer les domaines de compétences dans lesquels il peut s'investir, avant de se partager de la façon la plus optimale le travail.
Rien que la partie habitée du module peut se décliner en de nombreux éléments : combinaisons, commandes de vol et instruments de navigation, systèmes de survie, fuselage et cætera. Sylva est honorée de la confiance que vous nous attribuez pour répondre à ces besoins, mais nous ne disposons à l'heure actuelle d'aucune expertise notable dans l'intégralité de ces domaines, là où inversement, nous travaillons sur des moteurs fusées et ergols divers même si nous n'avons pas fait de lanceurs complets.
Je peux déjà vous annoncer que Sylva sera malgré tout apte à travailler sur les dispositifs de survie tel que la ventilation et les filtres à air, en mettant notamment à profit notre savoir-faire dans la conception de sous-marins. Pour l'ensemble des systèmes de commandes et d'analyses, là aussi, nous devrions pouvoir contribuer de façon notable. Par contre, tout ce qui concerne le module en lui-même et les combinaisons, nous n'avons aucune connaissance dans le domaine et devrons tout faire de zéro. Garder l'environnement à l'intérieur est une technologie complètement différente de garder l'environnement à l'extérieur, d'autant que le vide spatial implique diverses contraintes.
Pour ce qui est des lanceurs, Sylva pourra là aussi mettre à contribution des équipes d'ingénieurs pour la propulsion, au niveau des tuyères et ergols. Nous serons loin de tout faire dans l'intégralité, mais pourrons apporter notre grain de sable.
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