24/06/2013
07:22:09
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Assemblée du GMDO |.mil|

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GMDO actuel

Le Groupement Militaire de Défense et d'Offense est l'historique assemblée des généraux du Prodnov, gouvernant autrefois le pays aux côté du Chef Suprême et de son gouvernement. Lors de la première guerre civile et la démocratisation du Prodnov, le GMDO s'est divisé en deux branches : sa branche élue qui siège à la Sborka et fait partie de la coalition au pouvoir, et sa branche armée constituée en assemblée ayant la main sur les affaires militaires du pays.
Faute de purge des anciennes institutions, le GMDO possède toujours une grande emprise sur l'armée et est en mesure d'opposer un véritable contre-pouvoir à la Sborka. La présence militaire pharoise a jusqu'ici cependant réussi à maintenir l'équilibre des pouvoirs et empêcher les velléités de coup de force. La coopération entre la branche élue du GMDO et le Parti Communiste Républicain du Prodnov au sein de la coalition rouge a permis jusqu'ici de maîtriser l'influence des généraux.

Le GMDO est une institution prestigieuse au Prodnov, pays historiquement très militariste. Elle s'y fit plus d'une fois faiseuse de rois.

L'assemblée du GMDO élit son président à vie (mais peut le destituer sur un simple vote majoritaire). Il s'agit pour l'heure de Lavr Krayevsky, l'actuel ministre des Armées et de la Défense.

Le GMDO se divise en deux tendances : la tendance démocrate favorable à la cohabitation des institutions héritées de l'ex-junte militaire avec la démocratie parlementaire et la tendance autoritaire qui prône d'avantage de militarisation de la société et un retour à la dictature. Aujourd'hui la tendance autoritaire est majoritaire.


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Plan Triquenal Tenir les frontières :
Liste du matériel nécessaire en vue d'une potentiel invasion samaro-vogimskane

Considérant la possibilité théorique d'une union des droites entre les fascistes du Tsardom et les héritiers de la révolution bleue vogimskane, devons nous préparer dans les prochaines années à une potentielle invasion contre-révolutionnaire de la part de ces deux nations, indépendantes ou coalisées. Le développement du réseau de chemin de fer prodnovien est une priorité pour assurer la mobilisation rapide des troupes et leur acheminement jusqu'aux frontières. Une forte motorisation de l'armée rouge est également nécessaire en vue d'opérer ou de faire peser la menace d'une percée en territoire ennemi. Les forces de la RSP doivent être rapides, mobiles et efficaces afin de réaliser des manœuvres d'encerclement des armées ennemies et mettre en place une stratégie d'escarmouche inspirée des forces révolutionnaires pharoises.

Une modernisation de l'aviation sera nécessaire également dans les prochaines années, le plan ci-dessous ne prend pas en compte l'armée de l'air qui fera l'objet d'un prochain rapport.
A moyens termes, aucune modernisation de la marine n'est envisagée. La souveraineté maritime du Prodnov est assurée par l'allié Pharois, un rattrapage susceptible de concurrencer ce-dernier nous semble impossible à l'heure actuel. Concluons à la nécessité de développer une armée de terre efficace pour concurrencer ce-dernier là où il n'a pas l'avantage stratégique et technologique.

Ci-dessous la liste du matériel à acquérir ou produire dans les deux prochaines années (à la date du 1er janvier 2013) :
àpr = à produire
àim = à importer
àvo = à voir selon avancée des progrès technologiques nationaux

  • 100 000 combattant professionnels au sein de l'armée rouge, totalement équipées de fusil Baba Yaga de catégorie 11. (àpr)
  • 10 000 mitrailleuses lourdes de catégorie 10. (apr)
  • 20 000 mortiers légers de catégorie 8. (apr)
  • 30 000 lance-roquettes de catégorie 9. (apr)
  • 5 000 lance-missiles antichars de catégorie 10. (aim)
  • 500 lance-roquettes multiple de catégorie 10. (aim)
  • 1 000 lance-missiles antiaérien mobile de catégorie 10. (aim)
  • 10 000 véhicules blindés légers de catégorie 10. (avo)
  • 10 000 transports de troupes blindés de catégorie 10. (avo)
  • 10 000 véhicules de combat d'infanterie de catégorie 10. (avo)
  • 5 000 chars légers de catégorie 9. (avo)
  • 3 000 chars d'assaut de catégorie 8. (avo)
  • 20 000 véhicules légers tout-terrain de catégorie 11. (avo)
  • 1 000 véhicules utilitaires de catégorie 11. (avo)
  • 5 000 camions de transport de catégorie 10. (avo)
  • 1 000 camions citernes de catégorie 3. (apr)
  • 3 000 bulldozers de catégorie 10. (aim)
  • 400 ponts mobiles de catégorie 8. (aim)
  • 500 chars de dépanage de catégorie 8. (aim)
  • 50 véhicules de déminage de catégorie 9. (aim)
  • 1 000 véhicules de transmission radio de catégorie 10. (aim)
  • 2 000 véhicules radars de catégorie 10. (aim)
  • 600 hélicoptères polyvalents de catégorie 10. (aim)
  • 300 hélicoptères d'attaque de catégorie 8. (aim)
  • 300 hélicoptères de transport moyen de catégorie 10. (aim)
  • 50 hélicoptères de transport lourd de catégorie 8. (aim)
  • 2 000 drones de reconnaissance de catégorie 8. (aim)
  • 30 missiles balistiques de catégorie 8. (aim)
  • 10 000 mines antichars de catégorie 10. (aim)
  • 20 000 mines antipersonnelles de catégorie 10. (aim)
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Débat interne au GMDO :
La question de la dictature et de la participation de la branche élue du GMDO (PMRC) aux élections ET à la coalition gouvernementale a été posée à la demande du général Andrei Andreyev.

Le général Andreyev rappelle que la démocratie comme la RSP la connaît est une importation albienne, imposée par la force au mépris du gouvernement légitime et alors que l’armée rouge était dans l’impossibilité de contester les traités signés avec la République de Peprolov. Il a poursuivi par un court historique pour rappeler qu’en deux-cents ans le Prodnov n’a connu aucune forme de démocratie libérale et doit ses plus grands leaders à la dictature : Staï Monorojok, Sergaireil Manachivre, Rektovok Peletcheko, Yevdokim Ostroverkhov et bien sûr ajoute-t-il Gwepolosk Belleski et son héritier naturel Viktor Kuklin, renversé par l’ONC et ses agents. La démocratie directe est source de désordre, de manipulations grossières, elle ouvre la porte à la propagande ennemie, elle démocratie la bêtise, l’arrogance et l’orgueil argumente-t-il. Le peuple électeur est un peuple ingrat qui parce qu’il élit ses dirigeants se croit autorisé en retour à tout attendre d’eux. L’élection dépolitise, elle éloigne les citoyens de l’action réelle en délégant le pouvoir à des représentants. Le communisme a une longue tradition de lutte contre la démocratie bourgeoise qu’il faut embrasser de nouveaux. Aujourd’hui la démocratie bride la souveraineté populaire, elle empêche les travailleurs de s’emparer de leurs propres destins par des actions concrètes sur l’économie, au lieu de ça elle légitime l’ordre oppressif bourgeois, la hiérarchie inique des possédants sur les prolétaires, camouflée derrière une soi-disant égalité de droit. Par l’élection, la démocratie verrouille la politique, elle privatise le pouvoir en une assemblée et cristallise l’énergie politique de la nation pour mieux la scléroser. La démocratie est une invention bourgeoise pensée contre le prolétariat, elle est un système conçu pour lui lier les mains. Sa forme légaliste bourgeoise est la pire : elle empêche la coalition rouge d'agir pour le bien du pays et le seul acte véritablement audacieux du gouvernement a été de rompre les accords de Nevskigorod pour reprendre la guerre, ce qui n'aurait pas été possible en respectant la constitution et sans les initiatives prises par les officiers de l'armée.

Fin du discours du général Andreyev.

Proposition : considérer la préparation d’un putsch militaire pour rétablir l’ancien régime prodnovien et placer à la tête du pays une dictature avec Lavr Krayevsky comme nouveau Chef Suprême.

La parole est demandée au général Nikolay Prikamov.
Parole lui est accordée.

Le général Primakov fait remarquer au général Andreyev que des élections sont en court et que les succès de l’armée rouge devraient se concrétiser en un vote populaire en faveur du PMRC. Il demande pourquoi faire chuter un régime qui peut être réformé par les urnes une fois le pouvoir entre les mains du PMRC.

Le général Andreyev répond que le PMRC n’obtiendra pas une majorité seul, qu’il lui faudra au minimum continuer de gouverner avec le PCRP et que le réformiste va précisément à l’inverse de sa démonstration. Il fait également remarquer que la démocratie est volatile et instable et que la coalition rouge n’est pas assurée d’avoir les pouvoirs nécessaires pour réformer la constitution en faveur d’un retour à la dictature.

Le général Primakov répond qu’organiser un putsch à ce stade reviendrait à se tirer une balle dans le pied et que les Prodnoviens ne comprendraient pas qu’on mette fin aux élections en cours.

La parole est demandée par le général Piotr Novoseltsev.
Parole lui est accordée.

Le général Novoseltsev fait remarquer qu’il est nécessaire d’agir vite et que la démocratie a déjà commencé à corrompre le Prodnov qui s’occidentalise et se libertalise au contact des influences albiennes. Il explique qu’Alexei Malyshev est un poison qui agit lentement sur la société civile prodnovienne en la coupant de ses valeurs martiales et rigoristes. Qu’au nom de faire des concessions il introduit le ver du libéralisme dans le fruit du pays et que le Prodnov ne peut se permettre quatre nouvelles années de faiblesse.

Le général Primakov lui répond que le Premier Ministre Malyshev – il insiste sur le titre – doit composer avec les forces de la Réaction sur notre sol et que c’est la nature absolutistes de l’ancien régime prodnovien qui a conduit à sa chute. Que le communisme doit se réformer ou être vaincu par les proposition capitalistes ou libertaires.

Le général Novoseltsev, manifestement agacé, lui répond qu’il est un foutu lâche qu’on n’a pas vu sur le champ de bataille contre l’ONC.

Le général Primakov lui répond que sans lui le siège de Staïglad aurait tourné au fiasco dix fois et que si Novoseltsev réduit la question militaire au fait de tenir une mitraillette, il comprend mieux l’inconséquence de ses idées politiques.

Le général Novoseltsev lui répond qu’il faut plus de sang froid pour commander une division de blindés que pour organiser la logistique bien planqué derrière les lignes.

La parole est demandée par le général Dionisiy Astankov.
Parole lui est accordée.

Le général Astankov explique qu’aucun putsch n’est possible tant que les forces militaires pharoises seront au Prodnov et qu’un tel projet devra attendre de les avoir fait partir, ce qui ne peut se faire qu’avec le soutien des urnes.

Le général Andreyev lui demande à son avis combien de temps il faudra attendre pour que les Pharois se retirent.

Le général Novoseltsev ironise en disant qu’ils partiront sans doute si on le leur demande gentiment.

Le général Atsankov se rassoit tout en répétant qu’il ne fait que dire la triste réalité et qu’un coup d’Etat contre le régime en période d’élections avec l’armée pharoise sur place est voué à l’échec.

Le général Novoseltsev prend à partie l’assemblée en rétorquant que les révolutions sont faites d’audace et de détermination et que ceux qui ne veulent pas du coup d’Etat ne sont pas des révolutionnaires.

Le général Andreyev dit que bien que Novoseltsev soit trop virulent dans ses propos, il partage son avis sur le fond. Il dit également que les conditions matérielles pour une nouvelle révolution sont là, mais que la constitution progressive d’une classe bourgeoise possédante et d’une société de consommation risquerait de bouleverser profondément l’héritage de deux-cents ans de communisme au Prodnov.

La parole est demandée par le général Ivan Dezhnyov.
Parole lui est accordée.

Le général Dezhnyov explique calmement qu’il est effaré par ce débat et que le camarade Malyshev est un héros national qui a contribué à réunifier le pays malgré l’état d’extrême faiblesse de la République de Peprolov. Il ajoute ne pas goûter à la trahison.

Le général Novoseltsev crie quelque chose d’incompréhensible, les généraux Andreyev, Petrukhin, Primakov et Trusov parlent tous en même temps.

Le général Lavr Krayevsky qui préside la séance ordonne à tout le monde de se taire et dit que le GMDO va maintenant voter la proposition du général Andrei Andreyev.
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