Mentalité de la population : Les Khmons sont un peuple très attaché à la terre et à sa culture. C’est un pays peu familier avec la mer depuis la création du royaume Hutan. L’agriculture a donc pris une place importante, au point de se sacraliser. Avec une majorité de paysans, les Khmons sont très rechignant quant aux nouvelles technologies. L’industrialisation de masse a été très mal vu, au point que le peuple doive exposer ses idéaux en 1954. Maintenant, les Khmons n’ont pas peur de s’exprimer. Le niveau de scolarisation étant en hausse, les Khmons sortent peu à peu de l’ombre, sur le plan régional comme mondial.
Une autre caractéristique concerne l’esprit particulièrement soudé des Khmons. L’empire Khmon a survécu pendant des millénaires, et ce, grâce à l’unité du peuple. Même si de plus en plus d’idéaux divergent, l’identité nationale reste présente, ainsi le Dei-sot restera le Dei-sot, peu importe les gouvernements en place. Cet aspect se reflète notamment dans la devise du pays ou dans le drapeau (les rayons restent soudés au soleil)
Place de la religion dans l'État et la société : L’empire Khmon est le berceau du bouddhisme theravada, un bouddhisme très proche du bouddhisme primitif, où les traditions sont les mêmes depuis des siècles.
Pendant l’invasion de l’empire Yahudharma, la religion vouée au soleil s’est répandue dans l’Est du pays. De retour au pouvoir, l’empereur a lancé une politique de « désintoxication ». Les habitants du Dei-sot étaient donc forcés de réapprendre le Khmon et d’exercer le bouddhisme theravada. Depuis, cette religion a quasiment disparue, même si elle est encore pratiquée en territoire rurale de l’Est.
La liberté de culte y est autorisée, mais des discriminations subsistent toujours et le gouvernement en place semble ne pas le voir. Les religions autres que le bouddhisme disposent de peu d’endroits où exercer leur foi.
Politique et institutions :
Institutions politiques :Dans l’empire Khmon, les pouvoirs principaux ne sont pas les traditionnels pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire. Ils sont représentés par les trois joyaux du Bouddhisme, à savoir : le pouvoir du Bouddha (pouvoir judiciaire), du Dharma (pouvoir exécutif et législatif) et le Sangha (pouvoir religieux). L’empereur détient le pouvoir du Bouddha et du Sangha, mais il peut aussi intervenir dans le Dharma.
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Chambre du Dharma (de la loi) : Chambre où les lois sont votées. Le peuple propose des lois via les représentants du peuple, tandis que les représentants des partis votent la loi. Les partis ont des sièges proportionnellement aux nombres de voies, le tout sur 40 sièges. Les décisions liées à l’exécutif proviennent des membres de la chambre. Elles sont votées, puis le commissaire exécutif valide ou non. Sur tout cela, l’empereur a droit de veto. Il peut s’y opposer, mais ne peut en aucun cas changer la loi. Si c’est non, il faudra préparer une nouvelle loi.
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Grand Stupa (pouvoir du Sangha) : Ici, toutes les affaires concernant la religion sont traitées. Quand une loi ou un procès concerne la religion, le grand stupa se doit de la prendre en main. Cette institution est dirigée par le sous-chef de la religion au Dei-sot, car l’empereur est lui-même le chef religieux suprême du pays. Cependant, sa présence est moins commune.
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Chakravartin (celui qui tourne la roue) : Il s’agit là du titre de l’empereur. Ce titre confère le pouvoir judiciaire suprême. Bien sûr, il existe des tribunaux locaux, où les juges sont représentants de l’empereur. Le Chakravartin ne juge que des affaires graves où le concernant.
Principaux personnages :Choeun Rama Sotearith Chakravartin : Empereur actuel
Khay Chankrisna : Conseiller de l’empereur et responsable des relations extérieures
Noung Vithara : Sceau du Chakravartin (son rôle consiste à limiter les pouvoirs du Chakravartin si la situation l’exige), représentant principal impérial au Dharma
Poteng Soriya : Chef de la religion (après l’empereur)
Bun Rath : Représentant principal de la religion au Dharma
Phy Sokhem : Maire de Khmaureng
Prum Chanthou: Mairesse de Bhagavan
Om Achariya : chef du parti secret communiste (ennemi public n°1)
Rempung Rath : Chef des armée de terre et de l’air (l’empereur dispose aussi d’un droit de veto)
Politique internationale :Les Khmons ont été très longtemps fermés à la diplomatie avec des peuples extérieurs. L’invasion Yahudharma leur a ouvert les yeux quant au monde extérieur, avec la venue des colons. Depuis, une volonté de commercer avec les peuples environnants émerge. L’industrialisation est aussi dût à l’envie d’ouverture du Dei-sot. Des projets d’ambassade sont actuellement en cours de décision dans la chambre du Dharma.