01/07/2013
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[VALIDÉE] Confédération de Kresetchnie

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Préambule

La Confédération de Kresetchnie est un projet de pays multijoueur associant les joueurs des pays voisin au sein d'une confédération d'États très chaotique et morcelée. Je présenterai dans un premier temps la confédération dans son ensemble, puis la partie que j'interpréterai personnellement, à savoir la République d'Hotsaline, qui constitue le siège du pouvoir central. Les autres entités constituantes seront présentées en détail par leurs joueurs respectifs, à savoir Aestana, Kentsa, Urakan et Kekw.


Création de pays : KRESETCHNIE


Généralités :



Nom officiel : Confédération de Kresetchnie
Nom courant : Kresetchnie (Кресечния / Kresetchnien)
Gentilé : Kresetchnien(ne)

Inspirations culturelles : Slave orientale, germanique, française
Situation géographique :

Langue(s) officielle(s) : Russo-ukranien (langue originale de l'Hotsaline), Russe (en Karbovotskie), Kaulthe (dialecte germanique en Kaulthie des Altars), Français (Avène Libre)
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Allemand (en territoire occupé par Gradenbourg), Tchère (en territoire occupé par l'Organisation des Raches)
Drapeau :
Drapeau de la Confédération de Kresetchnie

Devise officielle : « Ensemble nous tenons, divisés nous tombons »
Hymne officiel :
Monnaie nationale : Федерать / Federat (FDR)

Capitale : Troïtsiv (capitale de la République d'Hotsaline)

Population : 15 500 000 habitants


Aperçu du pays :



Présentation du pays :
La Kresetchnie est un État confédéral fortement décentralisé rassemblant des populations hétéroclites sur le plan ethnique et culturel. Ses frontières actuelles recoupent, à quelques détails près, celles qu'arborait jadis le Duché de Gradenbourg, une ancienne province de culture austro-allemande appartenant à l'Empire Kaulthe. La déstabilisation progressive de celui-ci au tournant des XVIIIème et XIXème siècles entraîna la sécession de multiples possessions, parmi lesquelles figure l'actuelle Kresetchnie. S'ensuivirent plusieurs vagues de migrations, principalement slaves, mais également latines dans la partie nord du pays, qui noyèrent progressivement l'essence germanique des souches locales, si bien que les populations occupant aujourd'hui le territoire descendent majoritairement des peuples slaves venus des steppes orientales. Les principales poches germaniques restantes sur le territoire kresetchnien demeurent au nord-ouest du territoire, ainsi qu'au sein de la République Kaulthe des Altars, au sud. Le pays, pris dans sa globalité, arbore aujourd'hui un nom issu, selon toute vraisemblance, des termes slaves Кресть (croix, croisement) et Сечь (couper), qui décrivent bien ce qu'est la Kresetchnie sur le plan géographique et géostratégique : un territoire situé à l'intersection des civilisations slave et germanique, qui trace la frontière entre celles-ci.

Puisque nous en venons à évoquer le sujet de la division du territoire kresetchnien, il serait incongru de poursuivre cette présentation sans lister les entités politiques qui composent cette confédération bigarrée :
  • La République d'Hotsaline se trouve au cœur de la Confédération et en constitue le cœur politique et économique. Tandis que la majorité du territoire est composé de hautes chaînes de montagnes, l'Hotsaline a l'avantage de bénéficier d'un vaste plateau, seul propice au développement de l'agriculture et des activités humaines.
  • La République de Karbovotskie est un État communiste situé à la frontière avec le Rus've, dont il accueille une partie des exilés politiques.
  • La République de l'Avène Libre est une entité francophone située dans les montagnes au nord de la Confédération. État démocratique en déshérence, elle sait tirer les avantages commerciaux afférents à sa position stratégique en amont du principal fleuve traversant la Kretchenie.
  • La République de Gradenbourg, au nord-ouest, est un État germanique situé à la frontière du Rasken. Surnommée au fil du temps « la Petite Rasken » du fait de sa proximité géographique et culturelle avec l'empire voisin, elle est aujourd'hui privée de toute souveraineté politique et territoriale du fait de son occupation militaire par celui-ci.
  • La République de Kaulthie des Altars est une province germanique située au sud. Elle abrite une partie des exilés républicains issus de la Kaulthie voisine.

Bien qu'il s'agisse de la division politique officielle et légale du territoire confédéral, la situation a évolué au tournant de l'année 1994, au cours de laquelle la Kresetchnie eut à affronter une invasion militaire lancée par le Rasken. Après environ un an de conflit, la ligne de front s'est stabilisée et un cessez-le-feu fut signé avec le gouvernement confédéral, qui permit l'établissement d'une zone d'occupation aujourd'hui dénommée Administration Militaire de Gradenbourg. Celle-ci s'étend sur l'intégralité du territoire gradenbourgeois, et inclut également une bonne partie des terres hotsaliennes, ainsi que quelques parcelles avéniennes. Au cours de la même année, les forces terroristes tcharnoviennes de l'Organisation des Raches profitèrent de la désorganisation causée par l'invasion pour investir à leur tour le territoire oriental de la Confédération, en vue d'y établir une base arrière. Pris en étau, le gouvernement central kresetchnien fut également contraint de conclure une trève avec le groupe terroriste, si bien que celui-ci occupe aujourd'hui encore une partie des territoires hotsalien et kaulthe des Altars.

La panique induite par ces invasions a contraint le gouvernement central à prendre des mesures exceptionnelles pour assurer la défense du territoire confédéral, alors que la capitale se trouvait physiquement coupée des terres situées plus au nord. Vers la fin de l'an 1994, la loi conférant au pouvoir confédéral le monopole de la gestion de la défense fut révoquée, au profit d'un nouveau régime permettant à chaque entité membre de constituer ses propres unités militaires en vue d'assurer la protection de son territoire. Bien que cette mesure permit de sauver la situation sur le front nord en autorisant la Karbovotskie et l'Avène Libre à défendre leur sol face à l'envahisseur raskenois en constituant leurs propres troupes, elle porta également un coup majeur à l'influence politique du pouvoir central de la Confédération, dont le monopole militaire garantissait jusqu'alors la légitimité. Aujourd'hui plus que jamais fracturée ethniquement, culturellement, politiquement, géographiquement, et partiellement occupée par des forces terroristes et des troupes étrangères, la Kresetchnie vit des heures troubles, au cours desquelles son unité se trouvera sans nul doute particulièrement mise à l'épreuve.

Carte politique interne de la Confédération de Kresetchnie

Mentalité de la population :
Il serait difficile de caractériser la mentalité des populations kresetchniennes tant leur composition est disparate. Il est globalement admis que le sentiment national des Kresetchniens est bien davantage tourné vers leur ethnie ou l'État confédérale confédérale dont ils sont issus, que vers la Confédération elle-même. Pour le reste, les peuples de Kresetchnie diffèrent trop pour qu'il soit permis d'émettre des généralités.

Place de la religion dans l'État et la société :
La Confédération de Kresetchnie est laïque, au sens où le pouvoir confédéral ne se revendique d'aucune religion particulière. Ces considérations peuvent en revanche varier au niveau des États confédérés.


Politique et institutions :



Institutions politiques :
Les institutions confédérales ont des prérogatives très faibles, surtout depuis la fin de leur monopole sur la défense du territoire, aujourd'hui assuré par les États membres. Ses compétences concernent aujourd'hui surtout la politique commerciale internationale du pays.

Le pouvoir exécutif au niveau confédéral est assuré par le Gouvernement de la Confédération, présidé et nommé par un Président de la Confédération, qui est lui-même nommé à l'unanimité par les gouvernements des entités membres. Si ceux-ci se trouvent en incapacité de s'accorder sur un candidat, le Président en fonction n'est pas démis.

Dans la mesure où la Confédération n'est pas dotée de système législatif supranational (du point de vue des entités membres), ses institutions ne comptent pas de parlement législatif. Elle compte cependant une assemblée représentative, sobrement nommée l'Assemblée des Représentants, dont les membres sont élus au suffrage universel direct par la population kresetchnienne, et dont le rôle est d'exprimer, auprès du gouvernement fédéral, les préoccupations populaires.

Principaux personnages :
La Confédération est actuellement présidée par Viktor Bodnar.

Politique internationale :
La Confédération nourrit bien évidemment une hostilité particulière à l'égard du Rasken, dont les troupes continuent d'occuper illégalement son territoire. Elle pourrait également chercher à collaborer avec les autorités tcharnoves en vue de trouver une solution commune à la problématique de l'occupation du territoire kresetchnien par les terroristes des Raches. De manière plus générale, le gouvernement confédéral est disposé à établir des relations diplomatiques avec tous les États, au mépris de toute considération ethnique ou idéologique, dès lors qu'un partenariat servirait les intérêts de la Kresetchnie, s'agissant notamment de la réclamation du territoire national occupé par ses ennemis.

Création de pays : HOTSALINE


Généralités :



Nom officiel : République d'Hotsaline (Респубклика Хоцалина)
Nom courant : Hotsaline (Хоцалина)
Gentilé : Hotsalien, Hotsalienne

Inspirations culturelles : Russo-ukrainienne (prédominante ukrainienne)
Situation géographique :
Situation géographique de l'Hotsaline avant la guerreSituation géographique de l'Hotsaline
À gauche : Frontières de jure de la République d'Hotsaline (situation précédant l'invasion raskenoise de 1994)
À droite : Situation géographique de l'Hotsaline aujourd'hui (territoires occupés par le Rasken via Gradenbourg au nord, et par l'Organisation des Raches au sud)

Langue(s) officielle(s) : Hotsalien (dialecte russo-ukrainien)
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Aucune a priori

Drapeau :
Drapeau de l'Hotsaline

Devise officielle : Aucune
Hymne officieux :
La République d'Hotsaline n'a pas d'hymne officiel. Ce chant est devenu une sorte d'hymne officieux depuis une dizaine d'années.
Monnaie nationale : Федерать / Federat (FDR)

Capitale : Troïtsiv

Population : 6 355 000 habitants


Aperçu du pays :



Présentation du pays :
L'Hotsaline est la nation dominante de la Confédération de Kresetchnie, dont elle concentre plus de 40% de la population et l'essentiel de l'activité économique. Sa topographie diffère grandement de la topographie moyenne des autres États membres de la Confédération, dans la mesure où le pays se situe sur un vaste plateau, permettant le développement d'activités agricoles et économiques, dans des proportions dépassant celles auxquelles ont accès les autres régions extrêmement montagneuses de Kresetchnie. Pour ces raisons, l'Hotsaline constitue le siège du pouvoir central de Confédération, dont elle abrite la capitale et les institutions politiques.

La population hotsalienne est très majoritairement slave, d'ethnie russo-ukrainienne, avec quelques minorités germaniques, principalement aux périphéries du territoire. Le pays a été profondément marqué par l'invasion raskenoise de 1994, qui a conduit à l'occupation prolongée de près de la moitié du territoire national, entre les terres se trouvant aujourd'hui sous l'autorité de l'administration militaire de Gradenbourg, et celles demeurant sous le contrôle de l'Organisation des Raches. L'invasion de ces territoires a causé un important exode, qui a quasiment doublé la densité de population sur la partie du sol hotsalien qui est restée sous la juridiction du gouvernement légal, provoquant des troubles sanitaires graves, ainsi qu'une crise du logement qui n'a toujours pas été entièrement résolue près de vingt ans plus tard

Alors que le pays se remet progressivement du krach économique causé par l'invasion étrangère, l'esprit défaitiste qui s'était emparé de ses élites au printemps 1995, et qui avait conduit à la signature du cessez-le-feu avec le Rasken et les Raches, s'estompe progressivement. L'Hotsaline est aujourd'hui traversée par un courant identitaire très fort, stimulé par les élites de Troïtsiv. Dans la vie quotidienne, ce courant se traduit par une nouvelle vague artistique et culturelle exaltant les racines ethniques slaves du peuple hotsalien, et l'appartenance éternelle des terres confisquées au patrimoine national. Sur le plan politique, il a conduit à l'émergence du Mouvement de Réclamation Nationale, parti ultranationaliste promettant le jugement et la condamnation des responsables de la défaite kresetchnienne. Bien qu'illégal sur le papier, le MRN peut mener sa propagande en toute impunité tant le pouvoir central manque de moyens pour assurer sa répression, du fait de la mobilisation totale des forces armées aux frontières des territoires occupées.

Verrouillée depuis plus de quinze ans du fait de la suspension de toutes les élections par le gouvernement au prétexte de la guerre, la politique hotsalienne se trouve aujourd'hui à un tournant, à l'heure où la population supporte de moins en moins les conséquences de l'humiliation de 1995, et le régime militaro-despotique établi de fait depuis lors.

Mentalité de la population :
Traversée par un fort pessimisme au lendemain de la défaite de 1995, la population hotsalienne retrouve progressivement le moral à mesure que la situation économique se stabilise. À présent parcourus par un courant identitaire croissant, les Hotsaliens réclament peu à peu une politique plus volontariste auprès du gouvernement, dont les efforts sont davantage tournés vers la préservation de la paix civile et le maintien des mesures d'exception édictées pendant la guerre, qui lui assurent un mandat à durée quasi-permanente. Le retournement progressif de la mentalité hotsalienne d'après-guerre pourrait bien être un facteur décisif dans la transformation politique de l'Hotsaline de demain.

Place de la religion dans l'État et la société :
Historiquement chrétienne orthodoxe, l'Hotsaline s'est peu à peu détournée de la religion au tournant de la deuxième moitié du XXème siècle, au cours duquel la majorité de la population est devenue athée ou agnostique. Un nouveau courant religieux a cependant émergé au début des années 2000, dont l'objet consiste à restaurer la foi et les rites païens slaves pré-chrétiens. Pourtant créée dès la première moitié du XXème siècle, la rodnovérie a connu une diffusion rapide en ce début de XXIème siècle, selon une logique s'inscrivant dans le courant de renouveau identitaire hotsalien. Bien que l'État républicain d'Hotsaline soit laïque, la population peut aujourd'hui être qualifiée de pagano-chrétienne dans sa composition.


Politique et institutions :



Institutions politiques :
La République d'Hotsaline est gouvernée par le Président de la République, élu au suffrage universel direct par la population. Il nomme le gouvernement avec lequel il assurera l'exercice du pouvoir exécutif.
Le pouvoir législatif est détenu par la Rada, qui compte 500 députés élus eux aussi au suffrage universel direct.
Cependant, aucune élection n'a été organisée depuis l'invasion de 1994, du fait des mesures d'exception appliquées depuis lors. Le gouvernement et la composition du parlement sont restés les mêmes, à quelques décès et remaniements près.

Principaux personnages :
Leonid Kravchuk, Président de la République d'Hotsaline
Stepan Vorona, chef du Mouvement de Réclamation Nationale

Politique internationale :
La République d'Hotsalienne est naturellement hostile vis-à-vis des forces qui occupent son territoire. Elle observe une attitude protectrice à l'égard des autres entités composant la Confédération de Kresetchnie.

Création de pays : République de Kaulthie des Altars


Généralités :



Nom officiel : République de Kaulthie des Altars
Nom courant : Kaulthie des Altars ou Altarie
Gentilé : Kaulthe/Kaulthes - Altars/Altares

Inspirations culturelles : Allemagne, Saint-empire, République de Weimar, Prusse
Situation géographique :

Carte de la Kaulthie des Altars

Langues officielles : Kaulthe ( dialecte allemand )
Autre(s) Langue(s) Connue(s) :  Aucune

Drapeau :

Drapeau

Devise officielle : "Möge die Größe der Freiheit bestehen bleiben" ou "Que la grandeur de la liberté perdure"
Hymne officiel :
Monnaie nationale : Федерать / Federat (FDR)

Capitale : Shäkalsbourg
Population : 3 000 000 habitants

Aperçu du pays :



Présentation du Pays :
Peuplé par les Kaulthes lors de la prise du territoire vers 1450 environ, l'Altarie est devenu, pendant environ plusieurs siècles, un lieu de combat entre le Duché de Wassemberg et le Duché de Mustheid. Cependant, vers les années 1750-1800, lors de l'indépendance du pays, le territoire a préféré rejoindre le jeune état de Kresetchnie, afin de ne pas se faire aspirer dans la confédération Kaulthique. Cependant, vers 1994, lors de l'arrivée de la Rache dans le pays, la principauté d'Altarie ( nom donné à ce moment, bien que faisant partie intégrante de la Kresetchnie ) dut se battre malgré ses faibles ressources. Malgré la trêve signée en 1998, le régime n'eu presque plus de sympathisant et le prince Ron-Gustav II de Shäkalsbourg abdiqua en 1999, date à laquelle la République de Kaulthie des Altars fut créée.
Lorsque la guerre civile frappa une fois de plus en Kaulthie au sud, entre le Valheim et la République Kaulthe, l'Altarie soutenait logiquement cette dernière. Cependant, lorsque les Impérialistes sont arrivés au pouvoir, la Kaulthie des Altars a accueillit des réfugiés politiques libertaires et sert de base arrière aux Kaulthes libéraux pour reprendre la Kaulthie.

L'ethnie que l'on trouve dans ce territoire est celle des Kaulthes.
Le territoire est constitué majoritairement de montagne, car faisant partie des Altars Kaulthies. C'est grâce à cette chaîne de montagne que la région a su, par ailleurs, survivre face à la confédération Kaulthique.

Mentalité de la population :
Ils sont, dans une grande majorité des cas, contre le dictature qui sévit en Kaulthie. Libéraux, ils sont fidèles au gouvernement central et haïssent la Rache. Malgré la corruption présente dans le gouvernement, le pays est plutôt stable dans l'enfer Kresetchnie et la population soutient fermement le gouvernement, car étant leur seule porte de sortit vers une potentielle paix.

Place de la religion dans l’État et la société :
C'est une zone Athée, refusant le culte Kaulthe impérial afin de ne pas se sentir proche de la dictature même si de rares foyers de croyants existent encore dans le territoire contrôlé par la Kaulthie des Altars.

Politique et institutions :



Institutions politiques :
Etant une République, le régime possède un président ( tout les 5 ans ) qui peut proposer des lois et élit le premier ministre.
Ce dernier constitue le gouvernement et peut proposer des lois.
L'assemblée nationale ( tout les 5 ans ) vote les lois et peuvent, rarement, proposer des lois.
Le régent ( tout les 5 ans ) est nommé par le premier ministre en cas d'indisponibilité du président à faire son devoir envers l'Altarie.

Principaux personnages :
• Président Gustav Träenberg, 45 ans
• Premier Ministre Adolf de Shäkalsbourg, 46 ans
• Régent Otton Astaberg, 34 ans
• Chef des armées Frédéric Sersenurt, 34 ans

Politique Internationale :
Ennemie de la Dictature de Kaulthie, l'Altarie se penche vers le gouvernement central afin d'assurer sa survie. Il est fort probable que la Kaulthie de l'Est et la Kaulthie des Altars deviendraient des alliés face aux menaces de la Rache et de la Kaulthie Impérialiste. La Rache par ailleurs reste dans les priorités du gouvernement d'Altarie malgré la trêve.


Création de pays : Organisation de la Rache

Généralités :



Nom officiel : Organisation des Raches
Nom courant : Les Raches / la Rache
Gentilé : [Cela dépend selon les ethnies]

Inspirations culturelles : Yougoslavie, Groupement terroriste
Situation géographique :

Carte de l'Organisation des Raches

Langues officielles : Tchére ( dialecte allemand )
Autre(s) Langue(s) Connue(s) :  Aucune

Drapeau :

Drapeau

Devise officielle : "Que la flamme de l'indépendance enflamme nos ennemis"
Monnaie nationale : Федерать / Federat (FDR)

Capitale : Pannovaslavia
Population : 235 000 habitants

Aperçu du pays :



Présentation du Pays :
Suite à une intervention militaire du gouvernement central en Gradenbourg, en 1994, une union de groupes de la Rache décident de profiter du chaos ambiant dans la région pour former une base arrière afin de préparer leur future opération en Tcharnovie. Avec les aides de certaines branches restées dans le pays, et surtout par la puissante famille des Jakaïev, les forces de la Rache ont réussit à prendre le contrôle de plusieurs territoires à l'est et au sud-est et on procédé à un génocide des populations locales qui a amené une migration de nombreux locaux vers le territoire du gouvernement central. Pendant ce temps, la zone a été repeuplé par des soutiens des Raches. Ainsi, pour les populations non-Rache, la vie actuelle est un cycle de terreur constant.
Depuis 1998, un Cessez-le-feu a été déclaré entre le gouvernement central et l'organisation des Raches. La Famille Jakaïev, depuis deux générations, domine majoritairement les territoires, hormis la Bande Kranung au sud et la ville de Stelotskaya au nord.

Les ethnies principales sont variées : on retrouve principalement des Kenins, des Tchéres, puis des Slomènes, des Juxins, ou encore des Sarbes.
La population originaire est celle des Hotsaliens, juste avant l'invasion, ils étaient plutôt nombreux dans le territoire, mais depuis le génocide, on en compte quelques milliers seulement.
Le territoire est principalement constitué de montagne, notamment les Altars Karbarchaises qui viennent de Marhënie et de Kaulthie en passant par la Tcharnovie. Ainsi, les villages et villes sont plutôt rares, et les membres de la Rache se regroupent plus dans des camps dans certaines parties de la montagne.

Mentalité de la population :
La grande majorité de la population vivant sur les zones contrôlé par la Rache sont issus des mouvements terroristes/indépendantistes Tcharnoves. Ainsi, 2/3 des habitants de l'Organisation des Raches sont fidèles et la plupart d'entre eux sont pour la création d'un état de la Rache fort afin de mener des offensives en Tcharnovie.
le tiers restant ne sont que des populations n'ayant pas eu le temps de fuir et devant se soumettre à l'occupation, auquel cas ils finiraient probablement tués.

Place de la religion dans l’État et la société :
N'ayant aucune religion de part la fuite d'une grande partie de la population et l'installation de nombreuses personne issus des mouvements de la Rache en Tcharnovie. De plus, depuis un certain Génocide sur certaines populations présentent depuis l'occupation, les religions qui préexistaient sont extrêmement minoritaires.

Politique et institutions :



Institutions politiques :
N'ayant pas de véritable autorité centrale propre, il existe cependant des groupuscules qui occupent plus ou moins des territoires selon leur bon vouloir.
Généralement, un chef dirige un groupuscule. Ces dirigeants d'une branche de la Rache se réunissent afin de conclure des accords sur des potentielles attaques, raids, ou simple question diplomatique.
Malheureusement, le régime politique est difficilement déchiffrable de part le manque d'infos à son sujet si ce n'est que la famille Jakaïev est celle qui dirige en grand partie la zone d'occupation.

Principaux personnages :
• Istan Jakaïev, chef des forces de la branche des "Loups d'Odin", 32 ans
• Enaty Jakaïev, soeur d'Istan Jakaïev, chef des forces de la branche des "Ours Rouges", 30 ans
• Vladimir Jakaïev, père d'Istan et Enaty, chef des forces de la branche des "terreurs noirs", 65 ans
• Pharès Iomoliv, chef des forces de la branche des "Impériaux de Juxins", 45 ans
• Gustave Sumilov, chef des forces de la branche des "Aigles Royalistes", 40 ans

Politique Internationale :
Etant en trêve avec le gouvernement central et la République de Kaulthie des Altars, ils se penchent de plus en plus sur la structuration de leur zone, avec l'aide de la Rache Tcharnove, dont ils sont issus. Le gouvernement Tcharnove est l'ennemi direct de l'Organisation, tandis qu'ils sont soutenus par la dictature de Kaulthie.

Création de pays : KARBOVOTSKIE


Généralités :



Nom officiel : République Karbovotske
Nom courant : Karbovotskie
Gentilé : Karbovotske

Inspirations culturelles : Régions minières slaves, Haute montagne des Carpathes
Situation géographique :
Karbovotskie
Il s'agit de la région en Jaune clair au Nord-Est

Langue(s) officielle(s) : Russe
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Français, Allemand

Drapeau :
Drapeau

Devise officielle : "Unis dans le désespoir, nous sommes peints d'une pierre noire"
Hymne officiel :
Monnaie nationale : Федерать / Federat (FDR)

Capitale : Adviilynsk

Population : 2 325 000 habitants


Aperçu du pays :



Présentation du pays :
Les Karbovotskes sont un peuple de montagnards qui peuplaient autrefois les hautes montagnes Rus’ve. Ils s’organisaient sous forme de communes qu’ils installaient souvent au bord de fleuves larges afin de pouvoir communiquer et commercer avec les autres communes. Mais très vite une vague d’immigration prit place et le Rus’ve prit place en imposant son régime sans se soucier des populations présentes autrefois ici. C’est alors que dans les années 1920, alors que les Rus’ve commencèrent à exploiter leurs ressources naturelles, ils sont allés tenter de puiser des ressources dans les hautes montagnes Rus’ve où se trouvait un peuple connu mais très fermé au reste du monde. Les Karbovotskes furent alors divisés en deux parties : ceux qui sont restés au Rus’ve dans les mines et qui se sentent aujourd’hui comme appartenant à celui-ci, et ceux ayant fui le pays malgré les interdictions pour former leur propre nation et faire de la concurrence au Rus’ve. Ils commencèrent d’ailleurs à cette époque à se rassembler malgré l’illégalité de leurs mines dans une organisation politique communiste, qu’ils appelaient à leur façon le Karbomunisme, idéologie politique qui subsiste encore aujourd’hui et qui uni toujours la Karbovotskie actuelle. Par ailleurs, la Karbovotskie est une région très montagneuse ce qui ne posa donc aucun soucis à ceux ayant migré des montagnes Rus’ve pour celles de l’actuelle Karbovotskie car habitués à la haute montagne, rien n’aurait pu les empêcher d’exploiter les mines (si ce n’est les armées des pays voisins). Le peuple a donc connu une arrivée récente dans le pays.

Mentalité de la population :
Ils fonctionnent avec un système communiste qui centralise toute la production aux dirigeants de la région qui par la suite exporte celle-ci à l'internationale. Les mines sont toutes gérées par la région malgré une certaine hiérarchie dans celles-ci, cela reste la région qui les gère. La population est donc communiste, avec une politique centrée sur le travail, avec une ouverture d'esprit quant à l'immigration et le multiculturalisme.

Place de la religion dans l'État et la société :
La région est officiellement laïque, et une majoritée de la population est athée mais malgré le peu d'églises présentes sur le territoire il y a une grande partie (presque la moitié de la population) qui est orthodoxe. Le catholicisme est également très présent aux frontières de l'Avène et de Gradenbourg.


Politique et institutions :



Institutions politiques :
La Karbovotskie est dirigée évidemment par le gouvernement national. Cependant, la majorité des décisions régionales sont prises par l'Assemblée régionale, qui dirige par exemple le marché régional avec l'international, notamment sur les exportations charbonnières, ou encore sur la législation évidemment.

Principaux personnages :
Nikolai Chzelynski
Ci-dessus, Nikolai Chzelynski, Président de l'Assemblée Régionale

Mikheyev Ambrozei
Ci-dessus, Mikheyev Ambrozei, Président de la Région

Politique internationale :
La Karbovotskie est très ouverte au monde, du fait par exemple de ses grandes réserves en charbon et gaz naturel qui lui permettent de commercer avec le monde entier, car malgré son communisme, afin de conserver une économie stable, elle pratique une économie du marché afin de pouvoir commercer avec le monde, mais malgré cela c'est tout de même la région qui gère les prix et son commerce. Comme ceci, elle est ouverte au monde et au commerce international.
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Création de pays : AMG (Administration militaire de Gradenbourg)


Généralités :



Nom officiel : Administration militaire de Gradenbourg
Nom courant : Gradenbourg
Gentilé : Gradenbourgeois/Gradenbourgeoise

Inspirations culturelles : Germanique/Raskenois, massif du Wetterstein
Situation géographique :
Gradenbourg



Langue(s) officielle(s) : Allemand
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Français

Drapeau :
Drapeau

Devise officielle :

Der Mann ist ein Speer, der Berg sein Schild.
Vom höchsten Gipfel bis zum Fluss XXXXX ist der Gradenburg die Stadtmauer von Rasken

ou

L'homme est une lance, la montagne, son bouclier.
Du plus haut sommet jusqu'au fleuve XXXXX, le Gradenbourg est le rempart de Rasken.

Hymne officiel :
Monnaie nationale : Sleck

Capitale : Camps Rammstein

Population : 2 015 000


Aperçu du pays :



Présentation du pays :

Le Gradenbourg est une région très montagneuse. En raison de ses montagnes, sa population est restée stable aux alentours de 300 000 habitants. Cependant, l'exode des populations raskénoises qui commença en 1916 et s'accéléra avec le début de la guerre civile en 1951, fit gonfler la population. Ce flux s'est presque arrêté net en 1976 à la fin de la guerre civile. Mais ce que les Raskénois ne savaient pas, c’est qu’une partie du gouvernement, des officiels de l’armée et des soldats de la république de Brod Flor ont réussi à s’enfuir au Gradenbourg. Officiellement, ceux-ci auraient péri lors de la dernière bataille de la guerre civile à cause d’une frappe d’artillerie de l’armée raskénoise sur un hangar. Selon les estimations, celui-ci aurait contenu l’équivalent de 1600 tonnes de TNT en munitions, obus et explosifs.

Au lendemain de la guerre civile, la population du Gradenbourg avait atteint près de 3,6 millions d’habitants, ce qui, même avant la fin de la guerre civile, a entraîné de nombreuses crises alimentaires. La Kresetchnie en général étant un pays très montagneux, elle est peu propice à l’agriculture. Seule la région de la Hotsaline ainsi que les côtes du fleuve XXXXX qui traverse le pays le sont. En raison de la relative décrépitude du gouvernement central ainsi que de l’accès difficile à la région, l’aide alimentaire dont auraient eu besoin les populations n'est jamais venue. La seule aide alimentaire que la région a reçue fut celle de Rasken qui a réussi à déployer des moyens conséquents alors même que la guerre civile venait juste de se finir.

Quelques années après la fin de la guerre civile, une bonne partie des réfugiés est retournée à Rasken. La population est passée de 3,6 millions à environ 830 000 en 1980, ce qui représente tout de même une augmentation de 530 000 habitants. Cela s’explique grâce à la première vague de personnes qui ont émigré. Ces personnes ont eu le temps de refaire leur vie, voire de refonder leur famille. Certaines ont même eu des enfants entre-temps et se voyaient donc mal quitter ce qu’elles avaient bâti durant une, deux voire trois générations.

Au fil des années suivantes, la région s'est développée grâce à l'aide alimentaire et matérielle fournie par Rasken, ainsi que grâce au commerce établi entre Rasken et le Gradenbourg. Ce commerce, qui s’est développé au fil des ans, a été principalement centré autour du charbon. La région étant littéralement assise sur la fin de la zone charbonnière de la Karbovotskie, elle en est une grande productrice. À son apogée, Rasken achetait près de 40 % de son charbon au Gradenbourg. Cependant, cette part a commencé à baisser à partir de 1991, lorsque les gisements ont commencé à se tarir.

Avec les années, grâce au commerce, la région a commencé à se rapprocher de Rasken, au point qu'avant les événements de 1994, on la surnommait la petite Rasken. Au fil des années, des rumeurs commencèrent à apparaître, celles-ci avaient pour objet la possible présence d’anciens officiels de la république de Brod Flor. Bien qu'au début, le gouvernement Raskénois ne prêta que peu d’attention à ces rumeurs, le nombre croissant de témoignages rapportés par des commerçants, des camionneurs, des touristes revenant du Gradenbourg força le gouvernement Raskénois à s'y intéresser.

En 1990, quand le gouvernement prit au sérieux les rumeurs, il mit les services de renseignement de Rasken en état d'alerte. Ni une ni deux, des agents furent envoyés pour enquêter. Quelques mois plus tard, les rapports étaient là et ils n'étaient pas encourageants : la présence d'anciens membres du gouvernement républicain qui s'était réfugiée dans la région du Gradenbourg en Kresetchnie était avérée. L'Empereur de Rasken en place à ce moment-là (Andrij Schützenberger) vit en cet événement la possibilité de punir les criminels du passé, mais aussi de se légitimer vis-à-vis de la population qui avait encore en mémoire les événements du virus Gratis qui emporta plus de 5 millions de vies en l'espace de 2 ans.

Andrij Schützenberger ordonna alors à l'état-major de commencer la planification d'une intervention militaire afin de capturer les criminels. Cette planification prit la forme d'exercices militaires dans les montagnes ainsi que sur le plateau de cristal. Pendant près de 3 ans, les troupes Raskénoises firent bon nombre d'entraînements.

Mai 1994 est une date à retenir, ce jour-là, 50 000 bottes Raskénoises dépassèrent la frontière du Gradenbourg. L'opération Bestrafung (ou châtiment en français) fut lancée. Celle-ci, qui au début n'avait pour but que de retrouver les criminels de la république, se transforma progressivement en opération pour créer une zone tampon entre Rasken et les États communistes/instables de l'Est. Le but initial de l'opération fut atteint 2 mois après le début de celle-ci ; pendant les 10 mois suivants, l'armée Raskénoise poussa vers le sud afin d'établir cette zone tampon. Cette expansion vers le sud fut arrêtée à la bataille de XXXXX au 10ème mois de la guerre. Épuisé par le terrain difficile ainsi que par la durée du conflit, le gouvernement Raskénois entama des négociations. Bien que l'armée du Kresetchnie réussit à stopper l'armée Raskénoise, celle-ci était tout de même en position de force, ce qui explique pourquoi Rasken conserva la zone sous son contrôle.



Mentalité de la population :

La population est en grande majorité composée de vieux Raskenois ou de descendants de Raskenois ayant fui la guerre civile, ce qui crée une grande affinité avec Rasken. Grâce à cela, ils ont peu protesté pendant l'opération Bestrafung. Pour les mêmes raisons, ils sont en faveur de la persistance de la présence raskenoise, même s'ils savent qu'ils ne sont qu'une zone tampon. En effet, bien que la population soit consciente qu'elle ne soit qu'une zone tampon, elle reconnaît également que c'est grâce à la présence raskenoise que les infrastructures, les services et le niveau de vie en général sont à un niveau supérieur à ce qu'ils étaient auparavant, même si, pour les infrastructures, leur mise en place est avant tout destinée à faciliter le déplacement des troupes raskenoises.



Place de la religion dans l'État et la société :
Le Gradenbourg est une zone largement athée, la seule religion présente dans la région étant le catholicisme. Cette situation est due au fait que la majorité des habitants sont des descendants de Raskenois, partageant ainsi à peu près la même position vis-à-vis de la religion que les Raskenois.




Politique et institutions :



Institutions politiques :
L’AMG est dirigée par le gouverneur militaire de la zone. Depuis 2010, il s’agit du Général en chef de la zone d'occupation, Peter Lanner, qui reçoit ses ordres du gouvernement raskenois. La zone étant sous occupation militaire, les anciens membres des force de l’ordre ont était incorporé dans la police militaire qui assure aujourd’hui le rôle de la police. Pour la justice, c’est celle de Rasken qui s’applique.

Principaux personnages :


Peter Lanner : Générale en chef de l’AMG depuis 2010
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Adrian Bergmann : Chef de la police militaire de l’AMG depuis 2010
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Ivanna Tsurkan : Juge en charge de la cour de justice de l’AMG depuis 2010
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Politique internationale :
Le Gradenbourg étant sous occupation militaire de l’Empire Raskenois, sa politique internationale passe par celle de Rasken.

Création de pays : République de l'Avène Libre


Généralités :



Nom officiel : République de l'Avène Libre
Nom courant : Avourgeois
Gentilé : Avène

Inspirations culturelles : France, Quai d'Orsay, Suisse francophone, Pays franciens, Eclipsia, Europe de l'Est pour le mélange culturel probable (pour des raisons de cohérence et de réalisme rp), Benelux pour l'histoire politique (en gros, un territoire tampon plutôt intéressant commercialement parlant même si pas autant que pour les Pays-Bas, et devant ménager la chèvre et le chou en permanence pour tenter de rester autonome vis-à-vis des grandes puissances voisines.)
Situation géographique :
Avène pré-invasionAvène post-invasion
A gauche : Frontières de l'Avène pré-invasion raskenoise
A droite : Frontières de l'Avène post-invasion raskenoise


Topographie de l'Avène

Carte topographique de l'Avène



Langue(s) officielle(s) : Français
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Dialectes et patois franciens

Drapeau :
Drapeau

Devise officielle :

"Liberté, Légalité, Prospérité" (Je Suis Pas Inspiré)

Hymne officiel :
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Monnaie nationale : Федерать / Federat (FDR)

Capitale : Baie-Noire-les-Bains

Population : 1 705 000


Aperçu du pays :



Présentation du pays :

L'Avène est une région montagneuse d'environ du nord de l'actuelle Confédération de Kresetchnie. Sa frontière nord avec l'Eclipsia, république francophone culturellement proche de l'Avène, est constituée d'un haut massif montagneux culminant par endroit à plus de 4000m, laissant à jour un col montagneux à 2500m, le Col Doraque, passage probablement emprunté par les premiers habitants de cette région. Au sud du col se trouve la Baie Noire -que l'on nomme ainsi pour la couleur du sable bordant le lac-, le plus grand lac d'Avène et de Kresetchnie, qui abrite une bonne partie de la population du pays du fait de ses importantes ressources en eau et la pêche qui en découle. La rivière de l'Ivre, qui en découle également, fait encore et toujours couler de l'encre chez les écrivains et des liquidités dans les caisses de l'état, participant en effet au commerce fluvial, aux profits qu'il génère et à la fierté des locaux. En contrebas, tout au sud de l'Avène, se trouve le fleuve de Kresetchnie, qui passe momentanément au sein des territoires avourgeois, regroupant en toute logique une activité commerciale notable avec son port fluvial, Port-Salubre. Les plateaux et pentes montagneuses de l'Avène, quant à elles, sont le siège d'un secteur agricole stable reposant en majeure partie sur l'élevage bovin et caprin extensif, ainsi que d'une industrie du bois et du papier bien portante bénéficiant de la forte demande nationale. Le mobilier en bois avourgeois est à ce propos réputé pour sa qualité, et fait donc naturellement partie de ses exportations. L'Avène est culinairement parlant un pays fromager, comptant en son sein plus d'une centaine de fromages, majoritairement à pâte ferme dans les régions montagneuses éloignées et plus souvent à pâte molle près des grandes agglomérations. Les produits laitiers sont par ailleurs largement produits et consommés, tout comme dans une plus faible mesure les produits carnés, souvent sous forme séchée, salée ou fumée afin de palier aux problèmes de transport et de conservation dans cette région fortement cloisonnée à l'échelle locale. Les co-produits de l'élevage ont également donné naissance à un commerce régional de cuir (chaussures, sacs, autres vêtements et accessoires, mobilier). Quant aux matériaux, les nombreuses carrières de pierre de montagne et les forêts d'altitude permettent d'alimenter le secteur de la construction avourgeoise, et il est courant d'apercevoir sur son chemin des chalets traditionnels en bois ou de petits villages de vallée en blocs de pierre sèche. Les matières premières plus récemment utilisées comme l'acier ou le sable de rivière n'ont que des réserves limitées en Avène et sont donc importées.
Inflexible défenseur de son autonomie vis-à-vis des grandes puissances de ce continent, l'Avène est connue pour son histoire singulière : terre d'immigration francienne durant des siècles, nouvelle maison d'opposants divers et variés, siège de comtes et de ducs séditieux, Avène élève au rang de sport national l'évitement et le détournement des règles. Aussi n'est-il pas étonnant que ce pays ait trouvé pour meilleure stratégie de se protéger derrière ses chaînes montagneuses et de gonfler sa puissance grâce à des systèmes bancaires innovants et ses revenus du commerce fluvial qui ont fait la richesse et le prestige des Ducs d'Avène.
Politiquement parlant, l'Avène est une république : les 3 pouvoirs y sont séparés selon le modèle continental eurysien classique (législatif, exécutif, judiciaire), et une constitution protège ces principes, ce qui ne fait pas de l'Avène un pays au régime politique fringuant : véritable mille-feuilles administratif lent et pénible, la République de l'Avène Libre -son nom post-conflit raskenois, Libre venant souligné le maintien des revendications de récupération des territoires légitimes de l'Avène occupés par les forces raskenoises- est un régime décadent où la démocratie cède toujours plus de terrain à la ploutocratie et aux intérêts des lobbys civils, victime de l'instabilité régionale et d'une tradition démocratique insuffisante. Le pouvoir central avourgeois se ressent plus au sein des villes et des plus bas plateaux, là où la haute montagne fait figure de zone périphérique moins souvent dérangé par les tractations institutionnelles.


Histoire : Cette partie reste vague afin de permettre une harmonisation approfondie avec les pays de la région ainsi que les pays franciens.

La région de l'Avène actuel a vite été perçue avec intérêt par les premières communautés humaines pour ses ressources en eau douce importantes et son accès au fleuve. Ses gisements peu profonds de métaux permirent le développement d'une activité métallurgique et par conséquent aidèrent en Antiquité l'apparition d'un commerce monétaire géré par des pièces en bronze. Peuplé progressivement par des tribus venant du nord (Eclipsia actuel) et venant du sud via la vallée fluviale, sa position stratégique régionale lui permet de s'élever en tant que puissance commerciale secondaire dans la région, et de l'Antiquité au Moyen-Âge le commerce fluvial n'aura de cesse de se développer, étant connecté à l'actuel Rus've, et par conséquent aux routes maritimes du nord et aux routes terrestres de l'est eurysien. Des troubles dans l'ouest eurysien contraignirent des populations franciennes à migrer vers l'est et à se mélanger avec les populations germaniques, slaves et proto-éclipsiennes locales. Au fil des siècles, la propagation de la culture francienne donna plus d'importance à la minorité grandissante de franciens dans la région d'Avène. Arrivant parfois avec des compétences recherchées, les franciens en quête d'un nouveau foyer furent reconnus pour leur gestion comptable inspirée des républiques marchandes du sud-ouest eurysien, et participèrent grandement à l'avènement (haha, je sors) d'une culture hybride, chose relativement commune dans cette espace d'échanges de biens et de personnes. Le Duché fut souvent le théâtre d'affrontements directs ou indirects pour les grandes puissances continentales : Rus've, Rasken, Confédération Kaulthique, ... Et sa frontière sud protégée par le fleuve n'était pas forcément suffisante, menant à des passages de mains en mains du territoire ou de sa vassalité. De ce fait, il n'était pas non plus rare que les Ducs d'Avène profitent du bon côté des choses, n'hésitant pas à pousser les différents camps à la sur-enchère et promettant leur appui aux cours étrangères afin de se défaire de l'emprise trop contraignante de leurs souverains. L'Avène resta longtemps un régime monarchique, décentralisé puis centralisé durant les temps modernes, et connut une série de changements de régime durant les derniers siècles pilotés de temps à autres par l'étranger ou tout simplement dus aux difficultés sociétales (inégalités, cabales, pressions de la part de la bourgeoisie lettrée, ...) ou de la région. La République d'Avène se naquit donc véritablement qu'au début du XXeme siècle, durant laquelle elle resta longtemps une république censitaire ne profitant qu'aux grands gagnants de l'expansion économique de l'époque : les marchands et les industriels. L'arrivée de produits fortement concurrentiels du fait d'une timide globalisation du siècle dernier eut raison du système, qui du fait de la perte d'influence du patronat déstabilisé par la baisse de leurs revenus devint une république démocratique indirecte. Une période de troubles permit par ailleurs à des révoltés communistes de prendre le pouvoir, une menace pour la stabilité régionale d'après plusieurs états voisins qui prirent donc l'initiative de faire tomber la courte commune avourgeoise.

Mentalité de la population :
Recluse en montagnes, beaucoup plus ouverte sur le monde près des cours d'eau, la population avène est tout sauf homogène. Recueillant lettrés, philosophes et savants de la région, les communautés des plaines fluviales et de Baie-Noire sont ouverts d'esprit, curieux et sont des opportunistes doublés d'un sens commercial développé. Conscients de l'utilité protectrice de la Confédération, ils manifestent souvent leur approbation du système confédéral actuel fluidifiant le commerce régional et subtilisant l'Avène à une funeste annexion par des puissances avoisinantes, Rasken en premier. Les populations des hautes montagnes, a contrario, se sentent plus étrangères à ce pouvoir lointain et culturellement différent, dominé par des populations slaves et germaniques. Forts de corps et d'esprit, ils sont connus pour leur résilience et leur caractère inflexible qu'ils partagent avec leurs concitoyens des agglomérations fluviales et lacustres.



Place de la religion dans l'État et la société :
L'Eglise catholagnaise a été un acteur important de la vie politique et sociétale de l'Avène durant le Moyen-Âge. Christianisée durant le Haut-Moyen-Âge par des missionnaires venus de l'ouest du continent, la noblesse avourgeoise se servit de la religion comme d'un moyen d'étendre leur influence dans la région, agrandissant leur territoire dans le but supposé d'évangéliser les païens et de s'extraire de l'emprise des puissances slaves à leurs frontières. Recevant d'importantes aides financières de la part du clergé étranger, les Ducs d'Avène et leurs comtes vassaux purent rapidement s'imposer dans le commerce et le contrôle du fleuve, leur donnant à leur tour un pouvoir considérable et le moyen de financer une armée suffisante à la sauvegarde de la souveraineté du Duché. Néanmoins, alors que la chrétienté s'élargissait à vue d'œil, l'Eglise catholagnaise prenait bien trop d'importance aux yeux de la noblesse qui voyait une partie de ses revenus potentiels (taxes, ...) partir dans les caisses du Pape. La fin du Moyen-Âge et le début de l'époque moderne virent donc apparaître et se développer un courant de réforme porté par la noblesse et la bourgeoisie en plein développement visant à réduire le poids économique de l'Eglise qui ne faisait guère exemple dans son style de vie opulent. Les temps modernes et l'époque contemporaine furent donc une période de transition et de modernisation de l'économie avourgeoise qui put rayer de sa liste la concentration et la réorganisation des impôts qui iraient désormais directement à un état hautement centralisé.
La religion est donc fortement ancré en Avène pour des raisons historiques, mais elle possède différents courants, dont quelques-uns émanant des demandes de réforme de cette institution éminemment sociétale qu'est l'Eglise catholagnaise. Son rôle dans la politique est donc aujourd'hui fortement réduit et s'apparente désormais plus à un trait culturel national qu'à une véritable défense de l'ancien temps comme on peut le constater dans les pays traditionnalistes à travers le monde.


Politique et institutions :



Institutions politiques :
L'Avène est dirigé par un régime républicain doté d'une constitution protégeant la séparation des trois pouvoirs et les droits des citoyens avourgeois. Le Chancelier, élu au suffrage universel indirect, est le chef d'état de la République, et dispose d'un gouvernement composé de plusieurs ministres nommés par le président. Le régime avourgeois est bicaméral, il compte la Chambre Haute et la Chambre Basse, héritières de la séparation entre nobles, grands propriétaires et petite bourgeoisie censitaire.

  • Le Chancelier : Elu au suffrage universel indirect pour 5 ans par les Grands Electeurs, il est le chef des armées et exerce le pouvoir exécutif à l'aide du gouvernement qu'il nomme et dont la responsabilité pratique est confié au Premier Ministre, qui applique le programme de son supérieur.
  • Le Gouvernement : Nommé dans son intégralité par le Chancelier, il est composé de l'ensemble des ministres (Intérieur, Armées, Economie, Agriculture, ...) et se coordonne afin d'appliquer les ordres du Premier Ministre qui en est la tête de proue. Le Gouvernement a le droit de ne pas faire approuver ses lois par les deux Chambres.
  • La Chambre Haute : La Chambre Haute veille au respect de la Constitution et vote les lois proposées par la Chambre Basse. Elle est renouvelé tous les 10 ans par élection indirecte, de nouveau par les Grands Electeurs.
  • La Chambre Basse : Elue au suffrage universel direct, la Chambre basse représente les partis ayant reçu au moins 10% des voix. Afin de permettre de dégager une majorité, le parti majoritaire dispose de sièges supplémentaires.
  • Les gouvernements départementaux : Les Présidents de département appliquent la loi et sont élus par suffrage direct par les citoyens des départements concernés. Ils gèrent avec leur cabinet certains services locaux comme l'éducation, les hôpitaux ou les casernes régionales (pompiers), les infrastructures départementales (routes, pôles industriels et de compétitivité, ...).
  • Les mairies : Gérées par un maire, les mairies s'occupent des affaires locales restantes : permis de construire, gendarmerie, transports en commun...Il existe une mairie par commune, le territoire d'une ville ou d'un village (<2000hab), et les mairies ont le droit de se regrouper afin de former des communautés de commune ou des agglomérations afin de mieux utiliser leurs ressources ou augmenter leur influence et leur attractivité régionale, chose commune afin d'attirer le personnel qualifié ou les aides de l'Etat.

Politique internationale :

L'Avène est un état confédéral de la Confédération de Kresetchnie et entretient des relations cordiales avec le gouvernement central. La Karbovotskie, état confédéral limitrophe, attire plus les doutes, du fait de différences politiques importantes.
Le Rasken est perçu comme une menace du fait de sa puissance militaire et de son intervention en 1994 dans la région du Grandenbourg toujours sous occupation raskenoise. L'Avène espère récupérer ses territoires de jure occupés par l'état-voyou tout en ne participant pas irraisonnablement à l'escalade afin d'éviter un affrontement direct nécessairement en sa défaveur.
De manière générale, l'Avène est un état opportuniste cherchant à tirer son épingle du jeu, dirigé en grande partie par la caste dominante, elle n'hésitera donc pas à manger à tous les râteliers et à discuter avec n'importe quelle entité, pourvu que celle-ci en vaille la chandelle.
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Quand c'est prêt, vous nous dites !
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Commandeur-moderateur a écrit :
Quand c'est prêt, vous nous dites !

Manque juste que kekw finalise la fiche de la Karbovotskie.
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J'ai posté la Karbovotskie, on laisse l'honneur aux modos d'analyser la fiche !
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