[Presse locale]

Ce n'est pas un secret pour les citoyens des communes de Tovia, Abenasti et Kwamara qui ont donné leur accord au Secrétariat Fédéral aux Affaires Étrangères concernant la proposition des Communes-Unies du Grand-Kah d'installer des bases militaires sur notre territoire, particulièrement sur les terres desdites communes.

Mais pourquoi donc la troisième puissance mondiale et seconde de l'Internationale Libertaire s'intéresse-t-elle à notre petit territoire ?

Tout d'abord, comme dit plus haut, cette proposition vient dans le cadre des accords de défense mutuelle du LiberalIntern. Mais cela n'explique pas pourquoi le Grand-Kah se propose maintenant à mettre en place lesdits accords. La raison remonte en janvier 2012 ; le territoire directement frontalier du notre, un empire catholique autocratique comme il y en a encore plein en Eurysie, est renversé lors d'une, certes violente, mais cependant révolution démocratique. Ladite révolution dissout alors ledit empire et proclame à la place une confédération de différents comités et syndicats qui se renomme alors Communaterra. Cependant, il s'avère aussi que ce nouvel État, qui aurait pu être un partenaire de confiance de par sa nature démocratique proche de celle de notre Fédération, a une diplomatie très agressive, fait des déclarations belliqueuses sur déclaration belliqueuse, menaçant d'intervenir militairement au sein d'État qu'elle juge capitaliste. Il s'avère aussi, que la Fédération des Communes Zélandiennes dans laquelle nous vivons serait, apparemment, un État capitaliste, mais surtout colonialiste ! Terme insultant pour un État qui a aboli le statut de colonie pour ses territoires depuis 1599. Il [ce terme] est d'autant plus insultant pour nous autres citoyens des territoires fédéraux non Eurysiens, puisque les Kommunateranos (gentilé de Communaterra NDLR) nous considèrent comme de simples citoyens de seconde zone.

Ainsi, les Communes Unies du Grand-Kah nous ont alors proposé d'installer des bases militaires dans trois de nos communes.

Pour cet article, c'est le Groupement Opériational Kah-Tanais de la base installée non loin de la commune de Tovia qui nous a accueillis. Nous avons pu assister à l'installation du personnel, ainsi que les élections internes à la base. Les soldats ont aussi pu profiter de leurs permissions afin d'aller « prendre leurs marques » au sein d'un territoire qui leur ait à la fois proche, mais aussi éloigné. Certains commerçants nous ont d'ailleurs dit qu'ils voyaient cela d'un bon œil pour leur chiffre d'affaires.

TLALLI VOS.

La Communaterra, territoire dont nous avons déjà parlé dans notre article sur l'arrivée des forces Kah-Tanaises dans notre territoire du Paltoterra, a refait parlé d'elle !

En effet, alors que nous avions entamé des relations diplomatiques avec les Kommunateranos pendant que ces derniers s'isolaient sur la scène internationale (courriers incendiaires envers le Duché de Sylva), un échange d'ambassade avait été décidé entre nos deux nations. Ces derniers avaient même proposé une rencontre entre notre Ambassadrice sur place et eux-mêmes. Seulement, l'Ambassadrice en question, dénommée Mia Valente, originaire de notre territoire, revenue en vitesse à Koninklike Haven avec le reste de son ambassade nous a raconté le pourquoi de son retour. Alors qu'elle se rendait à ladite rencontre diplomatique avant d'aller installer son ambassade, cette dernière [l'Ambassadrice] nous fait part du mauvais accueil que lui font les Kommunateros. « Mais ça j'ai passé outre », nous confie-t-elle. Mai la rencontre ne durera pas. « D'un coup, les Kommunateranos nous parlent de l'interception par notre Marine d'un convoi Loduarien... Alors que nous n'en étions même pas au courant. De là, les menaces à notre encontre fusent de toute part. Heureusement, c'était tellement la cohue, que nous avions pu nous échapper. »

Suite à ce récit, que Mlle. Valente raconte ce qu'il s'est passé à son arrivée à Koninklike Haven, la nouvelle se répand rapidement dans tout le territoire, y compris jusqu'aux communes Paltoterannes à la frontière. Par ailleurs, nos correspondants là-bas, nous ont informé que lesdites communes ont voté la mise en place de patrouille par leurs unités respectives de la Homeguard, ainsi que la fermeture de leurs frontières respectives.

Durant l’été 2012, les Commune-Unis du Grand-Kah : alliées et partenaires du LiberalIntern, ont proposé à certaines de nos communes frontalières de l’État terroriste du Communaterra d’y installer des bases militaires, afin de protéger notre territoire de la menace qui pèse à notre frontière. Les choses ont cependant évolué. En effet, en ce début d’année, l’allié Kah-Tanais a organisé une opération de police chez notre voisin méridional après que ce dernier, c’est du moins l’une des causes que nous pouvons tirer du pourquoi de l’opération Kah-Tanaise, a organisé le massacre de dix mille manifestants. Ainsi, une guerre, ou plutôt une escarmouche à l’heure actuelle a éclaté à nos frontières.

Et c’est dans ce contexte que le Royaume de Teyla a proposé à d’autres de nos communes d’installer à leur tour des bases militaires afin de protéger notre territoire. Cette proposition se fait dans le cadre, non pas de l’O.N.D., mais dans un cadre bilatéral se basant sur un pacte de non-agression signé durant les débuts de l’Alliance de Zélandia avec le Royaume de Teyla en 1595. Ce pacte, qui a été amendé courant 2012 en un traité de défense mutuelle, a donc permis au Royaume de Teyla de nous faire cette proposition.

Ainsi a débarqué un régiment d’infanterie ainsi qu’une compagnie antiaérienne sur nos côtes, avant de se diriger vers nos jungles intérieures.