[ECONOMIE] Zaibatsu 財閥

Les zaibatsu fujiwans sont reconnus dans le pays non seulement pour leur contribution significative au PIB national, mais également pour leur influence politique. Ces conglomérats d'entreprises privées sont majoritairement détenus par de grandes familles bourgeoises fujiwanes, dont les racines remontent au 19ème siècle. Leur histoire est un labyrinthe à la fois flou et impressionnant, marqué par des intérêts communs qui ont mené à des mariages arrangés et à des accords occultes. La véritable puissance de ces zaibatsu s'est révélée durant la guerre entre l'Empire d'Aichi et le Royaume de Jinse, où leur soutien à l'Empereur a indéniablement influencé le cours du conflit en faveur de l'hégémonie d'Aichi.

Ainsi, leur engagement devenu politique a forgé des liens étroits entre eux et la famille impériale. Souvent favorisées par les politiques impériales, ces familles n'ont cessé de se développer, devenant des forces économiques incontournables avec le temps. Plus tard, suite à la chute de l’Empire et à la démocratisation du régime, le monde politique a dû, tant bien que mal, se mesurer constamment à ces familles bourgeoises, en particulier lorsqu'elles s'opposaient à l'évolution des mœurs concernant le travail et le progrès social. Bien que le Fujiwa reste un pays où le travail est la colonne vertébrale de la citoyenneté, il a, au cours des décennies de la seconde moitié du 20ème siècle, progressivement réduit l'influence des zaibatsu.

C'est seulement depuis les années 2000 que les zaibatsu ont repris le dessus, en stimulant la croissance économique remarquable et soutenue que connaît le pays depuis le début du 21ème siècle. L'évolution stratégique des zaibatsu a permis à ces derniers de se rendre véritablement indétrônables. Aujourd'hui, la frontière entre les intérêts privés et les intérêts politiques est devenue presque imperceptible. La sortie de l'isolationnisme du pays, accompagnée de problèmes d'identité de plus en plus marqués, a créé un terrain fertile pour l'influence « cachée » de ces zaibatsu. Ces derniers alimentent les débats, exacerbent les différences et attisent les problèmes sociaux avec leur capacité à susciter la controverse. Qu'ils soient perçus favorablement ou non, ces conglomérats privés demeurent les principaux acteurs de la scène moderne économique, politique, sociale et culturelle du Fujiwa. L'avenir du pays semble indissociable de leur présence.

Ce document dresse la liste des zaibatsu les plus puissants du pays, qui représentent une part considérable du PIB national, influencent fortement le taux d'emploi de la population et dominent les secteurs stratégiques.

Arasaka s'étend comme une encre noire, infusant de son essence les secteurs de la finance, de la sécurité, du bâtiment, de l'armement, et de l'exploitation des ressources. C'est une toile aux ramifications vastes, distribuant avec une main de fer les produits fujiwans, autant en son cœur qu'en périphérie, au Nazum. Sa rivalité avec l'Aso Company, émaillée de joutes judiciaires incessantes, écorche leur vernis de respectabilité. Mais son architecte, Hito Arasaka, trône au sommet de la richesse, avec des coffres débordants et des empires sous chaque horizon, notamment au Jashuria et au Wanmiri où son influence s'implante.

Arasaka engloutit ses concurrents avec la régularité d'une horloge, tout en armant les protecteurs du pays. Mythes et rumeurs s'entrelacent autour de ses flèches néo-futuristes, susurrant des récits de départs impossibles et de corruptions entrelacées dans les échelons supérieurs. Face à elle, la justice semble une quête vaine, tandis que l'économie et la politique s'emmêlent dans ses fils, en une danse si serrée qu'il est périlleux de s'y frotter. Dans l'arène publique, Arasaka vacille entre monstre et muse, entre la promesse de prospérité et la menace d'une ombre étouffante. Ce double visage alimente les arènes du débat fujiwan, où le spectre de la régulation des titans comme elle hante les esprits. Pour l'aspirant moderne, franchir ses portes est une promesse dorée de grandeur future, même si la réalité interne murmure d'une culture d'entreprise où le secret est roi et la pitié absente.

Arasaka reste le zaibatsu le plus dominant et déploie son empire colossal avec une voracité ludique, engloutissant même les affaires les plus modestes pour marquer de son sceau chaque parcelle du territoire. Titan économique, par son intimité historique avec le pouvoir, peu importe le parti à la barre, forge une alliance de fer avec le gouvernement. Sa présence implacable contraint les politiques à créer un cadre toujours favorable à ses desseins, écrasant toute concurrence sous son poids énorme, afin de maintenir le pays fermement sur la route tracée par ses ambitions sans limites.

Kumonosu, - colosse industriel, est l'enfant éminent de la dynastie Nakamura, qui, de génération en génération, a navigué à travers les époques tumultueuses et les transformations radicales. Ancré au cœur de l'économie fujiwane, ce titan a été la locomotive relançant le pays après la désintégration de l'Empire d'Aichi durant les années 60 agitées. Né dans le brasier de la métallurgie, Kumonosu, avec une audace visionnaire, s'est lancé dans le vertige des télécommunications, redessinant les artères de la communication au sein du Fujiwa. À l'aube de l'ère numérique, marquée par des avancées technologiques, Kumonosu a rayonné encore plus vivement, se forgeant une place de choix dans le panthéon technologique fujiwan actuel. Avec des racines solidement ancrées dans la métallurgie, il maintient une domination sans faille sur ce marché tout en défiant le géant Arasaka dans l'arène vibrante des télécommunications, injectant un souffle d'innovation et de dynamisme dans une épique bataille.

Yukiko Nakamura incarne une figure de proue révolutionnaire à la tête de Kumonosu, marquant une rupture audacieuse avec les traditions séculaires de sa dynastie. Héritière d'une lignée où le flambeau du leadership a toujours été transmis de père en fils, elle s'est frayé un chemin vers le sommet dans des circonstances exceptionnelles. À la mort prématurée de son frère, seul héritier mâle prédestiné à diriger, Yukiko se trouvait dans une position inattendue et contestée. Elle est aujourd'hui une figure emblématique dans le monde des affaires mais aussi un modèle de leadership féminin dans un secteur où les femmes sont sous-représentées.

Le zaibatsu Kumonosu est également réputé pour financer des œuvres, des maisons et des instituts culturels à travers le pays et le Nazum, animé par une volonté de devancer ses concurrents dans le domaine de la culture, que Yukiko considère comme un puissant levier d'influence. Propriétaire de nombreuses fondations, cette femme d'affaires se distingue comme une figure de proue dans la préservation des traditions fujiwanes, grâce à son investissement financier significatif.