[Grand Beylicat Aykhanide - Empire du Nord] La rencontre de l'Empereur et du Grand Bey

RENCONTRE DE L'EMPEREUR ET DU GRAND BEY
Suites aux missives ayants été envoyés par l'Empire Démocratique et Parlementaire du Nord au Grand Beylicat Aykhanide et à la demande ayant été faite par le diplomate impérial en chef Lawson McCain. Le Nazir du Nezaret des Affaires étrangères Aykhanide à alors personnellement organisé cette rencontre diplomatique qui à lieu à Otukhan le 28 décembre 2012. L'organisation de la rencontre à été faite de tel à respecter la culture et les coutumes des deux nations, tout en restant conforme aux normes et règles du territoire aykhanide. Cette première rencontre entre les deux nation à pour but de faire les présentation et discuter d'éventuels types de relations. Ses Excellences l'Empereur Maximilien II sera alors accueill par Alpar Kamar Agha, ministre du Nezaret des Affaires étrangères, à l'aéroport de Kıbreş, une île au Sud de la province d'Otukhan, suite auquel en bateau beylicale ils rejoindront le fleuve de Kuser pour atteindre le port Ouest d'Otukhan. Une fois arrivée à destination, l'Empereur devra monter dans une calèche beylicale qui sera suivit de deux voitures escortes, le convoi rejoindra alors le Sublime Palais, où l'attendra une cérémonie d'accueil en la présence du Grand Bey et de ses humbles agents. Sa Majesté le Grand Bey poursuivra ensuite la visite selon ses désires et volontés, une visite certaine du Sublime Palais et du palais de Dolmay à été organisé. A la fin de la visite qui sera décider par le Grand Bey, l'Empereur Maximilien II rejoindra ses chambres préparés avec soin par le personnel du palais de Dolmay.

Scène 1 - Aéroport de Kıbreş, accueil de l'Empereur par Alper Kamar Agha

Ministre des Affaires étrangères Aykhanide ;
Alper Kamar Agha attends quelques minutes à l'aéroport, dossiers diplomatiques et de l'organisation en main, deux drapeaux se tiendront derrière lui, celui des deux nations. Le ministre sera la seule personne en la compagnie de l'Empereur durant tout le trajet jusqu'au Grand Bey, tout autres diplomates de l'Empire du Nord et du Grand Beylicat suivra le ministre et l'Empereur par derrière, ils seront donc escorté dans une des voitures escortes pendant que l'Empereur et le ministre seront sur la calèche beylicale.
Quand le ministre voit arriver l'Empereur, il fait alors un bond en avant en lui faisant une révérence à la yözide, qui consiste à frapper avec un poing serrer sa poitrine gauche de sa main droite tout en se baissant légèrement.

- Ses Excellences, laissez moi vous souhaiter la bienvenue en Yözidie, vous nous voyez la ravie de votre présence.

Le ministre se redresse, en croisant ses bras en guise de respect devant le dirigeant de l'Empire du Nord du continent d'Aleucie. L'Empereur pourra remarquer des enfants garçons et filles séparés en deux lignes non très loin d'eux, observant avec des petits drapeaux aykhanides en main et le sourire au visage, son arrivé en Yözidie.

Le Grand Beylicat Aykhanide était un pays lointain pour l'Empire. Un pays… exotique. Cependant, son ouverture au monde était un bon signe dans une région troublée. Le commerce sera bénéfique donc, bien que l'Empereur sache qu'il ne pourra pas s'implanter dans les terres et quelque part, c'était mieux ainsi. Protéger les cultures aussi marquées que celle-ci de l'uniformisation de la mondialisation était un objectif personnel, bien qu'il soit fermement décidé à pouvoir entamer des partenariats économiques et commerciaux avec ce pays. Mais plus important encore dans l'immédiat, pouvoir se poser et se ravitailler en Aykhanide serait extrêmement utile pour les avions qui iront ravitailler le camp nordiste à Padure.

L'avion se posa et il aperçut les installations. À la sortie, en descendant l'escalier de l'avion, il admira l'aéroport et les alentours, les drapeaux et surtout l'homme devant lui. Il avança vers lui et observa son salut. Il tenta de le reproduire pour montrer son respect pour la culture locale, puis sera chaleureusement la main de son interlocuteur. Il était accompagné de deux conseillers et de sa cousine l'héritière qui s'inclinèrent respectueusement à distance. L'Empereur monta dans la calèche avec le Ministre et les conseillers ainsi que sa cousine dans des voitures derrières.

- Je suis très heureux et très honoré de cette visite d'État. Nos deux nations sont éloignées, mais je suis persuadé que nous avons des intérêts communs. Plus personnellement par contre, je dois vous avouer être émerveillé par l'architecture et les paysages que j'ai pu apercevoir. Votre culture a l'air tout à fait... comment dirais-je ? Enchanteresse ! Pour un étranger comme moi en tout cas !

Ministre des Affaires étrangères Aykhanide ;
Alper Kamar Agha sourit alors au salut de l'Empereur Maximilien II, son acte à beaucoup flatté de ministre et la garde beylicale se tenant un peu plus loin tout autour d'eux. En revanche, le ministre baisse simplement la tête en guise de respect quand l'Empereur lui tend la main, le "handshake" n'existe pas dans la culture et les coutumes yözids, ce n'est pour autant pas perçue comme un geste irrespectueux de la part de l'Empereur.

- Vous nous voyez flatté de vos compliments votre Excellence, l'architecture yözid est à l'effigie de notre histoire et de la magnificence de notre Grand Bey. Je vous transmets par ailleurs dès maintenant le plaisir qu'à eu son Altesse en apprenant votre venue sur notre territoire, c'est bien une première dans l'histoire yözid. Et, ne vous en faite pas, vous allez encore beaucoup être enchanté par les paysages de notre pays..
Si vous le voulez bien, les personnes qui sont avec vous pourront nous suivre derrière auprès des diplomates de mon ministère. Le trajet va se faire en voiture beylicale jusqu'au port de Kıbreş, depuis lequel nous rejoindront le port d'Otukhan, notre capitale. Nous rejoindrons ensuite le Sublime Palais où une simple cérémonie traditionnelle aykhanide vous attend dors et déjà.

L'Empereur peut voir durant le trajets de magnifiques paysages, avec de nombreux infrastructures islamiques modernes construites à l'époque du Grand Bey Sélim Ier. Son Excellence pourra profiter également d'un air sain et propre, d'un pays qui n'a pas été touché par la révolution industrielle de la même manière que les autres. Il pourra retrouver chez les yözids un réel respect de la création du Seigneur et de la nature.

Scène 2 - Sublime Palais, Cérémonie d'accueil et arrivé du Grand Bey

Comme le veut la tradition yözid, on reçoit les beys, ou les hommes égale aux beys dans d’autres pays avec une cérémonie d’accueil, pouvant être un simple dîner ou une cérémonie bien organisée selon l’importance de l’invité. Dans ce cadre ci, on ne reçoit pas un ami, mais non plus une personne sans importance, c’est un invité du Sublime Palais qui égale le Grand Bey de part son titre d’empereur dans son empire. De ce fait, celui-ci sera accueilli à la cour du Saray-i li (Sublime Palais) par les hauts fonctionnaires de l'État et le Grand Bey, accompagné des Mehteran (Compagnie de cérémonie de l’armée yözid) qui joueront de la musique traditionnelle et des marches militaires yözid.

Arrivés devant la porte du Sublime Palais, les soldats suivant la calèche où se trouvait l’empereur et Alper Kamar Agha se placèrent en deux files de la calèche à la porte du palais. Ils formèrent ainsi un chemin que l’empereur allait suivre pour entrer au Sublime Palais. Une fois entrées par la grande porte du Sublime Palais donnant à la cour, deux grandes files créèrent un chemin jusqu’au chevet des deux trône où allaient s'asseoir le Grand Bey et l’Empereur. La file de droite est composée de militaires, allant du plus gradés au moins gradés du début de la file proche du trône à la fin plus loin du trône. La file de gauche quant à elle est composée des hommes de l'État, les religieux eux, se tenaient à côté du trône. La raison de toute cette organisation est simple, c’est une manière de montrer la grandeur du Grand Beylicat.

L’Empereur avance alors vers le trône avec Alpar Kamar Agha qui le suit, à la fin du tapis rouge, juste devant les deux trônes, Alpar Kamar Agha fait signe à l’Empereur d’attendre ici. Il part alors se tenir aux côtés des quelques autres ministres ayant voulu se déplacer afin de voir la première rencontre diplomatique de la monarchie constitutionnelle, avec un pays venant d’un continent n’ayant auparavant jamais interagi avec le Grand Beylicat. Alors que du bruit pouvait se faire entendre entre les files, un bruit de Zurna (instrument à vent yözid) arrête tout le bruit, les militaires tapent du pied pour arranger leur file et changer de côtés leurs armes, les hommes d’états quant à eux se redressent et frappe du poing droit leur poitrine. Il n’y a sûrement aucun doute chez l'empereur Maximilien II, le Grand Bey arrive enfin. Un homme vêtu en tenu traditionnele se met devant les deux trônes, et crie le Destur (Destour = Paroles pour accueillir un homme important, le destur vise à avertir l’arrivée celui-ci, l’équivalent du “make way” britannique). “Destur ! Sa Majesté le Grand Bey Orkhan Ier, Al-Muzaffer Daima (Le victorieux pour toujours)”, suite auquel tous les soldats se mirent à crier “Grand Bey Orkhan Ier, Al-Muzaffer Daima, MachAllah, MachAllah, avec votre nation, avec votre peuple, vivez mille fois !”. Ainsi, accompagné des joueurs de Mehteran, le Grand Bey Orkhan Ier fait son arrivée pour se tenir devant son trone, on fait alors signe à l’empereur de se tenir lui aussi devant son trône. Les deux dirigeants peuvent enfin se tenir côte à côte, et entamer leur discussion. Une fois la marche militaire terminée, le grand Bey fait signe à tous pour exiger le silence.

Grand Bey Orkhan Ier ;
Bienvenue à vous, chef de l’Empire du Nord d’Aleucie.


(Vague illustration de ce à quoi pourrait ressembler la cérémonie d'accueil.)