01/07/2013
00:34:09
Index du forum Règles et inscription Inscriptions Inscriptions validées

Grande République de Westalia

0

Création de pays : Grande République de Westalia


Généralités :



Nom officiel : Grande République de Westalia
Nom courant : Westalia
Gentilé : Westalien, Westalienne

Inspirations culturelles : Etats-Unis d’Amérique, Ouest Américain, Japon, Italie
Situation géographique :

Langue(s) officielle(s) : Anglais, Japonais
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Italien

Drapeau :
Drapeau
Le “Drapeau à l’ours étoilé” est le drapeau officiel de Westalia depuis 1919. Les cinq étoiles représentent les États-Républicains qui composent le pays. L’ours est le symbole du State Capital of Columbia.

Devise officielle :
United, we are free
団結、私たちは自由です
(Unis, nous sommes libre)

Hymne officiel :
Paroles
O Westalia ! the gem of the ocean,
The home of the brave and the free,
The shrine of each patriot's devotion,
A world offers homage to thee;
Thy mandates make heroes assemble,
When Liberty's form stands in view;
Thy banners make tyranny tremble,
When borne by the red, white, and blue.
When borne by the red, white, and blue.
Thy banners make tyranny tremble,
When borne by the red, white and blue.

When war wing'd its wide desolation,
And threaten'd the land to deform,
The ark then of freedom's foundation,
Westalia rode safe thro' the storm;
With her garlands of vict'ry around her,
When so proudly she bore her brave crew;
With her flag proudly waving before her,
When borne by the red, white, and blue.
When borne by the red, white, and blue.
With her flag proudly floating before her,
The boast of the red, white and blue.

The Union, the Union forever,
Our glorious nation's sweet hymn,
May the wreaths it has won never wither,
Nor the stars of its glory grow dim,
May the service united ne'er sever,
But they to their colors prove true.
The Army and Navy forever,
When borne by the red, white, and blue.
When borne by the red, white, and blue.
The Army and Navy for ever,
Three cheers for the red, white and blue.

The star spangled banner bring hither,
O'er Westalia's true sons let it wave;
May the wreaths they have won never wither,
Nor its stars cease to shine on the brave.
May thy service united ne'er sever,
But hold to the colors so true;
The Army and Navy forever,
Three cheers for the red, white, and blue!
Three cheers for the red, white, and blue!
The Army and Navy forever,
Three cheers for the red, white, and blue

Monnaie nationale : Talir Westalien (TW), communément appelé Talir

Capitale : Columbia

Population : 62 420 000 habitants


Aperçu du pays :



Présentation du pays :

Période pré-coloniale : ( < 1654)

Depuis aussi longtemps que l'homme à poser le pied sur ces terres, la région qui couvre aujourd'hui Westalia était un petit berceau de sociétés humaines. Les hommes qui y vivaient se divisiaient en tribus et en clans au sein de nombreux villages qui sont surtout installés sur les côtes océaniques, ou du Lac des perles, au nord. La pratique de l’agriculture et l’utilisation de travois favorisent les échanges entres les communautés.
Jusqu’aux alentours de l’an 1200, assez peu de sources permettent de décrire avec certitude le mode de vie des habitants de la région. On sait juste que depuis quelques siècles, un groupe culturel se dégage plus que les autres : le groupe proto-Hamajak. Composé de clans en avance technologiquement sur ses voisins, probablement grâce à une pratique du commerce sur de plus longues distances, ils sont les ancêtres directs des autochtones qui vivent en Westalia. Nombre de villages et de groupes humains adoptent cette culture, notamment par de fortes similitudes dans la pratique de leur culte animiste. On estime que c’est au début du XIIème siècle que naissent les légendes sur l’Amara Pakajik ou “Empire du ciel argenté” pour les historiens, bien que la qualification d’Empire reste très débattue. Les contes hamajaks parlent plus tôt d’un “Grand Clan”, qui aurait régné sur tout ce qui se trouve sous les cieux, béni par les esprits de la nature et des ancêtres. Cette période est un âge d’or pour les populations indigènes, mais cette nation disparaît brutalement vers la fin du siècle qui l'a vue naître, punie et abandonnée par les esprits, elle aurait disparu en une nuit selon les légendes. Sa réelle existence est sujet à débat jusqu’à nos jours, mais de récentes découvertes tentent de présenter un regroupement de villages importants sur une bonne partie de ce qu’est aujourd’hui Westalia comme étant une potentielle piste.

Il faudra attendre la fin du XVIème siècles pour voir émerger des royaumes tribaux ou “Grands Clans” que l'on attribue à la culture Hamajak et qui s’inspirent de la légende de l’Amara Pakajik. Ces entités regroupent plusieurs villages et alternent entre échanges commerciaux, alliances et guerres. Plus isolés que leur illustre ancêtre du fait d’une pratique du commerce extérieur moins importante, la région ne sera découverte par l’explorateur eurysien Vistali Lambrosi que vers 1621, à qui on lui donnera son nom.

Fin de l’ère des Grands Clans et début de la colonisation : (1654-1799)

C’est en l’an 1654 que la colonie de Santa Maria est fondée, posant les bases de la première cité Eurysienne et de culture latine méridionale, par le fils de Vistali, Roberto Lambrosi. A l’origine un simple établissement commercial doté d’un port et d’un marché pour faciliter l’expansion en Aleucie, cette cité va rapidement prendre de l’ampleur et devenir un point de passage incontournable pour le commerce de la côte Ouest. Du fait de sa valeur, les terres alentour vont rapidement être exploitées, notamment pour leurs riches terres agricoles et les pâturages verdoyants propices à l'élevage des races importées de la métropole, des terres qui prendront le nom de Terracristo. Vers le nord, de vastes forêts abritent des animaux à la fourrure très recherchée sur le marché Eurysien, dont notamment une forte population d’ours brun d’Aleucie. La compagnie de l’Aleucie Austarienne va ainsi saisir l’occasion et fonder plusieurs colonies côtières, dont notamment la cité de New Landor, centre administratif de la colonie de New Austaria, en 1706 et la cité de Saint George en 1724, tout cela au nom du Royaume qu’ils servent. Colonie de peuplement, de nombreux métropolitains vont venir s’y installer dans les années qui suivent, surtout des hommes dans un premier temps, puis des familles entières lorsque les rumeurs d’opportunités locales atteindront le vieux continent. La chasse et la récolte de fourrures restent l’activité la plus attrayante, mais la pêche et l’exploitation des forêts alentours donneront rapidement à faire pour tous ceux qui cherchent d’autres façons de vivre, surtout pour subvenir aux besoins grandissant de la colonie.
L’année 1753 est marquée par la fondation de petites colonies originaires de Nazum dans le Golfe de Kamishiwa dont la principale est Kaijotoshi. Cherchant les mêmes opportunités que leurs prédécesseurs au sud, elles ne seront cependant pas aussi bien soutenues que les colonies Eurysienne et se limiteront aux zones côtières du Golfe.

Quand est-il des Grands clans Hamajak qui peuplaient déjà la région ? A l’établissement des premières colonies, l’entente est plutôt cordiale, les indigènes trocs avec les nouveaux venus et les aides mêmes à s’établir dans la région. Les Hamajak n'étaient pas assez organisés et nombreux pour assumer le contrôle total de toute la région et les technologies particulièrement avancées amenées par les étrangers permettaient d’accepter largement de céder quelques territoires peu ou inexploités. Des tensions vont commencer à apparaître aux alentours de 1709 où les colons de Terrachristo, soutenus par des ordres religieux, vont essayer de convertir au Catholicisme des villages Hamajak. Certains indigènes vont accepter d’adopter cette nouvelle foi, mais des incidents vont survenir lors de conversions de masse forcées. Plusieurs altercations violentes vont mener à la création de milices armées pour lutter contre les “païens sauvages”. Une excuse qui va tout aussi bien être adoptée chez leur voisin de la colonie de New Austaria pour chasser ou réduire en esclavage des centaines de villageois Hamajak païens, pour leurs besoins en main d’oeuvre ou en terre, parfois même aidé par d’autres clans Hamajak rivaux ou christianisés. La plus grande altercation de la période reste la bataille de New Landor (1767) qui voit s’affronter miliciens et Hamajak chrétiens contre des Hamajak animistes venus en représailles massacrer les colons. Elle se termine sur la victoire des étrangers, mais au prix d'environ cinq cents colons tués ou disparus.

Guerre de l’effondrement et exil monarchique : (1799-1804)

En l’an 1799, les conflits d’Eurysie impactent désormais le quotidien des colonies. Le Royaume qui finance la Compagnie de l’Aleucie Austarienne se retrouve entraîné dans une guerre face à plusieurs autres nations, dont celle possédant Terrachristo. En 1801, plusieurs levées miliciens accompagnées de l’armée royale stationnant en New Austaria marchent vers le sud, en direction de Santa Maria. Soutenus par le Grand Clan Hamajak du lac des perles, ils aideront à la chute des territoires latins, à la fin de cette même année. Même si cette victoire d’outre-mer permet de sécuriser les terres colonisées, elles ne sont d’aucune aide sur le continent où la guerre écrase les métropolitains qui fuient en nombre vers l’Aleucie. En 1804, la métropole est totalement perdue et les forces en exiles s’établissent dans la ville de New Landor. Sur place, le Prince Edouard Of Lasley se proclame Roi de New Austaria, impose sa gouvernance sur les colonies et incorpore Terrachristo à son fief, dont la reconquête serait trop coûteuse en l’état pour ses anciens propriétaires. Il noue une alliance avec le Grand Clan du lac des perles et celui de la forêt argentée, afin d’assurer le maintien de ses dernières terres. Le début de son règne est marqué par la peur d’une invasion de ses anciens ennemis, bien que peu probable. Le moral en berne des exilés et les revanchards de ce que l’on appelle désormais la “guerre de l’effondrement”, on fait perdre les impressions d’avenir que ces terres avaient tant promis à l’origine.

Révolution des Westals : (1804-1813)

Malgré la défaite, la population exilée, comme locale, reste loyale au pouvoir monarchique. Les premières années de règne du Roi Edouard sont donc marquées par la confiance d’un peuple qui le voit comme le leader capable de surmonter cette période de crise. Pourtant, à partir de 1807, la population dite coloniale va s’offusquer de plusieurs décisions de leur monarque. D'abord en essayant d'appliquer plusieurs lois métropolitaines qui n’ont pour les administrés pas de sens en Aleucie. Mais la colère va surtout venir de la classe dirigeante des colons qui est de plus en plus écartée des instances dirigeantes au profit des exilés, alors même que la population qu’ils représentent est largement majoritaire en ces terres. Le Roi préfère attribuer postes et terres aux nobles qui l'ont accompagné plutôt que de se reposer sur les personnalités déjà présentes avant son arrivée. Assez rapidement, on va voir apparaître les “Westals”, dérivé du nom de l’explorateur Vistali, des colons ayant perdu pouvoir et influence à cause des exilés de 1804 et souhaite récupérer ce qui leur est dû. Immédiatement identifiés comme opposants politiques, le Roi va mener dès 1808 une répression accentuée envers ces dissidents. Le peuple dans son ensemble ne soutient pas particulièrement les Westals lors de la fondation du mouvement. Mais une suite de mauvaises décisions vont donner du crédit aux opposants qui vont peu à peu se radicaliser et promouvoir la chute de la royauté, une idée qui fait progressivement son chemin dans une population fatiguée de la crise politique provoquée par le Roi et ses partisans. L’arrestation arbitraire de trois membres dirigeants des Westals à Saint George, en 1811, va être la répression de trop. Le mouvement va provoquer une révolte populaire dans la cité, qui sera rapidement rejoint par la milice locale, mettant en défaut les forces loyales au Roi Edouard. La prise de Saint George marque le début de la Révolution des Westals qui va se répandre à travers tout le pays. Les révolutionnaires se mettront immédiatement en marche vers New Landor pour renverser le gouvernement royaliste. Malgré une défaite initiale sur le chemin, les Westals vont finir par repousser les forces loyalistes et atteindre la capitale en moins d’un mois. Le monarque fuit vers le nord, en direction de ses alliés Hamajaks de la forêt argentée. Les révolutionnaires détiennent désormais deux villes majeures du pays et s'organisent pour vaincre les forces fuyantes du Roi. Les batailles qui suivront seront principalement de petits affrontements sans impacts majeurs sur le déroulement de la guerre. Il faudra attendre 1813 et la bataille de Fort Harvey, dans le nord du pays, pour achever les forces loyalistes et capturer le Roi. Edouard ayant été soutenu par les Hamajaks de la forêt argentée, les révolutionnaires Westals chasseront ces derniers des régions côtières au Lac des perles, officiellement en guise de représailles, officieusement pour s’emparer de riches terres prometteuses et un accès à l’étendue d’eau du nord.

Ier République : (1813-1869)

Les révolutionnaires, désormais victorieux, proclament officiellement la fondation de la République de “Westalia”, nouveau nom donné au pays qu’était New Austaria. Edouard Of Lasley, désormais “le Sans terre”, fut jugé par un tribunal de colons qui déclara sa déposition, la confiscation de tous ses biens et son bannissement à vie pour lui et ses descendants aux terres de la nouvelle République. Ses partisans subirent plus ou moins le même sort et plusieurs déportations forcées furent organisées pour la plupart des clans Hamajaks ayant activement soutenu l’ancien Roi. La jeune nation a pourtant beaucoup à faire pour espérer se maintenir en place. Tout d'abord, la capitale est déplacée à Saint George, fief des Westals, qui est renommé Columbia. Au sud, l’armée républicaine devra intervenir par deux fois pour mater des rébellions indépendantistes en Terrachristo, en 1816 et 1825. Au nord, plusieurs accrochages vont avoir lieu avec les clans Hamajaks en conflit pour l'occupation des terres qu’ils jugent être les leurs. Bien que colons comme amérindiens signèrent plusieurs accords pour résoudre la situation, il faudra attendre la ratification du traité de Crystaltown, en 1837, pour qu’une entente sur le long terme soit établie et qu’une délimitation stable des terres soit décidée. Ce traité est rapidement suivi par la fin du commerce d’esclaves la même année, mais l’esclavage en lui-même ne sera abolie qu’à partir de 1851. Toutes ces décisions sont établies par une seule et même force politique : les Westals. Devenus riches et puissants après la révolution, ils imposent leurs lois au bon vouloir de leurs besoins, mettant bien souvent les aspects démocratiques de la République de côté pour garantir leur profit au fur et à mesure des générations qui passent. La stabilisation du pays et sa bonne tournure économique font que la population n’y prête que peu attention. Cependant, la découverte d’or à extraire dans le nord du pays va drastiquement changer cette vision…

Ruée vers l’or et guerres amérindiennes : (1869-1876)

A la mi-année 1869, la République fête ses 56 ans et malgré le fait que quelques familles dirigeantes prennent de plus en plus de pouvoir et d’argent au détriment des autres, Westalia continuent d’évoluer et de s’affirmer dans la région. La découverte d’or dans une rivière par un fermier de Fort Harvey, dans le nord-ouest du pays, va faire débuter un âge de ruée vers l’or dans le pays. La nouvelle va d’ailleurs se répandre au-delà du pays et permettre l’immigration de plusieurs milliers de personnes, originaires d’Aleucie et de Nazum principalement, transformant des terres inexploitées en centres d’activité économique importants et l’apparition de villes majeures en peu d’années. Le relatif laisser-faire des autorités Westalienne à cette époque permet à de nombreux “aventuriers” en quête de richesse de faire fortune et de s’élever socialement dans un pays qui n’est bien souvent pas le leur. Ces “nouveaux riches”, comme on les appelle, vont être ceux qui investiront le plus dans les infrastructures d’extraction, mais également dans les nouvelles zones urbaines en cours de constitution, expliquant que beaucoup de villes fondées à cette époque portent leur nom.

L’exploitation massive de cet or facile d’accès va entraîner une grande déforestation dans le nord du pays. La forêt argentée va ainsi perdre plus de 60% de sa surface en moins de 20 années, nécessaire pour le besoin d’expansion. C’est d’ailleurs ce besoin qui brisera le traité de Crystaltown. De nombreuses sources d’or se trouvent sur les terres amérindiennes, relançant à nouveau les tensions avec les clans Hamajaks. Les chercheurs d’or se réuniront souvent en milice armée pour chasser des villages entiers, action qui ne restera pas sans réponse avec le massacre de plusieurs camps de Westaliens et d’immigrés par les clans en colère. Ceci entraînera une boucle infernale toujours plus violente jusqu’à l’intervention de l’armée en 1873 pour repousser les indigènes vivant dans la région de Dakantia. Cette action lancera ce que l’on appelle aujourd’hui les guerres amérindiennes. Avec pour ordre de chasser les Hamajaks de Dakantia en représailles, les frontières de la République vont s’étendre, au détriment de nombreux autochtones qui périront dans le processus. De nouvelles tensions apparaissent en 1874 à l’Est contre le Grand Clan du Lac des Perles. Après une défaite de l’armée républicaine à Kawataji contre le chef des Hamajaks, ceux-ci vont descendre jusque dans le Sud de Terracristo où une partie de la ville de Santa Maria sera brûlée en représailles aux massacres, provoquant la mort de plusieurs centaines de Westaliens. Début 1875, le général Henry Horvanx se voit confier le commandement de la IIIème armée chargée de repousser les amérindiens de Terracristo. Après plusieurs batailles victorieuses, le militaire va rapidement devenir un héros national de la lutte contre les barbares qui massacrent les innocents citoyens de Westalia.

Dictature d’Henry Horvanx : (1876-1909)

En 1876, l’ouverture des négociations avec les amérindiens commence pour résoudre ce conflit. Mais l’opinion populaire, particulièrement dans le nord, n’est pas favorable à la paix et exige de nouvelles représailles contre ces indigènes. Le général Henry Horvanx se fait représentant des opposants. Originaire de Santa Maria, il voue une haine profonde à ses ennemis qui ont tué et blessé plusieurs de ses proches lors de l’incendie et du massacre de 1874. Il va trouver un soutien politique très important chez les “nouveaux riches” qui ont tout à gagner à éliminer toujours plus le problème amérindiens, mais aussi et surtout de l’armée dans laquelle il a de très nombreux partisans. C’est ainsi que, le 4 mai 1876, Henry Horvanx regagne la capitale et provoque un coup d’Etat en occupant le Sénat de la République et plusieurs autres institutions d’importance. Il proclame la constitution d’un gouvernement provisoire et la reprise des actions militaires dans le nord. A travers le pays, les différentes garnisons militaires lui prêtent allégeance et s'emparent de la République avec peu d’opposition. La guerre se poursuivra jusqu’en 1879, date à laquelle le dernier Grand Clan et son territoire sont conquis par les forces d’Horvanx, bien qu’il faudra attendre 1883 pour voir la situation se stabiliser. Il nommera cette nouvelle région de son propre nom, tel Vistali en son temps. C’est également à cette période que les derniers mouvements indépendantistes de Terracristo disparaissent, notamment grâce aux origines du nouveau dirigeant de la République et du brassage culturel. Élu président à vie en 1881, sa gouvernance est particulièrement marquée par une explosion de la démographie du pays, une industrialisation importante, ainsi qu’une répression très forte contre les amérindiens et ses opposants politiques. A partir de 1894, les côtes sud du pays s’urbanisent fortement, notamment grâce à l’industrialisation, tandis qu’au nord, les anciens immigrés construisent de grandes fermes sur les terres conquises plus tôt ou des mines, qui profiteront notamment à la très importante ville de Northcoal, dans le Dakantia. Historiquement, cette période est considérée comme l’une des plus prospères de Westalia, notamment grâce aux éléments cités précédemment. A l’international, Westalia reste une jeune nation, mais qui ne s’isole pas et entretient plusieurs routes commerciales, souvent maritimes. Aux abords du Golfe de Kamishiwa, les cités d'origine Nazum ont pris leur indépendance de leurs métropoles dont elles ne dépendent plus depuis bien longtemps. Elles se sont particulièrement bien enrichies durant la ruée vers l’or Westalienne et sont un point de passage important pour l’immigration des populations de l’autre côté de l’Océan Scintillant. Ces villes stratégiques vont passer sous protection de la République à partir de 1896 et être intégrées en 1901. Bien que Westalia était une dictature, l’ère Horvanx pose les bases d’une structure sociétale qui sera reprise par les générations qui suivront et ceci jusqu’à aujourd’hui, basé sur l’unité du pays et une méfiance des populations amérindiennes.

Difficile transition démocratique et révolution de 1918 : (1909-1918)

Le 16 juillet 1909, le Président à vie Henry Horvanx décède d’un arrêt cardiaque après 33 années de gouvernance, à l’âge de 76 ans. La fin de son règne est marquée par le développement d’un démocratisme au sein d’une partie de la population et de plusieurs acteurs politiques. Un concept que n’aurait visiblement pas rejeté Horvanx, puisqu’en 1908, il avait déjà promulgué des lois pour donner plus de liberté à la presse, après plusieurs décennies de contrôle, poussé par plusieurs conseillers allant dans ce sens, probablement pour préparer le pays après son trépas selon certains historiens, mais cela reste des suppositions. Son successeur est le Général John Moriss, un modéré qui semble être la bonne personne pour garder unies les personnalités à tendance démocrate et autocrates. Désigné par son prédécesseur, sa légitimité semble solide, mais sa gouvernance va continuellement tourner autour des débats politiques entre les deux blocs politiques. La presse d’opposition va jouer un rôle crucial dans la diffusion des idées démocrates à travers le pays et conduire à faire connaître de nombreux mouvements politiques jusqu’alors interdits, principalement à gauche. Cette période d'instabilité va atteindre son apogée lors de la loi de liberté politique de 1917 qui autorise la représentation aux différentes élections de nombreux partis d’opposition, à l’exception des présidentielles. Les élections législatives de 1918 voient une majorité démocrate au sénat se faire élire, mais la constitution d’un gouvernement de transition démocratique semble encore difficile. Les élus échouent par deux fois à élire un chef de gouvernement, mais semblent arriver à un consensus après plusieurs négociations. Cependant, leurs efforts vont être réduits à néant puisque, le 27 avril 1918, les partisans autocrates d’une nouvelle dictature militaire pénètrent dans le sénat et annoncent l’invalidation des précédentes élections, mettant aux arrêts de nombreux sénateurs. La capitale est occupée par les autocrates avec ses principales institutions, comme lors du coup d'État de 1876. La nouvelle se répand rapidement à travers le pays, notamment grâce aux nouveaux moyens de communication du début du XXème siècle. Dans les principales villes du pays, de nombreux citoyens manifestent instinctivement contre ce qu’ils qualifient de violation de leurs droits, par la remise en cause des précédentes élections. Les putschistes cherchent le soutien du Président John Moriss pour légitimer leur prise de pouvoir, mais celui-ci est introuvable à Columbia. Ayant eu vent de la chute du Sénat, il aurait pris la fuite vers New Landor, d’où il se serait exprimé pour condamner avec fermeté l’action des autocrates et les accusent de haute trahison envers la République et sa population, alors que la peur d’une guerre civile se fait sentir à travers la nation. Le 30 avril 1918, le Président charge son ministre de la défense et démocrate convaincu, le Général Stanislas Asfort, de monter un conseil de crise national pour éviter la guerre et reprendre le contrôle de la capitale. Asfort fait encercler la capitale et purge de l’armée de nombreux soutiens avérés ou supposés au coup d’Etat, permettant de garder le contrôle sur le reste du pays. A Columbia, les opposants au putsch sont violemment réprimés par des autocrates qui commencent à sentir qu’ils perdent la main. Le Ministre de la défense fait infiltrer la capitale pour organiser la résistance en prévision d’une reprise de la ville. Un peu plus de deux semaines après le coup d’Etat, les armées loyalistes n’ont toujours pas lancé d’assaut. La résistance s’impatiente et fait se soulever la population. Hors de contrôle, les autocrates perdent peu à peu les quartiers de la capitale avant de voir Asfort profiter de la situation pour libérer officiellement la cité. Les traitres sont progressivement arrêtés et Columbia retourne sous contrôle des autorités légitimes. Cet événement est qualifié de “Révolution de 1918” et a une importance tout aussi importante que celle de 1811 dans l’histoire Westalienne, mais son caractère est plus populaire du fait que le peuple se soit presque libéré par lui-même des autocrates occupants la capitale.

Stanislas Asfort et la Grande République : (1918-1991)

A la suite de cet événement, de nombreuses arrestations se poursuivent jusqu’à début 1919 où de grands procès publics prennent place et se soldent bien souvent par la condamnation à mort des traîtres ou leur emprisonnement, dépendant de leur implication dans le complot visant à renverser le gouvernement. En parallèle, peu de temps après la reprise de Columbia, le Président John Moriss annonce sa démission officielle devant le Sénat de la République et à la presse, poussé par les démocrates et les quelques soupçons qui planent encore sur ses liens avec les putschistes. Le conseil de crise national se transforme alors en gouvernement provisoire avec à sa tête Stanislas Asfort. L’objectif de celui-ci est précis : réorganiser la République pour offrir un système démocratique viable et une union sincère entre les citoyens. De nombreuses propositions sont avancées, mais Asfort et ses partisans vont opter pour l’option fédéraliste et la formation d’une Grande République composée d'États Républicains jouissant d’une meilleure autonomie que le système des régions actuel. Asfort, d’origine Nazum par sa mère, va également permettre une meilleure reconnaissance de cette communauté en intégrant nombre d’entre eux dans le processus et permettre notamment au Japonais d’être inscrit en tant qu’une des langues officielles du pays, déjà parlé une minorité importante et lui-même. Une nouvelle constitution est rédigée et soumise par référendum à la population qui l’approuve majoritairement. La Grande République de Westalia voit donc le jour et de nouvelles élections sont organisées à travers le pays et les nouveaux Etats Républicains. Sous ce nouveau système, Stanislas Asfort est élu premier Président fédéral de la Grande République qu’il va superviser pendant quatre mandats, soit 16 années, pour ensuite se retirer de la vie politique à cause de problèmes de santé. Sous sa gouvernance, la transition démocratique de Westalia va s'achever et même se parfaire au fur et à mesure des années. Figure d’unité et défenseur des libertés, il est aujourd’hui considéré comme l’un des Pères de la nation et une source d’inspiration pour les mouvements politiques qui ont perduré après ses mandats. Il décède en 1957 à l’âge de 89 ans, où une grande cérémonie d’hommage lui sera rendue à travers toute le pays.

Ses successeurs se revendiquent majoritairement de mouvance politique “Asfortienne”, bien que quelques gouvernements de gauche accèdent au pouvoir en 1967 et 1973, dans les heures de gloire de l’Union Sociale et Démocrate (USD). Ces deux gouvernement de gauche vont se montrer très proches des mouvements des droits civique Hamajaks qui luttent pour la fin de la discrimination raciale qu’ils subissent depuis plusieurs siècles. La plus grande actions faite à cet égard sera la signature des Accords de Columbia, en 1979, qui garantissent encore aujourd’hui l’égalité devant la loi les droits et devoirs des amérindiens, bien que ces accords ne reconnaissent en rien les territoires volés par la République ou les massacres perpétrés durant le siècle dernier. A l’international, entre les années quarante et soixante, Westalia se fait surtout connaître pour la Association of Westalian Explorers and Archaeologists (AWEA) qui fait régulièrement des découvertes historiques à travers le globe et pour ses explorations de régions très reculées. John Garandor, est probablement l’explorateur et archéologue le plus connu de cette période, à tel point qu’il sera même élu Président Fédéral en 1976. La Grande République est également connue pour être un État où la démocratie est bien respectée à cette époque et les libertés nombreuses, malgré quelques imperfections.
À partir de 1981, le Parti Libre et Démocrate (PLD) d'obédience Asfortienne, va gouverner le pays jusqu’en 1991 grâce à la conservation efficace de sa majorité au Sénat et de la réélection d’un Président qui leur est favorable. Alors qu’ils jouissent d’une popularité grandissante au début des années quatre-vingts, notamment dû à un essor économique qui profite à toutes les classes de la société, ils se retrouveront rapidement en difficulté à partir de 1989 à cause d’une augmentation exponentielle de la criminalité et la formation de ghettos populaires dans plusieurs grandes villes qui abritent principalement des immigrés ou des hamajaks pauvres. Dans ses dernières années de gouvernance, ils sont particulièrement montrés du doigt par le Parti de l’Union Républicaine (PUR), d'obédience Horvanxienne et principal parti d’opposition depuis les élections de 1987.

Culte de l’unité et gouvernement Horvanxien : (1991-Aujourd’hui)

Le regain démographique des hamajaks est en partie la cause de la criminalité dans les grandes villes du pays. Alors qu’ils n’étaient plus que 150 000 en 1900, ils sont désormais plus de 3 millions en 1990, dont l’essentiel est associé aux classes populaires. La jeunesse de cette communauté s’installe dans les villes pour trouver du travail, mais les difficultés d’embauches vont progressivement les faire tomber dans la délinquance et la constitution de gangs à la violence encore jamais vue. Un sentiment anti-hamajaks renaît au sein d’une partie de la population qui s’horrifie des affrontements, des agressions et de la diffusions de drogues dans le pays. L’inefficacité du gouvernement de cette époque à contrer ce phénomène va paver la route du pouvoir pour le PUR qui va non seulement gagner les élections législative primaire de 1991, mais également les présidentiels de la même année avec la nomination de Victor Hardenbor à ce poste. Sous sa dirigeance, un gouvernement aux mesures fortes et parfois controversées va prendre place. En seulement quelques mois, des centaines d’arrestations ont lieu contre les membres de gangs, ce qui poussera les ghettos à se soulever et se faire réprimer très violemment par la Garde Fédérale et l’armée. A partir de 1993, des manifestations pro-hamajaks vont survenir pour dénoncer le traitement que le nouveau gouvernement leur fait subir. Après plusieurs accrochages violents avec la police, le gouvernement PUR justifiera le passage de lois accès sur la sécurité et arrêtera plusieurs leaders du mouvement. La majorité de la population reste cependant plutôt confiante vis-à-vis du gouvernement qu’ils jugent réactif, une tendance qui se confirmera avec le gain de nouveaux sièges au Sénat, lors des élections législatives intermédiaires de 1993. Avec la baisse de la criminalité, le gouvernement va accentuer les bienfaits de “l’unité nationale”, un concept déjà très présent aux fondations même de la République, mais qui ici se retrouve comme pièce électorale à jouer pour garder les faveurs du peuple. Réforme de l’éducation, spots télévisés, jour férié de l’Unité, médias pro-gouvernement… Tout est fait pour ancrer cette idée au sein de la population. Stratégie qui s'avère bénéfique puisque le PUR conserve toujours à ce jour sa majorité au Sénat et Victor Hardenbor son poste de Président Fédéral. En 2003, celui-ci propose à la population une réforme de la constitution pour y inscrire le principe d’unité, mais surtout pour élargir le pouvoir présidentiel en lui donnant notamment la possibilité d’influencer le pouvoir judiciaire via différentes nominations de postes qui encadrent la justice. Une réforme immédiatement qualifiée d’autoritaire et dénoncée par la majorité des partis d’opposition, pour autant celle-ci sera acceptée de peu par la population qui renouvelle sa confiance envers le gouvernement actuel.

Un retour à la stabilité s’opère durant la première décennie du XXIème siècle que l’on qualifie même de “petite ère d’Horvanx”, pour son renouveau économique, mais surtout pour les nouvelles répressions faites au peuple hamajak, certes bien moins violentes que celles d’il y a un siècle. La gauche essaie de s’appuyer sur cette base électorale pour se dégager comme alternative, mais échoue son coup de force lors des élections législatives primaires de 2005. Au sein du PLD, désormais dans l’opposition, les dissensions sont nombreuses et mènent à un schisme du parti entre son aile droite, qui reste dans le PLD, et son aile gauche, qui forme un nouveau parti politique : le Front Populaire et Démocrate (FPD). L’objectif de ces derniers est une réforme de la République pour lui donner des outils plus démocratiques que ceux existants, dans une pure logique Asfortienne. Les élections législatives intermédiaires de 2007 vont être un joli coup de départ pour ce nouveau mouvement qui gagne plusieurs sièges au sénat. Mais c’est deux années plus tard qu’ils vont tripler le nombre de leurs sénateurs et devenir le premier parti d’opposition, notamment en s'appropriant une majeure partie de l’électorat PLD et une partie de celui de l’USD. Avec la tournure de plus en plus autoritaire qu’offre le PUR au pouvoir, une part de la population cherche une alternative politique pour gouverner le pays. Face à l’incapacité des partis traditionnels à se démarquer, ils optent pour la nouveauté que représente le FPD. Pour autant, Hardenbor et son parti restent encore très populaires malgré quelques sièges perdus depuis 2005. Reste à savoir si ceux-ci arriveront à conserver leurs places ou si la nouvelle opposition arrivera à convaincre les Westaliens du bienfait de son programme…

Mentalité de la population :
Les Westaliens sont un peuple fier de leur histoire qui s’attache beaucoup à la figure de l'homme providentiel. Souvent traditionnel, ils s’en remettent beaucoup au concept de l’unité nationale. Une doctrine sociale qui a permis selon eux de faire fi de leurs différentes origines pour surmonter les adversités passées et à venir, protégeant les traditions Westaliennes et la culture qu'ils ont su forger à travers les époques. Pour autant, cette “unité” a de grandes difficultés à inclure les amérindiens dans celle-ci, là où les citoyens d’ascendance Nazum ont réussi à s’y faire une place au cours du XXème siècle. Le système biélectoral propre aux Westaliens est une bonne représentation de leur engagement politique et de leur intérêt dans celle-ci. Ainsi, le taux de participation lors des élections est élevé par rapport à d'autres démocraties et ceci sans avoir à rendre le devoir de vote obligatoire. Un chiffre régulièrement avancé par les gouvernements successifs pour se légitimer et pour se présenter comme une démocratie accomplie.

Place de la religion dans l'État et la société :
Graphique Religions

La Grande République de Westalia a pour religion d’Etat le Christianisme (sans regard sur le courant depuis 1968), mais la liberté de culte est garantie par la constitution et le Council of Religious Affairs, un organisme indépendant politiquement qui fait preuve d’une grande ouverture ces dernières années pour le respect des religions minoritaires. La majorité de la population est Chrétienne (57%), dont la très grande majorité des catholiques, où la plus forte concentration se situe en Terracristo et sur les côtes de l’Etat Républicain de New Austaria. Le Shibutsu Shugo est le résultat d’un syncrétisme entre le bouddhisme et les cultes shintos importés par les différentes vagues de migrations en provenance de Nazum. Elle est d’ailleurs essentiellement adoptée par les citoyens ayant des origines de ce continent, mais sa popularité est en baisse, notamment au profit des courants chrétiens. Si l’athéisme était une religion, elle serait la deuxième la plus pratiquée dans le pays, avec une évolution en hausse chaque année, notamment à cause d’une partie de la jeunesse qui se désintéresse progressivement des croyances religieuses. La dernière religion notable est l’animisme encore pratiqué par une partie de la population hamajak. En baisse chaque année, on estime que ses croyants représentent entre 2 et 3% des Westaliens. Le reste de la population hamajak a subi un long processus de christianisation, parfois forcée, qui fait que le christianisme y est le plus populaire, particulièrement les courants protestants.


Politique et institutions :



Institutions politiques :
Schéma politique

Pour tous les postes : Il n’y a pas de limites dans le nombre de mandats consécutifs.

Président Fédéral : Élu pour un mandat de 4 ans, il est le garant de l’unité de la nation et protecteur de la constitution. Il représente la nation aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays et est le commandant des forces armées de la Grande République. Il est censé faire preuve de neutralité politique, mais rien ne l’empêche d’être adhérent à un parti (ce qui est généralement le cas). Avant la réforme constitutionnelle de 2003, son rôle dans la politique intérieure du pays consiste essentiellement à la nomination d’un Premier Ministre Fédéral. Depuis la réforme, il a également la main sur la composition du Conseil de la justice fédéral et donc un pouvoir indirect sur les Etats-Républicains. Dans le cas d’une censure du gouvernement, il peut dissoudre lui-même le Sénat. Il n’est pas directement élu par le peuple, mais par le Conseil Électif de la Grande République.

Conseil Électif de la Grande République : Conseil exceptionnel qui se réunit tous les 4 ans pour élire ou réélire le Président Fédéral, il n’a pas d’autres vocations. Il est composé du Président du Sénat, du Président du Congrès Suprême, des Présidents de chaque Etat-Républicain et de 7 citoyens-électeurs tirés au sort. Vestige de la dictature, son existence fait souvent débat, encore plus depuis la réforme de 2003.

Premier Ministre Fédéral : Nommé par le Président Fédéral, son mandat n’a pas de limites et se termine généralement par la démission ou la révocation de la personne en charge. Il est chargé de former un gouvernement en fonction des forces politiques au sein du Sénat. Avec ses ministres, il propose des lois, peut dissoudre le Sénat ou soumettre un référendum à la population. Numéro deux du pays, sa fonction est exclusivement tournée vers les affaires intérieures et il est très rare de le voir traverser les frontières. Il peut cependant participer aux réceptions et à l’accueil de dignitaires étrangers. Bien que le Président nomme le Premier Ministre, il doit tout de même être approuvé par le Sénat pour pouvoir exercer à son poste, dans le cas contraire, il est censuré et un nouveau Premier Ministre doit être présenté.

Sénat de la République : Chambre basse de la Grande République composée de Sénateurs élus au suffrage universel direct, elle examine et vote les lois présentées par l’exécutif et peut proposer des ajustements. Sur les 453 sièges, deux tiers (soit 302) sont remis en jeu tous les 4 ans lors des élections législatives primaires. Le dernier tiers (151 sièges) pour une durée de mandat identique lors des élections législatives intermédiaires, mais deux ans après les précédentes. Les primaires précèdent les présidentielles qui se déroulent la même année. En plus du vote des lois, le Sénat peut faire chuter le gouvernement par une censure et il doit approuver le Premier Ministre Fédéral proposé par le Président Fédéral.

Composition Sénat

Congrès Suprême de Westalia : Chambre haute de la Grande République composée de “Daigiins” (ou délégué en Japonais) par scrutin proportionnel plurinominal ou “à liste” directement par le peuple, elle est censée représenter une meilleure représentation de la diversité politique de la population. Le congrès examine et vote les lois qui arrivent depuis la navette législative, depuis le Sénat, pouvant également proposer des ajustements. Les Daigiins sont ainsi élus tous les 4 ans lors des élections du congrès, généralement un an après les présidentielles. Ses deux plus grandes caractéristiques résident dans son pouvoir de destituer le Président Fédéral si 60% du congrès y est favorable et dans le fait que le Président du Congrès est la personne qui est doit remplacer le Président Fédéral dans le cas où celui-ci ne pourrait plus exercer ses fonctions (démission, mort, destitution…)

Composition Congrès Suprême

Conseil de la Justice Fédérale : Il est composé de 11 membres tous nommés par le Président Fédéral pour une durée de 6 ans. Ils veillent à ce que les lois fédérales et la constitution soient respectées dans tous les Etats Républicains. Ils nomment également les Juges Fédéraux en charge des affaires du même ordre.

Electeur citoyen : Homme ou femme de plus de 23 ans et de nationalité Westalienne.

Etat-Républicain : Au nombre de 6 : New Austaria, Terracristo, Lerant, Horvanx, Dakantia et State Capital of Columbia (SCC). Depuis la réforme constitutionnelle de 1986, ils se composent tous d’une Assemblée de représentants élus au suffrage universel direct et d’un Président précédemment élu de la même manière. Les représentants comme le Président jouissent d’un mandat de 6 ans.

Principaux personnages :

Victor Hardenbor
Victor Hardenbor (72 ans) (PUR), Président Fédéral de Westalia (1991-...)

Akito Fujitawa
Akito Fujitawa (57 ans) (PUR), Premier Ministre Fédéral et chef du Gouvernement (2005-...)

Alfred Eisendorf (61 ans) (PUR), Ministre Fédéral de l’Unité nationale (2003-...), Général Westalien

Henry Takajiwa (59 ans) (PUR), Ministre fédéral des affaires étrangères (2003-...).

Simeon Belagri (67 ans) (FPD), Sénateur (1991-...), Président du Front Populaire et Démocrate (2007-...), principal opposant au gouvernement.

Politique internationale :
La Grande République de Westalia est une nation qui a toujours été ouverte aux relations internationales. Elle cherche à s'élever en tant que puissance régionale via ses relations diplomatiques, son économie et son influence culturelle. Le pays n’est pas fermé aux accords internationaux et à son implication dans les enjeux mondiaux. Bien que Westalia soit une démocratie, le gouvernement actuel n’a pas de gêne à traiter avec des nations au pouvoir autoritaire, mais réagit avec grande méfiance envers les pays communistes ou aux idéologies similaires. La question Hamajak est un sujet sensible à aborder avec les représentants Westaliens, particulièrement si l'on accuse le pays de tous le mal qu'à pu faire la colonisation et les guerres...
0
Bien le bonsoir,
La fiche peut être évaluée.

Pour la partie présentation du pays, je suis partie sur un résumé de l'histoire du pays. Je vous laisse me dire si le format vous convient.
En vous remerciant pour votre lecture !
0
Bon, alors, entre l'histoire, la population variée, les enjeux politiques, le cadre, il y a largement de quoi jouer. Le pays est solide, donc bienvenue sur Géokratos.
Haut de page