"On ne prépare pas la paix en achetant des sous-marins et des avions de chasse.
On ne prépare pas la paix en construisant des murs de béton.
On ne prépare pas la paix en tuant dix mille hommes et femmes.
On ne prépare pas la paix en invitant les Loduariens sur son sol.
Ceux qui hier disaient "La Révolution ne peut attendre les révolutions intellectuelles et pacifiques. Elle doit être brutale, violente, écrasant nos ennemis sans pitié. C'est ainsi que nous ferons triompher notre cause" ne préparent pas la paix.
Ceux qui hier disaient "La force réside dans la maîtrise, dans la sagesse de choisir le moment opportun. Nous devons agir, mais de manière réfléchie" ne préparent pas la paix.
Ceux qui hier disaient "Nous devons tenir le pistolet entre nos mains, prêtes à riposter à l'ennemi. Agir avec force est notre destinée, et la faiblesse ne fait que nous affaiblir davantage. Nous écraserons les alguarenos", ne préparent pas la paix.
Ceux là préparent la guerre. Et s'ils font dos rond tout en s'armant, il convient de se méfier.
"L'ennemi, qu'il soit fasciste ou capitaliste, doit être écrasé sans détour. La révolution ne tolère pas la tiédeur, et nous sommes déterminés à éradiquer les oppresseurs avec une fermeté absolue."
Ceux qui ont prononcé ces mots, enfin, ceux qui reprochaient à l'Union son calme et sa mesure, ne devraient pas se plaindre de nous voir appliquer leurs conseils au mot près. Notre objectif en intervenant au Communaterra est simple : imposer la paix. Le pays sera désarmé. Intégralement. Les troupes qui ont tiré dans la foule seront démantelées et leurs hommes jugés. Les loduariens seront chassés hors du continent. Les pirates hébergés reprendront leur route, comprenant qu'ils ne sont pas ici chez eux.
Le Communaterra peut devenir une nation sœur de l'Union, mais elle doit prendre goût à la paix. Que sa fortune se dillapide en développement, que son territoire reste désarmé. Nous savons dors et déjà qu'une guerre aura lieu demain si nous ne nous assurons pas dès maintenant qu'elle n'aura pas lieu. Nous empêcherons cette république d'obtenir les moyens de sa rhétorique.
Nos partenaires du duché de Sylva auront été témoins de nos efforts en faveur de la paix. Combien de garanties, combien de demandes, combien de temps et d'énergie gaspillée pour un pays qui n'entend pas ? Nous pensions faire face à une nouvelle Loduarie, nous faisons face à une nouvelle Listonie. Pire, à un nouvel Empire Latin Francisquien. Les invectives, l'instabilité politique, les plans multiples visant à "libérer" les territoires d'outre-mer de nations voisines. Les appels au meurtre répétés. Le Grand Kah craint plus que tout la guerre, ce pourquoi nous entrons en action maintenant, tant que celle là ne sera qu'une escarmouche ou, si la communaterra et la clique assassine possédant son administration retournent à la raison, une action de police.
Comme convenu dans les accords signés avec ce mouvement, notre Magistrature se rendra sur son sol pour attester de la situation et établir des causes et des culpabilités. Nous savons dors et déjà que la Communaterra entend les arrêter. Cela n'est pas plus acceptable que la présence des pirates, des soldats loduariens, que les menaces et que les invectives.
Nous imposeront la paix et le développement comme on impose à un fou de prendre son traitement. Le monde sera un jardin."
Actée descendit les marches du podium, un goût amer dans la bouche. Elle n'aimait pas les guerres. C'était systématiquement la marque d'un échec personnel. Ici, celui de son commissariat, dont les résultats insuffisants avaient finalement poussés la Magistrature à agir et à surprendre tout le monde. Elle devait suivre le mouvement, maintenir l'illusion d'une unité d'action au sein d'une Confédération dont la justice avait pris le pas sur le législatif.
Ils entendrons raison, pensa-t-elle à propos des communetaros. Elle n'y croyait pourtant pas. Leur pays était dirigé par des sociopathes.
Elle le savait bien : elle les avait rencontré.
On ne prépare pas la paix en construisant des murs de béton.
On ne prépare pas la paix en tuant dix mille hommes et femmes.
On ne prépare pas la paix en invitant les Loduariens sur son sol.
Ceux qui hier disaient "La Révolution ne peut attendre les révolutions intellectuelles et pacifiques. Elle doit être brutale, violente, écrasant nos ennemis sans pitié. C'est ainsi que nous ferons triompher notre cause" ne préparent pas la paix.
Ceux qui hier disaient "La force réside dans la maîtrise, dans la sagesse de choisir le moment opportun. Nous devons agir, mais de manière réfléchie" ne préparent pas la paix.
Ceux qui hier disaient "Nous devons tenir le pistolet entre nos mains, prêtes à riposter à l'ennemi. Agir avec force est notre destinée, et la faiblesse ne fait que nous affaiblir davantage. Nous écraserons les alguarenos", ne préparent pas la paix.
Ceux là préparent la guerre. Et s'ils font dos rond tout en s'armant, il convient de se méfier.
"L'ennemi, qu'il soit fasciste ou capitaliste, doit être écrasé sans détour. La révolution ne tolère pas la tiédeur, et nous sommes déterminés à éradiquer les oppresseurs avec une fermeté absolue."
Ceux qui ont prononcé ces mots, enfin, ceux qui reprochaient à l'Union son calme et sa mesure, ne devraient pas se plaindre de nous voir appliquer leurs conseils au mot près. Notre objectif en intervenant au Communaterra est simple : imposer la paix. Le pays sera désarmé. Intégralement. Les troupes qui ont tiré dans la foule seront démantelées et leurs hommes jugés. Les loduariens seront chassés hors du continent. Les pirates hébergés reprendront leur route, comprenant qu'ils ne sont pas ici chez eux.
Le Communaterra peut devenir une nation sœur de l'Union, mais elle doit prendre goût à la paix. Que sa fortune se dillapide en développement, que son territoire reste désarmé. Nous savons dors et déjà qu'une guerre aura lieu demain si nous ne nous assurons pas dès maintenant qu'elle n'aura pas lieu. Nous empêcherons cette république d'obtenir les moyens de sa rhétorique.
Nos partenaires du duché de Sylva auront été témoins de nos efforts en faveur de la paix. Combien de garanties, combien de demandes, combien de temps et d'énergie gaspillée pour un pays qui n'entend pas ? Nous pensions faire face à une nouvelle Loduarie, nous faisons face à une nouvelle Listonie. Pire, à un nouvel Empire Latin Francisquien. Les invectives, l'instabilité politique, les plans multiples visant à "libérer" les territoires d'outre-mer de nations voisines. Les appels au meurtre répétés. Le Grand Kah craint plus que tout la guerre, ce pourquoi nous entrons en action maintenant, tant que celle là ne sera qu'une escarmouche ou, si la communaterra et la clique assassine possédant son administration retournent à la raison, une action de police.
Comme convenu dans les accords signés avec ce mouvement, notre Magistrature se rendra sur son sol pour attester de la situation et établir des causes et des culpabilités. Nous savons dors et déjà que la Communaterra entend les arrêter. Cela n'est pas plus acceptable que la présence des pirates, des soldats loduariens, que les menaces et que les invectives.
Nous imposeront la paix et le développement comme on impose à un fou de prendre son traitement. Le monde sera un jardin."
Actée descendit les marches du podium, un goût amer dans la bouche. Elle n'aimait pas les guerres. C'était systématiquement la marque d'un échec personnel. Ici, celui de son commissariat, dont les résultats insuffisants avaient finalement poussés la Magistrature à agir et à surprendre tout le monde. Elle devait suivre le mouvement, maintenir l'illusion d'une unité d'action au sein d'une Confédération dont la justice avait pris le pas sur le législatif.
Ils entendrons raison, pensa-t-elle à propos des communetaros. Elle n'y croyait pourtant pas. Leur pays était dirigé par des sociopathes.
Elle le savait bien : elle les avait rencontré.
Aux yeux des kah-tanais le seul risque « intérieur » pouvant compliquer la bonne conduite de l’opération de pacification de la Communaterra était la récente commande d’armes passées au Pharois. C’était justement parce que cette opération se préparait de longue date – depuis, en fait, que Zelandia avait accepté d’accueillir une base kah-tanaise sur son sol suite aux menaces de mort proférées à l’intention de ses diplomates – qu’une part importante de la commande d’armes avait été retardée de façon à ce que seuls arrivent des avions. Des avions, oui, mais en nombre et de bonne qualité. Si on estimait improbable qu’ils résistent réellement à l’armée de l’air de l’Union, elle pourrait tout de même lui infliger des dégâts. L’armée de terre de la république était pour sa part insuffisante pour tenir le territoire. Elle pourrait certes se disperser en guérilla, mais l’objectif de désarmement kah-tanais ne passait pas nécessairement par une occupation du territoire. En fait, tant que possible, on voulait éviter d’en arriver là. Il fallait simplement castrer la Communaterra, selon les termes d’usage. Lui arracher les dents et les ongles. En faire une chose anodine et sans risque, dont la sécurité serait assurée par ses voisins, et les velléités sanguinaires de ses sociopathes de maître cantonnée à leurs esprits fous.
En bref, il fallait agir vite.
En bref, il fallait agir vite.
STRATEGIE AERIENNE KAH-TANAISE
[justify]L’objectif assumé de l’union et de permettre l’arrivée de son équipe d’enquêteurs de l’Égide sur le sol de la République. Ceux là n’étant pas les bienvenus il a cependant été jugé utile de les précéder d’un important cortège militaire. L’aviation kah-tanais va ainsi traverser le pays de façon à sécuriser plusieurs sites stratégiques : les aérodromes kommunateranos et Nekompromisa, capitale du pays. L’aviation de chasse doit assurer son contrôle sur le ciel et bombarder sans autre forme de procès tout appareil militaire faisant mine de quitter son hangar. Les pistes elles-mêmes seront lourdement bombardées si le commandement kommunateranos ne répond pas positivement aux injonctions d’immobiliser ses forces.
Nekompromisa sera aussi soumise à une importante guerre électronique visant à l’isoler du reste du pays et de l’extérieur.
Ce raid aérien peut et doit être mené en une journée.
STRATEGIE TERRESTRE KAH-TANAISE
Une fois le ciel sous contrôle, des contingents de parachutistes prendront possessions des principaux sites clefs du pays. L’opération la plus importante est la capture des dignitaires du régime kommunateranos, devant être sécurisés afin de pouvoir les placer sous la garde de l’Égide dans le cadre de son enquête.
Sur le plus long terme, les forces stationnées en Zelandia se mettront en branle si nécessaire pour sécuriser le territoire, lutter contre toute forme de guérilla ou empêcher une éventuelle jonction avec des renforts pirates ou loduariens. Leur but final et d'atteindre la capitale du territoire pour permettre de créer un corridor logistique reliant les forces parachutées à un port allié.[/justify]
Armée de l'air kah-tanaises :
- 25 Avion de chasse Niveau 9
- 17 Avion de chasse Niveau 7
- 30 Chasseur-bombardier Niveau 3
- 22 Chasseur-bombardier Niveau 4
- 30 Chasseur-bombardier Niveau 5
- 1 Avion radar (AWACS) Niveau 2
- 1 Avion radar (AWACS) Niveau 4
- 1 Avion de guerre électronique Niveau 3
- 1 Avion de guerre électronique Niveau 5
- 2 Avion ravitailleur Niveau 4
- 1 Avion ravitailleur Niveau 6
- 20 Avion de transport tactique Niveau 5
- 5 Avion de transport tactique Niveau 6
- 3 Appareil de transport hybride Niveau 1
- 1 Appareil de transport hybride Niveau 2
- 12 Drone de reconnaissance Niveau 1
- 4 Drone de reconnaissance Niveau 3
- 3750 Soldats professionnels (parachutistes)
- 3750 armes légères Niveau 11
- 500 Mitrailleuse lourde Niveau 10
- 200 Lance-roquettes Niveau 9
- 200 Lance-missiles antichar Niveau 9
Plus ce qu'il faut en pilotes en soldats professionnels.
Armée de terre kah-tanaises (passant par Zelandia) :
- 30 Véhicule blindé léger Niveau 5
- 20 Transport de troupes blindé Niveau 6
- 100 Camion de transport Niveau 6
- 10 Véhicule de combat d'infanterie Niveau 7
- 20 Char léger Niveau 4
- 40 Camion-citerne Niveau 3
- 1 Bulldozer Niveau 1
- 2 Pont mobile Niveau 4
- 2 Char de dépannage Niveau 4
- 2 Véhicule de transmission radio Niveau 8
- 2 Véhicule de transmission radio Niveau 9
- 2 Véhicule radar Niveau 8
- 4 Véhicule radar Niveau 9
- 5 Lance-roquettes multiple Niveau 7
- 5 Canon automoteur Niveau 6
- 15 Hélicoptère d'attaque Niveau 6
- 10 Hélicoptère de transport moyen Niveau 7
- 12 530 Soldats professionnels embarqués
- 12 530 armes légères Niveau 11
- 500 Mitrailleuse lourde Niveau 10
- 200 Lance-roquettes Niveau 9
- 200 Lance-missiles antichar Niveau 9
Plus ce qu'il faut en pilotes en soldats professionnels.