12/08/2013
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Activités étrangères au Montlaval

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Activités étrangères au Montlaval

Ce topic est ouvert à tous les joueurs possédant un pays validé. Vous pouvez publier ici les RP concernant les activités menées par vos ressortissants au Montlaval. Ceux-ci vous permettront d’accroître l'influence potentielle de votre pays sur les territoires locaux. Veillez toutefois à ce que vos écrits restent conformes au background développé par le joueur du Montlaval, sinon quoi ils pourraient être invalidés.
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Un nouveau marché pour le Jollywood : le Montlaval – 02-02-2013

L’ouverture du Montlaval à l’économie mondiale avait été une aubaine pour le marché jashurien et plus particulièrement l’industrie du cinéma. Jollywood, de part la qualité de ses productions cinématographiques depuis ces dernières années, cherchait à étendre son influence dans les continents alentours et à toucher de plus en plus de spectateurs en adaptant des légendes locales à la sauce jashurienne.

Les établissements cinématographiques jashuriens se sont lancés récemment dans l’adaptation au cinéma des grands classiques de l’histoire populaire de l’Etat du Montlaval, espérant toucher le public local avec un regard particulier sur son histoire : un regard jashurien, mâtiné de l’expérience des producteurs et des réalisateurs jashuriens pour concevoir et mettre en scène des histoires. Récemment, par le biais de compagnies de cinéma comme JaMoCo (Jashurian Movie Consortium) et la Nakatian Films (basée à Azur), c’est pas moins d’une dizaine de productions cinématographies adaptées pour le grand et le petit écran qui sont arrivées sur le marché jashurien et montlavalais.

C’est avant tout le thème de l’épopée qui a séduit les réalisateurs et les scénaristes jashuriens. L’homme face à la nature, le frisson de la découverte, l’incertitude, le destin, … Des thèmes qui font écho aux grandes épopées épiques déjà réalisées au Jashuria. En adaptant à la sauce jashurienne de grands classiques de l’histoire nationale montlavalaise comme l’histoire du capitaine Albert Montlaval ou encore celle de la période trouble d’Hugo Palt au XIXe siècle, le Jashuria espère ainsi toucher un public paltoterran et nazuméen en leur parlant de grandes aventures, de découvertes, de trahisons et de complots … mais aussi, d’amour, de fidélité, de passion !

Les studios jashuriens se déployaient petit à petit sur le marché paltoterran. Des accords avaient été négociés avec les autorités locales pour laisser les équipes de tournage visiter pendant des semaines les paysages montlavalais et filmer ces paysages fantastiques. Mais surtout, les studios jashuriens s’intéressèrent aux acteurs locaux, notamment le mystérieux Georges Labitol, réputé pour être l’homme le plus classe du Montlaval. Ce dernier fut d’ailleurs porté à l’écran dans le rôle d’Hugo Palt dans La Fracture, son aura naturelle lui permettant d’incarner à la perfection ce personnage d’anthologie qui dut, durant la période sombre, parvenir à instaurer un semblant de démocratie au Montlaval tout en tentant de préserver le soutien des militaires.

En recrutant de nouvelles figures dans le milieu des acteurs locaux du Montlaval, les entreprises jashuriennes se sont intéressées à la manière dont le public pouvait percevoir le regard particulier et la mise en scène du cinéma jashurien. Le public jashurien, habitué à voir de grandes productions chantées et dansées, a découvert l’expérience des films jashuro-montlavalais avec plaisir … un cinéma plus porté sur l’exposition de grands paysages et de grandes fresques épiques … mais aussi un cinéma plus intimiste, où les réalisateurs tentent de tirer le maximum du jeu de leurs acteurs. C’est d’ailleurs à l’occasion du film de Sarai Haruki, la réalisatrice jashuro-fujiwane, que les spectateurs montlavalais et jashuriens ont pu découvrir la délicieuse Monique Pichet, la jeune actrice autochtone ayant fait sensation dans le rôle de Wapikoni, la jeune sage-femme de la tribu des Yukonnex dans De lourds nuages à l’est.

Les scores de ces productions jashuriennes basées sur des histoires montlavalais augmentent de manière sensible à mesure que les réalisateurs prennent pied sur le territoire montlavalais et s’imprègnent de leur culture. A ce titre, les entreprises jashuriennes ont fait fort, en employant principalement pour les productions touchant aux mythes autochtones, des descendants des tribus locales. Sarai Haruki s’en était d’ailleurs expliquée lors de son dernier film, arguant du fait qu’il était temps de redonner aux peuples autochtones une voix dans l’histoire du Montlaval. Un décalage s’opère alors : le regard critique des Jashuriens sur l’histoire montlavalaise et leur interprétation permettent de mettre en lumière les oubliés de l’histoire et de leur redonner une place. Il faut dire que les peuples autochtones, génocidés lors de la colonisation du pays, n’avaient jusqu’alors que peu de temps d’écran …

Les scores des grandes productions jashuriennes ne sont pas les seuls indicateurs de la percée de l’industrie cinématographique sur le marché du Montlaval. Il faut aussi parler des séries, qui commencent à passionner le public jashurien et montlavalais ! La récente sortie d’Hemeli in Montlaval, cette jeune jashurienne débarquant avec sa famille dans la capitale pour y découvrir sa culture est particulièrement suivie et présente des critiques positives.

Le Jollywood jashurien s’implante progressivement au Montlaval, proposant des séries et des films dédiés spécifiquement à séduire un public local et à séduire par le décalage culturel. A ce titre, l’expertise des producteurs jashuriens devient de plus en plus précieuse au niveau local et il se murmure que bientôt, des productions jashuro-montlavalaises conjointes entre de gros studios de production pourraient voir le jour.
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Développement croissant des échanges économiques et touristiques à la frontière entre Péronas et Montlaval

Au cœur de l'effervescence économique et culturelle qui caractérise la région, la frontière entre Péronas et Montlaval est devenue un symbole dynamique de coopération et de prospérité partagée. Auparavant marquée par une séparation politique et économique, cette frontière est désormais un point vibrant, reliant deux nations en une symbiose florissante d'échanges commerciaux et touristiques. En effet, pendant longtemps les relations entre Péronas et Montlava n'existaient pas et des interactions commerciales étaient seulement modérées. Elles ont connu une transformation remarquable au cours de la dernière année. Les politiques d'ouverture et les initiatives conjointes entreprises par les deux pays ont transformées la voie à une période de collaboration sans précédent, témoignant de la vision stratégique de leurs gouvernements respectifs. Au-delà de l'économie, c'est le tourisme qui témoigne le plus visiblement de cette amitié grandissante. La frontière entre Péronas et Montlaval est maintenant un carrefour incessant de va-et-vient. Les villes frontalières ont vu naître de nouveaux hôtels, des attractions touristiques et des événements culturels qui attirent des visiteurs des deux nations, ainsi que des touristes internationaux.

L'essor des échanges économiques et touristiques à la frontière entre Péronas et Montlaval, bien que bénéfique pour le développement régional, a entraîné un effet secondaire moins souhaitable : la surcharge des postes frontières. Aux heures de pointe, les voyageurs et les transporteurs font face à des délais d'attente prolongés, parfois de plus d'une demi-heure, pour traverser la frontière. Cette situation est principalement due à l'augmentation significative du trafic transfrontalier, résultant des efforts de coopération et d'intégration entre les deux pays. Les infrastructures actuelles des postes frontières, conçues pour un volume de trafic moins conséquent, peinent à répondre efficacement à cette nouvelle demande. Les retards aux postes frontières ne sont pas seulement un désagrément pour les voyageurs et les commerçants, mais ils représentent également un frein potentiel à l'échange fluide et rapide des biens et des personnes – un élément essentiel de la coopération économique et touristique en plein essor. Ces retards peuvent avoir des répercussions sur l'efficacité des opérations commerciales et sur l'expérience globale des touristes. Face à cette situation, il devient impératif pour les gouvernements de Péronas et Montlaval de travailler conjointement pour trouver des solutions durables. Cela pourrait impliquer la modernisation des infrastructures existantes, l'augmentation des ressources humaines et matérielles aux postes frontières, et l'implémentation de technologies plus avancées pour accélérer les processus de contrôle et de vérification.

L'une des pièces maîtresses de cette coopération transfrontalière est l'expansion et l'amélioration du réseau ferré Péron, un projet ambitieux qui devrait considérablement dynamiser les échanges entre Péronas et Montlaval. Supervisé par la Société d'État de Gestion du Réseau Ferré Péron (SEGRFP), ce projet vise à créer une connexion fluide et intégrée entre les systèmes ferroviaires des deux pays. Le plan d'amélioration du réseau ferré Péron comprend la modernisation des voies existantes, l'installation de nouvelles lignes de chemin de fer et la mise en place de technologies de signalisation de pointe pour améliorer l'efficacité et la sécurité du transport ferroviaire. L'objectif est de faciliter un transit plus rapide et plus fiable des marchandises et des passagers, répondant ainsi aux besoins croissants d'un commerce bilatéral en pleine expansion et à une demande touristique en hausse. Une partie significative du projet concerne la construction de deux lignes directes reliant Péronas à Montlaval. Ces nouvelles lignes, qui traverseront la frontière de manière efficace et sécurisée, marqueront un jalon important dans la coopération régionale. Elles permettront non seulement de réduire les temps de trajet pour les voyageurs et les marchandises, mais favoriseront également l'intégration économique et culturelle plus profonde entre les deux nations. La SEGRFP, forte de son expertise et de son expérience dans la gestion et l'exploitation du réseau ferré national, jouera un rôle central dans la réalisation de ce projet. En collaboration avec ses homologues Montlavalais, la société s'engage à appliquer les standards les plus élevés en matière de construction ferroviaire, garantissant ainsi un projet durable, écologique et à la hauteur des attentes des citoyens et des entreprises des deux pays. Cet investissement dans les infrastructures ferroviaires est perçu comme un moteur de croissance économique, un facilitateur de mobilité et un symbole fort de l'engagement mutuel de Péronas et Montlaval à construire un avenir partagé. Le coût total du projet est estimé à 150 millions de francs péronais, une somme qui témoigne de l'ampleur et de la complexité de l'entreprise. Ce projet colossal est prévu pour être achevé en 2015, un délai qui reflète les défis techniques et logistiques inhérents à la construction d'une infrastructure aussi importante. Enfin, il est prévu que cette liaison ferroviaire réduira la pression sur les infrastructures routières et les postes frontières, contribuant ainsi à atténuer les embouteillages et à améliorer la qualité de l'environnement.

Début des chantiers sur le sol Péron
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Début des chantiers sur le sol Péron
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12 Février 2013 - Tragédie au Montlaval sur fond d'élections présidentielles.



La Missive



1) Analyse et comptes rendus préliminaires alors que la poussière retombe.


Inattendu, profondément choquant, hautement inquiétant. Ce sont là les mêmes avis, les mêmes opinions, les mêmes pensées qui nous viennent ci et là de Canossa de Paltoterra, qu'il s'agisse de Rio ou Marisma en passant par les diverses cités mineures et autres villages, les mêmes paroles s'élèvent, sidérés du virage pour le moins sanglant ayant été pris dans ce pays pourtant pas si lointain. En effet, si les récentes "échauffourés" entre le Kah et le Communaterra sont encore vives dans les mémoires et laissent à chacun l'occasion de retenir son souffle quand à l'évolution de cette nébuleuse affaire, la chose n'est pas similaire quand au Montlaval qui a subit il y a peu ce que l'on peut qualifier sans trop se tromper de tragédie majeure quand à sa récente histoire, si ce n'est la plus importante de ces dernières décennies.

Une élection à nul autre pareil mettant en jeu le poste présidentielle comme le prévoit les délais de mandat et dont l'appel aux urnes arrive le cas échéant ce 15 février prochain, jusqu'ici rien d'anormal à ceci près que cette fois ci, les partis traditionnels se sont vus talonnés voir dépassés dans les sondages et autres présentations d'intentions de vote par nul autre que le parti communiste national et aux antipodes de celui ci le parti dit des légitimistes prônant un retour à des racines monarchiques avec une ligne dure traditionnelle. Deux acteurs propulsés sur le devant de la scène par la volonté à priori toute légitime et digne du processus démocratique des citoyens électeurs du Montlaval qui ont toutefois été aux premières loges en tant qu'acteur clé d'une manifestation ayant tourné court si l'on peut dire.

1456 personnes mortes à l'issue d'une unique journée de manifestation. Les questions fusent, comment diable-a-t-on pu en arriver à ces chiffres dignes d'un Lundi en Transblêmie ou d'un petit Jeudi dans n'importe quel dictature en herbe, là en plein coeur du Paltoterra, dans un pays aux institutions démocratiques et à un ordre public jusqu'à ces tristes évènements qui se voulait apaisé ?

Pour cela il faut remonter le déroulé des choses aux aurores de cette veille d'élections. Ainsi, c'est sur un appel du parti communiste du Montlaval à la manifestation que divers sympathisant dans tous le pays gagnent la rue afin d'exercer leur droit à manifester, inhérent et intrinsèquement lié à la liberté d'expression, information à retenir pour la suite. Si l'objet de ces mouvements n'ont pas encore été détaillés dans la presse nationale, toujours est il que les résultats de ces derniers ne se sont pas fait attendre et ainsi toujours selon la presse nationale, plusieurs agglomérations majeures en ont été lourdement affectées dans leur fonctionnement dont la Capitale et ce dans une tel ampleur que les forces de polices à priori selon les rapports en sous effectifs ont-eut du mal à encadrer tout cela.

Les choses ont toutefois radicalement basculés lorsque le second acteur majeur de cette affaire ayant viré au sinistre est entré en jeu. Tel une réaction épidermique et en opposition totale au parti communiste et ses sympathisants en manifestation, le parti royaliste ou plus exactement des sympathisants dudit parti se sont rassemblés en groupuscules qualifiables dans les faits de milices leur titulaire se voulant être par ailleurs : FMLDS soit "Force Milicienne de lutte contre la décadence sociale", ce qui en tant que tel en dit déjà long. Ce faisant ces milices se sont portés au sein des manifestations et se sont engagés dans des affrontements avec les sympathisants communistes avec pour but de "Stopper ces derniers." Ces mots sont encore à prendre avec des pincettes car toute la lumière sur le déroulé des évènements n'a pas été faites entièrement de par le chaos intense et le choc des images ayant émergés jusqu'à présent. Même si en soit, les analystes et observateurs tendent à s'accorder afin de rejeter unilatéralement les fautes préliminaires sur ces groupuscules extrémistes venus pour "Casser du manifestant."

Et casser est un euphémisme, des témoignages et des images font montre de tirs d'armes à feu après un malheureux mouvement de foule de la par de ces miliciens, ce qui a entraîné de fil en aiguille une réaction en chaîne vers un échange de tir avec les forces de l'ordre et ce jusqu'au bilan pour l'heure potentiellement préliminaire de 1456 morts. Une tragédie humaine autant que sociale contemporaine dont les équivalents étaient encore il y a peu confinés aux pires dictatures et dystopies notamment celles d'Eurysie, force est toutefois de constater que les temps changent et que de tel scènes de malheur se reproduisent un peu partout désormais dans le monde depuis ces dernières années, le chaos entraînant le chaos et les frictions d'idéologie se faisant toujours plus pressantes à l'internationale comme à domicile dans bien des cas.


2) Des conséquences au Montlaval uniquement ? Pas certains, en bon voisin la Sérénissime se tiens prête.


Les constatations ayant été faites et l'indignation étant de mise, les réactions à l'étranger et notamment en notre propre nation de Fortuna ne se sont pas fait attendre. En effet, il convient de rappeler à nos lecteurs que si le Montlaval apparaît comme lointain et distant, tout est relatif à où vous résidez au sein de la république puisque de fait la nation paltoterranne est voisine géographiquement de Canossa de Paltoterra en tant que tel et plus encore en ce qui concerne l'Archipel de Verginia del Ponente que les Montlavallois nomment pour leur part l'Archipel des île Florines possédant les deux territoires insulaires ouest tandis que les deux de l'est font partie intégrante de la Sérénissime. Ces dernières sont par ailleurs rattachés administrativement à Canossa de Paltoterra et notamment son chef lieu Rio de Canossa, ce bien que les îles Verginiennes disposent de leur propre Cortès, leur parlement local, au même titre que Rio et Marisma et leurs territorialités sur le continent.

Les déclarations du Gouverneur de Canossa à savoir l'Archevêque de Rio Monsignore Léandro Silvario ne se sont pas fait attendre, et avec l'appui des trois Cortès régionaux ainsi que de l'Amirauté Canossienne, a immédiatement dénoncé sans équivoque ce véritable bain de sang ayant pris place au Montlaval, se déclarant horrifié de ce qu'il avait pu observer par l'intermédiaire de la presse et condamnant avec la plus grande fermeté ceux qu'il désigne sans équivoque du doigt comme les coupables, ni plus ni moins que les milices extrémistes proche des royalistes montlavallois. N'hésitant pas à les qualifier de "bouchers assoiffés de sang ayant sur les mains celui de plus d'un millier de compatriotes, soutenant que ce jour était à marquer d'une nouvelle pierre noire pour l'humanité dans ce que l'on pensait être pourtant jusqu'à il y a quelques semaines un havre de paix, comme quoi même les idylles sombrent dans le tourment face aux sinistres ambitions des monstres tapis sous des masques de chaire.

En tout état de cause, l'administration Canossienne observe avec grande attention l'évolution des évènements et semble converser plus régulièrement à l'accoutumée avec l'Amirauté. En cause l'état des îles Verginiennes dont la possession historique par la Sérénissime depuis maintenant quelques siècles après avoir fait l'objet d'affrontements la Clovanie autrefois qui revendiquaient aussi l'archipel demeurent tout de même contestés par une certaine frange de la société du Montlaval. S'il est difficile d'estimer les chiffres, l'existence de pensées visant à soutenir que l'entièreté de l'archipel reviens au Montlaval, en dépit de la coexistence pacifique pourtant à l'oeuvre, est un état de fait concret. Un sujet de discorde potentielle que l'on n'évoque guère en temps normaux, pas même lorsqu'il y a quelques jours de cela un Navire de la Marine Montlavalloise se soit égaré du mauvais côté de l'Archipel après une brève tempête, sans que cela ne soit retenu pour un quelconque grief nonobstant. Toutefois, les violences aussi soudaines que surprenantes initiés par des extrémistes relevant de courants de pensée proche d'un certains autoritarisme semble soulever quelques craintes de la part de Rio. Dans le pire des cas, si il apparaît hautement improbable que quelque actions hostiles soient menées contre les îles Vergines, il est toutefois plus sensée qu'une crise humanitaire puisse advenir et que si le gouvernement n'arrive à restaurer l'ordre, des dizaines voir des centaines de citoyens de Montlaval cherchent à quitter le territoire vers de meilleurs horizons, la fuite via la Sérénissime dont la politique d'immigration est très laxiste et tolérante étant une issue plus que probable. Ainsi donc, le Gouverneur et ses adjoints semblent à pied d'oeuvre afin d'anticiper ces potentialités tant en termes de moyens que d'infrastructures et préfèrent planifier en amont l'éventuelle tempête qui risque de déborder sur leur arrière cour.


Au delà de ça, la Capitale n'est pas en reste. En effet, que ce soit à Rio ou à Fortuna même, le regard du gouvernement est aussi tourné vers le Montlaval, ironie du sort la Torre Bianca qui étudiait une demande d'échange d'ambassade avec sa traditionnelle lenteur d'action et qui se préparait à émettre un réponse à l'émetteur a déclaré sur les chaînes publiques que toute la manoeuvre avait été temporairement suspendue de par la soudaine dégradation de l'ordre public dans tous le pays. Difficile de donner tord au Signore Derrizio qui a pris à sa charge d'annoncer personnellement la chose, précisant en souhaitant pas envoyer du personnel risquer sa vie alors que l'incertitude plane et que les chiffres des morts se veulent élevés pour une manifestation ayant dégénérée. De fait, justification a été faites qu'il n'est pas à exclure que la poursuite des violences soit de mise dans le cadre d'un cycle de la vengeance pervers qui pourrait mettre plus encore en difficulté le gouvernement du Montlaval.

Le Palais des Doges n'a pour sa part émis aucun commentaire en tant que tel toutefois le porte-parole du gouvernement républicain en répondant aux questions de la presse a mentionné que le Doge et son Cabinet n'excluait pas de prendre contact avec le gouvernement du Montlaval afin de leur proposer une assistance qui pourra prendre plusieurs formes en fonction de l'évolution des choses, ce dans l'optique d'éviter que le pays ne sombre dans des tourments similaires que l'on a pu voir advenir dans certains pays d'Eurysie. En tout état de cause toutefois, il a été décidé de maintenir les frontières ouvertes pour l'heure en précisant notamment que la Sérénissime Fortuna accueillait volontiers les exilés comme les rêveurs, ce qu'elle a toujours fait au cours de sa longue histoire.
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Sylva vient en aide à Montlaval ! ... Mais de quelle façon ?

Mille cinq cent morts dans une manifestation ayant dégénéré, c'est une valeur absolument aberrante et pas nécessairement évidente à appréhender. Évidemment, la première chose à laquelle on pense est aux victimes, nombreuses, et aux proches endeuillés, mais ce n'est là pas le seul problème.
Tuer autant de monde, le temps d'une manifestation, nécessite un rythme presque industriel. Il faut un nombre suffisant de bourreaux, avec un rythme élevé, et sur une certaine durée. L'action était-elle spontanée, ou au contraire planifiée ? Dans tous les cas, elle témoignait d'un état très grave de la société de Montlaval.

Les renseignements sylvois envoyés sur place débutèrent donc leur enquête sur deux points :
-En premier lieu sur le groupe FMLDS, qui allait concerner surtout le court et moyen terme,
-Et en second lieu sur le contexte social de Montlaval ayant permis l'émergence du FMLDS, de manière à traiter tant le symptôme qu'est ce groupe radical, que sa cause encore inconnue.

La traque du FMLDS allait se faire sur deux plans en particulier : l'humain et sur internet. Les officiers des renseignements sylvois allaient notamment, comme expliqué déjà par missive, allez directement sur le terrain pour se faire des contacts : universités, bars, syndicats et associations politiques, c'est-à-dire tous les lieux où se regroupent des citoyens et se forment des groupes idéologiques. Le FMLDS devait avoir déjà une certaine importance, faire parler de lui, et avoir des membres dispersés par-ci par-là. Là, à l'aide de divers procédés et mécaniques de manipulation ou ingénierie sociales maitrisées par les agents de terrain, allaient être extraits des informations auprès des citoyens. Parfois, ce sera à leur insu, on les fera parler sans même qu'ils se rendent compte de l'interrogatoire auquel ils sont soumis. D'autre fois, ce sera basé sur de l'émotionnel, occasionnellement de la séduction opérée par de séduisantes agentes. Et le reste du temps, ça pourrait se faire avec des moyens de persuasion financière, les bons vieux pots-de-vin pour acquérir des informations.

Parallèlement, d'autres informations allaient être recherchées sur le net, sur les blogs, forums, réseaux sociaux, tout ce qui était empreint de politique. Le FMLDS devait forcément utiliser tous les moyens de communication à sa disposition pour propager ses idées, identifier des individus influençable, en détresse sociale ou à la recherche d'appartenance à un groupe, puis les formater pour les recruter. Les experts sylvois procéderont alors à la création de faux comptes convaincants avec lesquels ils s'approcheront des groupes politisés les plus virulents pour y faire part.
Il s'agissait d'identifier et de s'approprier les processus de recrutement en ligne mis en place par le FMLDS, pour faire des agents l'intégrer.

Les informations cherchées étaient multiples : organisation du FMLDS, de son dispositif de communication, son recrutement, sa composition, son organisation, sa hiérarchie et ses objectifs. Un autre point étudié concernait l'approvisionnement en armes : les terroristes impliqués en avait en quantité, notamment les munitions suffisamment disponibles pour permettre un tel carnage. Réseaux de contrebande, vendeurs officiels, toutes les pistes étaient étudiées pour trouver l'origine de cet armement.

En parallèle, des sociologues, économistes, politologues et autres experts sont déployés en Montlaval pour opérer de très larges analyses et comprendre le contexte social. Encore une fois, un groupe avec des ambitions aussi meurtrière ne se forme pas sans une influence importante de l'environnement. Misère, discrimination, injustice, qu'est ce qui a motivé ces gens à aller dans cette direction ? Comment aurait-il été possible d'éviter qu'ils ne dévient sur ce chemin bien sinueux ?
Toutes ces études se feront sur un temps plus long avec de larges échantillons de population. Disponibilité de l'emploi, des biens de consommation et des services, qualité de vie, éducation, libertés, niveau d'égalité, autant de critères socio-économiques pouvant influencer le développement d'une telle engeance. Si la cause de tout ce chaos était la société de Montlaval, potentiellement dysfonctionnelle, alors il fallait identifier les sources de tous ces malêtres pour y répondre.

Dans leur aide, les sylvois ne se contentèrent pas d'étudier le FMLDS et les conditions ayant permis leur émergence, mais effectuèrent également une succession de préconisation sur lesquels ils se portaient volontaires pour apporter leur aide. Qualité des renseignements et forces de sécurité de Montlaval, engagement des fonctionnaires, fidélité, formation, une série d'éléments étudiés par Sylva afin de savoir si ses services pouvaient compter sur ceux de Montlaval ou non, mais aussi et surtout si Montlaval elle-même peut se reposer sur ses propres agents. Si le contexte socio-économique a permis l'émergence, prise d'importance et radicalisation du FMLDS, il était très probable que les forces de l'ordre ou du renseignement soient par ailleurs impactés, influencés dans une direction délétère. Il faudra donc de vastes enquêtes aussi au niveau des services publics pour répondre à toutes ces interrogations.

Il fut pareillement recommandé avec insistance d'interroger les proches d'August Arkanenn, ou plutôt, les officiers sylvois demandaient l'autorisation de le faire. Famille, amis, partenaires politiques, tous seront questionnés avec subtilité par les agents syvlois qui prépareront méticuleusement chaque intervention. Il fallait identifier son réseau, ses contacts, ses influences et ses intérêts.
Julien Akdou ne fut pas en reste, avec toujours une forte insistance de la part des sylvois pour le mettre sous écoute et suivre ses déplacements.

Et enfin, au delà du FMLDS, du parti Impérialiste ou Communiste, les agents s'intéressèrent aux dynamiques de la population en général, tâtant le terrain par rapports à toutes les rumeurs actuelles, les appels à la désobéissance ou carrément à la révolution avec les massacres intrinsèques.
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Mouvements militaires inhabituels à la frontière Péronas-Montlaval

Des témoignages de citoyens et des observations de journalistes locaux rapportent une activité militaire inhabituelle à la frontière entre Péronas et Montlaval, suscitant des inquiétudes et des spéculations parmi la population des deux pays.

Au cours des derniers jours, des colonnes de véhicules militaires, y compris des transports de troupes et des véhicules blindés, ont été aperçues se dirigeant vers plusieurs points le long de la frontière controversée. Des résidents locaux ont également signalé une présence accrue de soldats en uniforme, ainsi que l'installation de nouveaux postes de contrôle et de surveillance.

Ces mouvements soudains de troupes ne sont pas passés inaperçus. Les habitants des villes frontalières, habitués à une présence militaire relativement discrète, expriment leur surprise et leur préoccupation face à cette escalade soudaine. Des commerçants et des agriculteurs craignent que cette augmentation de la présence militaire ne perturbe les activités commerciales et agricoles transfrontalières qui sont vitales pour l'économie locale. Jusqu'à présent, ni le gouvernement de Péronas ni celui de Montlaval n'ont officiellement commenté ces mouvements. L'absence de communication officielle a alimenté les rumeurs et les conjectures. Certains évoquent des exercices militaires de routine, tandis que d'autres craignent une réponse à des tensions non divulguées ou à des menaces perçues à la sécurité nationale.

Les communautés vivant à proximité de la frontière sont particulièrement affectées. Les écoles et les entreprises locales font état d'une baisse de fréquentation due à l'inquiétude des familles et des propriétaires. Les discussions dans les cafés et sur les places publiques sont dominées par des questions sur la signification de ces déploiements et leurs implications potentielles pour la paix dans la région. L'augmentation de l'activité militaire a également un impact négatif sur le tourisme, qui est au plus bas depuis la fermeture des frontières, un secteur crucial pour la région frontalière. Les réservations d'hôtels et les visites touristiques ont connu une baisse notable, les voyageurs étant dissuadés par les perspectives de troubles potentiels.

Face à l'incertitude, des voix s'élèvent des deux côtés de la frontière, demandant plus de transparence de la part des autorités. Les citoyens et les experts politiques soulignent l'importance de communications claires pour éviter les malentendus et maintenir la confiance dans la gestion de la sécurité frontalière.

Les mouvements militaires observés à la frontière entre Péronas et Montlaval posent des questions importantes sur la sécurité et la stabilité régionale. Dans l'attente de clarifications officielles, les résidents et les observateurs internationaux restent attentifs à l'évolution de la situation, espérant que ces développements ne soient que temporaires et sans conséquences majeures pour la paix et la coopération dans la région.

Le 19 février 2013
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Malgré la mauvaise publicité de Montlaval, ses îles attirent l'attention des entreprises sylvoises !

Montlaval s'était dernièrement fait connaitre pour de funestes raisons, et surtout, les suspicions vis-à-vis des causes de ces actualités : massacre d'un millier et demi de citoyens comme répété dans les journaux télévisés avec des groupes radicaux, laissant penser que le pays en est gangréné et doit affronter de très graves problèmes sociétaux. L'archipel des Florines semble pourtant bien éloignée de tout cela, par-delà l'océan. Véritable rempart contre les mauvaises nouvelles de la métropole continentale, ces étendues d'eau ne bloque toutefois pas l'accès aux sylvois qui viennent y faire beaucoup de chose.

Si cette distance de ces îles avec les déchirures internes de Montlaval sont une raison pour ne pas les fuir, elle n'en est pas pour autant une de s'en approcher. Leur potentiel économique sur de nombreux plans est par contre un excellent prétexte pour que des groupes privés sylvois fassent le premier pas. Leur proximité géographique (entre 600 et 700 km de distance selon l'île) et le caractère touristique leur donne un potentiel économique des plus attrayants.

S'organisent déjà les compagnies de voyage, croisière et transport aérien pour organiser des navettes et établir des partenariats avec les complexes hôteliers, ponctués de campagnes promotionnelles intensives. L'objectif est d'envahir les plages de l'Archipel des Florines de touristes sylvois, d'en faire un composant essentiel de l'économie local.
Un deuxième élément central de l'activité des Florines sera par la suite les achats en direction de Sylva : tous les produits du terroir intéressent, du poisson aux bibelots en passant par les boissons locales. Les groupes du Duché s'empressent d'établir des partenariats auprès des producteurs insulaires, pour commander d'importantes quantités de produits à l'avenir, et les distribuer en Sylva.

Et enfin, les industriels sylvois tournent aussi leurs yeux en direction de ces îles, si éloignées de leur métropole troublée. Des difficultés à s'approvisionner en toutes sortes de produits (alimentaires, matériaux de construction, électroménager et multimédia, automobile et bien d'autres secteurs secondaires) pourraient subvenir si les troubles s'aggravaient (ou plutôt, quand ils s'aggraveront, tant les signes avant-coureurs ne laissaient que peu de doutes sur l'éclatement à venir). Là, se trouveront alors coupées du monde ces petites agglomérations, devenant alors un marché potentiel supplémentaire pour Sylva.
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Opération "Blue Paladin"
Hangok se porte à l'aide de son plus proche allié du mieux qu'il puisse.


Récit des évènements en Montlaval :
C'est un matin du 25 février 2013 qu'à l'aéroport international de Montlaval, Yves Garnier, homme d'affaires montlavalais, se prend un petit café et va s'asseoir sur un banc en face d'une baie vitrée donnant sur le tarmac, il sirote son café en s'amusant avec sa touillette et regarde les avions se préparant à décoller, le sien part à 7h10 pour Rore, Peronas. C'est donc dans le calme le plus total d'un aéroport peu fréquenté pour l'instant que Yves Garnier aperçoit 2 avions de transports hybrides lv1, 2 avions cargo lv1 ainsi que 4 avions civils atterrissent en même temps. Il est 6 heures 07, 1 200 hommes en habits civils sortent des 4 avions civils et vont récupérer des containers d'où ils vont sortir pas moins de 35 véhicules dont le sigle est caché. Les hommes récupèrent enfin des 2 avions hybrides des caisses d'où ils récupèrent des habits militaires, des bardas et des armes. Avant de partir du site, les hommes maintenant vêtus d'habits militaires et dont un groupe de 120 hommes se démarquent par leur accoutrement complètement différent reçoivent un discours en hangokois avant de partir de l'aéroport avec tout le matériel débarqué.

L'armée rassemblée à l'aéroport, n'ayant manifestement aucune intention belliqueuse, s'en va de l'aéroport international de Montlaval et parcourent toute la ville sous les yeux de quelques curieux, les sigles sur les véhicules et sur les uniformes toujours cachés. A 7h33, une fois sortis de la ville pour arriver en pleine campagne à quelques kilomètres de la capitale Montlavalaise, ils installent leur campement. Cette armée, c'est bien entendu le régiment "Blue Paladin" missionné en Montlaval afin d'aider les forces de l'ordre de Montlaval à lutter contre les troubles intérieurs et à les former face à des manifestations pouvant dégénérer et face à une possible guerre civile.

Mission "Blue Paladin", objectifs et effectifs.

Objectifs
- Aider le plus possible les forces de l'ordre de Montlaval dans leur mission de stabilisation de la situation dans le pays.
- Entraîner les forces de l'ordre de Montlaval dans la lutte contre les troubles intérieurs tels que les émeutes et pire, un scénario de guerre civile.
- Honorer le Traité de Montlaval 1, signé entre Hangok et Montlaval servant à garantir une alliance sur plusieurs champs.

Effectifs et moyens employés :
- 1 200 Gardes Nationaux dont :
1 080 professionnels et 120 instructeurs
- 20 véhicules légers tout-terrain nv.1
- 10 véhicules utilitaires nv.1
- 5 autobus

Le tout commandé par le colonel **** **-**** "Rolling Thunder" (son nom est gardé secret pour sa sécurité).
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Depuis l'ouverture du Montlaval, les entreprises nordistes s'étaient intéressées à ce pays. Stable sur le papier et possédant un appareil démocratique rassurant et fonctionnel, les entreprises ont jugé cette nation assez stable pour s'y installer. Ce qui les intéresse, c'est notamment le détroit qui permet le passage entre le Paltoterra et le Nivéré. La puissance Union Commerciale et Industrielle des Corvidés a installé une de ses sociétés tentacules là-bas précisément pour étendre l'influence de l'Empire et de ses sociétés. Grace aux vastes moyens financiers de l'entreprise, des terrains ont été rachetés pour implanter de nouvelles industries. C'est donc près du passage maritime que l'UCIC a ouvert une usine de mise en conserve de produits de pêches. Sur une surface d'environ 20'000m², l'entreprise embauche 550 ouvriers et offre des emplois dans une petite ville rurale où le chômage était une source importante de problèmes. Des ouvriers témoignent :

José Marcelleau, ouvrier machiniste a écrit :
Ah bah j'étais au chômage depuis 2009 après que l'usine dans laquelle je travaillais, une usine de production de tapis, ait fermée. Il faut dire que financièrement, c'était dur, on ne mangeait pas tous les jours à notre faim. Et on avait beau aller voir le maire, crier à tout le monde notre misère, rien était fait. On n'était pas assez rentables apparemment. Heureusement qu'il y a des entreprises comme Yellowway pour investir dans les milieux comme le nôtre. Il faut des usines comme ça parce que sinon il y a plus d'avenir par chez nous ! Avoir un salaire à nouveau, c'était un bonheur fout. Même me lever tôt le matin, être fatigué le soir, ça m'avait manqué.

Mireille Capino, gestionaire comptable a écrit :
Moi, je travaillais dans un restaurant qui a fermé. Ma première réaction, c'était de me dire "mais qu'est-ce que je vais devenir ?". J'étais mère célibataire, deux enfants en bas âges. J'ai été licenciée en 2011 et j'ai dû vendre ma maison, ma voiture et une grande partie de mes affaires personnelles pour pouvoir survivre. J'ai fait des ménages. Ça ne recrute pas dans la région ! J'étais à me demander si je devrais vendre mon corps vous vous rendez compte ? J'ai été expulsé de mon petit appartement de bonne il y a un mois, heureusement que l'usine a ouvert ses portes et qu'elle recrutait parce que je n'aurais pas tenu longtemps.

Conscient des problèmes sociaux et des soucis financiers des employés qui travaillent désormais chez elle, Yellowway a décidé de mettre en place un "Redémarrage social". Le temps que les employés puissent se remettre en route au niveau financier, l'entreprise s'engage à loger ses employés dans des locaux qui ont été construits sur les terrains de l'entreprise et leur offre une restauration gratuite le midi. Elle a également mis en place des plans d'actions de la part de la direction qui est nordiste évidemment, pour accompagner les ouvriers dans une recherche de logement pour ceux qui en ont besoin. Par cette générosité, Yellowway s'attire les bonnes grâces des 4'500 habitants du village et est extrêmement populaire. L'UCIC prévoit d'ouvrir d'autres sites comme des chantiers navals, mais aussi de racheter des logements et des terrains afin de loger ses employés à prix plus avantageux et bien sûr étendre l'influence de celle-ci. La nouvelle figure en vogue dans le secteur est donc Ernest Drieux, le président de site qui gère donc ce nouveau site de production. L'aspect social auprès des chômeurs, mais aussi ses dons et ses interventions font d'Ernest une personnalité de premier plan. Cependant, les élections et les violences qui ont eux lieux ont pris de court l'UCIC qui se retrouve encore plus en position de force. Les violences engendrées ont été faibles dans le secteur des nouveaux sites de productions et dans la ville d'Ernest, les habitants sont inquiets face à cela. La possibilité d'une influence publique et politique s'ouvre donc dans la ville où le président de site pourrait devenir le prochain maire si l'UCIC joue bien ses cartes.
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PeanutsRadio

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*Lancement du jingle*



Jeremy - Eh bien bonjour chers casse-noisettes, nous nous retrouvons en ce beau jour bien qu'un peu frais, il faut l'avouer avec une température actuellement de 7° alors n'hésitez pas à sortir vos plus belles fourrures synthétiques évidement, car vous comme moi n'avons pas les moyens d'en avoir de vrais à moins qu'une comtesse nous écoute. Si c'est le cas je vous donne mon PayPool pour un transfert en fin d'émission ahah. Mais trêves de plaisanteries, aujourd'hui au programme, nous avons l'honneur de recevoir cette jeune étoile montante qu'est la chanteuse Marilou Myers, bonjour Marilou !

Marilou - Bonjour Jeremy.

Jeremy - Nous allons également avoir une petite rubrique sur les évènements tragiques qui ont eux lieux dans notre capitale, puis parler de la situation économique de notre région, la Terre des Neiges pour finir sur le jeu concours. Je tiens à remercier nos auditeurs pour leurs enthousiasmes. Notre émission n'a que très récemment vu le jour et nos espérances d'écoutes sont largement dépassées. Voir ainsi les habitants de cette région accueillir aussi chaleureusement une radio dont les membres sont originaires d'un autre pays, en l'occurrence l'Empire du Nord, nous fait chaud au cœur. Nous remercions par ailleurs notre partenaire qui nous finance, l'UCIC sans qui rien ne serait possible. Notre moment sentimental est passé, maintenant sans plus attendre, nous allons commencer. Alors Marilou, tu as 15 ans et tu viens de la ville de Hulding dans le sud de la région. Tu es devenu une célébrité locale autours de ton village en chantant à des fêtes et en créant une chaine sur un réseau avec laquelle tu publiais tes chants. Ta voix de petit ange s'est rapidement fait remarquer et c'est la maison d'édition MusicalSweetness qui t'a aidée à prendre de l'ampleur. La maison est elle-même assez petite, mais ton arrivée leur donne un coup de pouce également. Pour ceux qui ne t'ont pas encore écouté, tu chantes un registre plutôt de pop, pop électronique. Explique-nous pourquoi as-tu commencé à chanter.

Marilou - Et bien, pour moi le chant ça m'a beaucoup aidé jusqu'à ce jour dans ma vie privée. En fait, j'avais une tante qui avait une voix magnifique et à Noël elle nous chantait toujours des chansons qui j'adore et qui m'inspire. Je me disais que je voulais lui ressembler quand je serais plus grande et je m'étais mise à faire des spectacles pour ma famille. Ma tante m'a aidée à entrainer ma voix et mon entourage m'a beaucoup apporté, d'énergies positives, on va dire quand j'étais enfant pour ça. Ensuite, il y a cinq ans, mon père est mort dans un accident de voiture et ma mère s'est beaucoup refermée sur elle-même au départ. Voir ma mère autant souffrir, voir min entourage se disputer sans cesse et se déchirer et ne pas vraiment avoir de personne à qui me confier durant les deux ou trois premières années m'a beaucoup impactée. Et chanter au final ça me permettait d'exprimer et d'extérioriser tout ce que je ressentais. De la frustration, de la douleur. Et avoir une mère absente mentalement qui est presque en dépression au moment du début de mon adolescence, c'était compliquée aussi. Les premières règles par exemple, c'est avec une mère qu'on en parle, moi, je ne pouvais pas. Heureusement, j'avais une amie qui m'a beaucoup aidée, elle avait un an de plus et donc avait déjà eu ce genre de choses et pouvait m'aider. Sa mère m'a soutenue aussi, c'était une mère par procuration le temps que la mienne se réveille de son deuil. Et exprimer ça aussi sur les réseaux par le chant, ça m'a fait avancer. Maintenant ma mère est présente pour moi et on a pu retrouver une vie de famille normale et ça permet à ma "carrière" musicale de vraiment débuter.

Jeremy - On comprend parfaitement que ça a été dur. Et j'imagine que c'est pour cela qu'on retrouve beaucoup les thèmes de la famille, la jeunesse et aussi de l'amour dans tes chansons ?

Marilou - Oui totalement.

Jeremy - Si tu veux bien, on va passer une de tes chansons et on va passer à la suite de notre émission. Cette chanson, tu l'as chantée il y a trois mois lors du Nouvel An dans ta ville natale, mais elle a été enregistrée et publiée par ta maison d'édition.


Jeremy - Bien, maintenant passons à la suite. Le pays est en pleine élection présidentielle. Et au-delà des partis traditionnels et plutôt modérés, deux factions extrémistes se sont formées. Deux factions radicalement opposées, d'un côté le Parti Communiste Montlavalais et de l'autre le Parti Impérialiste du Groupe Royaliste Légitimiste. Le parti communiste fut le premier à entamer les hostilités en organisant d'intenses manifestations dans toutes les grandes villes du pays, ce qui a entrainé la paralysie de Montlaval durant plusieurs heures. Devant une certaine inaction et surtout un manque de moyens des forces de l'ordre pour rétablir le calme, le PIGRL a décidé de s'organiser en milice armée pour aller combattre par les armes le mouvement communiste. Après de nombreux échanges de tirs avec les communistes, mais aussi les forces de l'ordre, le parti fut dissout par le gouvernement et dans une attaque concentrée de toutes les forces disponibles des forces de polices, les leaders furent arrêtés et les participants mis en garde à vue. Au total, 1456 morts, des milliers de blessés et des dizaines de milliers de dollars de dégâts matériel. Ces violences sont du jamais vu au Montlaval qui est habituellement un pays calme et tranquille. Le Paltoterra s'enflamme et enchaine massacre sur massacre après les 10'000 morts des répressions kommunaterros. Le contexte politique est donc tendu dans notre pays alors que les élections en cours sont les plus importantes et que le risque de guerre civile n'a jamais été aussi élevé. Les tensions provoquées par les extrêmes, bien que ceux-ci ne représentent qu'une partie minoritaire de la population, occupe tout l'espace médiatique, permettant ainsi que jouer sur la peur. Le risque de fake news est également élevé, dans un tel moment de panique, les informations vérifiables sont rares et il faut donc prendre l'ensemble des déclarations des médias et acteurs politiques, militaires et économiques avec des pincettes. Nous avons aussi la chance de pouvoir avoir l'avis de Joseph Martier, théoricien politique sur la question, bonjour monsieur Martier.

Joseph - Bonjour Jeremy, c'est un plaisir de pouvoir parler avec vous aujourd'hui. Mais je t'en prie, appelle-moi Joseph.

Jeremy -Et bien Joseph, c'est aussi un plaisir pour nous de t'avoir aujourd'hui bien que tu ne puisses pas d'être déplacé jusqu'au studio. Bien, que peux-tu nous dire quant aux risques que représente cette situation.

Joseph -Les oppositions entre deux factions radicalement opposées sont fréquentes, mais à un tel niveau de violence dans un pays comme le nôtre, c'est absolument inédit. Ce qui est inquiétant, c'est que lorsqu'on regarde tous les évènements similaires, ils débouchent sur une répression, une révolution ou une guerre civile. Mais ces évènements ne surviennent que dans des régimes généralement faillis et non pas dans des démocraties fonctionnelles. Les solutions les plus simples pour éviter un embrasement est de prendre du recul sur les évènements, ne pas rester branché en permanence sur les médias alarmistes, de se désolidariser entièrement de ces mouvements et de ne pas entretenir la chose par des postes qui mettent de l'huile sur le feu sur les réseaux-sociaux. Le point de non-retour n'a pas été franchi et il est plus probable que les choses se tassent plutôt qu'elles ne dégénèrent.

Jeremy -Merci cher Joseph. Maintenant le point économie. Notre région qui est relativement peu peuplée comparée aux restes du pays commence à attirer des entreprises. À l'instar des îles Montlavalaises qui sont attractives pour les entreprises syvloises, notre région attire des entreprises nordistes. La Terre des Neiges était et est toujours dans une situation économique compliquée où le chômage est important et augmente toujours à cause de la migration des entreprises à l'étranger ou alors sur le continent plus au nord. Notre région présente moins de mains d'œuvre, mais cela tend à s'inverser, car les entreprises qui se sont récemment installées amènent avec eux les familles des administrations, mais aussi des ouvriers en plus. Pas de panique, les étrangers ne vont pas voler le travail local puisque les entreprises et usines embauches de quantité importante de montlavalais. Ces arrivées sortent une partie des chômeurs de situation précaire voir de la misère et conscient de la situation sociale, des entreprises comme Yellowway mettent en place des logements pour leurs ouvriers et un repas gratuit par jour le temps que les employés retrouvent une situation financière stable. Ces plans d'aides sociales ont été très bien accueillie dans les secteurs qui en ont bénéficié et nous espérons que cette tendance à l'arriver de nouvelles industries et entreprises puissent continuer et apporter un renouveau économique a cette région désertée des acteurs économiques.

A présent c'est le jeu concourt, à la question, "qui a lancé un putsh en 1761 entre Albert Montlaval, Alexis Gouville et Arthélius Morais" la réponse était bien évidemment Alexis Gouville est le gagnant du tirage au sort est un certain Jean-Jean Michellet qui remporte donc un voyage à Estham tout frais payé d'une durée de 3 jours. Sur ce chers casses noisettes je vous souhaites une bonne journée et nous nous retrouvons bientôt pour une nouvelle émission. D'ici là, prenez soin de vous, au revoir !

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Les bateaux de croisière sylvois débarquent sur les quaies de l'Archipel des Florines !

Dans la continuité des rapprochements économiques, notamment par le biais du tourisme, les sociétés de croisière du Duché ont commencé leurs escales faire les différentes îles de Montlaval. Il s'agit là d'une aubaine économique pour les habitants des îles, qui voient exploser l'activité de leurs restaurants, marchands de souvenirs, roulottes et divers points d'attraction. Toute l'économie qui en découle (la pêche approvisionnant les restaurants par exemple) profitent également des retombées, et des groupes sylvois s'intéressent déjà à investir dans les diverses attractions sur place.
Visite guidée dans les parcs naturels, tours en bateau, séances de plongée, nombreuses sont les petites entreprises visées par ces apports financiers pour développer leur activité, et suivre le rythme croissant des touristes.

C'est aussi là une façon pour l'Archipel des Florines et ses industries touristiques de se faire connaitre et promouvoir leur activité jusqu'au Duché, via les retours positifs des visiteurs sylvois. Photos en tout genre, partages sur les réseaux sociaux et retours de leurs aventures auprès de leurs amis, le bouche-à-oreille s'opère de bien des manières avec toujours la même finalité : faire connaitre ces îles dynamiques.

Cette publicité contribue de démarche plus large à l'activité des îles, qui intéressent les plaisanciers en croisière, mais aussi les vacanciers et retraités s'installant sur une plus longue durée. S'observe conséquemment d'autres investissements massifs de particuliers sylvois, toujours dans le sens de l'activité touristique : achats de terrains et constructions de maisons de location, créations de parcs d'attraction, lancement de boutiques de mode et autres consommables à l'image des lieux, revente de produits locaux commercialisés à destination des touristes.

Et là vient un constat doux amer pour les entreprises de Montlaval : si l'activité touristique augmente à un rythme exceptionnel, la concurrence suit et se reposer sur ses lauriers serait fatal. Les campagnes publicitaires deviennent de plus en plus agressives : sur internet, affiches et pancartes au bord de la route, à la télévision, les différentes activités se battent férocement pour se faire connaitre et devenir les lieux les plus reconnus. C'est une guerre à la popularité, de façon à s'imposer dans les discussions et l'imaginaire collectif.
Les sociétés de croisière ont d'ailleurs une place importance dans cette concurrence, puisqu'elles sont les premiers vecteurs de touristes (et donc d'activité)

Les évolutions actuelles tendent donc à amener autant d'opportunités que de menaces pour les entreprises touristiques des Florines. Mais les retombés économiques pourront être, si elles parviennent à tirer leur épingle du jeu, particulièrement importantes.
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