01/07/2013
13:08:09
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[STANDBY] Fédération Démocratique Municipaliste Libertaire d'Asphodèle [en cours de création]

Création de pays : Asphodèle


Généralités :



Nom officiel : Fédération démocratique municipaliste libertaire d'Asphodèle
Nom courant : Asphodèle
Gentilé : Asphodélois / Asphodéloise

Inspirations culturelles : Inspirations bretonnes pour l'aspect de son littoral, inspirations anglaises et écossaises pour leur architecture citadinne dominée par les styles médiéval, géorgien et néoclassique ainsi que pour leurs étandues agricoles et naturelles telles que les highlands, et inspirations vénètes, françaises et irlandaises pour leur histoire, moyenâgeuse et révolutionnaire.
Situation géographique :

Langue(s) officielle(s) : Le français, l'asphodélois ainsi que l'anglais (langues enseignées à l'école, classées en ordre décroissant de popularité).
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Le gaélique écossais, langue issue des invasions celtiques ayant conquit les terres asphodéloises de l'est (dialecte employé par certaines peuplades du nord-est).

Drapeaux :
Drapeau
A l’heure actuelle, Asphodèle, divisée en deux régions administratives, les provinces folcardes à l’ouest et les provinces elarasiannes à l’est, possède deux drapeaux officiels. Le drapeau folcard (à gauche), fièrement brandit par les communards impécunieux au cours de la révolution prolétaire asphodéloise de 1871, est caractérisé par la présence de le couleur verte, nuancée, plus ou moins claire. Celle-ci interprète les étendues agricoles défendues par les communards paysans, gardant au cœur de leurs valeurs l’importance de l’agriculture. Les six fleurs d’orchidée marquent la diversité, accompagnées de fleur de lotus et d’olivier, couvrant l’étendard d’un aspect floral important. Le drapeau elarasian (à droite) reprend en tous points celui des provinces de l’ouest, arborant une couleur plus sombre, celle d’un bleu très profond caractérisant le domaine des Hautelandes traversant les vertus de ce drapeau.

Devise officielle : L'harmonie plébiscitée de notre Tiers-état guide nos contrées. Ses hurlements libertaires coulent le long de nos sillons agrestes.

Hymne officiel : L'hymne officiel porte le nom de "Frères et soeurs". Composé en 1871 lors de la révolution prolétaire asphodéloise par un certain révolutionnaire dont la seule trace nominale fut une signature : "K.M.". Ce chant fut élevé au rang d'hymne national en 1871 par la Ligue Communiste, un des nombreux mouvements syndicalistes ayant prit la tête de la révolution.


Monnaie nationale : De symbole ♛, le Phodèle (de son nom complet "Couronne d'Aldric de Phodèle") demeurre la monnaie nationale d'Asphodèle depuis le règne d'Aldric de Phodèle le preux, au court du neuvième siècle. Cependant, cette monnaie est actuellement au coeur d'une polémique nationale, jugée comme étant un symbole royaliste, ceci étant contraire à la majorité des mentalités asphodéloises.
Capitale : La capitale d'Asphodèle est Méribourg. Ses habitants, les Méribourgeois représentent presque un sixième de la population totale (488 038 habitants en 2013).
Population : La population totale est de 3 267 098 habitants. Asphodèle est caractérisée par une population assez faible.


Aperçu du pays :



Présentation du pays :
Histoire d'Asphodèle :
Les campagnes asphodéloises préhistoriques furent conquises par ses premiers occupants dès le Paléolithique inférieur. En effet les années -350 000 furent marquées par une industrie lithique acheuléenne novatrice s’accompagnant d’une grande vague de peuplement et de migration, offrant à Asphodèle ses premières traces fossilisées caractérisées par la présence de nombreux bifaces et hachereaux. Les informations concernant le mode de vie de ces individus primaires demeurent très rares du fait de la mauvaise conservation générale des vestiges en matériaux périssables. De plus, la répartition spatiale des objets relevés au cours de fouilles archéologiques n’informe pas davantage quant à l’organisation de l’habitat, ne correspondant que rarement à leur disposition originelle.
Cependant, la pratique de la chasse et de la pêche a pu être démontrée à Asphodèle par l’entremise de la mise au jour d’épieux en bois travaillés près d’Hauray, provenant du Paléolithique inférieur tardif.
La domestication du feu marque un événement majeur pour cette fin de Paléolithique inférieur en Euryzie, mise en évidence par le biais de la découverte d’une grotte marine effondrée au sein du site préhistorique de Lamare-les-puits près de la commune d’Hauray. Celle-ci a livré des niveaux d’habitat datant de 300 000 années, et, imprégnée d’indices de feux entretenus découverts dans les niveaux inférieurs, elle démontre cette domestication pyrique.


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Ci-dessus, de gauche à droite : Biface caractéristique de l'industrie acheuléenne, conservé au Département public des archives archéologiques à Hauray ; Photographie des grottes marines de Lamare-les-puits.


Le Paléolithique supérieur laisse place à de nombreux écoulements de cultures préhistoriques, qu’elles soient Châtelperroniennes plus au nord d’Asphodèle ou magdaléniennes plus au sud-ouest. Se faisant, cette période se dissipe vivement, le Mésolithique éclosant de ses cendres.
Caractérisée par une couverture forestière naissante recouvrant les campagnes asphodéloises, cette période voit naître une sédentarisation de peuplades relativement nombreuses au sein de ces terres fertiles marquées par les vertus des premiers élevages vers -35 000 avant notre ère. « L’âge de pierre » asphodélois prend fin alors vers -5 000, son économie s’étant centrée sur l’agriculture et l’élevage.


La protohistoire asphodéloise est une période marquant un bouleversement drastique : la première invasion celtique.
De l'architecture, à la langue en passant par les coutumes, les Celtes imposent leur vision du monde aux peuplades sédentarisées d'Asphodèle. Tandis que l'agriculture se développe davantage, couvrant les prairies et les vallées du domaine des Hautelandes à l'est et du domaine des Amoureuses à l'ouest de vastes champs de blé, de saigle et d'orge, les nécropoles et alignements témoignant d'une architecture mégalithique prenent place au bord du littoral hauraisien (= realtif à la ville d'Hauray). Ceci se caractérisant par la présence du site archéologique et désormais touristique des Entrevues-du-roc s'étendant sur 7.34 kilomètres carrés, célèbre pour ses alignements de près de 3 500 roches, pour sa nécropole mégalithique de la pointe des Arps ainsi que pour son allée couverte de Pouearmal. Cette importante concentration de traces témoignant du Mésolithique démontre une forte présence en ces terres et apporte de nombreuses informations quant aux modes de vies, croyances et coutumes asphodéloises de ces milénaires oubliés. L'évolution majeure qui prit place suite à l'invasion celtique (qui fut une expension démographique plus qu'une invasion) fut la découverte du minerai de fer pour les Asphodélois, intensifiant l'agriculture et les travaux d'artisanat se traduisant par une évolution du travail de l'outil, ayant désormais redoublé d'éficacité dû à l'arrivée de ce nouveau minerai en ces terres.


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Ci-dessus, de gauche à droite : Photographie des alignements de roche des Entrevues-du-roc ; Photographie de l'allée couverte de Pouermal ; Photographie de la nécropole mégalithique de la pointe des Arps.


Au cours du premier siècle avant notre ère, la situation se tassa et émergèrent quatre communautés indépendantes et insensibles à la domination démographique celtes, profitant chacune de leur ouverture portuaire sur l'Océan d'Espérence :
- les Marinoales, au nord-ouest
- les Pértuviens, au nord-est
- les Deuseuvrautes, au creux du Golf des Deux-Sièvres
- les Aurainbois, au sud-ouest
Un commerce étroitement lié naquit autour du marché de l'étain, du sel ainsi que de divers céréales tels que le blé, l'orge et le seigle. Au cours des premières années de notre ère, les activités maritimes et agricoles s'intensifièrent considérablement, notamment par la grâce de métaux échangés au cours de relations économiques avec les Celtes, ceci ayant modifié les côtes et les plaines asphodéloises. Une relation de confiance s'était créée avec l'Empire celtique, dominé par la dynastie de Carnavec, famille noble ayant en possession le domaine des Peuples, terres incluant la cité de Bailemaure. La vie politique boulversée par l'Empire celtique, vit cette dynastie être naturellement perçue comme une figure dominante et influente, de par leurs richesses et leurs perceptions nationalistes du monde, à une heure où les Celtes nécessitaient une réunification et un ordre. Ainsi, Elarasian de Carnavec, naturel héritier du règne hégémonique noble de ses aïeux, devint proverbialement empereur d'une terre impérialiste en quête de pouvoir.
Au cinquième siècle, depuis Bailemaure, une des principales cités dominant économiquement les terres celtiques, Elarasian de Carnavec, dans sa conquête d'Asphodèle à des fins économiques envahit le domaine des Hautelandes, incluant les bourgs pértuviens et renomma ces terres en son nom avant sa mort : régions elarasiannes.
Elarasian II hérita des ressources naturelles caractéristiques de l'est d'Asphodèle, granite, schistes et sel ainsi que de multiples horizons maritimes sur l'Océan d'Espérence. N'étant pas le stratège qu'était son père, Elarasian II continua a forger l'économie de ses terres et tissa des relations diplomatiques avec chacune des communautés autochtones, bien que celles-ci ne demeuraient guère sans crainte, n'étant séparées des conquêtes de son père seulement par quelques décennies.

Voir carte des conquêtes celtiques

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Ci-dessus, buste du fondateur de la dynastie de Carnavec, Elarasian de Carnavec, actuellement exposé au Musé National d'Asphodèle à Méribourg


Vint le règne d'Hypolaste de Carnavec le cruel parcourant le neuvième siècle de l'histoire asphodéloise. Bien moins tolérant vis-à-vis de la poussée économique des peuplades voisines que son ancêtre Elarasian II et ayant une convoitise particulière envers les luxuriances d'Aldric de Phodèle le preux, roi de Méribourg (cité principale des Marinoales), il se mit en tête la conquête des provinces folcardes de l'ouest. Une mobilisation loyale de nombreux patriotes celtes, à qui l'on avait promit richesse et bénédictions en échange de leur dénouement et de leurs sacrifices prit place à Bailemaure, ayant vécu une explosion démographique liée à la sortie périeuse du règne d'une famine dominant les foyers. Hypolaste de Carnavec porta fièrement comme valeur la volonté de "libérer les terres fertiles autrefois leurs, dérobées, par les Asphodélois, uniques responsables de la famine ayant affaibli le puisant Empire celtique" à travers un discours écrit, énoncé au sein de l'amphithéâtre de Bailemaure (aujourd'hui majoritairement détruit), discours toujours partiellement conservé au Département public des archives archéologiques à Hauray.

Voir discours

"Bhàsaich ar sinnsearan, gun chuideachadh, fo fhòirneart Asphodel, air ar fearann ​​​​air a stiùireadh le ar creideasan fad linntean. Ach na bitheamaid ag èigheach air an son, na dì-chuimhnicheamaid iad, gairmeamaid orra, searmonaicheamaid an ainmean, chan eil ann am bàs ach feachd, dèanamaid an ìobairt anns a’ chreideamh!
Leamsa, a luchd-tuatha, saoraidh sinn ar tìrean torrach, a bheathaich mo shinnsearan cho math riut fhèin. Còmhla rium, daoine dìleas Ceilteach, aig a bheil creideamh nar cumhachd.
Bheir bas cha bhi peacadh 's cha mhiann e, 'S ann am bas a bhitheas sinn faisg air Elarasian. Bidh beairteas, glòir agus maitheanas air an toirt dhuinn, tha Elarasian ag iarraidh.
Air dhuinne, dhaibh-san, do Elarasian, aonaich sinn !"

"Nos ancêtres ont péri, impuissants, sous la violence asphodéloise, sur nos terres guidées par nos croyances depuis des siècles. Mais ne les pleurons pas, ne les oublions pas, crions les, prônons leurs noms, leur mort n’est qu’une force, faisons de leur sacrifice un credo !
Avec moi paysans, pour reconquérir nos terres fertiles qui ont nourri aussi bien mes ancêtres que les vôtres. Avec moi, peuple celtique loyal, qui a foie en nos croyances.
Apporter la mort ne sera pêcher ni la souhaiter, c’est dans la mort que nous serons proche d’Elarasian. Richesses, gloire et pardon nous seront accordés, Elarasian le demande.
Pour nous, pour nôtres, pour Elarasian, unissons-nous !"


Ce discours demeure naturelement un appel à la croisade, prêché, s'appuyant cependant sur des faits historiques inventés dans le but d'insurger les mentalités celtiques, afin que la loyauté, la vengeance et la foie ainsi que la miséricorde fraternelle, la promesse et l'espérence de pardon et d'honneur dominent les forces et les révendications des croisés. Hypolaste de Carnavec le cruel en témoigne à travers ses derniers mots vers 850: "Tha buidheann insurgent an-còmhnaidh nas fheàrr na buidheann pailt", soit "Un cohorte insurgée demeure supérieure à une cohorte abondante", sachant pertinemment que les forces armées folcardes demeuraient bien plus nombreuses que les siennes.


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Ci-dessus, de gauche à droite : Photographie des vestiges de l'amphithéâtre de la ville celtique de Bailemaure ; Discours prêchant la croisade, écrit et interprété par Hypolaste de Carnavec au cinquième siècle à Bailemaure, conservé au Département public des archives archéologiques à Hauray.


Une caravane d'environ 14 000 partuisaniers et divers factionnaires accompagnée de près de 5 000 écuyers montant des bidets asphodélois, race équestre fortement présente en ces terres et majoritaire au sein des élevages d'haridelles, arpenta les premières campagnes deusauvrates. Les étendarts brandits, les tissus et les cuirs pourpres et brunis guidaient la marche des croisés et de nombreux estafettes dominaient le traffic diplomatique de cette charge, à des fins menaçantes par le biais de la contrainte d'un tribut élevé aux cités croisant la route d'Hypolaste le cruel jusqu'à Méribourg, promettant d'épargner les communautés coopératrices.
Témoignant de son honêteté, la cohorte celtique épargna le bourg portuaire d'Halbles (aujourd'hui Esnault-sur-Blaires) et s'élança le long des côtes deusauvrates, la cité de Deseuvres (aujourd'hui Sièvres), forte puissance économique des régions deusauvrates ayant refusé la contrainte du tribut imposé par l'Empire celtique, sous peine de sinistres représailles. Se faisant, l'enceinte protégée du village percé de canaux, demeure du vicomte Auvert de Lamare, officier du roi Aldric de Phodèle et seigneur de la terre vicomtée des Deux-Sièvres, fut envahie de sang, marquant le triomphe celtique à travers le succès du siège de Deseuvres se traduisant par l'agonie d'Auvert, ayant pour dernière vision la chutte de sa féodalité et de sa dynastie durant sa pendaison. L'opulence féodale du vicomte défunt fut extorquée et les moindres richesses de l'hégémonie asphodéloise pillées, tandis que la population fut massacrée. Ces évenements demeurent les origines du surnom d'Hypolaste, d'où "le cruel".


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Ci-dessus de gauche à droite : Miniature représentant le siège d'Halbles, réalisée vers 935, auteur inconnu, exposée au Musée National d'Asphodèle à Méribourg ; Miniature représentant le départ de la cohorte celtique vers les régions folcardes, réalisée vers 935, même auteur inconnu, exposée au Musée National d'Asphodèle à Méribourg


A la suite du siège de la cité de Deuseuvres, pillée et tâchée de sang, la formation de la cohorte celtique se réorganise aux portes du village assiégé et la caravane entreprend sa marche vers la cité fortifiée de Méribourg, chef-lieu des terres marinoales, n'ayant perdu seulement 700 fantassins (chiffre plus ou moins plausible au vu du manque d'informations à propos de la consistence des troupes). Plusieurs hameaux sont dévalisés au cours de l'excursion mais Hypolaste de Carnavec épargne la majorité de ceux-ci, ne voulant prendre de retard de crainte d'affaiblir ses troupes. Arrivée aux abords de Méribourg, la cohorte celtique se voit établir un camp à l'abris des regards au coeur de la forêt des Vaustres, frontalière à la capitale marinoale, afin de reposer son armée.
Spécialistes du siège, les Celtes quittent leur cantonnement la semaine suivante avant d'assiéger la garnison méribourgeoise, marquant le premier acte de la bataille des champs de Pompadour. Celui-ci est marqué par l'intromission de l'infanterie celtique au sein des artères pavées de la paroisse méribourgeoise, ébranlant les champs de foires et brûlant la charpente du beffroi, dominant ainsi l'affrontement. Arriva l'entrée au sein de la cité fortifiée de Méribourg et de sa sorte de château fort (étant une forteresse fortifiée plutôt qu'un château fort, étant une structure typique de la fin du Moyen-Age, et non du neuvième siècle), enclavée, du haut de sa motte castrale. Un déluge d'écuyers celtiques boulversa les troupes rapprochées méribourgeoises, mais une domination asphodéloise constante demeure, ces cavaliers se retrouvant opprimés, tout comme leurs camarades fantassins au sein de la cité fortifiée de Méribourg, étroite et surplombée par ses remparts garnis d'archers et d'arbalétriers asphodélois.
L'affrontement, pourtant majoritairement dominé par l'Empire celtique, se conclut par un triomphe méribourgeois, marqué par la mort d'Hypolaste de Carnavec le cruel. Aldric de Phodèle, alors roi de Méribourg, acquit la propriété d'une immense fortune amassée par la dynastie de Carnavec au cours de sa conquête du domaine des Hautelandes, et par la vente d'édifices religieux, acquis suite à la dissolution monastique entreprise par l'Empire celtique.
Le nom de la "Bataille des champs de Pompadour" vient de la compagne d'Aldric de Phodèle, née Adélaïde de Pompadour. Le roi de Méribourg ayant fondé sa cité fortifiée afin de montrer son amour pour son épouse, la bataille a été renommée par cette appélation, l'Empire celtique asiégeant les champs de Madame de Pompadour.


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Ci-dessus de gauche à droite : Miniature représentant le siège de la paroisse de Méribourg, réalisée en 1437, par Jacques-Simon de Sarambourg, exposée au Musée Nationale d'Asphodèle à Méribourg; Miniature représentant le siège de la cité fortifiée de Méribourg, réalisée vers 1200, auteur inconnu, conservée au Département public des archives archéologiques à Hauray


La dynastie de Phodèle, désormais la plus fortunée d'Asphodèle et débordant de luxuriances exubérantes se traduisant par la propriété d'un patrimoine ecclésiastique gothique et romanesque florissant, s'érigea en Royaume d'Asphodèle, unifiant ainsi les communautés indépendantes marinoales, pértviens, deuseuvrates et aurainbois en une seule monarchie absolue menée par Aldric de Phodèle le preux. Se faisant, celui-ci apporta subventions et main-d'oeuvre aux cités assiégées de Deuseuvres et aux bourgs pértuviens ayant subit une domination celtique, c'est ainsi que de Phodèle acquit une réputation marquée par la reconnaissance.
Comme tout roi à la fortune chatoyante, Aldric de Phodèle voulut exposer son opulence à travers plusieurs ouvrages ambitieux mettant en valeur sa noblesse et son désir d'établir un héritage durable. Ceci se traduisit par le biais de l'édification d'une demeure à la hauteur de sa domination économique, comprenant un domaine de plus de 6 hectares : le Palais de Roodhorly. Sa construction ne prendra fin qu'en 902, Aldric le preux n'en voyant pas le résultat. Le Palais de Roodhorly servit de demeure royale aux dynastie de Phodèle, de Carnavec et d'Acolet et occupe actuellement le rôle de musée royal, exposant portraits et accoutrements des anciennes familles monarchiques et impériales ayant peuplé ses artères. Aldric de Phodèle entreprit également l'élaboration de la somptueuse caraque, la Wesminster de Pompadour. Ce navire fastueux eut pour objectif de rendre honneur à Adélaïde de Pompadour, épouse du roi d'Asphodèle. Aldric de Phodèle quitta le port de Méribourg afin de conquérir le large de l'Océan d'Espérence au sein de la Wesminster de Pompadour, mais ce fut la dernière vision d'Aldric le preux, s'étant soustrait à la vue de son royaume en compagnie de sa caraque défunte en 854.
Adélaïde de Pompadour s'érigea en reine d'Asphodèle jusqu'à son décès en 867, léguant à son unique héritier, Charles de Phodèle, un royaume caractérisé par une richesse inépuisable ainsi qu'une stabilité déconcertante.


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Ci-dessus, de gauche à droite : Portrait d'Aldric de Phodèle, réalisé en 1548, par Edward Stuart, exposé au Musée Royal du Palais de Roodhorly à Méribourg ; Photographie du Palais de Roodhorly ; Portrait d'Adélaïde de Pompadour, réalisé en 1548, par Edward Stuart, exposé au Musée Royal du Palais de Roodhorly à Méribourg


Le règne de Charles de Phodèle est marqué par un bouleversement de la stabilité diplomatique du Royaume d'Asphodèle, causé par la régularité d'une présence hostile de peuplades barbares scandinaves. En effet Asphodèle était de ces terres subissant ponctuellement des raids scandinaves se résumant à des invasions ciblées, les cités portuaires étant majoritairement pillées de par la domination maritime des peuplades barbares septentrionales, dû à leurs embarcations polyvalentes, caractérisée par un tirant d'eau très faible ainsi qu'une capacité assez élevée (environ 70 individus pouvaient y prendre place). Se faisant, le chef-lieu asphodélois majoritairement peuplé du royaume, Méribourg, fut la cible de nombreuses irruptions scandinaves païennes, caractérisées par le pillage régulier du monastère de la Miséricorde, édifice religieux rattaché au Palais de Roodhorly. Une domination barbare s'encra alors sans qu'elle ne s'établisse concrétement au sein des terres asphodéloises, la garnison méribourgeoise étant dominée à chaque reprise, caractérisée par un ébahissement global des troupes dû à la brutalité ainsi qu'à la sauvagerie scandinaves. Ceci se traduisit par la ruine massive du monastère de la Miséricorde, la charpente brûlée et les pierres de grès de Leithcraig désagrégées, fruits de l'Invasion scandinave de 911, causant le décès de Charles de Phodèle et de nombreux clercs sympathisant de l'ordre royal présents le jour de l'irruption.
Suite au décès de Charles premier d'Asphodèle, Jeanne de Clèves acquit la figure royale et accrut les forces navales asphodéloises présentes au large des côtes de la ville de Méribourg, de Deuseuvres ainsi que la cité portuaire Le Pertuis des Vauds (chef-lieu des régions elarasiannes), étant les principales cibles des invasions scandinaves, originaires du nord du littoral asphodélois. De plus, Jeanne de Clèves versa divers tributs aux peuplades hostiles dans le but d'atténuer les incidences similaire à l'Invasion scandinave de 911, ayant causé le décès de nombreux hommes de foie, ainsi que la perte de biens religieux, éléments majoritaires et primaires du patrimoine asphodélois. Jeanne de Clèves, après avoir assoupit les conflits récurants que subissaient majoritairement les terres méribourgeoises et établit les prémices d'une future potentielle thalassocratie asphodloise, meurt en 927, au sein du Palais de Roodhorly.


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Ci-dessus, de gauche à droite : Portrait de Charles de Phodèle, réalisé en 1568, par Henry Holbein, exposé au Musée Royal du Palais de Roodhorly à Méribourg ; Photographie d'une partie de la tapisserie de Haarald représentant l'Invasion scandinave de 911, réalisée en 912, auteur inconnu, exposée au Musée Nationale d'Asphodèle à Méribourg ; Portrait de Jeanne de Clèves, réalisé en 1568, par Henry Holbein, exposé au Musée Royal du Palais de Roodhorly à Méribourg


Mentalité de la population :
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Place de la religion dans l'État et la société :
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Politique et institutions :



Institutions politiques :
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Principaux personnages :
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Politique internationale :
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N'hésite pas à nous prévenir quand ton projet sera finalisé.
Je vous préviendrai mais ça risque de prendre encore un petit peu de temps.
Bonjour,

Est ce que tu as finalisé ta fiche s'il te plait ? Ta localisation est très convoitée.
Peony a déclaré sur discord que le projet était en standby pour les prochains mois si je ne m'abuse. On peut donc libérer l'emplacement.
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