10/06/2013
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[OUVERT] Hall international des journalistes |.press|

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La République Sociale du Prodnov inaugure sa première salle de presse officielle : les journalistes étrangers pourront y adresser leurs questions au porte-parole du gouvernement lors des sécessions dédiées.


Mademoiselle Mariya Dudnika Yakovna sera votre interlocutrice.

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Le draim


Jem-hom, journaliste pour le journal officiel de la Fédération d'Antegrad, Le Draim.

-Bonjour, en tant que représentant du journal de mon pays je suis honoré de vous posé deux question;

Le communisme est-il une bonne choses pour une nation?
Quel projet avez vous en tête pour cette année 2013?
...
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Mademoiselle Mariya Dudnika Yakovna.

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20/02/2013

Tout d’abord je tiens à remercier le draim pour ces deux questions particulièrement pertinentes et stimulantes dans le cadre du débat idéologique pour l’élaboration d’un nouvel équilibre géopolitique international.

Au sujet de votre première question, le gouvernement de la République Sociale du Prodnov pense en effet que le communisme est un système économique souhaitable pour une nation. Ses vertus sont nombreuses : le communisme apporte l’égalité sans laquelle aucune liberté ni fraternité n’est possible. Comment en effet faire société si les êtres humains sont sans cesse jetés dans des rapports de concurrence, de compétition et de domination qui les éloignent les uns des autres ? La liberté sans l’égalité c’est la loi de la jungle et la fraternité sans l’égalité est une prière.
Par ailleurs, la société communiste a montré à plusieurs reprises dans l’histoire son efficacité. Nous pensons aux pays du socialisme réel qui ont sorti de la misère des millions de personne et leur ont permis l’accès aux droits et au confort moderne en dix ou vingt ans, ce que les pays capitalistes ont pour certains mis plusieurs siècles à réussir. Prodnov, Lutharovie, Vogimska ont tous leurs histoires mais il faut se remémorer ce qu’ils étaient avant le socialisme : des campagnes miséreuses gangrenées par l’analphabétisme et la violence. Le socialisme a donné un destin à ces gens, il les a sorti et élevé au-dessus de leurs conditions, ce que le capitalisme n’a jamais su faire autrement que sous la menace des révolutions.

Nous pensons à ce titre que la montée en puissance d’un pôle communiste à l’international est une nécessité pour le progrès social. Les capitalistes ne céderont rien car tout dans leur idéologie s’y oppose. Même sans exporter la révolution hors de nos frontières, les succès du Prodnov doivent être érigés en contre-modèle au capitalisme triomphant pour forcer la classe bourgeoise et les gouvernements tyranniques à mettre en place des transformations sociales au bénéfice des travailleurs, ce qu’ils ne feront jamais spontanément.

Le gouvernement de la République Sociale pense par ailleurs que le communisme est l’unique façon de « faire nation » à long terme. La mondialisation et la délocalisation du capital sur le marché mondial sont des facteurs de désintégration de l’entité nationale parce qu’ils affaiblissent le tissu économique local, coupent les êtres humains de leurs savoirs faire et aliènent les individus au plus au point. Le travailleur Anterien qui trime pour l’exportation vers le Lofoten ne trouve pas de sens à son travail, il en est littéralement dépossédé. Pire, l’export ne se fait pas au nom de la fraternité et de la solidarité entre les hommes à l’international, mais au nom du marché froid et du profit d'une poignée de parasites.
Les nations capitalistes sont vouées à se vider d’elles-mêmes car ce qui fait le cœur de la collectivité : le travail, sera vidé de son sens et délocalisé à l’étranger. Rien n’unit deux travailleurs nationaux sous le capitalisme, sinon la haine et la guerre qui les enrôle. La peur de perdre sa propriété et la nécessité de dominer pour étendre ses marchés sont les deux moteurs du capitalisme tardif, son stade ultime. Les nations capitalistes sont vouées à l’impérialisme et à la guerre, elles sont vouées à y perdre leurs jeunesses, sacrifiées sur le front et, triomphantes un jour, vaincues le lendemain, à disparaitre ou s’inscrire dans un cycle éternel de misère et de reconstruction.

L’inter-nationalisme communiste est à ce jour le seul et unique moyen de préserver la nation et les peuples, en les sortant de la prédation du marché capitaliste international et en les unissant, frères bien que différents, autour de ses valeurs de concorde, de prospérité et de paix.

Sur votre seconde question maintenant, je serai plus brève.

Beaucoup de nos efforts sont concentrés en ce moment même sur la préparation des élections de juin 2013 qui seront, le premier ministre Alexei Malyshev l’a rappelé, un moment décisif pour le Prodnov réunifié. Nous continuons par ailleurs à travailler activement à la paix à Staïglad, dont nous essayons de repousser les forces d’invasion de l’ONC qui s’y trouvent toujours en embuscade. Le peuple prodnovien meurtri par cette guerre, aspire et a droit à la paix et le gouvernement de la République Sociale y consare toute son énergie.

Concernant les questions de politique intérieure, le calendrier législatif s’est quelque peu ralenti en prévision des élections à venir. Néanmoins monsieur le ministre de l’Economie Pyotr Berezin a assuré que les réformes ne s'arrêteraient pas, la priorité de son ministère étant d’atteindre une souveraineté maximum pour le Prodnov et d’achever la reconstruction du pays.
Le ministre de la Santé Vadik Polichev souhaite également poursuivre les efforts afin de remettre sur pied le système hospitalier public prodnovien, meutri par la guerre et la casse sociale des privatisations menées par la RLP.
Enfin, le ministre des Transports Damian Rozhkov a déclaré vouloir faire du Prodnov le premier pays ferroviaire du monde pour limiter au maximum les besoins en véhicules individuels. Un grand plan pour la liberté de circulation sera soumis à la Sborka dans les semaines à venir et devrait occuper le prochain moins de sécession parlementaire.

A nouveau je vous remercie pour vos questions.
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Aurélie Salmon - Bonjour et merci de nous avoir accepté à cette conférence. Je suis Aurélie Salmon, journaliste du "Journal Libre de l'Empire" journal le plus lu dans l'Empire du Nord. Ma question est la suivante. Si votre Prodnov arrive à récupérer l'entièreté des anciens territoires de la RSP, quels sont vos projets quant à la partie vogimskienne du prodnov ?
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Mademoiselle Mariya Dudnika Yakovna vous répond.

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13/03/2013

Je vous remercie pour cette question d’une grande importance politique.

Considérant le non-respect des accords de Nevskigorod par les forces de l’ONC et l’échec volontaire des initiatives visant à garder uni le peuple Prodnovien malgré la division du pays au sortir de la guerre civile, le gouvernement de la RSP s’est engagé depuis 2010 dans une guerre de réunification contre l'envahisseur. Cette guerre de libération patriotique que nous menons est une lutte contre l’impérialisme sous toute ses formes, au nom de la souveraineté des peuples à disposer d’eux-mêmes.
En participant activement au projet d’invasion de notre territoire, la République du Vogimska s’est rendu infréquentable sur la scène internationale ce qui a motivé la rupture des liens diplomatiques entre nos deux nations. Nous entendons qu’elle doive rendre des comptes à la République Sociale. Les crimes dont s'est par ailleurs rendu coupable monsieur Boris Koshetchkine contre son peuple sont dans la droite lignée de ceux commis par l'ONC, confirmant que l'Organisation des Nations Criminelles est non seulement un danger pour la région, mais devra être vigoureusement combattue et expulsée de ces terres, partout où elle se trouve.
Ainsi, l’oblast de Nazakraine, sous domination militaire, est une partie historique de la région du Prodnov, peuplée de Prodnoviens, occupée en toute illégitimité et devra être rendue sans concessions au même titre que doit l'être la ville de Staïglad.

Ceci étant, contrairement aux envahisseur Novigrad et Alguarena, le Vogimska n’a jusqu'ici pas tenté d’affronter les forces de l’armée rouge et s’est comporté de manière honnête en n’intervenant pas dans la guerre de réunification patriotique. A ce titre le gouvernement du Prodnov estime qu’un dialogue est possible et que si la République du Vogimska acceptait sans conditions de quitter la Nazakraine, la RSP serait disposée à rouvrir une diplomatie bilatérale, sans oubli de l’histoire, mais dans une perspective d’apaisement et de collaboration régionale.

Si en revanche la République du Vogimska refusait de quitter la Nazakraine occupée, nous serions en droit et en devoir de la considérer comme cobelligérante de la guerre de réunification patriotique et toutes les options seraient sur la table pour obtenir la libération de l’oblast et protéger nos concitoyens, les Prodnoviens de la Nazakraine.
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Julien Tourange a écrit :
Bonjour, Julien Tourange pour Le Monde Diplomatique. La guerre contre la République Libre du Prodnov se poursuit, bien que les modalités de vote aient été précisées et permettent aux ex-citoyens de la République Libre de voter. Cependant, l'inscription sur les listes électorales n'est pas automatique et doit se faire auprès d'une mairie ou d'une base militaire. Ne craignez-vous pas que le fait de devoir se rendre dans une base militaire ou dans une mairie puisse dissuader les ex-citoyens de la République Libre de s'inscrire ? Une partie des ex-citoyens de la République Libre du Prodnov éprouve de la crainte à l'égard de l'administration de la République Sociale du Prodnov, ce qui rend ces derniers réticents à l'idée de se rendre dans une base militaire où ils pourraient être arrêtés ou espionnés. Cela créer une discrimination des ex-citoyens de la République libre.

Ma deuxième question porte sur les mesures de sécurité mises en place pour protéger les bureaux de vote situés près du front. Les bureaux de vote pourraient être la cible de bombardements ou d'autres types d'attaques visant à remettre en cause la légitimité de l'élection en perturbant le scrutin. Quelles sont les modalités prévues par la loi et le gouvernement pour la non-prise en compte d'un résultat d'un bureau de vote ? En d'autres termes, quelles perturbations (bombardements, attaques armées) doivent affecter un bureau de vote pour que son résultat ne soit pas pris en compte dans le décompte ? Quels sont les moyens sécuritaires qui seront déployés afin d'assurer le bon déroulement de l'élection sur l'ensemble du territoire, mais aussi dans les zones proches du front ?

Merci de m'avoir écouté.
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