17/07/2013
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Histoire de Rorgen

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Vous trouverez ici les principaux évènements de l'Histoire rorgienne

Sommaire

1 - Présentation du Pays : Royaume de Rorgen
2 - Episode d'Histoire #0 : Chronologie Générale
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Présentation du pays : Royaume de Rorgen


Généralités :



Nom officiel : [Royaume de Rorgen]
Nom courant : [Rorgen]
Gentilé : [Rorgien,Rorgienne]

Inspirations culturelles : [Française,Romaine et Allemande]
Situation géographique :

Langue(s) officielle(s) : [Français]
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : [Latin,Allemand]

Drapeau :

Drapeau

Le drapeau représente les couleurs de la Royauté (Blanc), et celle du peuple Rorgien (Rouge Foncé) l'aigle est issue des armoiries royales, il tient les Faisceaux de licteurs symbole d'autorités et représentant le sénat. Les Six fleur de Lys représente les six duchés historique du royaume (Valmeris, Arjenais, Vorcantour, Vandebourg, Anteran et l'Harrois)

Armoirie :

Institutions

Devise officielle : [Labor, Puritas et Regnum]

Hymne officiel :

Monnaie nationale : [Livre Rorgienne (monnaie de base) et Stain (équivalent des centimes, plus utiles dans la vie courante.]

Capitale : [Midris]

Population : 38 892 120 habitants soit une densité de 357 Hab/Km2 (Un peu moins forte que celle de l'Angleterre)


Aperçu du pays :



Présentation du pays :


[Le Royaume de Rorgen est une ancienne et vieille entité. Les rorgiens peuples d’origines Germano-Scandinave s’est progressivement latinisés adoptant des coutumes et un langage latin. Rorgen est un royaume puissant et doté d’une histoire riche.

Le Moyen-Age :
La fondation du royaume de Rorgen n’est pas précise. Les historiens débattent encore de nos jours sur la date exact de la fondation du royaume. Certains estime que celui-ci n’est crée qu’au VIIIème siècle d’autre estime qu’il est antérieur à cette estimation. Néanmoins, l’évènement qui marque le début du royaume en tant que tel est le baptême du roi Rorge Ier en 1011. En se convertissant au catholicisme celui-ci entraine avec lui tout le royaume faisant de cet état encore jusque-là païen, un des principaux états catholiques.
Rorge Ier est un souverain empreint de légende, il caractérise l’esprit du peuple rorgien. Né de condition modeste, ce guerrier dirigea des bandes de mercenaires pendant des années. Années durant lesquels lui et ces compagnons se livraient à des pillages et des massacres en tout genre. N’ayant aucune morale Rorge ne compte que sur sa force extraordinaire et son génie militaire pour se constituer une fortune. Il entre en 989 au service d’un roi voisin, c’est ainsi qu’il entre en contact avec des religieux. Aussi étrange que cela soit il se lie d’amitié avec l’évêque de la cité état de Midris. Ce dernier l’initie a la religion mais Rorge se refuse toujours à y croire. Cependant il décide de mener une vie meilleure et s’imprègne de bonne morale. Sa troupe devient petit à petit moins violente et commet moins d’exaction. Le charisme de Rorge porte ses fruits. Au contact des population Rorge se rend compte que celles-ci sont très éprouvé par la guerre qui ravage leurs terres. Il se rend compte que le roi qu’il sert se moque du sort des populations qu’il opprime. Dans un élan venant du cœur, Rorge et ses troupes entrent en mutinerie contre le roi étranger. S’entame alors une longue guerre, au bout d’une dizaine d’années, Rorge est excédé, il fait alors un serment. Si le conflit est remporté avant la fin du printemps il se convertit au christianisme. Une bataille a lieu dans les plaines de Maranval, entourant la cité de Midris. Rorge défait définitivement son adversaire. Lui qui était le mercenaire sans foi ni loi le voila désormais libérateur. Il fut couronné roi de Rorgen et se baptisera quelques années après comme il en avait fait le serment.
Cette histoire bien qu’enjolivé de mythes est la base de toute l’histoire rorgienne, ce peuple attaché a ses traditions, sa religion et à son travail.
Durant les siècles qui suivent le royaume demeurent sous la protection des Rorgiennides la dynastie initiée par Rorge. Il se constitue un territoire solide et une culture rayonnante, boosté par les abbayes et les grandes avancés de ce siècle. Le pays est parsemé de Cathédrale et d’abbaye qui témoigne de cet âge d’or religieux et culturel. Le pays connait tout de même des famines et des moments difficiles comme les grandes Jöberie : des révoltes paysannes dirigés par Jöb, un inconnu qui se prétendait être un prophète.
Mais le royaume connu aussi de nombreuses guerres internes lors de l’Age d’or de la Féodalité du XII et XIIIème siècles. Les grands ducs (tous des princes de sang royales) s’affrontaient sans cesse, le roi prenant souvent partie le pays était déchiré par des guerres violentes et fratricides. Le dernier fut celui entre la Maison des Arjenais contre celle des Vorcantois durant le XIVème siècle. Ces deux familles se firent la guerre durant près de cinquante années. Le roi Queren IV le fort, saisit cette opportunité et après avoir vaincu militairement les deux maisons entame une centralisation du pouvoir. Il interdit les guerres privées et donna plus de pouvoirs à la Bourgeoisie créant une rivalité entre ces deux classes qui aller façonner les siècles à venir.
A noter que durant le XVème siècle à l’issue d’un schisme et d’une profonde crise religieuse, le royaume de Rorgen obtint un statut spécial c’est la naissance de l’Eglise Rorgianne. Les évêques et abbés important sont choisit par le roi ET par l’Eglise.

La renaissance rorgienne :
L’époque moderne s’ouvre pour le Royaume de Rorgen avec une renaissance artistique et culturel débutant dans la seconde moitié du XVème Siècle. On construit de nouveaux palais luxueux avec des architectures nouvelles, on peint de magnifiques tableaux, on invente de nouveau style musical, on théorise l’économie. Le royaume de Rorgen connait alors le début de son apogée. L’économie du pays se base à l’époque sur l’agriculture et transitionne vers le commerce maritime. Le pays regorge de mine de métaux précieux qu’il exploite doucement afin de ne pas épuiser trop vite ses stocks. La gestion de ces minerais est imputée à la compagnie des mines qui opèrent une véritable marchandisation des pierres précieuses dans le monde entier.
Alors que les pays entrent dans l’ère coloniale, le royaume de Rorgen se montre très discret. Proche de sa terre et des ses traditions seuls les esprits les plus commerçants et aventuriers s’aventurent hors du pays. Heureusement de nombreux commerçant parte pour les colonies et les comptoirs internationaux et ils vont sans en avoir conscience propulser le commerce des pierres de Rorgen à leurs sommets. Les finances n’ont jamais été aussi bonne.
Malheureusement toute les choses ont une fin et l’abondance de richesse se finit toujours par un déclin ou une chute brutale.

La guerre dynastique (1582 -1610):
La guerre dynastique est le conflit le plus meurtrier et le plus marquant du pays. Il divisa le royaume durant presque trente ans, sur fond de querelles dynastique c’est en vérité un conflit qui oppose les deux classes : nobles et bourgeoise. S’entremêle aussi des questions religieuses et politiques. Tout commence avec la mort de Lorian VI le jeune en 1581. Ce dernier n’ayant ni héritier ni frère et les règles dynastiques n’étant pas écrite, la continuation dynastique est compromise. Un parti soutien le cousin du roi : Queren et un autre soutien son oncle Feren. Queren est un jeune prince proche de la noblesse, grand guerrier, courageux, il incarne le modèle du bon prince médiévale et l’image de l’Empereur romain antique. Feren est un personnage plus vieux et plus froid, il est soutenu par la bourgeoisie et a des projets politiques et économique novateurs pour moderniser le royaume et son administration. Fin diplomate il obtient rapidement l’appui des puissances étrangères et s’installent sur le trône en 1582. Mais Queren n’a pas dit son dernier mot, il soulève les grands ducs et les nobles et marche sur Midris capitale du royaume. Il est stoppé par une armée de coalition et son armée est vaincu. S’entame alors une vaste guérilla qui se généralise dans tout le royaume. Les partisans de l’uns massacrent les partisans de l’autres et ainsi jusqu’en 1600. Queren parvient finalement à obtenir le soutien d’un royaume voisin et prépare pendant plusieurs années son retour. Le conflit reprend de plus belle en 1606, Queren envahit le royaume avec quarante milles hommes et Feren est obligé de fuir. Ce dernier sera retrouvé par des paysans soutenant Queren et il sera lynché par la foule. Queren monte enfin sur le trône sous le nom de Queren VIII et rétablit l’ordre définitivement en 1610.
Le résultat c’est une dizaine de millions de morts, majoritairement dû au massacre des populations et une fracture béante entre Bourgeois et Nobles. Cependant Queren sait apprendre des erreurs et lors de son règne, il s’évertuera et s’appuiera massivement sur les travaux qu’avait fait son oncle. Essayant de trouver un équilibre entre la noblesse de sang et l’élite bourgeoise.

Le XIXème siècle :
Le XIXème siècle est un siècle riche et complexe dans l’histoire de Rorgen. Le royaume entame sa révolution industrielle vers la fin du XVIIIème siècle ce qui lui procure une industrie florissante. De nombreux courants théorisant l’économie. De nombreux penseurs constituent des tables économiques et tentent de former des modèles économiques. A travers les échecs d’un certains nombres, l’ébullition intellectuel qui en résulte permet au royaume de se développer de manière fulgurante. Les entrepreneurs se multiplient, on constitue des commerces, des banques, des fonds financiers ou des compagnies de transports. Avec l’invention de la machine à vapeur les prospecteurs de charbon pullulent sur le territoire et les mines se développent. Rorgen connaît une croissance économique très importante. Cependant le développement industriel n’est pas sans conséquence, d’autres penseurs, des philosophes, des écrivains dénoncent les méfaits de l’industrialisation. Peu à peu les ouvriers et les classes populaires réclament des droits et des libertés face aux patrons de plus en plus avide de pouvoir.
Des émeutes éclatent alors dans les régions industrielles, les ouvriers et les prolétaires sont séduit par des idées socialisantes venant d’autres pays. C’es la période des révolutions entre 1870 et 1888. L’insécurité monte en flèche et les repressions se multiplient. En 1888 c’est l’apogée des émeutes : une sorte de révolution populaire éclate dans la capitale Midris. Les rorgiens sont effrayés par ces évènements et lorsque le Chancelier Pierre Daugret décide d’agir, des affrontements éclatent entre la troupe et les révolutionnaires. Le 12 février 1888, Daugret parvient à disperser la foule et à reprendre le contrôle de Midris. Il mène alors un régime fort à la limite de la dictature.
En 1890, le roi Queren XIV révoque Daugret et le remplace par un Chancelier Libéral Léon Daurstadt. Il entreprend des réformes plus sociales et plus libéral restaurant un climat plus sain dans le pays mais l’économie chute lamentablement et à la fin des années 90 le parti libéral n’a plus de crédibilité aux yeux de la population. C’est le début de l’ère conservatrice.

La révolution de 1812 :
Alors que le royaume vit dans une monarchie absolue depuis la guerre dynastique, les élites sentent que leurs moments est venu. Désormais la Noblesse et la Bourgeoisie ne forme plus qu’un seul bloc face au pouvoir royale et prenant exemple sur des nations voisines, une révolution éclate. Le pays est alors en crise, les paysans ont faim et les orphelins se font de plus en plus nombreux. Le roi en place Queren XIII est peu capable. Il a une bonne volonté mais est tout simplement mauvais. Il ne fait que des mauvais choix, il manque de poigne et d’audace. Il n’est pas rêveur et encore moins réaliste. Le 6 février 1812 des officiers de l’armée, membre de la ligue royale, entrent dans Midris à la tête de plusieurs milliers d’hommes. Ils marchent dans les rues vers le palais impérial. Ils sont plus ou moins acclamés par la foule. Leurs arrivées au palais ne provoquent aucune réaction de la part de Queren XIII. Il est renversé sans souci, la monarchie absolue n’est plus. Il abdique et cède le pouvoir à son fils : Lorian IX. Ce dernier modernisera l’appareil institutionnel du pays et le fera entrer dans sa forme finale. Il léguera un grand héritage comme le Code Royal (Juridique), l’organisation de l’Armée, des institutions, de l’écoles mais aussi du transport et de l’industrie.

Le mouvement conservateur :
Durant le XIXème siècle et sa modernisation, le pays s’ouvre à de nouvelles idéologies et manière de pensées libérales. Cela met en exergue des clivages anciens, notamment entre Nobles et bourgeois, un affrontement politique débute alors entre ces deux factions qui s’affrontent durement dans le parlement. Cela donnera le clivage politique d’aujourd’hui. Les nobles finissent par durablement l’emporter entre les années 1900 et 1930. Ce mouvement se montre très réactionnaire face aux nouvelles idéologies comme le socialisme ou le communisme et s’évertuent à lutter contre leurs développements dans le Royaume.
Ce mouvement est marqué par un nationalisme fort et des ambitions territoriales notamment contre l’Histarna contre lequel le Royaume va entrer en guerre dans les années 30. La défaite et le traité de Livisk entérine ce mouvement durablement laissant émerger un nouveau courant politique le Nationale-Conservatisme. Ce courant se seconde de sa branche plus progressiste le Fascisme. Le fascisme se développe depuis les années 1970 dans le royaume. Le Parti des Fascistes Rorgiens est créé en 1972 par Georges Rosenberg, il ne s’implante pas beaucoup du fait du fort catholicisme de la population et du fort attachement à la personne du roi. Cependant le parti est en plein développement et connait désormais une forte croissance. Cela inquiète beaucoup les autorités religieuses.



Mentalité de la population :
[Les Rorgiens sont attachés à leurs traditions ce qui fait de cet état un état principalement conservateur. Peuple d'agriculteur et de mineur les rorgiens ont un sens aigu du travail et de l'effort : la meritocratie est une doctrine très répandu. Les Rorgiens ont cependant un gout de la culture très développé, ils aiment leur palais, leur musiques , leur gastronomie et leurs littératures, la culture rorgienne rayonne à travers le monde.]

Place de la religion dans l'État et la société :
[La religion d'état est le catholiscisme, donc les institutions sont très imprégnès de la tradition catholique. Cependant toute les religions sont autorisés et tolérés dans le cadre du code religieux, un ouvrage juridique mis en place afin de garantir les libertés religieuses et la primauté de la religion catholique dans l'état.]
Religions


Politique et institutions :



Institutions politiques :
[Le royaume de Rorgen n'est pas un pays démocratique : Le roi possède une partie du pouvoir, il nomme officiellement un chancelier issue d'une liste de candidats élu par le sénat (En général le sénat s'accorde pour un candidat). Ce candidat est appelé le prince-chancelier car il doit répondre a des critères strictes :
- Il doit être d'ascendance noble (d'où le surnom de prince car il est souvent issus des grandes familles)
- Avoir au moins 30 ans
- Avoir rempli des fonctions de catégories A dans l'état (Haut fonctionnaire) ou avoir une reconnaissance nationale (Chevalier de l'ordre Rorgien par exemple)

Le chancelier est le chef du gouvernement, il choisit ses ministres mais ne peut pas les révoquer seul. Pour cela il doit faire un Regium-Consulte : c'est à dire demander au roi le pouvoir de faire un remaniement. Le chencelier est théoriquement élu pour 8 ans mais il peut être déstitué par le Sénat et il n'y a aucune limite de mandats consécutifs.

Le roi dans la majorité de ses décisions est assisté par un conseil royal : avec lui il peut proposer des lois au sénat et prendre des décisions étatiques (Comme déclarer la guerre ou faire des mesures exceptionnels). ces décisions se font généralement en accord avec le chancelier. Le conseil royale est composé d'une douzaine de memnbres chacuns étant expert dans un domaine : économie, Militaire, médecine, sciences, culture ou éducation. Ces conseillers assistent le roi dans ses propositions de lois. Le conseil royal concurence réelement les ministères du chancelier mais il a beaucoup moins de visibilité, le conseil royal agit dans l'ombre et toute les décisions semblent émaner de la personne du Roi.

Le Sénat est le principal organe du royaume : il est constitué de 704 sénateurs élu par les "électeurs" une sorte de suffrage censitaire. Pour être sénateur il faut avoir plus de 40 ans, être noble, avoir exercé des fonctions de catégories B minimum dans la fonction publique ou avoir une reconnaissance nationale. Le sénat se renouvelle par moitié tout les deux ans et les sénateurs sont élus pour un mandat de 4 ans. il n'y a aucune limite de mandats consécutifs.

Les Electeurs sont une partie du peuple qui peut voter (Logique) : Pour être electeur il faut avoir la majorité : 21 ans et appartenir à la noblesse. LA noblesse connait trois forme : Sang, Titre et Fortune. La noblesse de sang est composé de la vieille noblesse d'épée datant du moyen-âge (Les Familles des grands ducs et des seigneurs locaux) afin d'être noble de sang, il faut descendre de la ligne mâle d'une famille noble (cela se vérifie par le nom de famille)La noblesse de titre est une catégorie de la population que le roi a décidé d'annoblir en raison de service au royaume ou pour diverses raisons : cette noblesse se transmet par la ligne des mâles. La noblesse de fortune est la dernière catègorie des électeurs c'est tout simplement des individus qui achètent leurs noblesses et donc leurs vote par un certains montant annuels (allant de 420 000 Livres a 1 200 000 Livres)

Les institutions rorgiennes:
Institutions
Le paysage politique :

Le paysage politique rorgiens est depuis plusieurs décennies majoritairement conservateurs. Le Parti catholique est souvent bien représenté de part l'attachement encore important de la population envers la religion. Le partie le plus important depuis plusieurs années est le Parti Nationale-Conservateur qui allie les royalistes (Partisans d'une monarchie plus affirmé) et de riches industriels, l'idéologie du PNC est principalement guidé par le nationalisme, le conservatisme, le traditionalisme, mais aussi par un capitalisme nationale. La grande menace politique pour la société rorgienne est la monté du partie Fasciste dirigé par Auguste Rosenberg qui gagne des sièges chaque années. Les socialistes et Libéraux sont peu représentés des suites d'un mouvement réactionnaire des années 1980.]



Principaux personnages :
Institutions
Le Roi Queren XV en habit de sacre

Institutions
[b]Le Chancelier Joseph Artanban


Institutions
Le Chef de file du Parti Fasciste Auguste Rosenberg

Institutions
L'Archevêque de Midris Valens de Valmeris

Politique internationale :
Le Royaume de Rorgen n'est plus un royaume guerrier comme il fut par le passé. Bien qu'ayant des ambitions territoriales d'expansions, vers l'Ouest afin de gagner du littoral et que des politiques coloniales sont envisagés, Rorgen reste un état prudent et diplomatique. Il entretient de bonne relation avec la Zélandia qui borde sa frontière nord et possède de nombreux traité et accords avec la Grande République de Velsna et Histarna. Cependant son régime politique n'est pas toujours compris par la communauté internationale étant donné qu'il est aristocratique et monarchiste
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Episode d’Histoire #0 – Chronologie général

Les Règnes :
Rorge Ier : 1006 – 1048
Lorian Ier 1048 – 1059
Lorian II 1059 – 1076
Régence 1077
Rorge II 1077 – 1142
Rorge III 1142 – 1174
Queren Ier 1174 – 1196
Queren II 1196 – 1248
Queren III 1248 – 1256
Lorian III 1256 – 1267
Robert Ier 1267 – 1281
Aurélien Ier 1281 – 1301
Robert II 1301 – 1324
Queren IV 1324 – 1371
Feren Ier 1371 – 1400
Queren V 1400 – 1442
Lorian IV 1442 – 1479
Queren VI 1479 – 1512
Lorian V 1512 – 1544
Queren VII 1544 – 1564
Lorian VI 1564 – 1581
Feren II 1581 - 1607
Queren VIII 1607 - 1624
Lorian VII 1624 - 1652
Valens Ier 1652 - 1662
Queren IX 1662 - 1676
Lorian VIII 1676 - 1690
Queren X 1690 - 1712
Valens II 1712 - 1713
Feren III 1713 - 1736
Queren XI 1736 – 1782
Queren XII 1782 - 1802
Queren XIII 1802 - 1812
Lorian IX 1812 - 1875
Queren XIV 1875 – 1928
Lorian X 1928 - 1973
Valens III 1973 - 2004
Queren XV 2004 - ?

Chronologie générale :
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Episode d’Histoire #1 – La Bataille de Maranval

En cet chaude après-midi d’été dans les grandes plaines de Maranval s’élevait un épais nuage de poussières. Nuage qui faisait une tâche sombre dans ce décor très lumineux. Ce nuage venait du Nord, il suivait la grande route de Midris. C’était en réalité une armée. Une armée d’une dizaine de milliers d’hommes. Elle était constituée d’hommes d’armes, de chevaliers et d’anciens mercenaires. Trompant les apparences il s’agissait d’une armée de libération pour les paysans de Maranval. Dans chaque village, chaque bourg, chaque cité, on acclamait ces guerriers et leurs chefs vertueux, Rorge Ier. Eux qui avaient été des brigands sans foi ni loi, ils s’étaient convertis et étaient devenus des modèles de vertus et des saints personnages. Les partisans de Rorge Ier étaient appelés les Rorgiens et les notables se plaçaient sous sa protection ou sous celle d’un de ses lieutenants. Affrontant les armées du roi de Midris, un tyran qui oppressaient les habitants de ses contrées, depuis plus de six ans, les troupes Rorgiennes avaient finis par gagner le dessus. Aujourd’hui se déroulerait une bataille décisive dans l’histoire. Rorge allait peut-être enfin libérer le peuple de Midris des griffes de Crision Ier, le tyran de Midris.

Les forces en présences étaient considérables pour l’époque : le roi de Midris avait sous ses ordres près de huit milles fantassins et trois milles cavaliers (pour la plupart des chevaliers) ainsi que des mercenaires Vandebourgeois (cinq cent arbalétriers). Rorge pouvait compter lui sur sa troupe d’élite, les compagnons : deux mille hommes d’armes issue de sa compagnie de mercenaires. Mais Rorge avait également lever des fantassins plus légers et des archers parmi les paysans qui l’avaient rejoint : ces troupes constituées un corps hétéroclites de six mille soldats. S’ajoute à cela deux milliers de chevalier issu des villes et des familles de nobles à travers le pays.

Le combat s’engagea aux alentours de onze heures du matin, les arbalétriers Vandebourgeois firent voler leurs carreaux en directions de l’armée rorgienne. Elle riposta en envoyant les archers paysans, qui bien que peut entrainer réussir à tenir a distance les Vandebourgeois grâce a leur supériorité numérique.

Vers Quatorze heure Rorge ordonna l’assaut, il avait disposé ses troupes légères à droite et avait constitué une aile gauche puissante avec ses compagnons. Il avait également divisé sa cavalerie en deux et les avaient disposés sur chaque flanc, les grandes plaines facilitant les déplacements de cavalerie. Lorsque l’armée arriva presque au contact des armées de Midris, une confusion s’empara des soldats de Crision. Le fils de ce dernier à la tête d’une partie de la cavalerie prit l’initiative de charger l’aile gauche rorgienne. Dans un étonnant moment de lucidité, Valens Valmeris alors à la tête de l’aile droite de la cavalerie rorgienne, laissa la cavalerie Midrisienne charger les compagnons. Constitués d’infanterie lourde, les compagnons se resserrèrent autour de Rorge et accueillir la charge lourde par un épais dispositif de lances. Les Midrisienne furent massacrés, voulant rebroussés chemins, Valens de Valmeris leurs bloqua le passage et massacra les fuyards. En l’espace de moins d’une heure les Madrasiens n’avaient plus de Cavalerie sur leurs aile droite.

Au même moment, l’aile droite rorgienne et l’aile gauche Midrisienne entrèrent en contact. D’abord les cavaleries respectives des deux camps puis le gros des troupes. Sur ce côté-là le combat était bien plus difficile, les rorgiens se battaient avec rage mais l’armée de Crision était plus forte.
Mais vers quinze heures, lorsque des chevaliers rorgiens attaquèrent le dos des Midrisienne et que les compagnons débarquèrent sur leur flanc, la balance bascula soudain. Aussi le bruit couru que Crision était mort (il s’agissait en réalité de son fils) ce qui fit reculer les Midrisiens. Crision se trouvant en retrait à l’abri dans un bosquet, il était impossible de vérifier cela pour un soldat en train de se battre. Un chevalier Midrisiens du nom de Johan d’Aroste vint chercher son roi et lui informa de la situation.

Crision prit alors son état-major et s’élança sur le champ de bataille. Brandissant son étendard royal pour redonner du courage à ses soldats, il s’élança dans la mêlée. Pendant les premières minutes l’effet fut immédiat et son armée redonna du rythme à la bataille.
Seulement quelques minutes plus tard. Crision fut pris à parti par un compagnon (d’aucun disent qu’il s’agit de Rorge lui-même.) et quelques secondes il fut mis à terre et tué. Désormais la bataille était gagnée, ce n’était qu’une question de temps.

A dix-sept heures les Midrisiens s’étaient enfuis, avaient été capturé ou tué. La victoire était totale. Rorge avait gagné.

Quelques jours plus tard Midris était déclaré ville ouverte et Rorge entra triomphalement dans la ville ou on le réclamait comme roi. Il fut couronné le 25 décembre 1006 dans l’archicathédrale de Midris.
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