11/06/2013
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Encyclopédie de l'Hostaline

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ENCYCLOPÉDIE DE L'HOTSALINE



Grille d'illustrations représentant l'Hotsaline
En haut à gauche : Le fleuve Negev, affluent de l'Olya, environ cinquante kilomètres avant leur confluent
En haut à droite : Une jeune femme hostalienne en tenue traditionnelle rurale, caractéristique du mouvement novoslave
En bas à gauche : Deux soldats hotsaliens s'entraînant à défendre la frontière occidentale enneigée face à une éventuelle nouvelle agression raskenoise
En bas à droite : Le fleuve Olya, bordé par la ville de Nidava et le village de Glonin




La présente encyclopédie a vocation à fournir une description large et précise de l'Hotsaline sous ses différents aspects, qu'ils soient historiques, géographiques, économiques, politiques... Il s'agit d'une encyclopédie incrémentale, décomposée en articles qui seront publiés progressivement et sans ordre prédéterminé, et dont la cohérence globale sera garantie par une table des matières permettant d'organiser et structurer l'ensemble des articles, en assurant une navigation rapide entre ceux-ci.




TABLE DES MATIÈRES

GÉNÉRALITÉS

HISTOIRE

GÉOGRAPHIE

CULTURE

POLITIQUE
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GÉNÉRALITÉS

INFORMATIONS GÉNÉRALES



Drapeau officiel de la République d'Hotsaline

NOMENCLATURE
Nom officiel : République d'Hotsaline (Респубклика Хоцалина)
Nom courant : Hotsaline (Хоцалина)
Gentilé : Hotsalien, Hotsalienne

INSTITUTIONS
Régime politique : République à régime présidentiel
Capitale politique : Troïtsiv

LANGUES
Langue officielle : Hotsalien (dialecte slave oriental, d'inspiration russo-ukrainienne)
Autres langues reconnues : Aucune

DÉMOGRAPHIE ET TERRITOIRE
Population : 6 355 000 habitants (uniquement dans les territoires non occupés, en 2012)
Densité de population : 404 habitants par km² (uniquement dans les territoires non occupés, en 2012)
Superficie :
Sous contrôle de l'État : 15 745 km²
Occupés par le Rasken via l'Administration Militaire de Gradenbourg : 8 112 km²
Contrôlés par l'Organisation des Raches : 4 156 km²
Total du territoire légal : 28 013 km²
Répartition ethnique de la population :
Slaves : 88%
Germains : 7%
Ashkénazes: 3%
Autres : 2%

ÉCONOMIE
Modèle économique : Économie libérale de marché à interventionnisme modéré
Monnaie officielle : Федерать / Federat (FDR)
Produit intérieur brut :
En 2012 : 59 340 000 000 000 F (soit 460 000 000 000 $)
PIB par habitant :
En 2012 : 9 337 536 F (soit 72 384 $)



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GÉOGRAPHIE

CARTOGRAPHIE PHYSIQUE



Carte des ensembles topographiques de la République d'HotsalineCarte reliefs de la République d'Hotsaline, avec en hachuré les zones d'occupation étrangères illégales
À gauche : Carte des grands ensembles topographiques du territoire de la République d'Hotsaline
À droite : Carte des reliefs de la République d'Hotsaline, avec en hachuré les zones d'occupation étrangères illégales (par l'Empire Raskenois via l'Administration Militaire de Gradenbourg au nord, et l'Organisation des Raches au sud)



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GÉOGRAPHIE

GRANDS ENSEMBLES TOPOGRAPHIQUES ET ENJEUX AFFÉRENTS


Bénéficiant d'une topographie unique en Kresetchnie, l'Hotsaline compte un ensemble varié de territoires très distincts qui, depuis des temps immémoriaux, tracent naturellement les frontières de la région, sans même que l'intervention des hommes qui peuplent ces lieux soit nécessaire. Aujourd'hui encore, ces variations topographiques jouent un rôle central dans la définition des espaces politiques du pays, qu'ils soient d'ailleurs légaux ou illégaux, ainsi que dans la répartition des ressources permettant le développement de commerce et de production, laquelle bénéficie largement à la république slave, qui domine de très loin ses autres partenaires kresetchniens sur le plan économique. Les singularités géographiques de l'Hotsaline ont également joué un rôle déterminant dans la construction de bien d'autres facettes son identité nationale, qu'elles continuent aujourd'hui encore de façonner, presque malgré les Hotsaliens eux-même, que ce soit sur le plan de l'expansion démographique, de la répartition des populations, des frontières linguistiques, ou même jusqu'aux grands mythes fondateurs qui sont aujourd'hui considérés par certains comme les piliers de la nation hotsalienne. Dans cet article, nous tâcherons d'explorer rapidement quels sont les grands ensembles qui tracent les principales limites internes du territoire, pourtant déjà si petit, de la République d'Hotsaline, ainsi que d'identifier leur rôle clé dans l'évolution passée et actuelle du pays.

Afin de mieux situer géographiquement les zones sous-mentionnées, voir l'article dédié à la cartographie physique de la République d'Hotsaline.




LE PLATEAU DE POSIV



Les plaines de Posiv, en Hotsaline
Les plaines de Posiv traversées par un affluent de l'Olya

Le Plateau de Posiv est aussi souvent mentionné sous le nom de Plaines de Posiv par les habitants de la région. L'appellation fait débat, tant la zone revêt des caractéristiques des deux types de topographie à la fois, selon les endroits où l'on se place. Quoi qu'il en soit, l'existence de cet espace est la principale raison qui fait de l'Hotsaline la puissance dominante en Kresetchnie. En effet, le reste du territoire de la Confédération est principalement composé de vastes chaînes de montagnes, dont l'altitude peut même dépasser les six mille mètres, notamment dans les Altars Kaulthes. Une telle structure géographique limite grandement le développement des activités humaines, ainsi que la croissance démographique. Bénéficiant d'une situation privilégiée, les Hotsaliens ont pu tirer partie de cette vaste étendue de plaines parcourue par de multiples cours d'eau pour y construire un réseau de villes commerciales florissantes, ainsi qu'y exploiter des espaces agricoles autrement plus productifs que les cultures en escaliers auxquelles sont contraints de se livrer les résidents des contrées plus montagneuses. Forte de cet emplacement unique dans la région, la population hotsalienne a pu croître à un rythme plus soutenu que ses voisins, qu'elle dépasse aujourd'hui de très loin sur le plan économique et démographique.

La position stratégique particulière de ce territoire, qui concentre l'écrasante majorité de la population hotsalienne, a largement contribué à l'apparition du mythe des « Hotsaliens ensemencés », placés sur cette terre par la main divine (ou une main divine), afin de défendre les montagnes qui constituent le rempart des Slaves contre les invasions des peuples barbares, principalement germaniques, venus d'Occident. Bien que cette vision ait subsisté dans l'imaginaire national depuis ses premières occurrences médiévales dans un contexte de rivalité post-schismatique entre chrétiens catholiques et orthodoxes, et qu'elle connaisse par ailleurs un regain de popularité depuis l'invasion raskenoise de 1994, son historicité, au-delà des aspects mystiques dont l'appréciation relève de la sensibilité de chacun, est plus que contestable, dans la mesure où les populations slaves sont arrivées relativement tardivement dans cette contrée, suite à des migrations les substituant, justement, à des autochtones de race plutôt germanique.




LE FLEUVE OLYA



Le fleuve Olya traçant un sillon entre le Massif de Stina et les Altars
Le fleuve Olya traçant un sillon entre le Massif de Stina et les Altars

L'importance du fleuve Olya dépasse largement les frontières de l'Hotsaline pour concerner l'ensemble des peuples de Kresetchnie. Il revêt pour la Confédération un intérêt tel que celle-ci y fait directement référence dans son drapeau officiel, sous la forme d'un gouvernail. En effet, le fleuve joue, depuis des temps dont l'âge se compte en millénaires, un rôle déterminant dans les échanges commerciaux de la région. S'écoulant depuis un gigantesque lac situé entre le Rus've et la Karbovotskie, l'Olya traverse cette dernière avant de pénétrer en Avène, puis poursuit sa route vers le sud en parcourant le Gradenbourg, puis l'Hotsaline, et enfin la Kaulthie des Altars. C'est l'intégralité des entités politiques constituant la Confédération de Kresetchnie qui se trouvent traversées par ce vaste fleuve navigable, dont la largeur atteignant plusieurs kilomètres en fait un axe commercial stratégique, lequel n'est pas sans avoir joué un rôle central dans certains redécoupages récents des frontières politiques de facto au sein de la région.

L'Olya traverse le territoire hotsalien du nord au sud, creusant un large sillon au cœur du Massif de Stina, qui a permis le développement de plusieurs villes fluviales d'importance entre les montagnes. Tout au long de son périple à travers l'Hotsaline, le fleuve est par ailleurs rejoint par de multiples affluents prenant leur source au pied des Montagnes Blanches et dans le Massif des Altars, créant ainsi autant de confluents propices à l'installation de communautés urbaines florissantes. De manière plus générale, les affluents de l'Olya ainsi que les berges du fleuve lui-même concentrent une part importante de la population du pays, et donc des activités économiques, dont l'implantation et la croissance sont facilités par l'accès rapide aux principales voies commerciales de Kresetchnie. Bien que l'Hotsaline ne dispose d'aucun accès à la mer, les ports y sont légions, et sa flotte commerciale est tout sauf insignifiante, ce qui n'est pas sans créer des enjeux politiques d'importance autour de la protection des embarcations commerciales, surtout dans le contexte de l'occupation partielle du pays par des puissances et des organisations étrangères, y compris dans des territoires empruntés par les voies fluviales.




LE MASSIF DE STINA



Le Massif de Stina, situé à la frontière hotsalo-kresetchnienne
Le massif de Stina, vu au loin depuis la berge du fleuve Olya

Le Massif de Stina est nommé d'après le terme de l'ancien slave « стѣна », devenu « стіна » dans la langue hotsalienne moderne, et qui signifie « mur ». Une telle appellation prend tout son sens dès lors que l'on sait que cette importante chaîne de montagne délimite la frontière légale entre la République d'Hotsaline et l'Empire Raskenois situé à l'ouest. Le terme est même d'autant plus à propos depuis 1994, alors que le massif est presque intégralement occupé par le Rasken, qui y assure son autorité via l'Administration Militaire de Gradenbourg. Il est même probable que l'ensemble montagneux ait été ainsi nommé dès la fin du haut moyen-âge, aux alentours de la période qui a également vu la naissance du mythe des Hotsaliens placés sur cette terre par des forces divines pour servir de bouclier aux Slaves face aux Germains, mentionné plus haut. Le massif apparaît dès lors comme un rempart naturel, que les Hotsaliens auraient pour mission de défendre. Mission à laquelle ils ont manifestement failli.

Il s'agit de la plus vaste et de la plus haute chaîne de montagne d'Hotsaline, grâce à l'apport des Montagnes Blanches détaillées ci-dessous, mais pas de Kresetchnie, s'agissant plutôt des Altars Kaulthes situées au sud des terres de la république du même nom. Bien qu'il ne s'agisse pas à l'origine de la zone la plus peuplée d'Hotsaline, pour des raisons évidentes liées à sa topographie et aux conditions de vie sur place, la région a connu un exode massif suite à l'invasion raskenoise de 1994, au cours de laquelle près d'un million d'Hotsaliens ont été contraints de trouver refuge plus au sud, dans les plaines de Posiv. Amputé d'une large part de sa population, le territoire accueille néanmoins toujours quelques centaines de milliers d'Hotsaliens qui, presque vingt ans plus tard, attendent sans doute encore une libération qui tarde à poindre.




LES MONTAGNES BLANCHES



Le Massif de Stina, situé à la frontière hotsalo-kresetchnienne
Les Montagnes Blanches dégagent une allure mystique qui a inspiré bon nombre de légendes hotsaliennes ancestrales.

Les Montagnes Blanches, ainsi nommées en référence à leurs neiges éternelles et à la teinte gris clair de leur pierre, sont une partie située au sud du massif de Stina. Elles ne constituent donc pas une chaîne de montagnes à part entière, mais plutôt un sous-ensemble du massif précédent. Elles méritent pourtant que l'on s'y attarde, tant elles occupent une place particulière dans l'imaginaire collectif Hotsalien. Offrant au regard un paysage singulier, les Montagnes Blanches ont longtemps excité la ferveur des mystiques, qui de tous temps lui ont attribué des propriétés magiques ou sacrées. Allant des anciennes croyances païennes slaves à la symbolique chrétienne, en passant par les ésotéristes les plus farfelus tout en parvenant jusqu'à la rodnovérie moderne, l'atmosphère envoutante entourant ces montagnes n'a cessé d'alimenter tous les imaginaires, donnant lieu à la naissances de nombreuses croyances, superstitions et légendes attribuées à ces anciennes pierres. Lieu de miracles christiques pour les uns, résidence divine du panthéon slave pour les autres, il n'est quasiment pas un Hotsalien qui ne croit pas à au moins l'un des nombreux on-dit qui circulent concernant les propriétés magiques du massif montagneux.

Dans un registre plus trivial, les Montagnes Blanches ont été marquées par l'ouverture de nombreuses stations dédiées aux sports d'hiver au cours du XXème siècle, à la faveur de la haute altitude et des neiges éternelles qui les caractérisent. Combinées à l'attrait pour le caractère surnaturel prêté à l'endroit, ces installations ont permis une explosion de la fréquentation touristique de la région, pour qui le tourisme a fini par devenir le premier secteur d'activité économique, surclassant de loin tous les autres. Malheureusement, l'invasion raskenoise de 1994 a mis un terme à toutes ces aventures entrepreneuriales. Contraintes à la fermeture par l'arrêt immédiat des flux touristiques, découragés par la situation de tension politique et militaire qui subsiste depuis lors dans la zone, les stations de ski sont progressivement recouvertes par les neiges. Certains y verront un mal pour un bien, voire un signe du destin, la nature reprenant peu à peu ses droits en ce lieu considéré encore par certains comme éminemment sacré, voire inviolable.




LE MASSIF DES ALTARS



Le Massif des Altars, situé à la frontière hotsalo-tcharnove
Les Altars karbachaises présentent une altitude moindre que le Massif de Stina.

Les Altars Karbachaises sont la chaîne de montagne qui sépare l'Hotsaline de la Tcharnovie. Appelées « karbachaises » par opposition aux Altars kaulthes situées plus au sud, les Hotsaliens les nomment souvent plus simplement Altars, dans la mesure où leur territoire n'est pas traversé par la chaîne de montagnes kaulthe. Il s'agit du massif montagneux le moins élevé du pays en terme d'altitude, le rendant plus propice à la croissance des activités et des communautés humaines. Sur son flan hotsalien, le massif a longtemps été une zone d'élevage paisible, caractérisée par un développement davantage rural qu'urbain, en opposition avec les plaines de Posiv.

Malheureusement, la contrée a été frappée par une attaque éclair de la part des Raches, une organisation terroriste venue de Tcharnovie, qui a profité de la guerre faisant rage plus au nord entre le Rasken et la Kresetchnie pour établir une base arrière sur les terres hotsaliennes. Comme celle du Massif de Stina ayant dû essuyer l'invasion raskenoise, les habitants ont fui massivement à l'entrée des milices terroristes sur son territoire, pour aller se réfugier dans les plaines de Posiv. Suite au cessez-le-feu conclu entre la République d'Hotsaline et l'Organisation des Raches, une grande partie du massif est restée sous le contrôle des terroristes, compliquant l'accès aux voies de communication vers la Tcharnovie voisine.

Note HRP perso
Message secret
Information secrète réservée aux personnes autorisées



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POLITIQUE

INSTITUTIONS NATIONALES


Depuis l'adoption de sa constitution en 1974, l'Hotsaline est gouvernée par une république à régime présidentiel, caractérisé par une séparation nette entre l'exécutif et le législatif, et une absence de relation responsabilité ou de dépendance entre les institutions afférentes. Le présent article a vocation à exposer quelles sont ces institutions, leurs rôles et responsabilités, ainsi que les modalités selon lesquelles leurs membres sont nommés.




LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE D'HOTSALINE



Leonid Kravchuk, Président de la République d'Hotsaline
Leonid Kravchuk, Président de la République d'Hotsaline depuis 1987

Le titulaire du pouvoir exécutif est le Président de la République d'Hotsaline. Il nomme et préside le gouvernement, gère les affaires courantes de la nation, fait appliquer les lois votées par la Rada, conduit la politique étrangère de l'État et dirige les forces armées. Il exerce son pouvoir par le passage d'ordres à la police, l'armée et les autres fonctionnaires de l'État, ainsi que la publication de décrets présidentiels dont la portée, en temps normal, concerne surtout les questions d'ordre public. Il est élu au suffrage universel direct par les citoyens majeurs pour un mandat de sept ans renouvelable à l'infini, lors d'un scrutin majoritaire à deux tours. Tous les Hotsaliens âgés d'au moins vingt-cinq ans sont autorisés à se présenter aux élections présidentielles, dès lors qu'ils peuvent justifier leur candidature des signatures de trente mille électeurs.

Face à des circonstances urgentes menaçant l'intégrité de l'État ou la survie du peuple hotsalien, la constitution de la République prévoit que celle-ci puisse entrer dans un régime d'exception où les compétences du Président s'étendent bien au-delà de celles qui sont les siennes en situation courante. Sur la base d'un vote validé aux deux tiers des membres de la Rada, la portée des décrets présidentiels peut en effet être étendue à tous les domaines du champ législatif, et non plus les seuls sujets relatifs au maintien de l'ordre public, conférant de facto les pleins pouvoirs, exécutifs comme législatifs, au Président de la République. Ces nouvelles prérogatives englobent, notamment, la possibilité de suspendre les élections pour toute la durée de la crise. Afin qu'un tel régime prenne fin une fois la menace écartée, un nouveau vote doit être passé à la Rada, lui aussi aux deux tiers des députés, invalidant ainsi tous les « super décrets » passés pendant l'état d'urgence.

Initialement prévu comme un régime d'exception n'étant pas censé durer plus de quelques mois ou années, ce statut est en vigueur depuis 1994 en Hotsaline, soit près de vingt ans à l'heure où nous écrivons ces lignes, en 2013. Voté par la Rada lors de l'invasion de la Kresetchnie par l'Empire Raskenois afin de permettre au Président Leonid Kravchuk d'assurer au mieux la défense du pays tout en gérant les conséquences de la guerre sur la politique intérieure, l'état d'urgence n'a toujours pas été abrogé depuis la conclusion du cessez-le-feu. D'abord justifié par la nécessité de résoudre le désastre social causé par l'exil des habitants du massif de Silna vers les plaines de Posiv, son maintien a par la suite été officiellement motivé par la prolongation de l'état de guerre entre la République d'Hotsaline et le Rasken, aucun traité de paix n'ayant jamais été négocié entre les deux pays à la suite de la signature du cessez-le-feu, alors même qu'une large partie du territoire hotsalien et kresetchnien demeure sous occupation de l'Administration Militaire de Gradenbourg.

Beaucoup considèrent cependant les arguments avancés par la présidence comme une duperie, alors que la situation militaire entre le Rasken et la Kresetchnie est stabilisée depuis près de vingt ans. L'état d'urgence permet en revanche au Président et sa majorité de se maintenir au pouvoir, l'invasion de 1994 s'étant produite seulement quelques mois avant les élections présidentielles qui devaient mettre un terme au premier mandat de Leonid Krachuk. Son parti, quant à lui, conserve une majorité relative à la Rada, permettant de bloquer toute tentative de mettre un terme au régime d'exception... qui mérite de moins en moins cette appellation.




LE GOUVERNEMENT DE LA RÉPUBLIQUE D'HOTSALINE



Représentation du gouvernement de la République d'Hotsaline

Le gouvernement assiste le Président de la République d'Hotsaline dans l'exercice du pouvoir exécutif. Loin de constituer un contre-pouvoir, le gouvernement est au contraire une institution quasi intégrée à la présidence, dans la mesure où tous les ministres qui le composent sont nommés par le Président, et peuvent être remplacés ou congédiés à loisir par celui-ci. Concrètement, les ministres ont pour tâche de conseiller le chef de l'État en lui remontant les problématiques liées à leur domaine d'action, ainsi que de le seconder dans l'application de sa politique via les pouvoirs présidentiels qui leur sont délégués. Le gouvernement peut également, avec l'aval du Président, déposer des projets de loi auprès de la Rada afin de les soumettre au vote.

En plus de la délégation de prérogatives présidentielles nécessaires à l'exercice de ses fonctions, chaque ministre se voit attribuer par le chef de l'État un ordre de succession. Ainsi, dans le cas où le Président de la République d'Hotsaline se trouverait dans l'incapacité d'assurer ses fonctions pour une raison ou pour une autre (décès, enlèvement, handicap lourd...), son rôle serait assumé par le ministre en état possédant la priorité de succession la plus élevée au sein du gouvernement, en attendant l'organisation de nouvelles élections présidentielles dans les mois suivants.




LA RADA DE LA RÉPUBLIQUE D'HOTSALINE



Représentation de la Rada de la République d'Hotsaline

La Rada est l'unique assemblée parlementaire de la République d'Hotsaline. Elle compte cinq cents députés élus pour une durée de cinq ans au suffrage universel direct par les citoyens majeurs, au cours d'un scrutin proportionnel de listes. Selon les normes actuelles, toute liste justifiant d'un score supérieur à 5% des voix aux élections législatives peut voir ses candidats siéger au parlement. La Rada exerce le pouvoir législatif en votant les projets de loi présentés par le gouvernement. Elle peut également se trouver à l'initiative d'un projet de loi si celui-ci est cosigné par un cinquième des députés. Le gouvernement et la présidence n'étant aucunement responsables devant la Rada, celle-ci n'a aucun pouvoir d'empêchement ou de censure vis-à-vis des titulaires du pouvoir exécutif, tout comme celui-ci n'a aucun droit de prononcer la dissolution du parlement. Les seules interactions de la Rada avec l'exécutif se situent dans le vote des projets de loi déposés par le gouvernement, et la validation de la promulgation de l'état d'urgence étendant la portée des décrets présidentiels en cas de menace portant atteinte à l'intégrité de l'État.

La République d'Hotsaline se trouvant dans un tel régime d'exception depuis 1994, et toutes les élections, présidentielles comme législatives, ayant été suspendues par décret présidentiel, la composition de la Rada n'a pas été modifiée depuis près de vingt ans, à l'exception du décès d'une poignée de députés, lesquels n'ont pas été remplacés depuis lors. Ce parlement fonctionnant en effectif légèrement réduit continue de soutenir la politique du gouvernement, le parti présidentiel demeurant majoritaire parmi les députés. Le vote de la fin de l'état d'urgence n'est donc pas à l'ordre du jour, d'autant que la suspension des élections permet aux membres de la Rada de conserver leurs sièges pour une durée indéterminée, alors qu'un nouveau scrutin législatif aurait toutes les chances de remettre en cause la composition de l'assemblée.



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POLITIQUE

COMPOSITION DE LA RADA ET HISTORIQUE


Malgré la suspension de toute élection législative qui a été entraînée par l'adoption de l'état d'urgence en 1994, au cours de l'invasion raskenoise de la Kresetchnie, la composition de la Rada a tout de même connu plusieurs variations au cours des vingt dernières années. Dans cet article, nous dresserons l'historique de ces changements depuis la dernière élection législative qui a eu lieu en 1991, soit trois ans avant la guerre.

Pour obtenir des détails concernant les partis qui composent la Rada, consultez l'article consacré aux principaux mouvements politiques de la Républiques d'Hotsaline.
Pour en savoir davantage concernant les institutions politiques de l'Hotsaline, consultez cet article.




COMPOSITION DE LA RADA







HISTORIQUE DES ÉVOLUTIONS



1991 - Les élections législatives ont lieu le 21 juin 1991 et confèrent aux socialistes de l'Union Sociale d'Hotsaline une majorité relative. Une alliance est conclue dans les semaines suivantes avec les communistes du Parti des Travailleurs Hotsaliens afin de former un gouvernement disposant de la majorité relative à la Rada. Dans les années qui suivent, l'Hotsaline est donc dirigée par une majorité socialo-communiste, sous la présidence de Leonid Kravchuk. Aucune élection législative n'a été organisée depuis lors.

1994 - La guerre contre l'Empire Raskenois fait de nombreuses victimes au sein de la population hotsalienne, y compris parmi ses représentants à la Rada. Au total, ce ne sont pas moins de quarante-neuf députés qui ont trouvé la mort au cours de bombardements, de frappes de missiles, ou lors de combats sur la ligne de front. Si toutes les formations représentées au parlement ont été touchées par l'hécatombe, celle-ci aura particulièrement affecté les rangs de l'extrême-droite, qui représente à elle seule plus de la moitié de ces pertes. De nombreux militants de cette frange du spectre politique hotsalien se sont en effet engagées dans le Corps de Défense Nationale, une milice paramilitaire, fondée sous l'impulsion de la Ligue Nationale, pour combattre en appui de l'armée régulière kresetchnienne sur la ligne de front. Parmi les volontaires figuraient la plupart des députés de la Ligue, dont vingt-sept ont perdu la vie sur le front, décimant ainsi plus de la moitié du groupe de la Ligue à la Rada. Les communistes ont perdu pour leur part trois députés, les socialistes six, et la droite treize, dont la plupart sont des victimes collatérales des bombardements ennemis.

C'est la même année, en pleine guerre contre le Rasken, que la Rada a voté à la quasi unanimité la promulgation de l'état d'urgence prévu par la constitution en cas de menace vitale pour la survie de la nation, conférant de fait les pleins de pouvoir au Président de la République Leonid Kravchuk. Les élections ayant ensuite été suspendues jusqu'à nouvel ordre par un décret présidentiel, les députés décédés durant le conflit n'ont jamais été remplacés.

1995 - Un député de l'Union Sociale d'Hotsaline meurt de blessures reçues durant la guerre. La Rada perd donc un membre supplémentaire, qui ne sera pas remplacé.

1997 - Deux ans après la fin de la guerre, alors que le chaos causé par les dégâts matériels imputables au conflit d'une part, et par l'exode massif vers les plaines de Posiv qu'ont entraîné les occupations du Massif de Silna par le Rasken et des Altars karbachaises par l'Organisation des Raches d'autre part, commence à se stabiliser, les députés d'opposition s'empressent de réclamer la fin de l'état d'urgence et la reprise d'une vie politique normale, passant par un rétablissement des élections présidentielles et législatives. La requête est cependant refusée par le gouvernement, qui estime que les efforts colossaux requis pour résoudre le défi social et sanitaire de la prise en charge des populations déplacées par l'exode de 1994 justifient une prolongation de l'état d'urgence. Des motifs de sécurité sont également avancés, aucun traité de paix n'ayant par ailleurs jamais été signé suite au cessez-le-feu avec l'Empire Raskenois vis-à-vis duquel la Kresetchnie se trouve donc toujours, du point de vue du droit, en état de guerre. Ces arguments échouent cependant à convaincre les oppositions, qui réclament le vote de l'abrogation de l'état d'urgence.

Le scrutin parlementaire divise la majorité, une partie des communistes refusant de continuer à cautionner le tournant autocratique que semble prendre le mandat du Président Leonid Kravchuk. Si la majorité d'entre eux sont favorables au rétablissement des élections, une part non négligeable continue d'apporter son soutien au gouvernement, séduits par sa politique sociale et les efforts déployés dans le cadre du Plan Usenko, un vaste projet d'urbanisation destiné à loger les réfugiés de l'Exode par la construction massive de logements sociaux financés par l'État en périphérie des grandes villes. Après une série de débats internes sulfureux, la direction du Parti des Travailleurs Hotsaliens se positionne finalement en faveur de la révocation de l'état d'urgence, brisant par la même occasion son alliance avec l'Union Sociale d'Hotsaline, et donc la majorité absolue détenue à la Rada par le gouvernement. Cette décision n'est pas sans conséquence pour le parti communiste, qui doit essuyer les défections de pas moins de vingt-quatre de ses députés, favorables à la poursuite du mandat présidentiel. Deux d'entre eux, comptant parmi les plus modérés, rejoignent directement le parti présidentiel, tandis que les vingt-deux autres fondent Action Sociale, un nouveau parti à la ligne marxiste, mais soutenant le gouvernement.

Si l'Union Sociale d'Hotsaline peut sembler en apparence renforcée par l'échec de la révocation de l'état d'urgence, qui devait recueillir les votes des deux tiers des députés pour aboutir, c'est sans compter sur les dissensions internes au parti que le scrutin a pu révéler. Bien qu'en façade, aucun député n'est fait défection au sein du parti présidentiel, les débats suscités ont vu s'élever les premières voix de socialistes défavorables à l'installation d'une autocratie krachukienne en Hotsaline. Au cours des années suivantes, de nouveaux scrutins ont lieu à l'initiative de l'opposition parlementaire dans l'espoir de mettre un terme à l'état d'urgence, sans succès.

1998 - Un député communiste meurt de vieillesse.

2001 - Deux députés du Parti de la République meurent de vieillesse. Un député de l'Union Sociale d'Hotsaline perd la vie dans un accident de voiture.

2003 - Un quatorzième vote parlementaire a lieu concernant la révocation de l'état d'urgence. À cette occasion, les socialistes défavorables à sa prolongation manifestent ouvertement leur opposition au président, entraînant leur exclusion du parti. Ils fondent alors l'Alternative Sociale et Démocratique, une nouvelle formation politique social-démocrate opposée au gouvernement. Le scrutin de révocation est une nouvelle fois un échec, mais la majorité du gouvernement se trouve à nouveau affaiblie.

2006 - Un député de l'Union Sociale d'Hotsaline est assassiné par un militant d'extrême-droite. Les conséquences politiques sont faibles, mais la majorité présidentielle perd un nouveau membre à la Rada.

2009 - La Fondation de Soutien aux Exilés de 1994, une association créée à l'origine en 1995 afin d'apporter une aide humanitaire aux Hotsaliens contraints de fuir les territoires occupés par l'Empire Raskenois et l'Organisation des Raches, se transforme en un parti politique : la Voix des Exilés. Comme son nom l'indique, cette nouvelle formation a vocation à défendre les intérêts des victimes de l'Exode. Elle milite notamment pour que soit mise en place une alternative au Plan Usenko, et se montre plus que favorable à la mise en œuvre d'une politique visant à libérer les terres occupées pour qu'elles soient restituées à leurs anciens résidents. À sa création, le parti attire de nombreux militants et cadres issus de ces territoires, toute origine politique confondue, permettant à la Voix des Exilés de former un groupe à la Rada sans attendre d'hypothétiques nouvelles élections.

2011 - Un député du Parti de la République meurt d'un cancer.

2013 - La nouvelle Président du Parti de la République, Elena Vasylenko, recentre la ligne politique du parti en abandonnant totalement son conservatisme institutionnel pour adopter un programme radical de réforme de la constitution, visant à prévenir la mise en place d'un régime autocratique reposant sur l'état d'urgence, tel que celui mis en place par Leonid Kravchuk. À cette occasion, le mouvement connaît une refonte esthétique et est renommé en Front de la Liberté. (voir dans la presse)

La composition de la Rada est demeurée inchangée depuis lors.



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POLITIQUE

PRINCIPAUX MOUVEMENTS POLITIQUES


Bien que, d'un œil extérieur, la vie politique hotsalienne puisse sembler avoir été mise à l'arrêt depuis la guerre de 1994 et la suspension de toutes les élections qui a découlé du déclenchement de l'état d'urgence, elle continue d'être animée par des débats foisonnants et une composition partisane diversifiée. En effet, bien que le parti du gouvernement ait bénéficie d'une majorité depuis près de vingt ans, du fait de l'absence de scrutin susceptible de remettre en question la balance des pouvoirs au sein des institutions, sa politique continue d'être contestée par une opposition riche, dont la voix se fait entendre aussi bien à la Rada que dans les rues, ou dans la presse. Dans cet article, nous tâcherons de dresser un portrait des différents mouvements qui composent le paysage politique hotsalien, et de de tenir cet inventaire à jour au fur et à mesure des mutations qui peuvent le traverser.

Pour voir la composition actuelle de la Rada et son historique, consultez l'article dédié.




LE PARTI DES TRAVAILLEURS HOTSALIENS



Logotype du Parti des Travailleurs Hotsaliens

Le Parti des Travailleurs Hotsaliens est le parti communiste historique de la République Hotsaline. Encore relativement important jusque dans les années 1990, son influence s'est étiolée progressivement dans les années suivant l'invasion raskenoise, notamment du fait de son alliance antérieure avec l'Union Sociale d'Hotsaline, aujourd'hui largement critiqué pour la tournure autocratique du mandat de Leonid Kravchuk. Le parti a par ailleurs dû essuyer la défection des membres d'Action Sociale après avoir résolu de rompre son association avec le parti du gouvernement socialiste. Selon certains sondages publiés en 2013, le PTH aurait toutes les chances de ne pas passer la barre fatidique des 5% si de nouvelles élections législatives étaient organisées, privant ses candidats à la députation d'accéder à la Rada.

Nom officiel
Parti des Travailleurs Hotsaliens (Партія Хоцалинських Робітників)

Fondation
10 mai 1968

Chef du parti
Roman Kulyk, Secrétaire Général

Positionnement politique
Extrême-gauche

Traits idéologiques
Anti-Kravchukisme (*) (depuis 1997)
Marxisme
Communisme
Internationalisme
Nationalisme civique

Rôle politique actuel
Ancien allié du gouvernement
Parti d'opposition minoritaire




ACTION SOCIALE



Logotype du parti Action Sociale

Action Sociale a été fondée par des dissidents du Parti des Travailleurs Hotsaliens, suite à la décision de son Secrétaire Général de briser l'alliance avec les socialistes pour voter la fin de l'état d'urgence. Le nouveau parti conserve une ligne politique communiste semblable à celle de son aîné, à ceci près qu'il soutient la présidence de Leonid Kravchuk, et s'oppose à la fin de l'état d'urgence. Ses cadres et ses militants sont cependant généralement plus modérés que ceux du Parti des Travailleurs Hotsaliens, et sont parfois qualifiés de « socialo-compatibles », voire de « socio-traîtres » par la propagande de leur parti d'origine.

Nom officiel
Action Sociale (Соціальна Акція)

Fondation
11 juillet 1997

Chef du parti
Semen Chernysh, Secrétaire Général

Positionnement politique
Extrême-gauche à gauche

Traits idéologiques
Kravchukisme (*)
Marxisme
Communisme
Internationalisme
Nationalisme civique

Rôle politique actuel
Parti allié du gouvernement




UNION SOCIALE D'HOTSALINE



Logotype de l'Union Sociale d'Hotsaline

L'Union Sociale d'Hotsaline est l'un des deux grands acteurs du quasi-bipartisme qui a caractérisé la politique hotsalienne de la fin du XXème siècle. Les sociaux-démocrates se sont en effet partagé le pouvoir de manière alternative avec la droite libérale du Parti de la République pendant un peu plus de deux décennies jusqu'en 1994, raflant conjointement l'écrasante majorité des sièges à la Rada, et laissant ainsi un espace relativement restreint aux formations politiques d'extrême-gauche et d'extrême-droite. Cependant, depuis l'invasion raskenoise et le vote de l'état d'urgence, l'USH profite allègrement des pleins pouvoirs du Président Leonid Kravchuk et de la suspension des élections pour monopoliser le pouvoir, aussi bien exécutif que législatif. Une situation de plus en plus contestée, qui ne trouve cependant pas d'issue politique, dans la mesure où les sociaux-démocrates conservent suffisamment de sièges, avec leurs alliés communistes d'Action Sociale, au sein d'une Rada à la composition figée dans le temps, pour faire échouer toute tentative de voter la fin de l'état d'urgence.

Nom officiel
Union Sociale d'Hotsaline (Хоцалинський Соціальний Союз)

Fondation
5 janvier 1971

Chef du parti
Andrij Bondar, Secrétaire Général

Positionnement politique
Centre-gauche à gauche

Traits idéologiques
Kravchukisme (*)
Social-démocratie
Nationalisme civique

Rôle politique actuel
Parti du gouvernement




L'ALTERNATIVE SOCIALE ET DÉMOCRATIQUE



Logotype de l'Alternative Sociale et Démocratique

L'Alternative Sociale et Démocratique est issue de la défection des députés de l'Union Sociale d'Hotsaline défavorable à la prolongation de l'état d'urgence. Refusant de continuer à soutenir le gouvernement à partie de 2003, les dissidents ont fondé un nouveau parti sur une ligne social-démocrate semblable à celle de leur formation politique d'origine, arborant toutefois un libéralisme plus prononcé. Depuis la création du mouvement, les députés du nouveau groupe votent systématiquement en faveur des abrogations de l'état d'urgence proposées par la droite libérale, jusque là sans succès.

Nom officiel
Alternative Sociale et Démocratique (Соціальна та Демократична Альтернатива)

Fondation
3 octobre 2003

Chef du parti
Natalya Yavorska, Secrétaire Général

Positionnement politique
Centre-gauche

Traits idéologiques
Anti-Kravchukisme (*)
Social-démocratie
Nationalisme civique

Rôle politique actuel
Parti d'opposition minoritaire




LA VOIX DES EXILÉS



Logotype de la Voix des Exilés

La Voix des Exilés est le fruit de la transformation de la Fondation de Soutien aux Exilés de 1994 (Фонд Підтримки Вигнанців 1994 Року) en parti politique en 2009. S'agissant à l'origine d'une association visant à fournir un soutien matériel, humanitaire et juridique aux victimes de l'invasion du territoire kresetchnien par le Rasken et les Raches, contraintes à l'exode vers les plaines de Posiv, le rôle de la fondation a peu à peu évolué en groupe de pression défendant les intérêts de la population exilée. La mutation en un parti politique n'est donc en soi qu'un aboutissement d'un processus qui s'est étalé sur les quinze années suivant l'attaque raskenoise. La formalisation de la reconversion partisane de la fondation a permis l'afflux de cadres et d'élus issus de l'ensemble du spectre politique (mais surtout de la droite) pour constituer un groupe significatif à la Rada. La ligne politique de ce parti nouveau est axée sur la défense des intérêts des exilés de 1994, passant notamment par l'adoption d'une alternative au Plan Usenko, qui consiste à entasser les populations originaires du massif de Silna et des Altars karbachaises dans des logements sociaux surpeuplés, qualifiés de « cages à lapins » par la propagande du parti, ainsi que la mise en œuvre d'un plan visant à reprendre le contrôle des territoires perdus.

Nom officiel
Voix des Exilés (Голос Вигнанців)

Fondation
20 avril 2009

Chef du parti
Mariya Dovhan, Présidente

Positionnement politique
Attrape-tout (groupe d'intérêt) / Droite

Traits idéologiques
Défense des intérêts des exilés de 1994
Anti-Kravchukisme (*)
Anti-Usenkisme (*)
Réclamisme (*)

Rôle politique actuel
Premier parti d'opposition au gouvernement




LE FRONT DE LA LIBERTÉ



Logotype du Front de la Liberté

Le Front de la Liberté, anciennement connu sous le nom de Parti de la République (Партія Республіки), a partagé le pouvoir avec l'Union Sociale d'Hotsaline pendant les deux décennies précédant la guerre kresetchno-raskenoise. Constituant jusqu'alors la principale formation de droite d'Hotsaline, le parti a connu une refonte esthétique au tournant de l'année 2013, sous l'impulsion de sa nouvelle présidente Elena Vasylenko. C'est en effet à cette occasion que le Front de la Liberté a adopté sa nouvelle appellation, dans un souci d'actualiser la ligne politique du parti, désormais focalisée sur la défense des libertés publiques et de la démocratie. Bien qu'historiquement profondément conservateur et constitutionaliste, le parti milite aujourd'hui pour une révision de la constitution de la République d'Hotsaline, en vue d'instaurer des garde-fous empêchant la mise en place d'un régime autocratique exploitant les faiblesse du dispositif de l'état d'urgence prévu par la constitution. Le Front de la Liberté constitue en effet la frange la plus résolument anti-kravchukiste de la Rada, se trouvant à l'origine de tous les votes d'abrogation de l'état d'urgence qui ont eu lieu depuis 1994, soit trente-quatre scrutins parlementaires au total, qui se sont tous soldés par des échecs.

Nom officiel
Front de la Liberté (Фронт Свободи)

Fondation
24 août 1973

Chef du parti
Elena Vasylenko, Présidente

Positionnement politique
Centre-droit à droite

Traits idéologiques
Anti-Kravchukisme (*)
Libéral-conservatisme
Nationalisme culturel

Rôle politique actuel
Premier parti d'opposition au gouvernement

Évènements notables
05/06/2013 - Le Parti de la République est refondé pour devenir le Front de la Liberté




LA LIGUE NATIONALE



Logotype de la Ligue Nationale

La Ligue Nationale est la principale formation politique d'extrême-droite d'Hotsaline. Historiquement, sa filiation remonte jusqu'aux premiers mouvements fascistes du XXème siècle. Le parti est toutefois de fondation plus récente. Mais bien que sa ligne politique se soit adoucie au fil des années pour mieux rentrer dans le cadre des institutions démocratiques de la République d'Hotsaline, la Ligue continue de souffrir d'une image de parti violent et extrême, entretenue en partie par ses adversaires, mais également par les actions illégales entreprises par d'autres organisation d'extrême-droite gravitant plus ou moins autour d'elle, comme l'assassinat d'un député de l'Union Sociale d'Hotsaline en 2006. La Ligue Nationale est par ailleurs le mouvement politique revendiquant la ligne la plus ferme vis-à-vis des forces occupant le territoire hotsalien, réclamant la reconquête des terres perdues par tous les moyens possibles. Sa radicalité sur ce sujet ne trouve pour l'heure son égal qu'au sein de la Voix des Exilés, également très vindicative sur la question des territoires occupés. Le parti est par ailleurs le seul à s'être concrètement mobilisé pour la défense du territoire hotsalien pendant la guerre kresetchno-raskenoise, via la création du Corps de Défense Nationale, une organisation paramilitaire de volontaires destinée à épauler l'armée régulière sur le front. L'opération a représenté un important coût politique et humain pour la Ligue Nationale, qui a perdu plus de la moitié de ses députés dans des combats de première ligne, affaiblissant par là même sa position à la Rada.

Nom officiel
Ligue Nationale (Національна Ліга)

Fondation
9 septembre 1986

Chef du parti
Boris Slobodyan, Président

Positionnement politique
Extrême-droite

Traits idéologiques
Anti-Kravchukisme (*)
Ultranationalisme
Militarisme
Réclamisme (*)
Nationalisme ethnique

Rôle politique actuel
Parti d'opposition minoritaire



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GÉNÉRALITÉS

PETIT LEXIQUE DE L'HOTSALINE





Ce petit lexique a vocation à définir certains termes propres à l'environnement culturel et politique de l'Hotsaline, à l'intention des néophytes.




Kravchukisme : Position de soutien à l'égard de Leonid Kravchuk, Président de la République d'Hotsaline depuis 1994. Son mandat a pris une tournure autocratique suite au refus de la révocation de l'état d'urgence qui confère au Président les pleins pouvoirs et lui permet de suspendre les élections. Les anti-kravchukistes, en plus de s'opposer à la politique du gouvernement, réclament la fin de l'état d'urgence et le rétablissement des élections présidentielles et législatives.

Anti-Usenkisme : Opposition au Plan Usenko, un plan d'urbanisation consistant en l'édification massive de logements sociaux en périphérie des grandes villes hotsaliennes, en vue d'accueillir les populations issues de l'exode provoqué par l'occupation du massif de Silna et des Altars karbachaises par l'Empire Raskenois et l'Organisation des Raches.

Réclamisme : Position politique appelant à la réclamation des territoires hotsaliens occupés illégalement par l'Empire Raskenois et l'Organisation des Raches, et la reconquête prioritaire de ces mêmes territoires par tous les moyens possibles.



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