13/08/2013
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[MEDIA] Actualités politiques

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Ici seront regroupés l'ensemble des articles de presses et autres RP d'actualités touchant aux questions politiques de Villas et Tafanu.
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Les Nouvelles Tafanéennes

A Nuku'Apia, plus de 30 000 personnes ont fuit la violence des gangs et la pauvreté des bidonvilles - 26.03.13

Nuku'Apia, quartier d'Utilimu, Ariel regarde sa rue, déserte. Dans ce quartier en contre-bas des hauteurs de la capitale, la boue amenée par le tsunami de 2012 n'est jamais totalement partie. Tous les immeubles, pour ceux qui ne ce sont pas effondrés, en gardent encore la trace. Une marque marron à hauteur d'épaules, voilà ce qu'il reste du tsunami. Plus loin, dans la rue, quelques ruines d'un ancien immeuble témoignent eux de la violence du tsunami. Autrefois quartier populaire, Utilimu s'est aujourd'hui grandement vidé de sa population. Si le tsunami qui causa ici la mort de plusieurs centaines personnes en fut la première cause, la violence qui l'a envahit en fut la seconde.

Selon le ministère de l'Intérieur et de la Sécurité, plus de 30 000 personnes, vivant principalement dans les zones périphériques de la capitale l'ont fuit en un peu moins d'un an pour trouver refuge auprès de proche, ou simplement pour s'en éloigner. Elles ont principalement rejoints les autres grandes villes de Tafanu, provoquant par endroit des difficultés à assurer l'éducation d'une jeunesse toujours plus nombreuses ou encore des conditions de logements convenable. Le ministère a récemment réitéré sa demande pour que les habitants reviennent dans leur ancienne capitale. « Les autres communes n'ont pas de ressources suffisantes pour permettre de faire face à ces flux de déplacements massifs. Seule la capitale peut accueillir ces 30 000 personnes » indiquait le ministre.

Mais si le ministre se veut rassurant, dans la capitale et en particulier dans Utilimu, des groupes armés continuent de mener des assauts meurtriers et de se mener au trafic de drogues sous le regard incapable des autorités faillies. La commune de Grand-Bosquets, voisine du quartier d'Utilimu et ses 12 000 habitants est presque entièrement sous leur contrôle depuis leur union à la suite du séisme. Alors que le gouvernement a démissionné, les gangs, eux, s'unissent. Le 24 mars dernier, la population de la commune a tenté de retrouver un semblant de normalité en envoyant les enfants à l'école dans un grand mouvement d'action solidaire, seuls deux enseignants sont venus. Le reste avait quitté la ville ou était en grève faute de salaire. Pendant ce temps, dans les quartiers élevés de Nuku'Apia, le Grand Recteur de l'Education nationale et de la Jeunesse (faute de ministre en activité), en présence de Sa Majesté coutumière Tui Mu'a VI inaugurait un nouvel établissement supérieur. Ce dernier est même équipé de deux salles de classes avec projecteur. A Utilimu ou Grands-Bosquets, la majorité des écoles n'ont pas d'électricité, ou seulement par intermittence.

En bas, les Tafanéens souffrent alors qu'en haut, dans la luxure de leur électricité et de leur eau, à l'abri des armes et de l'océan, les Maotoches (surnom donné aux Eurysiens établis en Vallis et Tafanu) vivent dans le confort. L'un des derniers commissariats du quartier d'Utilimu a été attaqué le 20 mars dernier, faisant 3 morts et 4 blessés parmi les policiers, le double parmi les membres de gangs, et les autres forces de police n'ont daignés bouger venir sauver leurs collègues. Pendant plusieurs heures de violence maximale, avec de nombreux tirs d'armes de guerre, les bandes armées ont tenté de prendre le contrôle de ce commissariat, en vain. Mais la coalition des gangs progresse et l'Etat lui disparait. Le gouvernement, quand il existait encore, prévoyait l'instauration d'un couvre-feu et de la loi martiale dans le quartier, il n'en sera rien tant qu'aucun gouvernement ne sera formé. Il est à noter que quelques membres de gangs s'en sont pris à une patrouille de police plus haut dans la capitale ce 21 mars, en quelques minutes, des policiers du Groupe d'Intervention Rapide de Tafanu sont intervenus. A Utilimu, ils n'y ont pas le droit.

Voilà, au-delà du tsunami et de la nature, la réalité des causes de la pauvreté et de l'abandon d'Utilimu : les gangs et la drogue. La jeunesse qui reste de ce quartier n'a que deux voies de sorties convenables : rejoindre les gangs, dealer de la drogue. Les deux ne forment souvent qu'un seul et même travail. Il convient toutefois de noter que cette inaction relève avant tout de la municipalité et de la région. Sur Villas, pourtant aussi frappé en partie par le tsunami de l'été 2012, on n'observe pas de pareil phénomène. Peut être que les Maotoches devraient regarder ce que les Maoti Iaraens font quand il s'agit de gérer une ville et un pays.



Les Nouvelles Tafanéennes est un journal indépendant et libre. Par conséquent, il n'est pas financé par notre bien aimé gouvernement.
Nous remercions tous nos lecteurs et lectrices.
Maoti Iara première

Les mines d'uranium de Villas toujours menacées, un repreneur possible - 1er avril 2013


Koniambo Uranium, l'une des quatre mines du pays est toujours menacé mais le Gouvernement espère rapidement trouver un repreneur auprès d'industriels tanskiens afin de limiter l'étendu des dépenses publiques.

Le Parti Démocrate des Îles, premier parti de la Fale Alea s'est prononcé hier en faveur du plan de relance de Koniambo Uranium par une entreprise étrangère et vraisemblablement tanskienne. Si le Parti Populaire Maoti s'oppose à cette reprise qualifiée de "néo-colonialisme tanskien" des ressources nationales, il convient de rappeler que seul le plan de reprise proposé est à même de sauvegarder l'ensemble des emplois du site minier et du site de traitement, à l'inverse des autres plans. La primauté de l'emploi et donc de la souveraineté nationale se doit de primer sur la logique idéologique d'opposition qui amènerait à la perte, au minimum, d'une centaine d'emplois, ce qui porterait un coup dur à la région de Koniambo.

Il convient de rappeler le choc qu'avait provoqué le dernier rapport de l'Autorité Nationale de Surveillance des Comptes sur le statut des mines d'uranium du pays est de leur mauvais traitement lors de la dernière présidence du Mouvement Républicain Maoti soutenu par le Parti Populaire Maoti. Si le Parti Démocrate des Îles a sur rationaliser quelque peu la situation, celle-ci n'en reste pas moins trop critique pour que l'Etat seul soit en capacité d'assumer les dépenses. De plus, comme l'avance justement le parti, Tanska est le principal acheteur de l'uranium villasien et il apparait donc peu surprenant que ce soit un industriel tanskien, E-Norji, qui ait proposé la meilleure offre pour cette reprise. De plus, bien que cela renvoi à quelques problèmes historiques reconnu par l'ancienne première ministre, Teeva Pirioi, le secteur industriel tanskien dispose d'une bonne connaissance des lieux et de la situation et était fortement présent jusqu'aux lois de nationalisation de 1999. Il ne s'agit toutefois nullement d'abandonner à 100% le site à un acteur économique étrangère mais seulement de lui en léguer 49%. Que nos compatriotes se rassure, la majorité restera entre les mains d'actionnaires Maotiens ainsi que de l'Etat.

"Les signaux sont prometteurs"

Ce projet, dont on sait qu'il est aussi soutenu politiquement par Norja (capitale de Tanska), qui souhaite retrouver une filiale d'approvisionnement en uranium sûre, est donc hautement prometteur. Après les accords de Nuku'Apia de 2003 (qui ont pavé la voie à la fermeture de la base tanskienne de Honganka le 2 avril 2005), le secteur de l'uranium s'est progressivement empêtré dans une crise économique non aidé par la gestion du Mouvement Républicain Maoti et de politiques défavorable à l'investissement étranger en oubliant les limites d'investissement national. Le résultat est frappant, faute d'une modernisation, les mines villasiennes ont perdues toute compétitivité face à la concurrence des pays eurysiens bien plus modernes. L'endettement de Koniambo Uranium dépasse le milliard de Pa'Iara et son renflouement complet équivaudrait au budget de l'éducation nationale pour cette année. A l'inverse, E-Norji, sans doute soutenu il est vrai par des avantages fiscaux du gouvernement tanskien, prévoit lui un projet d'investissement de 1,2 milliard ainsi que des dizaines d'emplois à la clé sur les années à venir. Si l'on sort de toute forme de démagogie idéologique, les signaux sont prometteurs indiquaient Teeva Pirioi peu avant sa démission du poste de première ministre du gouvernement.

Le plus important, rapportait un député du PDI, c'est que cette reprise n'ai pas de conséquence à la fois sur le budget national mais aussi sur la masse salariale à court terme. L'Etat prévoit aussi la signature d'un accord avec Tanska pour l'achat d'une partie de la production à prix fixe pour les prochaines années permettant ainsi la définition d'une rentrée d'argent claire. En dépit de ses annonces prometteuses, une partie du personnel est néanmoins rentré en grève récemment à l'appel du MRM afin de dénoncer une "politique de prédation" ainsi qu'un soi-disant laisser-faire des autorités nationales. Si il s'agit évidemment d'un non-sens, les autorités ainsi que le très probable futur repreneur ont indiqués avoir entamé des discussions avec les représentants des grévistes afin d'obtenir un accord économique et social rapide qui passerait vraisemblablement par la hausse des salaires face à l'inflation. Les emplois sont la priorité de l'action publique et du futur gouvernement dont le PDI sera membre majoritaire.
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Maoti Iara première

Couvre feu et déploiement de la Garde Nationale dans la capitale : les premiers actes du nouveau gouvernement - 05 mai 2013


Il n'aura pas fallu bien longtemps au nouveau gouvernement de coalition formé par le Parti démocrate des Îles et le Mouvement républicain Maoti dirigé par Vehiatua Teva pour décréter ses premières actions. Dans une tentative d'endiguer la violence qui fait rage dans les rues de Nuku'Apia le gouvernement a décidé d'instaurer un couvre-feu de 22h à 6h du matin, tous les jours de la semaine, et pour une durée de 6 semaines au minimum. En parallèle de ça et pour vérifier la bonne application de la mesure, 500 hommes de la Garde Nationale sont aussi déployées dans les rues de la capitale, les associations humanitaires appellent le gouvernement à la raison.

Il est bon de noter que ces organisations humanitaires, en particulier issu de l'Eurysie ou financée par des pays eurysiens n'ont pas une vraie connaissance de la situation locale comme peut l'avoir notre gouvernement. Elles appellent en effet le gouvernent à mieux réfléchir son action indiquant que depuis la catastrophe de 2012, plusieurs dizaines de milliers d'habitants ont des logements de fortune, quand ils en ont un, et donc ne peuvent pas ou très difficilement respecter le couvre-feu. Hors, d'après eux, le gouvernement n'en a pas pris la mesure ou ne s'en occupe pas, préférant s'occuper des quartiers élevés de la ville à l'inverse par exemple du quartier d'Utilimu. De plus, elles avancent l'idée qu'une partie importante de ses milliers d'habitants sont des mineurs, jetés dans les rues par l'abandon, la fuite, la mort si ce n'est l'envoi de leur parents dans des prisons surchargés. cette action ne ferait ainsi que renforcer la délinquance et la pauvreté dans ses quartiers.

Ce que ces organisations ignorent, c'est que le gouvernement à mis en place un ensemble de programme visant à reloger la population. Ceux-ci devraient donner des résultats dans les mois et années à venir à réaffirmer le nouveau Premier Ministre en validant les programmes des anciens gouvernements sur la politique sécuritaire dans la capitale. L'objectif est aussi de favoriser le déploiement d'investissements eurysiens et nazuméens dans la capitale afin de renforcer les infrastructures nécessaire à la reconstruction et au développement. Hors, comme l'avance justement le nouveau gouvernement, cela ne peut pas se faire sans un climat de stabilité relative. Le gouvernement l'insiste, cette action se fait en plein respect des valeurs socialistes qui sont celles des partis au pouvoir et participent d'une redéfinition du contrat social au sein de la capitale. Le gouvernement l'indique, la Garde Nationale est déployée pour renouer le contact avec la population, mettre fin aux affrontements de gangs dans les quartiers périphériques et permettre le retour de l'Etat social.
Les Nouvelles Tafanéennes

Koli Roqica, député du Parti Populaire Maoti, a été retrouvé mort dans sa maison - 21 juin 2013


Tué, assassiné, abattu, le député du Parti Populaire Maoti, monsieur Koli Roqica a été retrouvé mort ce matin dans sa maison en banlieue de Tupaia sur Villas. Ce député, aimé de sa circonscription comme en témoigne ses 6 réélections d'afilées a été découvert dans son lit, au matin, par une aide de chambre. Son corps, d'après une information policière, serait actuellement entre les mains du médecin légiste.

Néanmoins, malgré ce qu'en dit le Procureur de la République, la famille de monsieur Roqica l'affirme : le député a été assassiné. Ce que fait le Procureur en ne dévoilant pas les causes de la mort, celles-ci étant toujours "en train d'être déterminer", c'est uniquement cacher la vérité aux yeux des maotiens. D'après une information obtenue auprès de la petite-fille du député, il aurait été étouffé dans son sommeil pendant la nuit. Les raisons pour lesquelles le Procureur de la République, évidemment d'origine eurysienne, sont encore inconnue. Mais tout porte à croire que le Parti Populaire Maoti, bien qu'au pouvoir, n'a pas encore pu entamer la corruption qui touche la justice maotienne mais aussi son profond racisme anti-maotien au profit des eurysiens.

Il ne fait en effet aucun doute à ce jour que Monsieur Roqica, fervent défenseur de la cause Maoti, a été assassiné par des eurysiens pour ses convictions politiques. Il nous faut aussi rappeler le combat qu'il menait jusqu'à récemment pour parvenir à protéger les ressources de notre sol de la prédation étrangère. A ce titre, il s'opposait vivement au rachat, récémment validé par la justice, de Koniambo Uranium par l'industriel tansien E-Norji. Il s'opposait au retour du colon dans la récolte de nos ressources. Nous nous souvenons des grèves d'une partie du personnel des mines face à ce rachat, dont le calme fut acheté par l'industriel. "Ces mines, ces travailleurs, c'était son combat" nous disait aujourd'hui sa petite fille au téléphone depuis son université de Norja I. Récemment, le député avait défendu une offre en provenance de la Loduarie Communiste qui prévoyait la nationalisation des mines d'uranium à notre profit, en leur déléguant seulement 20% de la production.

Il ne fait dès lors aucun doute, alors que son combat gagnait inlassablement du terrain, que le député a été assassiné pour cela. Nous pouvons le dire, car la justice ne pourra l'avouer et essayera d'enterrer l'affaire comme elle enterre son racisme, que ce meurtre est sans nul commandé. Il est encore trop tôt pour savoir le commanditaire, mais les pistes semblent ici évidentes.

Le Parti Populaire Maoti n'a pas encore officiellement communiqué sur l'affaire. Plusieurs élus ont néanmoins appelés la population au calme alors que des centaines de maotiens se réunissaient, en fin de matinée, devant sa maison en banlieue de Tupaia en appelant à la justice. Il est évident que les députés appellent au calme en l'absence de résultats, mais la justice ne fera pas son travail en l'état et cela attisera la colère de la rue. Pour ce qui en est des mines d'uranium, la Fale Alea (le Parlement) a décidé de suspendre les travaux où ils en étaient le temps de l'enquête. Autrement dit, le rachat par E-Norji ayant été validé à la fin pendant le mois d'avril, celui-ci n'est pas suspendu par la justice et l'industriel prévoit de débuter des travaux d'aménagement du site. Si il ne détient que 49% de la mine, l'accord du reste du Conseil d'Administration fut rapide à trouver. De son côté, l'offre loduarienne est ainsi injustement suspendue. Suspendue par l'assassinat d'un député qui se battait pour les siens, suspendue par le néocolonialisme qui habite ce pays.
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