La province de l'Escrot est une province cantaise relevant du Territoire royal des Pays de l'Erdrin. Elle est située au bout du delta de l'Erdrin où se jette dans la Manche Blanche son principal chenal, l'Escrot, qui lui a donné son nom. Comme ses voisines, Meur et Rate, la majeure partie de ses terres ont été gagnées sur le delta ou la mer.
Sa capitale provinciale est Roune, qui est par ailleurs la capitale royale et fédérale du Canta. Elle est la deuxième ville classée, partiellement au patrimoine mondial, surtout pour ses édifices médiévaux.
La province compte actuellement plus de 1.320.000 habitants soit environ 64% de la population régionale, Roune, sa capitale, compte 927.362 habitants. Elle est la seule province cantaise à compter plus d'un million d'habitants, elle accueille donc à elle seule plus de 10% de la population de toute la Fédération.
Vexillologie :
Le drapeau de la province de l’Escrot est relativement récent puisque créé en 1987 afin de doter la province d’un véritable drapeau, en remplacement du drapeau de Roune qui servait jusqu’alors de drapeau officieux de la province. Cette création est principalement le fait des 4 autres communes de la province qui souhaitaient disposer depuis de nombreuses décennies d’un véritable drapeau provincial.
En 1986, à la faveur du changement du commissaire de la reine, un concours artistique est lancé récoltant plus de 35.000 propositions, un premier tri est effectué par l’administration provinciale qui en élimine plus de 32.000, suivi ensuite d’un second tri effectué par l’université de Roune qui réduit le choix à 700 drapeaux, réduit dans un troisième temps à 50 drapeaux par l’assemblée préfectorale avant d’une dernière sélection finale à 5 drapeaux effectuée par les conseils municipaux de La Jaunaie, du Grand et du Petit Traict et des Ports-Saint-Martin. Enfin, un référendum provincial permet de choisir le vainqueur final, un projet proposé par une retraitée de La Jaunaie qui a récolté plus de 37% des suffrages.
Sa conceptire l’a doté de 3 éléments symboliques : un fond de vagues bleues sur fond blanc rappelant la dimension maritime et fluviale de la province ainsi que l’omniprésence de l’eau, sous diffénrente forme : canaux, Erdrin, mer, pluie… dans toute la province. Ce fond de vagues est assez rare dans les drapeaux provinciaux puisqu’il n’est repris que, partiellement, par le drapeau de la province de …
Le second élément est une croix de St Georges rouge. La grande croix centrale est au contraire un élément assez répandu dans les étendards cantais, de quelques niveaux qu’il soit. Elle sert souvent à rappeler la puissance de l’Eglise catholique au sein de la société cantaise et témoigne d’une forme d’allégeance d’un territoire ou d’une institution à la religion catholique. Le rouge, couleur noble, est en revanche un peu plus rare puisque souvent réservée à la Ckey et sert davantage souligner la richesse de la province mais aussi les nombreux provinciaux originaires du premier duché du pays.
Enfin, le dernier élément est la croix pattée, qui ne se retrouve sur aucun drapeau provincial à une double signification. Si la conceptrice originale de l’étendard a voulu rappeler les racines Ets de la province, puisque la croix pattée a longtemps été le symbole de la civilisation Ets. Certains pensent que cette seconde croix à 4 branches symboliserait les 4 “petites” villes de l’Escrot écrasant symboliquement Roune qui serait ici représentée par la croix de st georges.
Géographie :
Superficie : 946 km2
La quasi-totalité des terres habitées ou cultivées de la province, environ 90%, ont été gagnées soit sur la mer, dans les environs des Ports-Saint-Martin ou La Jaunaie ou sur le delta au Grand et au Petit Traict.
Démographie :
Population provinciale exacte : 1.320.321 habitants
Densité : 1.395 hab/km2
Politique et Administration :
Commissaire de la reine : Clarence Rancourt, depuis 1999
Vices présidents :
Charles Grandpré, 2e vice-président chargé de l’éducation et de la jeunesse
Violette Lessard, 5e vice-présidente chargée des affaires intérieures
Tyson Sansouci, intendant aux finances régionales
Nombre de députés fédéraux : 97 circonscriptions fédérales
Nombre de conseillers territoriaux : 42 conseillers
Nombre de conseillers au parlement régional : 173 députés régionaux
L'assemblée provinciale, bien que dirigeant la plus grande province du pays, est loin d'être la plus grande assemblée de ce type puisqu'elle ne compte "que" 60 conseillers provinciaux, tous élus au scrutin universel direct par liste proportionnelle fermée avec quota municipal. Leur mandat est par ailleurs plus court que les autres provinces, 3 ans contre 4 ans pour la plupart des autres provinces.
Pendant de nombreuses années, la province était dirigée par des alliances de circonstances formées entre les socialistes et les libéraux-capitalistes ou à de plus rares exceptions entre les libéraux-capitalistes, les républicains et les rounnais ou encore entre les socialistes, les écologistes et les Cata. Uni, qui est perçu comme une menace est presque systématiquement écarté de tout accord décisionnel. Cela continue jusqu'en 2012, malgré la forte percée d'Uni à l'élection de 2009 qui devient alors le parti majoritaire à la chambre provinciale. Entre 2009 et 2012, les socialistes et les libéraux-capitalistes vont systématiquement s'allier pour essayer d'endiguer le poids d'Uni au sein de l'instance exécutive de l'Escrot. Toutefois, lors de l'élection de 2012, Uni arrive à remporter 31 sièges sur 60, c'est la première fois qu'un parti remporte la majorité absolue des sièges en Escrot grâce à 58% des suffrages. A partir de là, Uni peut donc diriger la province sans aucune entrave, il s'agissait par ailleurs de la dernière province où Uni était encore dans l'opposition.
L'Assemblée provinciale de l'Escrot siège logiquement à Roune, dans la Villa Harlemer. Un hôtel particulier néoclassique construit entre 1785 et 1792 dans ce qui est alors le village d'Oronaire pour un riche banquier cantais, Richard Harlemer. Ce dernier est très proche de la famille royale de l'époque, ce qui lui coutera sa tête en 1817, lors de la 1ère révolution cantaise.
Villes principales :
La province de l’Escrot est la province qui compte le moins de commune de tout le Canta, seulement cinq. Cela est principalement dû à deux facteurs : la grande taille de La Jaunaie, Roune et Grand Traict, troisième, deuxième et plus grande municipalité du pays qui ont absorbé plus d’une vingtaine de villages au cours de leur histoire et par les agrandissements successifs des petites municipalités insulaires par la poldérisation du delta de l’Erdrin, entre le XVIe et le XXe siècle, les 5 communes de l’Escrot ont vu leur superficie augmenter de 80% en moyenne.
Roune : 927.000 habitants, 237 km/2 ; 3.911 h/km2, capitale fédérale
Grand Traict : 137.000 habitants, 310 km/2 ; 441 h/km2, ancienne cité dortoir accueillant maintenant de nombreux centres commerciaux, l’aéroport international Thomas Ier
La Jaunaie : 122.000 habitants, 230 km/2 ; 530 h/km2, coeur économique cantais, accueillant de nombreux sièges de grandes entreprises ainsi que de nombreux centres de recherches associés à des universités et grandes écoles, c’est le commune la plus prisée de la petite couronne rounnaise
Petit Traict : 98.000 habitants, 120 km/2 ; 816 h/km2, cité dortoir en reconversion accueillant également de nombreuses installations industrielles comme le port de Roune tels que les sections Roune 2000 et Roune 3000
Les-Ports-Saint-Martin : 36.000 habitants, 49 km/2 ; 734 h/km2 ; très chic station balnéaire accueillant les rounnais les plus fortunés pendant les week-end
