17/08/2013
21:25:51
Index du forum Continents Eurysie Kresetchnie Hotsaline

Index des personnalités d'Hotsaline

Voir fiche pays Voir sur la carte
402

INDEX DES PERSONNALITÉS D'HOTSALINE





Ce sujet a vocation à dresser l'inventaire des personnages clés du RP de la République d'Hotsaline, afin d'en fournir les éléments biographiques essentiels à la compréhension de leur identité et de leur parcours, ainsi que lister les évènements RP dont ils sont acteurs.



H COMME...

K COMME...

S COMME...

V COMME...

Y COMME...


6656
<<< Retour à l'index des personnalités


LEONID KRAVCHUK




Portrait de Leonid Kravchuk


FICHE D'IDENTITÉ

Nom : Kravchuk, Leonid Nikita
Date de naissance : 2 décembre 1941
Lieu de naissance : Odipovets
Nationalité : Hotsalienne
Religion : Athée, de tradition chrétienne orthodoxe

Race : Slave
Taille : 178 cm
Poids : 91 kg
Cheveux : Blonds
Yeux : Marrons

Postes occupés
Président de la République d'Hotsaline : depuis 1987
Député de la Rada de la République d'Hotsaline : 1980 - 1987
Ministre de l'Intérieur de la République d'Hotsaline : 1977 - 1980
Ministre de la Justice de la République d'Hotsaline : 1973 - 1977


RÉSUMÉ BIOGRAPHIQUE

Leonid Nikita Kravchuk est né le 2 décembre 1941 à Odipovets, dans la banlieue sud-est de Troïtsiv. Né d'un père radiologue et d'une mère ostéopathe, il bénéficie d'une enfance heureuse dans une famille aisée de la bourgeoisie banlieusarde de la capitale hotsalienne. À l'issue d'un scolarité brillante, il s'oriente vers des études de sciences politiques à l'Université Centrale de Troïtsiv, comptant parmi les plus prestigieuses du pays.

Son engagement politique précède toutefois son orientation professionnelle. Peu avant la fin de ses études dans le cycle secondaire, le jeune Leonid Kravchuk s'engage à l'âge de 17 ans dans les Sections Rouges, un mouvement activiste d'inspiration marxiste. Durant cette période, il participe à plusieurs d'opérations d'agitation, et prend parfois part à des manifestations violentes. Prenant peu à peu en âge et en maturité, il se détourne par la suite des positions révolutionnaires pour adopter un point de vue plus réformiste, et finit par se rallier au camp social-démocrate aux alentours de ses vingt-sept ans. Il contribue quelques années plus tard à fonder l'Union Sociale d'Hotsaline, dont il figurera assez tôt parmi les cadres les plus influents.

En 1973, la victoire du candidat du parti, Vsevolod Kutsenko, aux élections présidentielles, lui permet d'accéder au poste de Ministre de la Justice. Cette première expérience du pouvoir contribue à forger son caractère autoritaire, tant l'incompétence de son entourage le conforte dans l'idée qu'il ne pourra jamais être mieux servi que par lui-même. Grâce à un travail personnel conséquent, il parvient à accéder au Ministère de l'Intérieur à l'issue d'un remaniement en 1977, poste qu'il occupera jusqu'à la fin du mandat de Kutsenko. La défaite du président sortant aux élections présidentielles de 1980 face au candidat du Parti de la République le contraint à renoncer temporairement au pouvoir et adopter le rôle d'opposant, qu'il remplit à la Rada en tant que député.

Il profite de cette période pour étendre son réseau en vue de devenir la figure principale du parti, ce qui lui permettra de prendre la suite de Vsevolod Kutsenko en tant que candidat de l'Union aux élections présidentielles suivantes, en 1987. Il obtient alors une courte victoire, faisant de lui le second président social-démocrate de l'histoire de la République d'Hotsaline. Réactivant les relations tissées au cours de ses jeunes années militantes dans les rangs de l'extrême-gauche révolutionnaire, il conclue une alliance avec les communistes du Parti des Travailleurs Hotsaliens, avec lesquels il parvient à former un gouvernement de coalition. Contraint cependant à devoir gérer une crise économique sévère et un contexte international complexe, ce premier mandat est loin d'être de tout repos pour Leonid Kravchuk, dont la défaite aux prochaines élections face à la droite apparaît quasiment comme inévitable.

La mise est, en quelques sortes, sauvée par le déclenchement de l'invasion de la Kresetchnie par l'Empire Raskenois en 1994. Dans la panique, la Rada vote la promulgation de l'état d'urgence, prévu par la constitution de la République d'Hotsaline, aux deux tiers de ses membres. Ils confèrent ainsi au président Kravchuk les quasi-pleins pouvoirs, en étendant la portée des décrets présidentiels à l'ensemble des domaines de la vie publique, et en effaçant le rôle législatif de la Rada. Pour des raisons de sécurité légitimes, Leonid Kravchuk ordonne la suspension des élections présidentielles et législatives jusqu'à la fin de la guerre, ce qui, accessoirement, lui permet de se maintenir au pouvoir malgré l'expiration de son mandat.

La défaite ne se fait évidemment pas attendre pour une Kresetchnie totalement impréparée à un conflit d'une telle intensité face à une puissance militariste comme Rasken. De plus, la situation est rapidement compliquée par l'invasion du sud-est du territoire par l'organisation terroriste des Raches. Ce déferlement de combattants hostiles sur le territoires du pays provoque des déplacements de population massifs, qui ne tardent pas à engendrer un chaos social et sanitaire, en plus de la désorganisation causée par les combats. Après plus d'un an de conflit, le président négocie un cessez-le-feu avec les forces ennemies, acceptant par là même l'occupation d'une partie du territoire pour une durée indéterminée. Aucun traité de paix n'est cependant signé, livrant le pays au statu quo pour les années à venir, avec une situation toujours très tendue aux frontières.

Soucieux de résoudre en priorité les défis sociaux causés par la guerre, Leonid Kravchuk lance un vaste plan d'urbanisation élaboré par son Ministre de la Justice Sociale, Serguei Usenko, consistant en l'édification massive de logements sociaux en périphérie des grands centres urbains du pays. Baptisé Plan Usenko, le projet doit s'étaler sur plusieurs années, ce qui conduit le président à refuser pour le moment toute remise en cause de l'état d'urgence voté pendant la guerre, d'autant que la paix n'a toujours pas été signée. Toutefois, à mesure que les années passent, et que ces hauts immeubles carrés sortent de terre, Leonid Kravchuk continue d'appeler sa majorité parlementaire à voter contre les tentatives d'abrogation de l'état d'urgence initiées par la droite. Dans la mesure où aucune élection nationale n'a pu être organisée depuis la guerre, Leonid Kravchuk demeure, en 2013, Président de la République d'Hotsaline, pour vingt-six années consécutives.

Portant une vision civique de la nation hotsalienne, il réagit très vivement à la ratonnade perpétrée en juillet 2013 contre un ressortissant de la minorité germanique à Lorinsk par des militants d'extrême-droite. Promettant une réponse d'une extrême fermeté, il signe deux semaines plus tard un décret présidentiel ordonnant, outre le renforcement des peines encourues pour les actes de violence ou d'incitation à la haine contre les minorités ethniques du pays, la dissolution d'un certain nombre de médias et d'organisations ultranationalistes, dont la Ligue Nationale, qui fait figure de premier parti d'extrême-droite du pays, avec plus de vingt députés siégeant à la Rada. La décision est vivement contestée par l'opposition, au-delà des seuls groupes politiques visés.


RÉSUMÉ CHRONOLOGIQUE

1941 - Naissance à Odipovets, dans la banlieue de Troïtsiv
1958 - Engagement dans l'activisme révolutionnaire des Sections Rouges
1971 - Participation à la fondation de l'Union Sociale d'Hotsaline
1973 - Entrée au gouvernement en tant que Ministre de la Justice
1977 - Nomination au poste de Ministre de l'Intérieur au cours d'un remaniement
1980 - Élection en tant que député à la Rada
1987 - Victoire aux élections présidentielles comme candidat de l'Union Sociale d'Hotsaline
1994 - Suspension des élections nationales pendant l'invasion de la Kresetchnie par Rasken
1995 - Signature du cessez-le-feu avec Rasken et les Raches, actant l'occupation d'une partie du territoire
1996 - Lancement du Plan Usenko
2013 - Publication du décret de dissolution de la Ligue Nationale


<<< Retour à l'index des personnalités
6575
<<< Retour à l'index des personnalités


ELENA VASYLENKO




Portrait d'Elena Vasylenko


FICHE D'IDENTITÉ

Nom : Vasylenko, Elena Marta Liliya
Date de naissance : 5 mai 1968
Lieu de naissance : Lorinsk
Nationalité : Hotsalienne
Religion : Orthodoxe

Race : Slave
Taille : 167 cm
Poids : 56 kg
Cheveux : Blonds
Yeux : Marrons clairs

Postes occupés
Présidente du Front de la Liberté : depuis 2013
Présidente du Parti de la République : 2012 - 2013


RÉSUMÉ BIOGRAPHIQUE

Elena Marta Liliya Vasylenko est née le 5 mai 1968 à Lorinsk. Son père, Danyl Vasylenko, est un avocat du droit commun bénéficiant d'une solide réputation au niveau national. Sa mère, professeur des écoles dans les premières années de sa vie d'adulte, renoncera à sa profession pour demeurer au foyer et se consacrer à l'éducation de ses enfants. Elle connaît donc une enfance heureuse dans cette famille aisée, et est scolarisée dans les établissements privés les plus prestigieux de la ville.

Elle prolongera son éducation par des études de droit suivies à l'Université Mikhaïlev de Lorinsk. C'est au cours de cette période qu'elle réalise ses premiers contacts avec la politique, en figurant sur la liste du syndicat d'extrême-droite Aube Nouvelle lors des élections étudiantes de 1987. Son origine familiale, conservatrice et orthodoxe pratiquante, aura contribué à forger son attirance pour les idées de la droite, d'abord réactionnaire, puis conservatrice. Marchant dans les pas de son père, elle finit à son tour par embrasser la profession d'avocate, qu'elle exerce dans sa ville natale de Lorinsk.

Pendant les premières années de sa vie professionnelle, Elena Vasylenko n'abandonne pas son engagement politique. Adhérente du Parti de la République à partir de 1991, elle milite de manière active et participe régulièrement aux réunions publiques organisées par le mouvement. Privilégiant toutefois sa carrière professionnelle et sa vie familiale, son rôle dans l'appareil partisan ne s'élèvera jamais au-dessus des petites responsabilités acquises à l'échelle de la section militante de sa ville. Malgré un talent rhétorique certain, acquis pendant ses études et dans l'exercice de sa profession, elle ne cherche pas à se mettre en avant, et refuse systématiquement les responsabilités qu'elle juge trop contraignantes.

Puis vient la guerre. Âgée de 26 ans lorsque Rasken lance son invasion surprise de la Kresetchnie, Elena Vasylensko voit son époux partir au front dans les premiers mois du conflit. Elle échappe elle-même à la mobilisation dans des unités de soutien aux soldats du fait de sa maternité. La jeune avocate est alors mère de deux enfants, un garçon et une fille, dont la sécurité constitue sa seule source de préoccupation. Elle suspend toute activité militante au cours de cette période, préférant accorder un soutien lointain au président social-démocrate de l'Hotsaline, Leonid Kravchuk. La ville de Lorinsk, où réside sa famille, n'est pas épargné par les bombardements. Au cours d'une frappe lancée par l'Empire Raskenois, son immeuble est éventré par un missile pendant que ses enfants sont à l'école. Elle est alors contrainte de déménager hors de la ville, ciblée quelques jours plus tard par un bombardement plus massif encore, qui coûtera une jambe à son père Danyl.

Lorsqu'arrive le cessez-le-feu signé en 1995, la famille Vasylenko peine à se remettre des stigmates de la guerre ; le frère d'Elena, Vladislav Vasylenko, ayant péri au combat durant la contre-offensive d'hiver. Son époux, en revanche, regagne sain et sauf le foyer, bien qu'il refuse depuis lors de raconter à sa femme ce qu'il a pu voir ou faire sur le front. L'avocate a du mal à supporter les suites du conflit, alors que la fin des affrontements, et la levée du sentiment d'urgence engendré par la peur des bombardements, révèlent au grand jour les marques que la guerre a laissées sur l'Hotsaline. Le spectacle des bâtiments détruits, des réfugiés en déshérence, et des vétérans estropiés, marque profondément Elena Vasylenko, qui ne tardera pas à franchir à nouveau les portes du Parti de la République lorsque les premiers blocs d'immeubles voulus par le Plan Usenko commenceront à fleurir dans la banlieue de Lorinsk, défigurant ainsi la coquette ville de son enfance, qu'elle a alors de plus en plus de mal à reconnaître.

Ce retour en politique est une véritable douche froide. En plein état d'urgence, Elena Vasylenko ressent toute la vacuité de son action, alors que l'opposition n'a, de toute manière, pas la moindre marge de manœuvre politique. Ce sentiment d'impuissance ne tarde pas à se changer en frustration, puis en colère, et enfin en haine. En haine à l'égard de Leonid Kravchuk, de son gouvernement, et de l'état d'urgence qu'il met tant d'efforts à maintenir pour conserver sa place à la tête de l'État. Les idéaux conservateurs transmis par son père présentent un intérêt de plus en plus secondaire pour l'avocate, qui en veut par-dessus tout à la faiblesse de la constitution de la République, et à ceux qui en jouent pour la changer en autocratie. À mesure que ses talents lui permettent de gagner en influence au sein du Parti de la Liberté, Elena Vasylenko s'éloigne peu à peu de ses éléments les plus conservateurs pour former autour d'elle un petit groupe de cadres radicalement réformistes, faisant de l'amendement de la constitution leur préoccupation première.

Le conflit ne tarde pas à arriver avec les conservateurs, installés depuis longtemps à la tête du parti. L'entrée d'Elena au bureau politique du mouvement, en 2008, précipite la confrontation, et une lutte de pouvoir s'installe entre la vieille garde et la jeunesse réformiste. Cette dernière finit par l'emporter, pas tant du fait de son indéniable talent, que du contexte politique hotsalien qui rend de plus en plus difficile la défense de la constitution de la République par l'opposition — les failles de cette même constitution ayant permis la mise en place de l'autocratie kravchukienne.

La consécration finit par arriver à la fin de l'année 2012 pour Elena Vasylenko, qui est alors élue présidente du parti. Les conservateurs, mis en minorité au bureau politique, n'ont plus le pouvoir de lui refuser la refonte qu'elle appelle de ses vœux. C'est ainsi qu'en juin 2013, elle fait officiellement renommer le Parti de la République en Front de la Liberté, afin d'officialiser la réorientation de sa ligne politique vers le réformisme institutionnel et le libéralisme, abandonnant, au moins provisoirement, les racines conservatrices du mouvement. À la tête du mouvement, elle ne manque pas une occasion d'adresser des critiques acerbes au gouvernement, et plus particulièrement à son président Leonid Kravchuk, concernant le non-respect des principes démocratiques par le régime d'état d'urgence. Elle s'illustre notamment en pointant du doigt l'absence de consultation du parlement à l'annonce de la possible ouverture d'installations militaires étrangères sur le territoire hotsalien, ou encore en contestant la dissolution de la Ligue Nationale.


RÉSUMÉ CHRONOLOGIQUE

1968 - Naissance à Lorinsk
1987 - Présentation sur les listes d'Aube Nouvelle aux élections étudiantes de la faculté de droit Mikhaïlev
1991 - Adhésion au Parti de la République
1994 - Invasion de la Kresetchnie par Rasken : son mari et son frère sont mobilisés ; son immeuble est éventré et son père perd une jambe dans des bombardements ; son frère périt au combat sur le front
1997 - Retour en politique en militant au Parti de la République
2008 - Entrée au bureau politique du Parti de la République
2012 - Élection à la tête du Parti de la République
2013 - Refonte du Parti de la République pour fonder le Front de la Liberté


<<< Retour à l'index des personnalités
5073
<<< Retour à l'index des personnalités


NATALYA YAVORSKA




Portrait de Natalya Yavorska


FICHE D'IDENTITÉ

Nom : Yavorska (née Sereda), Natalya
Date de naissance : 12 mai 1975
Lieu de naissance : Krivir
Nationalité : Hotsalienne
Religion : Orthodoxe

Race : Slave
Taille : 168 cm
Poids : 53 kg
Cheveux : Blonds
Yeux : Marrons

Postes occupés
Secrétaire Générale de l'Alternative Sociale et Démocratique : depuis 2010


RÉSUMÉ BIOGRAPHIQUE

Natalya Yavorska, née Natalya Sereda, est née le 12 mai 1975 à Krivir, dans une famille de la petite bourgeoisie du centre de la ville. Fille unique d'une famille sans mère, morte dans un accident quelques années seulement après sa naissance, elle connait cependant une enfance plutôt heureuse. Enseignant-chercheur en littérature ancienne à l'université locale, son père lui transmet très tôt l'amour des lettres, qui conditionnera par la suite son parcours estudiantin.

Entamant ses études supérieures par la poursuite d'une licence de lettres modernes, la jeune femme ne tarde pas à voir son paisible parcours interrompu par la guerre. L'invasion de la Kresetchnie par Rasken en 1994 conduit à la fermeture provisoire de son université, alors qu'elle commence seulement sa deuxième année de licence. Plusieurs professeurs, dont son propre père, sont en effet réquisitionnés et envoyés au front, empêchant de fait la bonne tenue des enseignements. Bloquée dans son parcours d'études, Natalya Sereda n'a alors pas grand chose d'autre à faire que de suivre le déroulement du conflit, au sujet duquel elle passe son temps à lire les différents articles de presse qui paraissent jour après jour.

L'intérêt croissant qu'elle nourrit pour le sujet la pousse à creuser davantage ses recherches sur les causes de la guerre, le contexte géopolitique de la région, ou encore l'histoire récente des relations kresetchno-raskenoises. Devenant peu à peu une spécialiste novice du sujet, elle finit par publier sa propre revue, contredisant parfois les affirmations exprimées par les médias dominants. Elle ne tarde pas à se faire remarquer par les milieux de la presse et à devenir, à seulement vingt ans, l'une des plus jeunes journalistes autodidactes du pays, en rejoignant la rédaction du Courrier de Troïtsiv. Ses collègues sont rapidement surpris par l'aisance avec laquelle la jeune femme manie les lettres, lui permettant de se faire une agréable réputation parmi ses pairs.

Deux ans après le début de sa carrière professionnelle, Natalya Sereda épouse Mikhaïl Yavorska, un jeune cadre de l'Union Sociale d'Hotsaline, rencontré quelques années auparavant à la faculté de Krivir, alors qu'il n'était encore qu'un simple militant au sein de diverses organisations étudiantes de gauche. Tout en poursuivant sa carrière journalistique, elle donnera naissance à deux enfants. C'est en 2003 que sa vie professionnelle prend un nouveau tournant. À l'occasion d'un énième vote organisé à la Rada en vue de mettre un terme à l'état d'urgence, une partie des députés et des cadres de l'USH favorables à l'abrogation font défection, et fondent l'Alternative Sociale et Démocratique, un nouveau parti social-démocrate anti-kravchukiste. Mikhaïl Yavorska fait partie des sécessionnistes, et figure parmi les premiers membres historiques de l'ASD. Ce revirement finit par convaincre Natalya de la gravité de la situation politique que connait l'Hotsaline. Sous l'influence de son époux, elle s'engage à ses côtés au sein de ce nouveau parti. Cette décision, jugée par ses pairs comme incompatible avec la neutralité partisane nécessaire à l'exercice de la profession de journaliste, la conduit inévitablement à quitter la rédaction de son journal.

Grâce aux réseaux de son époux et à sa propre notoriété personnelle, elle obtient naturellement une place parmi les cadres de l'Alternative Sociale et Démocratique. Son ascension dans l'appareil partisan est très rapide, bénéficiant de facteurs conjuguant le soutien de son mari, sa réputation acquise en tant que journaliste, ou encore son talent littéraire et réthorique, produit d'une plume aiguisée par de longues années de bons et loyaux services au sein de la rédaction du Courrier de Troïtsiv. Toute cette émulation conduit à son accession en 2010, cinq ans seulement après son entrée au parti, au poste de Secrétaire Générale de l'ASD, faisant d'elle la directrice de sa formation politique.

À la tête du mouvement, elle réaffirme sa ligne politique résolument anti-kravchukiste, tout en s'efforçant de préparer l'avenir du parti si des élections venaient à nouveau à être organisées ; ou en anticipant le pire, si l'état d'urgence se prolongeait pour plusieurs années encore. C'est ainsi qu'en 2013, elle lance personnellement un appel aux dons à l'adresse des militants et sympathisants du parti, afin de financer le suivi médical et les soins de santé de leurs députés au sein d'une Rada vieillissante, dont les derniers membres encore vivants pourraient un jour être les vainqueurs de la lutte à mort entre pro- et anti-kravchukistes.


RÉSUMÉ CHRONOLOGIQUE

1975 - Naissance à Krivir
1993 - Première année de licence à la faculté de lettres modernes de Krivir
1994 - Mobilisation de son père dans la guerre kresetchno-raskenoise
1995 - Publication de sa propre revue journalistique sur le conflit kresetchno-raskenois
1996 - Entrée à la rédaction du Courrier de Troïtsiv
1998 - Mariage avec Mikhaïl Yavorska, cadre à l'Union Sociale d'Hotsaline
2003 - Défection de son mari au parti pour rejoindre les anti-kravchukistes de l'Alternative Sociale et Démocratique
2005 - Démission de son poste de journaliste et adhésion à l'Alternative Sociale et Démocratique
2010 - Élection comme Secrétaire Générale d'Alternative Sociale et Démocratique
2013 - Publication d'un appel aux dons pour financer les soins médicaux des élus de l'Alternative Sociale et Démocratique à la Rada


<<< Retour à l'index des personnalités
7986
<<< Retour à l'index des personnalités


EVGUENI KULYK




Portrait d'Evgueni Kulyk


FICHE D'IDENTITÉ

Nom : Kulyk, Evgueni
Date de naissance : 24 octobre 1954
Lieu de naissance : Borsk
Nationalité : Hotsalienne
Religion : Orthodoxe

Race : Slave
Taille : 184 cm
Poids : 93 kg
Cheveux : Bruns
Yeux : Marrons

Postes occupés
Ministre des Armées de la République d'Hotsaline : depuis 2007
Président Directeur Général de Merkovo Industrie : 1992 - 1998
Porte-parole du gouvernement de la République d'Hotsaline : 1987 - 1992


RÉSUMÉ BIOGRAPHIQUE

Evgueni Kulyk est né le 24 octobre 1954 à Borsk, une petite ville rurale des Altars karbachaises. Il est issu d'une famille d'extraction très modeste, son père étant ouvrier dans l'une des mines de cuivre du massif, et sa mère femme de ménage pour le compte d'entreprises industrielles locales. Cadet d'une fratrie de cinq frères, il effectue une scolarité assez médiocre dans l'école de la ville, et n'accède pas au cycle secondaire. N'ayant rien d'autre à faire que d'errer dans les rues pendant que ses parents sont au travail, il commence à traîner dans des bandes de petits voyous au tournant de son adolescence.

Multipliant les petits larcins et les implications dans des trafics illicites, le jeune Hotsalien est rapidement connu des services de police locaux. Il échappe toutefois aux peines les plus lourdes du fait de son jeune âge, bien que ses parents, qui doivent régulièrement passer au commissariat en fin de journée pour y récupérer leur fils placé en garde à vue, alignent les règlements d'amendes qui n'arrangent guère la situation financière, déjà difficile, du foyer. À l'issue d'une dispute au cours de laquelle il est qualifié de « raté » et de « bon à rien » par son père, il passe à tabac ses propres parents et s'enfuit du domicile familial, poursuivi par ses frères, pour aller rejoindre la petite racaille avec laquelle il a l'habitude de traîner.

À partir de ce jour, Evgueni Kulyk poursuit sa descente à grande vitesse dans la délinquance. Laissant de côté les menus larcins auxquels il s'était jusqu'alors livré, il enchaîne les coups plus risqués, allant du vol à main armée à l'intimidation de commerçants. Ces années de banditisme forgent l'intrépidité du jeune délinquant, et ancrent profondément en lui le principe de loyauté, notamment envers son chef de bande. Il est surnommé « La Brute » par ses pairs, en raison de sa grande force physique et son extraordinaire agressivité. La chance finit cependant par tourner en 1973, un jour de braquage au cours duquel la situation dégénère et conduit à la mort d'une retraitée, cliente du bureau de tabac où Evgueni Kulyk et son complice venaient accomplir leur basse besogne. Bien qu'il ne soit pas directement responsable du trépas de la victime, abattue par son compagnon d'armes, Evgueni Kulyk est tout de même condamné à dix ans de prison pour vol à main armée et complicité de meurtre, sous le regard indigné de sa famille venue assister au procès.

Depuis ses geôles, il suit de loin l'actualité, et entend les propos tenus par la Président de la République Vsevolod Kutsenko et son gouvernement - le Ministre de la Justice Leonid Kravchuk en tête - au sujet de la réinsertion. La majorité social-démocrate qui gouverne l'Hotsaline tient alors un discours extrêmement critique au sujet de la justice répressive, privilégiant une approche plus compréhensive et réhabilitatrice. Des mesures sont progressivement mises en place pour favoriser la réinsertion des prisonniers et le raccourcissement des peines. C'est dans ce cadre qu'Evgueni Kulyk reçoit une formation au secrétariat, dont la complétion lui permet d'écourter son séjour en prison, qu'il quitte au bout de seulement cinq ans. Attribuant sa rédemption à l'Union Sociale d'Hotsaline et à sa politique, il adhère rapidement au parti, qui met à contribution ses compétences nouvellement acquises en l'employant comme secrétaire.

Son passé reste cependant mal connu des membres du mouvement, ce qui lui permet de tisser des liens et se former un réseau. Il se fait notamment apprécier de ses pairs en assurant leur approvisionnement en cocaïne, un stupéfiant alors très apprécié par les cadres du parti. Quand vient l'alternance politique en 1980, il commence à graviter dans les cercles de Leonid Kravchuk, qui siège dès lors à la Rada en tant qu'opposant au gouvernement conservateur du Parti de la République. Ce rapprochement avec l'ancien Ministre de la Justice n'a rien d'un hasard, Evgueni Kulyk le percevant comme l'artisan de sa libération et sa réinsertion. Il commence alors à éprouver à nouveau le même sentiment de loyauté que celui qui l'animait vis-à-vis de ses camarades, lorsqu'il se livrait encore à la petite délinquance dans les rues de Borsk et de ses alentours. Sa fidélité finit par être récompensée lors de l'élection de Leonid Kravchuk à la présidence de la République d'Hotsaline en 1987, offrant à Evgueni Kulyk le poste de porte-parole du gouvernement.

Après quelques années passées sous le feu des projecteurs, ses antécédents finissent par ressurgir en 1992. Un journaliste zélé parvient en effet à exhumer le passé trouble du politicien, mettant en lumière ses anciennes activités criminelles et son passage en prison. Le scandale agité par la presse contraint Leonid Kravchuk à se passer des services de son fidèle porte-parole. Toutefois, le président se refuse à l'abandonner totalement à son sort, et le recycle en le plaçant discrètement à la tête de Merkovo Industrie, entreprise spécialisée dans la production d'armes détenue en majorité par l'État hotsalinen.

Il passe plusieurs années au service de la compagnie, à la tête de laquelle il traversera la guerre de 1994, jusqu'à ce qu'un nouveau scandale éclate en 1998, autour d'une affaire de trafic d'armes organisée par la direction de Merkovo. D'après la presse, l'entreprise expédierait chaque année plusieurs cargaisons d'armes à destination de l'organisation terroriste des Raches qui occupe illégalement le sud-est du territoire hotsalien depuis 1995, se livrant par ailleurs à des pillages fréquents qui affectent directement la population alentour, et causent annuellement plusieurs centaines de morts en son sein. En échange de ces livraisons, Merkovo Industrie obtiendrait une partie de la production des mines de cuivres des Altars karbachaises occupées par les terroristes, alimentant directement la chaine de production de l'entreprise. Ce nouveau scandale contraint Evgueni Kulyk à démissionner de son poste pour éviter les représailles judiciaires. Il passera les années suivantes à vivre de ses rentes, grâce aux sommes investies dans des produits financiers divers au cours de ses années de bons et loyaux services au gouvernement et à la direction de Merkovo Industrie.

Les années passent, et la présidence de Leonid Kravchuk perdure grâce à l'état d'urgence mis en place pendant la guerre kresetchno-raskenoise. Cependant, l'influence de l'Union Sociale d'Hotsaline s'étiole, et il est de plus en plus difficile pour le chef de l'État de trouver dans ses rangs des cadres dont la loyauté ne fait aucun doute. Au cours d'un énième remaniement organisé en 2007, le président hotsalien, estimant, à raison, que suffisamment de temps a passé pour que le grand public ait oublié ces différents scandales entourant Evgueni Kulyk, revient vers son ancien ami pour lui proposer le poste de Ministre des Armées. Celui-ci l'accepte, avant tout par fidélité envers Leonid Kravchuk, son capital personnel étant par ailleurs suffisant pour lui assurer un train de vie confortable jusqu'à la fin de ses jours.

Dans le cadre de son ministère, Evgueni Kulyk lance en juillet 2013 un appel d'offres international afin de faire sous-traiter à l'étranger la formation des nouvelles recrues de l'armée hotsalienne. Le gouvernement espère ainsi pouvoir dissuader Rasken de lancer une nouvelle attaque, et s'assurer son maintien au pouvoir pour les années à venir. C'est à ce titre qu'il se rend, le 7 juillet 2013, dans l'État de Littarg afin d'y rencontrer le gouverneur local et le chef de la diplomatie de la Confédération de Kölisburg, en vue de négocier un éventuel partenariat militaire avec la République d'Hotsaline. L'entrevue se veut discrète, les Hotsaliens cherchant à limiter les éventuelles répercussions diplomatiques d'un tel déplacement.


RÉSUMÉ CHRONOLOGIQUE

1954 - Naissance à Borsk
1967 - Premiers actes de délinquance
1971 - Départ du domicile familial
1973 - Condamnation et incarcération pour vol à main armée et complicité de meurtre
1978 - Sortie de prison et entrée à l'Union Sociale d'Hotsaline en tant que secrétaire
1987 - Nomination comme porte-parole du gouvernement de la République d'Hotsaline
1992 - Scandale suivant la révélation par la presse de son passé criminel ; Nomination à la tête de Merkovo Industrie
1998 - Scandale autour de l'échange d'armes contre du cuivre extrait illégalement dans les Altars hotsalienne avec les terroristes de la Rache ; Démission de son poste de Président-Directeur Général à Merkovo Industrie
2007 - Nomination au Ministère des Armées de la République d'Hotsaline
2013 - Publication d'un appel d'offres pour la formation de soldats hotsaliens à l'étranger ; Visite diplomatique discrète au Littarg pour négocier un partenariat militaire


<<< Retour à l'index des personnalités
5146
<<< Retour à l'index des personnalités


ALICIA HELDMANN




Portrait d'Alicia Heldmann


FICHE D'IDENTITÉ

Nom : Heldmann, Alicia Lina
Date de naissance : 3 avril 1978
Lieu de naissance : Brugberg
Nationalité : Gradenbourgeoise
Religion : Catholique

Race : Germanique
Taille : 163 cm
Poids : 48 kg
Cheveux : Bruns
Yeux : Marrons

Postes occupés
Ministre des Affaires Extérieures de la Confédération de Kresetchnie : depuis 2011
Secrétaire d'État attachée aux relations confédérales du gouvernement en exil de la République de Gradenbourg : 2006 - 2011


RÉSUMÉ BIOGRAPHIQUE

Alicia Lina Heldmann est née le 3 avril 1978 à Brugberg, capitale de la République de Gradenbourg. Elle est la fille d'Alfred Heldmann, un homme politique renommé du pays, qui a servi plusieurs fois au gouvernement. Sa mère demeure au foyer, afin de s'occuper de son éducation et de celles de son frère et de ses deux sœurs. Elle connait une jeunesse heureuse dans la capitale gradenbourgeoise, où ses parents la scolarisent dans les établissements les plus prestigieux de la ville, afin que leur fille puisse un jour rejoindre à son tour les rangs de l'élite gradenbourgeoise de demain.

Si son avenir pouvait sembler tout tracé, le destin d'Alicia Heldmann est bouleversé par la guerre. Elle n'a que seize ans lorsque l'Empire Raskenois lance son invasion de la République de Gradenbourg, en 1994. Les premiers mois de combats sont particulièrement pesants. La capitale est sujette à des bombardements quotidiens qui effraient la jeune fille, dont le père est quasiment toujours absent du foyer, afin de remplir les responsabilités qui lui incombent au gouvernement en cette période de crise d'une intensité particulière. L'école étant fermée, elle demeure au foyer familial avec sa mère et ses deux sœurs, son frère est ainé ayant été mobilisé sur le front dès le début du conflit.

Au bout de quelques semaines, la situation devient rapidement critique. En l'absence de renforts hotsaliens, immobilisés par la défense de leur frontière occidentale avec Rasken, le front tenu par les forces gradenbourgeoises s'effondre. Les soldats désertent massivement, et le fils Heldmann finit par regagner la capitale, heureusement sain et sauf. La ville est cependant en proie à la panique, alors que les forces ennemies ne se trouvent plus qu'à une poignée de kilomètres de la banlieue la plus éloignée, sans personne pour les arrêter. Au gouvernement aussi, c'est la débandade. Les ministres les moins courageux argumentent déjà en faveur d'une reddition, tentés par les offres de recyclage politique promises par Rasken au sein de la future nouvelle administration. Pour Alfred Heldmann, démocrate libéral parmi les plus convaincus, cette perspective est inacceptable. Cependant, il faut se rendre à l'évidence : la bataille est perdue.

Dans les dernières heures précédant la chute de la République, ceux qui jusqu'alors s'étaient tenus à l'écart du conflit (et du front), en refusant de prendre parti tant que l'identité du vainqueur demeurait incertaine, sortent du bois. De nouveaux partisans pro-Rasken déferlent dans les rues de la capitale pour partir à la chasse aux « traîtres » confédéralistes, massacrant au passage tous les politiciens défavorables à la capitulation qui ont le malheur de tomber entre leurs griffes, ainsi que leurs familles. Rassemblant leurs affaires à la hâte, les Heldmann échappent de peu à ce bain de sang en atteignant un hélicoptère affrété en urgence par ce qu'il reste de l'armée kresetchnienne au Gradenbourg, et prennent la route de l'Hotsaline.

Le père d'Alicia est le membre le plus haut placé du gouvernement gradenbourgeois qui ne se soit pas rallié au Rasken, ou n'ait pas été massacré avec ses proches. Il prend naturellement la tête du tout nouveau gouvernement en exil de la République de Gradenbourg, rassemblant autour de lui une poignée de Gradenbourgeois fidèles aux principes de liberté et de démocratie sur lesquels reposait la République, avant son remplacement par l'Administration Militaire mise en place par l'Empire Raskenois. Alicia Heldmann vit le reste de sa jeunesse en Hotsaline, où elle intègre les universités locales pour étudier la politique internationale, afin de devenir diplomate. La jeune femme et sa famille faisant l'objet d'un mandat d'arrêt émis peu après la fin de la guerre par Rasken et l'Administration Militaire basée au Camp Ramstein, elle peinera à obtenir l'autorisation de quitter le territoire kresetchnien par le gouvernement confédéral, du fait des risques que sa capture pourrait représenter pour la sécurité du gouvernement gradenbourgeois en exil.

Malgré les contraintes imposées par son histoire personnelle et familiale, Alicia Heldmann parvient à exercer dans un premier temps au sein du gouvernement en exil en tant que Secrétaire d'État attachée aux relations confédérales, peu après le départ en retraite de son père en 2006. Elle assure ainsi la correspondance entre le gouvernement gradenbourgeois et les autres États membres de la Confédération de Kresetchnie, ainsi qu'avec le gouvernement confédéral. Après trois ans de bons et loyaux services, elle finit par rejoindre ce dernier en 2011, dans le cadre de sa nomination au poste de Ministre des Affaires Extérieures de la Confédération de Kresetchnie. Si les médisants attribueront cette nomination à la nécessité d'intégrer une « caution gradenbourgeoise » au nouveau gouvernement confédération formé par Viktor Bodnar, beaucoup y verront une juste valorisation de l'esprit d'initiative et l'approche énergique d'Alicia Heldmann.


RÉSUMÉ CHRONOLOGIQUE

1978 - Naissance à Brugberg
1994 - Fuite de la capitale gradenbourgeoise à l'approche des troupes raskenoises et installation en Hotsaline
2006 - Nomination au poste de Secrétaire d'État attachée aux relations confédérales du gouvernement en exil de la République de Gradenbourg
2011 - Nomination au poste de Ministre des Affaires Extérieures de la Confédération de Kresetchnie


<<< Retour à l'index des personnalités
5065
<<< Retour à l'index des personnalités


BORIS SLOBODYAN




Portrait de Boris Slobodyan


FICHE D'IDENTITÉ

Nom : Slobodyan, Boris
Date de naissance : 30 janvier 1959
Lieu de naissance : Odivir, Hotsaline
Nationalité : Hotsalienne
Religion : Agnostique

Race : Slave
Taille : 181 cm
Poids : 93 kg
Cheveux : Bruns
Yeux : Marrons

Postes occupés
Président de la Ligue Nationale : 2001 - 2013
Maire de Krivir : 1989 - 1994


RÉSUMÉ BIOGRAPHIQUE

Boris Slobodyan est né le 30 janvier 1959 à Odivir, une ville moyenne de la plaine de Posiv. Il est issu d'une famille de commerçants, ses parents étant propriétaires d'une boutique de textiles transmise de génération en génération depuis plus d'un siècle. Cadet d'une fratrie de quatre frères, il s'intéresse peu au monde des affaires et se détourne de la tradition familiale pour partir à Troïtsiv mener des études de sciences politiques. Demeurant toutefois fidèle aux valeurs transmises par son père, dont les orientations électorales sont clairement ancrées à l'extrême-droite, Boris Slobodyan réalise son premier contact avec le monde politique en s'engageant au sein du syndicat étudiant ultranationaliste Aube Nouvelle. Bénéficiant de l'éloquence naturelle que lui a permis de développer son enfance passée à observer les argumentaires de vente déployés par ses parents , il acquiert rapidement des responsabilités au sein de l'organisation, ce qui ne l'empêche pas de participer en parallèle aux activités plus « occultes » du mouvement, consistant principalement à descendre en bandes sur le campus pour y traquer et tabasser les militants de gauche et les étrangers.

À l'issue de son parcours estudiantin, Boris Slobodyan emménage dans la ville de Krivir, où il obtient un poste d'attaché municipal dédié à la gestion urbaine. Participant pendant plus de six ans à la gestion des affaires de la mairie, il se fait peu à peu connaître des différents acteurs politiques, économiques et associatifs de la ville. Faisant usage de ses contacts, il parvient à être affecté à l'administration de la sécurité municipale, poste auquel il se fait progressivement un nom en se démarquant par une gestion dynamique des forces de police de la ville, qu'il met au service d'une lutte sans merci contre la petite délinquance. Il devient ainsi le visage de la sécurité retrouvée à Krivir, image sont il fait usage pour se présenter aux élections municipales de 1989. Présentant sa propre liste en dehors du soutien des grands partis, il parvient à remporter la mairie, et poursuit une politique basée sur l'ordre et la propreté.

Lorsque survient la guerre kresetchno-raskenoise de 1994, Boris Slobodyan fait le choix de quitter la direction municipale pour s'engager dans le Corps de Défense National, créé à l'initiative de la Ligue Nationale afin de réunir des volontaires désireux de partir au front pour prêter main forte aux militaires déployés pour la défense du pays. Au cours de cette année passée sur les champs de bataille du Gradenbourg et d'Hotsaline, il fait la connaissance de nombreux militants et sympathisants de la Ligue, dont il partage la vision politique ultranationaliste. Il renoue ainsi avec les milieux militants d'extrême-droite, desquels ils s'était volontairement éloignés à la fin de ses études de poursuivre sa carrière municipale à la mairie de Krivir. Contrairement à bon nombre de ses camarades, il parvient à regagner le foyer familial sain et sauf à la fin de la guerre. Il y retrouve sa femme et ses trois enfants, demeurés à Krivir, qui ne retrouveront plus jamais leur père et époux tel qu'ils le connaissaient avant de partir à la guerre.

En l'honneur de ses compagnons d'armes qui ont laissé leur vie sur le champ de bataille, Boris Slobodyan se résout à adhérer à la Ligue Nationale en 1996. Il concourt une nouvelle fois pour la mairie de sa ville de résidence, mais sa nouvelle affiliation partisane rebute une partie de ses anciens électeurs, qui ne lui permettent pas de retrouver sa place à la tête de la ville. Il décide alors de s'investir plus avant dans l'appareil de sa nouvelle formation politique, où il parvient à gravir les échelons en usant de l'expérience politique acquise en tant que maire de Krivir, ainsi que de sa verve naturelle. En 2001, les adhérents l'élisent à la présidence du mouvement à une large majorité, faisant de lui le chef du premier parti d'extrême-droite d'Hotsaline. Galvanisé par son expérience sur le front et profondément marqué par le souvenir de la mort de ses camarades de combat, il maintient la ligne réclamiste que la Ligue entretient depuis la fin de la guerre.

Il assure ses fonctions à la tête du mouvement pendant plus de douze ans, jusqu'à ce que sa dissolution soit prononcée le 2 août 2013 par le Président Leonid Kravchuk, suite à une ratonnade perpétrée par d'anciens militants de la Ligue contre un ressortissant de la minorité germanique du pays. Impuissant face à cette décision émise par décret présidentiel dans le cadre du régime d'urgence qui perdure alors depuis la guerre de 1994, Boris Slobodyan réagit de manière très virulente à la dissolution de son parti, en insultant notamment le Président de la République, qu'il qualifie de « sodomite qui mange une fois de plus dans la main des Juifs ».


RÉSUMÉ CHRONOLOGIQUE

1959 - Naissance à Odivir
1977 - Début de ses études de sciences politiques à l'université de Krivir et premier engagement militant au sein du syndicat étudiant d'extrême-droite Aube Nouvelle
1982 - Départ pour Krivir et début de sa carrière d'attaché municipal
1989 - Victoire aux élections municipales de Krivir
1994 - Engagement au sein du Corps de Défense Nationale dans le cadre de la guerre kresetchno-raskenoise
1996 - Adhésion à la Ligue Nationale et échec de son retour à la tête de la mairie de Krivir
2001 - Élection à la présidence de la Ligue Nationale
2013 - Dissolution de la Ligue Nationale par un décret présidentiel


<<< Retour à l'index des personnalités
Haut de page