06/06/2013
07:59:57
Index du forum Continents Paltoterra EAU

Encyclopédie

Voir fiche pays Voir sur la carte
267
ATTENTION! Cette encyclopédie vise à compléter la partie "histoire récente", elle ne couvre donc pas certain aspects de la vie quotidienne des EAU qui n'ont pas changé. Sa création fait suite à la révolution qui a eu lieu dans les EAU, qui est détaillée dans le topic "La réunion des 9 familles".
109
Encyclopédie des EAU, 2 décembre 2004, après les premières décisions majeures du Purgatoire. Partie 1: Le Purgatoire.

à suivre.
6574
Encyclopédie des EAU, 2 décembre 2004, après les premières décisions majeures du Purgatoire. Partie 2, Travail et économie et Partie 3, niveaux administratifs.


Travail et économie.

Sortant d’une société capitaliste planifiée, le travail aux EAU suit encore assez largement cette logique à des fins de transition. Une majorité des glisois travaille encore dans des installations pétrolières qui rythment sévèrement la vie quotidienne. Les choses ont tout de même bien changé pour les travailleurs après la révolution : les heures de travail ont baissé, le nombre d’accidents de travail a drastiquement diminué, les églises sont en phase de rénovation et de reconstruction afin d’avoir des conditions de vie acceptables… La plus grande innovation fut cependant le changement total de la structure de travail à l’échelle du pays, notamment dans le forage. Chaque travailleur est maintenant invité à participer à la vie politique de la SFG (société de forage glisoise, qui a remplacé les sociétés possédées par les patriarches de neuf familles), notamment en participant aux réunions à l’échelle de sa commune, ainsi qu’à la planification des différentes parties du convoi où il est impliqué.

Chaque matin a maintenant lieu une courte réunion informelle entre ouvriers autour de leur machine de forage où chacun peut échanger, discuter, débattre de la journée à venir et ainsi y trouver son compte. Les convois sont toujours organisés en amas d’églises roulantes, quoiqu’ils aient maintenant plus tendance à se fragmenter temporairement pour une efficacité renforcée. Tous les convois familiaux ont été fusionnés en une immense coopérative où chaque travailleur délibère sur les décisions prises par les quelques gestionnaires. En termes capitalistes donc, la nouvelle SFG est une société possédée par chacun des travailleurs et dont les bénéfices sont redistribués par l’intermédiaire de l’état glisois. Il est interdit de vendre la part qui vous a été attribuée pour éviter toute accumulation des parts par un individu, qu’il soit étranger ou autochtone. Dans les faits, l’état possède toujours environ 10% de la SFG, chiffre qui ne varie que peu entre les attributions de parts aux nouveaux travailleurs et ceux qui quittent la société. Dans les convois, des efforts dont entrepris pour faciliter l’éducation des enfants et les soins. En effet, l’aspect de boite de conserve et la relative non-étanchéité des églises de favorisait pas grand-chose de bon dans le bon fonctionnement de ces deux facteurs. Les enfants avaient souvent froid, et soigner quelqu’un sans un élément de base comme une température correcte était souvent source de frustration.

Maintenant, en quoi consiste le travail de forage dans une église glisoise ? Il s’agit simplement de l’installation de matériel temporaire d’extraction de pétrole sur des lieux données et précédemment déterminés dans ce but. Si cela paraît ordinaire au premier abord, les conditions climatiques atroces viennent mettre leur grain de sel dans tout cela. Il ne fait effectivement que très rarement plus de zéro degrés en dehors de la zone côtière et des extrémités de la terre des justes. Cela conduit à un travail considérablement plus dangereux et fastidieux en pratique, qui est pourtant resté le secteur d’activité principal du pays jusque là. Aujourd’hui, le forage perd lentement (90% de la population employée avant révolution, 85 six mois après) ses lettres de noblesse au profit de nouvelles formes de travail créée par les habitants (et financées par le fond d’état). Ces nouvelles formes de travail profitent des innovations glisoises uniques en leur genre : on a pu voir par exemple un nombre non-négligeable d’artisans utiliser des églises mises en propriété collective pour mettre en place leur affaire seuls ou en groupe démocratiquement organisé. Dans la même veine, un certain nombre de foreurs se sont sédentarisés à Raxington pour créer des associations en tout genre, de la peinture à la boxe glisoise (nouvellement créée).

Pour le reste des emplois, qu’ils soient universitaires, mécanos, soignants, qu’ils vivent à RAxington ou dans les convois eux-mêmes, leur travail n’a qu’assez peu changé. La démocratisation est très poussive dans la santé, est bien avancée chez les mécanos, et le programme scolaire a tellement de problèmes de l’ère des 9 familles que les discussions pour le changer doivent aborder un nombre de points gigantesque (théorie de l’évolution entre autres). Partout au travail, les oreillettes nouvellement introduites servent à améliorer drastiquement la communication entre membres, et de plus en plus de citoyens acceptent leur introduction sans broncher. En général, la journée de travail s’est légèrement allégée avec des plans de passer progressivement des 42 heures traditionnelles des convois à 30 en deux ans, puis à 25 une fois que la phase de transition du nouveau pays sera achevée. La transition à un modèle communaliste a en effet permis de rediriger un profit privé faramineux vers les caisses de l’état, qui en dispose comme il le souhaite. La fortune saisie à ce moment-là sert de carburant à la transition communaliste de la société. Quand aux rares investissements étrangers, ils constituent un problème épineux : ils sont dans les faits interdits, mais le Purgatoire réfléchit actuellement à une manière d’utiliser la finance internationale à son profit, mais aucune décision n’a été prise pour le moment.

Le système d’investissements étatique qui se veut le remplacement du mécénat des patriarches des 9 familles tourne à partir de la fortune de celles-ci et permet une myriade d’initiatives personnelles dans tous les domaines avec peu de conditions, au vu de l’abondance à laquelle le pays est confronté. Le mode établi d’importations et d’exportations a été gardé, càd que les EAU importent ce qu’ils veulent, mais n’importent qu’une quantité conséquente de nourriture, puisqu’ils n’ont pas d’agriculture.

Niveaux administratifs.

Les EAU ont été réorganisés à partir d’un système de familles où la plupart des citoyens était inféodés à un patriarche à un systèmes qui comporte deux niveaux de lois, d’impôts et d’appartenance. Tout d’abord, les prérogatives de l’état des EAU ont été légèrement augmentées. Elles comportent maintenant l’armée, la diplomatie (comme avant), la santé en partie, les impôts ont été créés (les neuf familles payaient les infrastructures) et une partie des compétences judiciaires jugées indispensables. Le deuxième niveau, celui de la commune, se caractérise par les gens qui la composent. Elle peut être formée au maximum de 10'000 citoyens qui partagent un intérêt, un cadre de vie ou une philosophie. Tout citoyen peut changer de commune à tout moment pourvu qu’il remplisse les formalités d’usages auprès des communes concernées. Une commune possède toutes les caractéristiques d’un petit état : un lieu avec des réunions hebdomadaires voire quotidiennes où on gère les affaires courantes et un tribunal local qui se charge de faire respecter les lois locales, par exemple. Ces exercices diplomatiques sont un vrai plus pour les églises australes unies, qui y trouvent là une initiation parfaite à la vie politique qui était jusque là totalement absente de la vie de nombreux citoyens, même si la plupart des débats se font encore « à la glisoise », où les accrochages et spectacles sont fréquents.

L'administration glisoise s'excuse pour ces pavés indigestes et travaillera à améliorer la qualité de ses rapports, merci de votre compréhension.
Haut de page