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Rencontre Magermelk - État Jaguellite à Tarkeft

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07 mars 2005, à Tarkeft


Rencontre officielle entre la République chrétienne-militaire du Magermelk et
l'État monastique des frères Jaguellions de Saint-Hermann-de-Samarine

Une évidence s'était présentée : le Magermelk et l'État Jaguellite sont faits pour s'entendre. Leur idéologie est tellement proche que certains les considèrent déjà comme des alliés, mais c'est bien cette réunion qui décidera du lien qu'entretiendront ces deux états catholiques. Il est clair que la République chrétienne-militaire du Magermelk souhaite se rapprocher de l'État Jaguellite, une des rares nations de ce monde qui partage une idéologie fasciste.

Le Grand Maître Jaguellion, Heinrich Hervinn, arriva au Palais de la République vers 14 h, sortit de sa voiture et serra la main du chef d'état maguerrois.


Grand-Maréchal Benoît Grisette : Mon frère, bienvenue ! J'espère que le Magermelk vous plaira, que nous pourrons lier une grande union entre nos deux pays. Venez, entrez.

Grand-Maréchal Benoît Grisette, Président de la République chrétienne-militaire du Magermelk
Grand-Maréchal Benoît Grisette,
Président de la République chrétienne-militaire du Magermelk
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Il était 14h, le Grand Maître Jaguellion Heinrich Hervinn accompagné de son conseiller Pankratius Hailer sortirent d'une magnifique limousine noire scintillante et s'avancèrent ensuite vers le Grand-Maréchal Benoît Grisette tout en restant entourés de gardes du corps armés. Ils se trouvaient dans la belle et grande capitale maguerroise, Tarkeft devant le superbe Palais de la République. Heinrich Hervinn, dont la carrure était très imposante, serra la main du Président fermement. C'était un homme très cultivé, il savait donc parler français couramment en gardant néanmoins son accent guttural d'allemand jaguellite. Il s'adressa au Grand-Maréchal d'une voix beaucoup plus douce qu'il n'a l'air tout en marchant vers le palais.

Heinrich Hervinn : Toutes mes salutations ! C'est un honneur d'enfin pouvoir nous rencontrer, nos deux pays partagent en effet beaucoup de choses en commun, en particulier la foi catholique qui n'est pas donnée à tous, hélas… J'espère que cette rencontre aboutira à une union historique entre nos deux nations et que nous pourrons grandir ensemble dans la fraternité et l'espoir. Ah ! J'ai oublié de vous présenter Père Pankratius Hailer, il s'agit de mon conseiller personnel qui m'assiste quotidiennement dans mes choix. Malheureusement, il ne parle pas le français mais il vous salue et vous adresse sa reconnaissance et son respect pour votre pays.

Heinrich Hervinn
Le Grand Maître Jaguellion Heinrich Hervinn
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Grand-Maréchal Benoît Grisette : Guten tag mein Vater. Je ne connais pas bien l'allemand jaguellite, le mien s'arrête au plus basique des allemands. Je vous remercie chaleureusement, Monsieur Hervinn, d'avoir accepté de venir à Tarkeft. Nous espérons tous deux que naîtra une grande alliance entre nos deux pays, alors je ne vois pas pourquoi attendre ici, suivez moi dans le palais présidentiel.

Heinrich Hervinn suivit le Grand-Maréchal Grisette dans le Palais de la République. Tous deux s'assirent à une table, le Grand Maître Jaguellion accompagné du Père Pankratius Hailer.

Grand-Maréchal Benoît Grisette : Nous devons faire un grave constat : la religion n'existe plus, les gens ne croient plus en Dieu, ou ils ne croient en lui que pour finir au paradis, sans se soucier de ce qu'ont dit les Saintes Écritures. Partout dans le monde, l'athéisme s'est rependu comme une trainée de poudre, avec l'influence néfaste de l'islamisme et du communisme. Dieu n'existe plus dans le cœur des hommes, il s'est enfui pour laisser place à l'apathie, la folie, la démence, le péché. Certains vont de temps en temps à la messe, pour Noël ou pour Pâques, mais ils ne croient pas, ils ne croient plus. Dieu a quitté le coeur, et cela me désole, cela me désole au plus haut point. Nous nous devons de sauver les âmes des égarés, des perdus qui ne retrouvent plus leur Dieu. Hors, les communistes empêchent leur peuple de découvrir les Saintes Écritures. Ces messagers de Satan veulent voir le monde brûler, ils ne veulent pas que le peuple connaisse la parole de Dieu. Nous devons donner à tous les peuples opprimés la vérité, le message de Dieu à tous les vivants. C'est pour moi pourquoi nous nous sommes rencontrés aujourd'hui, Dieu veut que nous nous rencontrions, que nous nous allions contre le péché des hommes. Écoutons sa parole, vainquons les communistes et leur athéisme qui renverse tout notre monde, les islamistes qui manipulent les paroles du christ, les juifs qui ont lâchement assassiné le Christ, le satanistes qui vouent leur vie à Lucifer, et tous les autres qui empêchent la Parole de Dieu de rayonner dans le monde. Dieu a voulu que nous rencontrions, alors nous nous sommes rencontrés. Dieu veut que nous vainquions communistes, islamistes, juifs et satanistes, alors nous vaincrons communistes, islamistes, juifs et satanistes. Dieu veut que nous nous allions sous la bannière de la Bible, alors nous nous allierons sous la bannière de la Bible. Sauvons la foi catholique, ensemble.

Grand-Maréchal Benoît Grisette, Président de la République chrétienne-militaire du Magermelk
Grand-Maréchal Benoît Grisette,
Président de la République chrétienne-militaire du Magermelk
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Heinrich Hervinn
Le Grand Maître Jaguellion Heinrich Hervinn
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Le Grand-Maréchal Grisette réfléchit et répondit au Grand Maître Jaguellion :

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Grand-Maréchal Benoît Grisette, Président de la République chrétienne-militaire du Magermelk
Grand-Maréchal Benoît Grisette,
Président de la République chrétienne-militaire du Magermelk
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Heinrich Hervinn
Le Grand Maître Jaguellion Heinrich Hervinn
1463
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Grand-Maréchal Benoît Grisette, Président de la République chrétienne-militaire du Magermelk
Grand-Maréchal Benoît Grisette,
Président de la République chrétienne-militaire du Magermelk
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Le Grand Maître Jaguellion Heinrich Hervinn croisa les bras, s'enfonça dans son siège en réfléchissant longuement à ce que le Grand-Maréchal Benoît Grisette venait de lui dire puis se tourna vers son conseiller Pankratius Hailer afin de prendre sa décision :

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Hervinn se retourna vers le Grand-Maréchal et lui exposa son choix :

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Heinrich Hervinn
Le Grand Maître Jaguellion Heinrich Hervinn
1725
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Grand-Maréchal Benoît Grisette, Président de la République chrétienne-militaire du Magermelk
Grand-Maréchal Benoît Grisette,
Président de la République chrétienne-militaire du Magermelk
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Heinrich Hervinn
Le Grand Maître Jaguellion Heinrich Hervinn
1537
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Grand-Maréchal Benoît Grisette, Président de la République chrétienne-militaire du Magermelk
Grand-Maréchal Benoît Grisette,
Président de la République chrétienne-militaire du Magermelk
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Heinrich Hervinn
Le Grand Maître Jaguellion Heinrich Hervinn
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Le Grand-Maréchal Grisette revint avec les deux traités écrits. Il ne restait plus qu'à avoir les signatures des deux chefs d'état. Il tendit les feuilles à Heinrich Hervinn qui les lut.

Traité a écrit :
Traité sur l'implantation d'une base militaire de la
République chrétienne-militaire du Magermelk dans l'État Jaguellite


Préambule :
    La République chrétienne-militaire du Magermelk et l'État monastique des frères Jaguellions ont juré de s'aider ensemble militairement. C'est dans cette optique que la République chrétienne militaire du Magermelk va avoir une base militaire dans le port de Herrmacht. Grâce à cela, la République chrétienne-militaire du Magermelk pourra agir rapidement dans les intérêts communs du Magermelk et de l’État Jaguellite.


Article premier :
    La République chrétienne-militaire du Magermelk peut stationner autant de troupes et de matériel qu’elle souhaite dans la base militaire pendant une durée de 50 ans après signature du traité.


Article deux :
    Aucun soldat de la République chrétienne-militaire du Magermelk ne pourra entrer armé sur le territoire jaguellite sans autorisation de l’État Jaguellite.


Article trois :
    L’État Jaguellite n’aura aucun contrôle sur les armées de la République chrétienne-militaire du Magermelk, sauf autorisation de la République chrétienne-militaire du Magermelk.


Signatures :

Traité a écrit :
Traité sur la baisse de tarifs douaniers pour les échanges commerciaux


Préambule :
    La République chrétienne-militaire du Magermelk et l'État monastique des frères Jaguellions ont décidé de s’unir économiquement. C’est pour cela que les tarifs douaniers des échanges entre le Magermelk et l’État Jaguellite va baisser de 15 %.


Article premier :
    Pour tout échange commercial d’un produit manufacturé, matière première ou tout autre élément en provenance de la République chrétienne-militaire du Magermelk vers l’État Jaguellite, ou inversement, les tarifs douaniers vont baisser de 15 % à partir de la date de signature du traité.


Signatures :

Grand-Maréchal Benoît Grisette : Alors, qu'en pensez-vous ? Nous n'aurons pas besoin d'inscrire dans un traité l'aide financière que nous vous porterons.
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Heinrich Hervinn esquissa un sourire, sortit sa paire de lunettes et la posa sur son nez pour lire les deux traités et les signer. On lui apporta ensuite celui concernant la défense mutuelle entre Magermelk et Etat Jaguellite qui allait à l'avenir être mise en place entre les deux pays après la signature des deux dirigeants :

Traité a écrit :
Traité sur la politique de défense militaire mutuelle


Préambule :
    La République chrétienne-militaire du Magermelk et l'État monastique des frères Jaguellions ont décidé de se défendre mutuellement en cas d’invasions extérieures ou de soulèvements intérieurs dans les deux pays.


Article premier :
    Si la République chrétienne-militaire du Magermelk ou l'État monastique des frères Jaguellions se voient attaqués par des nations extérieures ou sont victimes de coup d’Etat ou d’une guerre civile, le pays non touché devra envoyer des renforts à l’autre pour soutenir la perpétuité de son gouvernement et/ou régime politique.


Article deux :
    Le pays touché n’a aucune autorité sur l’armée de son allié, à l’inverse, le pays non touché ne devra pas exercer ses lois sur les troupes de l’autre sauf permission de ce dernier dans les deux cas.


Article trois :
    Les forces armées envoyées en soutien au pays touché n’ont aucunement le droit de s’approprier le pouvoir et d’instaurer leur dictature militaire dans cette nation.


Signatures :

Le Grand Maître Jaguellion, ravi, s'empara du stylo et s'empressa de signer ce dernier papier avant de déclarer :

Heinrich Hervinn : La signature de ces 3 traités diplomatiques entre nos deux pays et également votre aide financière pour l'Etat Jaguellite vont permettre de faire évoluer notre belle nation et de la faire vivre au côté du Magermelk qui est désormais notre allié diplomatique ! Il déclara ensuite en latin : Deus Vult ! (Dieu le veut)
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Grand-Maréchal Benoît Grisette : Parfait ! Maintenant, la République chrétienne-militaire du Magermelk et l'État Jaguellite sont officiellement des alliés. L'ambassade de votre belle nation sera construite non loin d'ici, le Palais de la République. Comme cela, nous pourrons nous écrire bien plus facilement. Le Magermelk et l'État Jaguellite vont maintenant pouvoir écrire l'histoire de la chrétienté.

Le Grand Maréchal signa les trois traité, puis serra la main de son homologue jaguellite qui reparti ensuite. Ensemble, nous arriverons à faire grandir le Christ, pensa le Grand-Maréchal.

La rencontre est terminée
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