04/06/2013
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Rencontre Banairah/Izcalie à Abunaj

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Rencontre diplomatique entre la République Directe de Banairah et la Communauté d'Izcalie

L'Ambē, ou Ministère des Affaires Extérieures, Abunaj
L'Ambē, ou Ministère des Affaires Extérieures au Banairah, surplombant Abunaj au milieu des jardins de l'époque des Grands Progrès.

Il faisait fort chaud à Abunaj ce 8 avril 2005. Il faisait bien 40°C à la capitale, ce qui était bien élevé par rapport à l'habitude, la végétation et le vent marin apportant de la fraicheur. Le ciel était bleu azur, quelque-chose très commun en ces latitudes. Mais peu importe, il s'agissait une nouvelle d'une journée importante pour le Banairah, qui allait cette fois ouvrir pour la première des relations diplomatiques en Aleucie. Des mesures économiques et au niveau de la recherche et de l'éducation principalement étaient prévues, du moins parmi les sujets à débattre. Cette année 2005 ouvrirait une nouvelle époque pour le pays, qui avait fait un bond économique et diplomatique : grand plan de développement avec le Jashuria, rencontre et accords avec la Tibéralie, autre démocratie semi-directe, bond en PIB, ... Le pays constituait incontestablement une puissance régionale et distancait ses homologues afaréens, à l'exception de la Cémétie, première puissance du continent. Avec l'ensemble des accords tissés par le gouvernement banairais, un immense marché s'ouvrait aux entrepreneurs du pays, une véritable ceinture marine allant de l'Eurysie à l'Aleucie. Saroud, le regard fier et inspiré, contemplait Abunaj. Tant avait été fait, mais tant restait à faire. Il aimait son pays, profondément. Tout avait été prévu, la piste, le convoi, l'apprêtement du Ministère. Il pouvait se livrer à une de ses occupations adorées : observer la mer depuis l'Ambē.
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Amaury Montgomery était un vieux compagnon de route du président izcale Fabrice Trottier. Alors que ce dernier était encore l’acteur le plus en vue de la Communauté, il l’accompagnait durant ses déplacements à l’étranger. Les deux hommes avaient en effet un point commun, ils étaient tous les deux des amateurs d’art et d’objets anciens et aucun voyage ne se terminait sans l’acquisition d’une nouvelle œuvre. De profession, Amaury était un commissaire-priseur et ses ventes aux enchères étaient parmi les prestigieuses d’Izcalie. Par son activité, il a pu rencontrer une clientèle internationale et s’adapter aux us et coutumes d’un grand nombre de pays. C’est cette expérience qui lui a permis d’obtenir le ministère des Affaires étrangères lorsque son ami Fabrice fut élu président en 2002, lui qui ne caressait pas particulièrement l’idée d’une carrière politique, surtout après avoir fêté ses cinquante-cinq ans. Mais c’est tout de même avec honneur qu’il servait son pays.

Avant de descendre de son avion qui l’avait amené à Abunaj, Amaury profita de quelques instants pour s’en griller une, dans le fumoir de l’appareil, tout en observant l’azur de la mer. Amaury était un gros fumeur et sa voix rauque, également cassée après des années comme commissaire-priseur, le rappelait. Il n’avait pas réellement envie de quitter l’air conditionné de l’aéronef pour affronter le macadam brûlant de l’aéroport, qui ferait presque fondre le cuir de ses mocassins, mais le devoir l’appelait. Fort heureusement, le rendez-vous était pris à l’Ambē, le ministère des affaires extérieures du Banairah. La délégation l’amena vers le bâtiment, où il rencontra son homologue, qu’il salua avec une franche poignée de mains, avec l’aide d’un interprète.


Amaury Montgomery

Amaury Montgomery
Ministre des Affaires Etrangères de la Communauté d’Izcalie
« C’est un honneur d’être ici, je vous suis reconnaissant de votre accueil. »
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Saroud et Amaury, après avoir échangé quelques politesses d'usage, prirent place dans le bureau de l'Ambē.

《Nous aurions donc, comme nous vous l'avons fait entrevoir par les canaux diplomatiques, plusieurs accords à vous proposer, au niveau de l'économie et de la recherche principalement. Comme vous le savez, nous recherchons de nouveaux partenaires commerciaux à travers le monde et, votre pays ayant fait l'objet de récentes transactions et implantations de la part d'entreprises banairaises, nous avons jugé bon de vous proposer des mesures dans ce domaine afin de faciliter ce mouvement, dans un sens comme dans l'autre. Nous avions pensé à une baisse de taxes sur les produits importés, ou simplement à leur abolition selon les secteurs concernés. Qu'en pensez-vous ?》
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