21/02/2015
18:45:18
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PONTARBELLO - Guerre d'indépendance

1855
Région du Pontarbello - cotes pontarbelloises
Affrontement du 20 janvier 2007 au matin


Tir de missiles antinavires depuis une vedette de l'ANPL
Une vedette de classe Memphis appartenant à la Brigade du Jaguar Paltoterran, équipée d'un lance-missiles antinavires, au large des cotes pontarbelloises.

A la suite du putsch manqué et organisé par les principaux courants indépendantistes du pays, une force amphibie hostile est apparue sur l’horizon des eaux territoriales pontarbelloises. composée d’une demi-dizaine de petits bâtiments, la flotte se voit rapidement interceptée par un patrouilleur impérial, aux aguets depuis la tentative de coup d'État intervenue le même jour.

Maintenant son cap, la flotte des indépendantistes pontarbellois commence des manœuvres de combat face au patrouilleur impérial qui en fait de même. Mais le nombre et la rapidité des vedettes ennemies facilitent l’encerclement du patrouilleur listonien, qui essuie malgré la petitesse des navires ennemis, des tirs d’armements lourds tels que des missiles antinavires, des canons de 20 mm ou des tirs de mitrailleuses de calibre 12,7 mm.

MJ conflit a écrit :Combat naval : Armée Nationale du Pontarbello Libre malus -3%, justificatif RP possible : L'échec du coup d'état intervenu quelques heures plus tôt sur le territoire a permis un laps de temps de préparation non négligeable aux forces armées impériales locales. Forces loyalistes listoniennes Bonus 20%, justificatif RP possible : La mise en échec d'un putsch dirigé contre les personnalités politiques impériales a permis une mise en alerte précoce des forces de défense territoriales listoniennes, auxquelles le patrouilleur appartient.
Armée Nationale du Pontarbello Libre / Brigade du Jaguar Paltoterran (mercenaires)
Troupes engagées :
20 soldats professionnels (-4)
20 armes légères d'infanterie de niveau 3 (-4)
3 vedettes de niveau 6 (-1) (une seconde vedette est endommagée pour 3 961/9282 pts)
2 chalands de débarquement de niveau 1

Forces loyalistes à l’autorité impériale
Troupes engagées:
25 soldats professionnels (-25)
25 armes légères d’infanterie de niveau 4 (-25)
1 patrouilleur de niveau 1 (-1)

PERTES DECOMPTEES


2980
Logo de "l'Oficina de Investigacion y Seguridad Federal".

20 janvier 2007 matin - Détroit de Malmana, eaux territoriales pontarbelloises (non reconnues par la Fédération d'Alguarena compte tenu de leur localisation au cœur des détroits).


Patrouilleur impérial listonien
Le patrouilleur impérial listonien "Bacara III" essuyant une première explosion après le tir réussi d'une vedette lance-missiles.

La politique étrangère hasardeuse de l’Empire listonien a lourdement impacté la vie quotidienne de ses sujets, à commencer par ceux résidant dans les provinces d’outre-mer où nombre de mouvements indépendantistes se sont formés. Au gré de la situation politique intérieure de chaque province d’outre-mer, ces courants indépendantistes se sont plus ou moins radicalisés, entretenant des troubles au sein des espaces ultramarins autrefois acquis à la cause impériale.

Le Pontarbello est l’un de ceux-là, et ses courants indépendantistes exacerbés par les services secrets alguarenos ont organisé une manoeuvre héliportée destinée à couper la tête (et la langue) des instances dirigeantes du pays, par la neutralisation des principales figures politiques locales lors d’une assemblée générale réunie à Santialche (le chef-lieu régional) et par la capture des principales antennes de diffusion radiotélévisée du pays, alors qu’un avion de guerre électronique alguareno, entame un survol discret en haute altitude du Pontarbello, pour opérer des actions de brouillage et limiter le partage d’informations en ligne.

Sur l’eau, la flotte de l’ANPL engage le patrouilleur impérial, initiant des tirs de missiles depuis trois vedettes militaires, afin de saturer les dispositifs de contre-mesures du bâtiment ennemi, limités aux tirs de canons antiaériens qui auront grande peine à intercepter les différents missiles en approche. Les chalands de débarquement, eux aussi armés de 2 canons de 20 mm et de 2 mitrailleuses de calibre 12,7 chacun, apportent du répondant face à l’armement du navire impérial.

La multiplicité des bâtiments de l’ANPL permet un étirement de la flotte, dont l’armement se concentre sur le patrouilleur listonien, incapable de diriger ses quelques canons dans toutes les directions empruntées par l’ennemi indépendantiste. Une manœuvre de débordement qui vise aussi à réduire les pertes en empêchant le convoi de chalands de débarquement, d’être pris pour cible, simultanément à son escorte. La pluralité des missiles dirigés contre la patrouilleur impérial entraîne une première explosion, rapidement suivie d’une seconde. Les incendies déclenchés à bord partagent l’équipage entre l’occupation des postes de combat et les interventions à la maîtrise des flammes grandissantes, qui se risquent à embraser les munitions. Une vedette de la Brigade du Jaguar Paltoterran reste cependant trop longtemps sous le feu nourri d’un canon du patrouilleur et se voit détruite après avoir essuyé deux à trois rafales.

S'il n'y a aucun doute que l'explosion de la vedette n'a laissé de chances à un quelconque survivant, la neutralisation du patrouilleur est le résultat d'un plus lent nauffrage dont les quelques marins impériaux survivants sont livrés à leur sort, si des tirs de mitrailleuses lourdes ne les atteignent pas alors qu'ils nagent en surface.

Notes HRP a écrit :
  • Les points de développement générés par ce post, contribueront à définir le budget de l’opération.
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Logo de "l'Oficina de Investigacion y Seguridad Federal".

20 janvier 2007 au matin - Assaut amphibie sur la cote pontarbelloise.


Un Tanque Alguareno Pesado, quittant un chaland de débarquement pour joindre le front en formation sur le littoral pontarbellois.
Bien que l'essentiel de la force blindée déposée sur la plage pontarbelloise soit composé de chars à roues VRBL "Bandito" conçus pour la reconnaissance, un TAP-10, colosse de 40 tonnes, se trouve embarqué dans l'un des deux navires.


Dans un bureau de l'OISF, en Alguarena.
Le “contact” entamé entre la force navale de l’ANPL, ses alliés mercenaires, et la marine impériale, voit arriver les premiers rapports à destination des services secrets alguarenos. “La flotte de l’ANPL a neutralisé le Bacara III malgré quelques pertes difficilement inévitables compte tenu de l’échec de notre opération visant à neutraliser toute la classe politique chargée de représenter l’Empire dans cette région oubliée de tous…” s’était congratulé Álvaro Covarrubias, coordonnateur aux opérations extérieures du Bureau des investigations et de la sécurité fédérale.

“Ces ploucs de l’ANPL ont été financés, formés et équipés par nos soins depuis des mois, le montant total de leur opération dépasse les 37 millions de pesetas alguarenas et ils foirent d’emblée la prise d’une mairie?” évoqua quant à lui Dante Gayoso, un haut fonctionnaire à la tête d’un département de cette même agence. “Si l’autonomisation du Pontarbello, le renversement de l’autorité impériale là-bas échoue, il y a fort à parier que tout notre département sautera car le concours alguareno ne pourra être nié quand l’on sait que cette opération amphibie ne pouvait trouver que pour partance les côtes alguarenas. Cette implication de la Fédération Alguarena sera toujours plus facile à avouer si nous sommes du côté des vainqueurs alors satisfaisez à vos objectifs si vous ne voulez pas vous retrouver muter en mer du nord, sous la couverture d’un marin pêcheur alcoolique chargé de cartographier la généalogie des principaux clans pirates pharois…”

“L’opération suit son cours. A l’heure où je vous parle, le détachement blindé de l’ANPL devrait voir les côtes du Pontarbello et quitter leurs chalands de débarquement pour prendre position sur la plage principale. Les moyens ont été mis et le temps suffisant à nos préparatifs, l’échec n’apparait pas parmi nos options. Cependant, lorsque l’information officielle parviendra à la présidence fédérale, il serait bien avisé de solliciter une zone d’exclusion aérienne au-dessus du Pontarbello, en invoquant la nécessité de prévenir l’emploi de frappes aériennes ou une escalade rapide du conflit, par le concours de mercenaires ou renforts impériaux.”

Le haut fonctionnaire parcourut son moniteur et avisa la distance séparant le Pontarbello des premières provinces ultramarines listoniennes. En effet, en l’absence d’une zone d’exclusion aérienne, des renforts militaires pouvaient aisément rejoindre les factions sur place et pérenniser un état de guerre dommageable à la première puissance mondiale. Pour l’Oficina de Investisgacion y Seguridad Federal (OISF), si la guerre d’indépendance était inévitable, elle se devait d’être brève, pour ne pas s’étendre à la région et éloigner les affaires de ce secteur.
“Le survol d’un avion de guerre électronique ne brouillera pas éternellement les accès internet et radiotélévisés du pays, lorsque l'information d’un coup d’état jumelé à une opération amphibie quittera le territoire du Pontarbello pour informer la présidence alguarena et étrangère, je veux être le premier à en aviser le cabinet et porter vos recommandations auprès de Madame la Présidente. Et qu’en est-il des mercenaires du Jaguar Paltoterran?”

“Ils vont bientôt entrer en scène eux-aussi. Nous les avons exclusivement affectés aux opérations aéroportées car ils justifient déjà d’une expérience dans la conduite de tels appareils, une compétence que même 6 mois d'entraînement de l’Armée Nationale du Pontarbello Libre n’auraient pu valider. Les forces de l’ANPL sont positionnées sur le combat terrestre, avec un équipement facile d’utilisation…”

“Très bien, prochain rapport dans deux heures avec les parts chiffrées des troupes ayant touché le sol.”

Sur le littoral du Pontarbello.
Après un rapide affrontement avec le patrouilleur listonien “Baraca III” la flotte de l’ANPL poursuit sa route vers les côtes de la pointe sud aleucienne. Les pilotes de chars avaient regagné l’habitacle blindé de leurs véhicules, attestant de l’imminence du débarquement. Sur les côtes, le commandement avait laissé entendre que la résistance impériale serait peu nombreuse et peu combative, compte tenu des opérations préalables. Mais d’aucun de ceux qui se trouvaient à bord des chalands de débarquement ne savaient si la neutralisation des autorités impériales dans la mairie de Santialche avait trouvé le succès espéré, ni même si les principales stations de radio et de télévision pontarbelloises avaient également pu être placées sous la garde des forces amies du Jaguar Paltoterran.

C'est donc non sans appréhension que la compagnie blindée gagna la plage pontarbelloise, laissant échapper une poignée de chars de reconnaissance à roues et un char d'assaut, tandis que qu'un véhicule de déminage .

Suivi du budget de l'opération a écrit :Budget de l’opération : 37 485 pts de développement accumulés par les services secrets alguarenos / ANPL / Brigade du Jaguar Paltoterran.
Consommé (37 485 pts sur 37 485 pts, solde à 0 pts)

Contingent complet mais non déployé en intégralité, les unités actuellement déployées seront détaillées dans l'arbitrage:
  • 3 vedettes lvl 6 = 3 x 3 500 pts = 10 500 pts
  • 2 chalands de débarquements lvl 1 = 2 x 5 000 pts = 10 000 pts
  • 2 chars légers lvl 1 = 640 pts
  • 1 char d’assaut lvl 1 = 500 pts
  • 4 véhicules de transmission lvl 3 -50% offre promotionnelle = 1 200 pts
  • 2 avions de transport tactique lvl 2 = 5 400 pts
  • 3 hélicoptères polyvalents lvl 2 = 3 600 pts
  • 1 pont mobile lvl 1 = 500 pts -50% offre promotionnelle
  • 2 hélicoptères de transport moyens lvl 1 = 1 000 pts
  • 5 véhicules blindés légers lvl 1 = 400 pts
  • 2 véhicules de déminage lvl 2 = 170 pts -50% offre promotionnelle
  • 3 camions-citernes lvl 3 = 42 pts -50% offre promotionnelle
  • 30 camions de transport lvl 2 = 1 230 pts -50% offre promotionnelle
  • 12 véhicules légers tout-terrain lvl 4 = 650 pts
  • 60 lance-roquettes lvl 3 = 153 pts -50% offre promotionnelle
  • 850 armes légères lvl 3 = 850 pts -50% offre promotionnelle
Notes HRP a écrit :
  • Les points de développement générés par ce post, contribueront à définir le budget de l’opération.
1392
communication diplomatique

La Fédération d'Alguarena, par la voix de sa présidente Mazeri Abrogara, exprime ses plus vives inquiétudes eut égard à la situation intérieure au Pontarbello, où des mouvements indépendantistes se seraient manifestement opposés aux instances impériales, en vue de forcer la transition politique de cette région, gelée depuis maintenant plusieurs mois. Si la présidence alguarena reconnaît en chaque province coloniale listonienne, le droit à l'autodétermination et à l'indépendance, elle déplore que ce droit soit poursuivi au prix de sacrifices humains et matériels, qui manqueront durablement au Pontarbello de demain, libre et indépendant.

Soucieuse de ne pas permettre un envenimement du conflit et le recours à des unités stratégiques qui n'auraient pour conséquence que l'aggravation du bilan humain, la présidence fédérale de l'Alguarena a autorisé l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne autour du Pontarbello, pour prévenir le risque que de nouvelles forces mercenaires ne rejoignent le conflit par le biais d'une des deux factions en présence.

Cette zone d'exclusion aérienne sera matérialisée par le déploiement d'une flotte alguarena dans le détroit de Malmana, afin d'identifier et analyser toutes les signatures navales ainsi qu'aériennes sur écran radar, dans le but de permettre le décollage systématique de patrouilles aériennes appartenant à la "Fuerza Aera Federal de Alguarena" pour interception et vérification.

Notes HRP a écrit :
  • Les points de développement générés par ce post, contribueront à définir le budget de l’opération.
3268
Région du Pontarbello - cotes pontarbelloises
Affrontements dans la journée du 20 janvier 2007

carte des principales manœuvres pontarbelloises
Carte des principales manœuvres pontarbelloises (clic gauche pour agrandir)


La neutralisation du navire impériale listonien fait office de porte ouverte pour le débarquement d'une force amphibie de l'Armée Nationale du Pontarbello Libre (ANPL). Par cet acte, les indépendantistes prennent ouvertement et officiellement les armes contre l'administration coloniale. Les défenses étant tournées vers la mer, l'essentiel des combats se porte sur la rencontre entre l'avant-garde blindée de l'ANPL et la défense territoriale de l'Empire listonien composée d'une infanterie antichar et de quelques véhicules de reconnaissance non blindés.

Le tir d'un lance-missile antichar listonien parvint à détruire un char à roue pontarbellois après que ledit missile antichar ait monté sur 150m avant de frapper le véhicule à la verticale. Ce fait d'armes à part, les combats sur le littoral tournent en faveur de l'avant-garde blindée. Les positions antichars tenues par les forces impériales listoniennes font l'objet d'un survol de l'aviation légère pontarbelloise et essuient rapidement des tirs de roquettes antipersonnel exécutés depuis les airs, grâce au concours d'hélicoptères légers polyvalents aux armoiries du Pontarbello.

Des opérations aéroportées pontarbelloises sont accomplies à l'intérieur des terres pour prendre de court l'héliport impérial depuis lequel un contingent de l'armée listonienne aurait pu rapidement se redéployer à l'arrière de la ligne de front.

MJ conflit a écrit :Armée Nationale du Pontarbello Libre malus -6%, justificatif RP possible : L'accomplissement d'un opération amphibie frontale aux positions défensives listoniennes, sur un terrain comprenant des contrebas favorables aux défenseurs, apporte une certaine vulnérabilité à la force amphibie pontarbelloise.
Forces loyalistes listoniennes malus -3%, justificatif RP possible : Avec la neutralisation de deux hélicoptères de transport moyens, une partie des forces en défense sur les littoraux comprend que la retraite vers l'intérieur du pays n'est plus possible. Un constat accentué par les opérations aéroportées pontarbelloises qui tentent une prise à revers des défenses listoniennes.

Armée Nationale du Pontarbello Libre / Brigade du Jaguar Paltoterran (mercenaires)
Troupes engagées :
300 soldats professionnels (-48)
300 armes légères d'infanterie de niveau 4 (-48)
2 véhicules de déminage de niveau 2 (-1)
5 véhicules blindés légers de niveau 1
60 lance-roquettes de niveau 3 (-4)
1 char d'assaut de niveau 1
2 chars légers de niveau 1 (-1)
1 véhicule de transmission radio de niveau 3
1 véhicule radar de niveau 3
2 chalands de débarquements de niveau 1
2 avions de transport tactique de niveau 2
2 hélicoptères de transport moyens de niveau 1
3 hélicoptères légers polyvalents de niveau 3


Forces loyalistes à l’autorité impériale
Troupes engagées:
375 soldats professionnels (-284)
100 soldats conscrits
475 armes légères d'infanterie de niveau 4 (-284)
100 mitrailleuses lourdes de niveau 1
10 lance-roquette de niveau 1 (-10)
1 lance-roquette de niveau 3
5 lance-missiles antichars de niveau 1 (-5)
10 mortiers légers de niveau 1 (-10)
2 autobus de niveau 1 (-2)
1 camion de transport de niveau 1
15 véhicules légers tout-terrain de niveau 1 (-8)
1 véhicule de transmission radio de niveau 1 (-1)
1 véhicule radar de niveau 1 (-1)
2 hélicoptères de transport moyens de niveau 1 (-2)
1 canon tracté de niveau 1 (-1)

* les pertes de soldats annoncées sont assimilables à des combattants tués, blessés/mutilés, démissionnaires/déserteurs, capturés. Les ratios entre chaque cas sont à l'appréciation des parties concernées.


PERTES DECOMPTEES
666
Pavillon de l'Albastre

Pavillon de l'Albastre

Le Pavillon de l'Albastre, principale bande de pirates encore active en Izcalie, est particulièrement inquiet par les événements du Pontarbello et l'implication de la Fédération d'Alguarena qui, si elle mettait la main sur ce reliquat de l'Empire listonien, encerclerait toute la côte occidentale de l'Izcalie. Jusqu'à présent, les Albastriers jouissaient un droit de cabotage implicite le long du Pontarbello, qui serait mis en péril au profit de la Brigade du Jaguar Paltoterran. Se refusant à cette mise sous tutelle alguarena du détroit de Malmana, les Albastriers soutiendront les Forces loyalistes à l’autorité impériale, contre la volonté de l'Etat izcale souhaitant préserver des relations pacifiques avec son voisin.
2945
Région du Pontarbello - Intérieur des terres
Affrontements du 21 au 25 janvier 2007


Prisonniers de l'armée impériale listonienne.
Piétonnes et mal équipées, les dernières forces listoniennes au Pontarbello sont contraintes à la désertion ou à la reddition.


Les précédents affrontements ont privé l'armée impériale listonienne de leurs outils de télécommunication et de détection radar, offrant de ce fait à l'aviation légère pontarbelloise une discrétion notable dans son survol du territoire péninsulaire. Les troupes pontarbelloises aéroportées qui se sont dispersées au sein des plaines entretiennent des embuscades aux abords des différents axes routiers qui leur est possible d'atteindre à pied. Plusieurs véhicules tactiques tout-terrain, aéroportés en même temps que ces troupes, les accompagnent et constituent des appuis feu appréciés des troupes de l'ANPL, dans l'encerclement et la destruction des dernières poches de résistance. Huit véhicules, un camion de transport et sept 4x4, bien trop peu pour permettre une retraite tactique aux troupes impériales, considérant de plus la dangerosité des routes à l'intérieur des terres, compte tenu de la présence de deux compagnies de parachutistes, dispersées après le survol du territoire par deux ATT-2 "Tortuga" affiliés à l'ANPL.

Privées de télécommunication, de moyens antiaériens et antichars notables, les forces impériales résiduelles de Listonie subissent les opérations aériennes d'appui au sol perpétrées par les hélicoptères pontarbellois et la progression inarrêtable du groupe de cavalerie blindé, chargé de frapper durement les positions défensives les plus retranchées.

Ces dernières coups de boutoir causent la désertion et la reddition d'une centaine de soldats impériaux, principalement des éléments conscrits.

MJ conflit a écrit :Armée Nationale du Pontarbello Libre malus -23%, justificatif RP possible : La Brigade du Jaguar paltoterran a essuyé la perte d'un officier de liaison, chargé de conduire les forces opérationnelles de l'ANPL.
Forces loyalistes listoniennes modificateur neutre 0%, justificatif RP possible : Rien à signaler.

Armée Nationale du Pontarbello Libre / Brigade du Jaguar Paltoterran (mercenaires)
Troupes engagées :
252 soldats professionnels (-10)
252 armes légères d'infanterie de niveau 4 (-10)
1 véhicule de déminage de niveau 2
5 véhicules blindés légers de niveau 1
56 lance-roquettes de niveau 3
1 char d'assaut de niveau 1
1 char légers de niveau 1
1 véhicule de transmission radio de niveau 3
1 véhicule radar de niveau 3
2 chalands de débarquements de niveau 1
2 avions de transport tactique de niveau 2
2 hélicoptères de transport moyens de niveau 1
3 hélicoptères légers polyvalents de niveau 3


Forces loyalistes à l’autorité impériale
Troupes engagées:
91 soldats professionnels (-91)
100 soldats conscrits (-100)
191 armes légères d'infanterie de niveau 4 (-191)
95 mitrailleuses lourdes de niveau 1 (-95)
+5 exemplaires saisis par l'armée nationale du Pontarbello Libre car plus de troupes listoniennes pour les utiliser.
1 lance-roquette de niveau 3 (-1)
1 camion de transport de niveau 1 (-1)
7 véhicules légers tout-terrain de niveau 1 (-7)

* les pertes de soldats annoncées sont assimilables à des combattants tués, blessés/mutilés, démissionnaires/déserteurs, capturés. Les ratios entre chaque cas sont à l'appréciation des parties concernées.



PERTES DECOMPTEES
1219
19/01/2007, face au blocus initié par le gouvernement des Iles fédérées de l’Alguanera, l'étape pharoise du convoi dépêché depuis l'Union sera sautée en prévision d'un arrêt final dans les ports sud de l'Izcalie, où il devait de toute façon finir son trajet. L'Union déclarera par le biais du Commissariat aux Affaires Extérieures regretter profondément les mesures impérialistes témoignant de l'extrême agressivité du gouvernement Fédéral, et soulignera qu'il faudra répondre en temps et en heures aux nombreuses questions que soulève cet irrespect flagrant des frontières reconnues de plusieurs États, de leur souveraineté territoriale et des différents accords les liants à d'autres puissances, que ce soit dans la région ou le reste du monde.
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7455
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4 mars 2007 - Guerre d’indépendance du Pontarbello : L’ANPL fait affluer les renforts le long des côtes pontarbelloises.


VRBL "Bandito"
Prise de vue d'un VRBL "Bandito" de l'ANPL débarquant au Pontarbello.


Si les troupes de l’ANPL sont maintenant repérables au sein des principales agglomérations de la pointe pontarbelloise, de nouvelles troupes sont manifestement arrivées pour les rejoindre, via des actions amphibies le long de la plage méridionale. “Du pontarbellois ou du listonien, c’est ce dernier qui est de trop ici…” soufflait le Général Leopoldo Sapateiro, commandant-en-chef des armées de l’ANPL lorsqu’un journaliste lui demande s’il accepterait de négocier la paix avec les autorités impériales listoniennes.

Ils s’appellent Raul, Tiago ou encore Caetana, ils sont ouvriers, intellectuels, voire artistes, et pour chacun d’eux, leur présence dans les rangs de l’Armée Nationale du Pontarbello Libre (ANPL) s’impose afin de pouvoir se réapproprier leur territoire dit colonial, dont la culture et plus important encore la politique, se sont longtemps retrouvées assimilées à celles de l’autorité impériale listonienne. Une autorité impériale trônant fièrement dans sa métropole d’Eurysie et faisant porter par ses colonies, le poids de sa politique étrangère outrageante.
“Des combattants appartenant à la diaspora pontarbelloise continuent de revenir au pays, pour prendre les armes et défaire ce cancer institutionnel…” s’était réjoui l’officier Général. “C’est une bonne nouvelle, nous inscrivons notre projet dans le devenir de notre pays, chacun doit y trouver sa place et entamer des actions de soutien à ce projet national… Si nous voulons avoir le luxe de nos décisions dans quelques mois, il faut s’affranchir de celles qui nous sont aujourd’hui imposées par l’Empire listonien décadent.”

Sur le front, les vidéos amateurs se multiplient, si bien que le commandement de l’ANPL a dû appliquer un tour de vis à l’égard de ces pratiques, pour éviter que ne soient révélées des informations compromettantes pour la sécurité des troupes sur le champ de bataille. Désormais, l’armée filme elle-même certains de ses assauts, “pour faire valoir le mérite des forces combattantes de l’ANPL, armée en devenir du futur Pontarbello” nous assure-t-on dans les plus hautes sphères de l’ANPL.

Tiago est mitrailleur au sein de l’équipage d’un VRBL “Bandito” fraîchement débarqué au Pontarbello. Sur son passage, l’engin doit slalomer entre plusieurs carcasses de véhicules légers non blindés, dont les écussons de l’armée impériale listonienne sont encore reconnaissables sur le blindage qui n’est pas calciné. Ce combattant d’un jour regardait fixement ces traces de destruction faisant partie intégrante avec le paysage de la région natale qu’il avait laissé derrière lui depuis quatre mois. “On nettoiera et on reconstruira, on laissera pas la salissure impériale consumer tout ce que nous chérissons avec elle” nous évoque-t-il sans détour. “Quand la première République Pontarbelloise soit proclamée, j’ouvrirais une bibliothèque et je réhabiliterai l'histoire de mon pays qui si j’en crois le listonien, démarre avec la colonisation. Des balivernes insoutenables… Il y avait un Pontarbello avant la Listonie, il n’y en aura un après”

Jorge, était lui un combattant des premières heures, affecté aux sections d’infanterie qui ont accompagné le déploiement des éléments blindés le long de la plage sud pontarbelloise. Il nous raconte ces premières heures qui selon lui marqueront à jamais l’histoire de son pays. “Imaginez un bref instant une vingtaine de types, qui ne sont soldats que par la tenue et l’arme qu’ils portent, retourner vers un pays qu’ils avaient quitté plusieurs mois auparavant, pour des raisons économiques ou politiques. L’émotion était palpable et le manque de caractère professionnel chez certains les avait invité à pousser la chansonnette le temps de la traversée… La Listonie nous a privé de notre identité, nous a dicté avec qui commercer, qui boycotter sur des critères arbitraires qui ne sont pas les nôtres quand vous êtes dans un territoire ultramarin à plus de 10 000 km de la métropole impériale. J’ai perdu tout ce que j’avais par les ruptures commerciales listoniennes. Et quand on a rien à perdre, on se retrouve ici” dit-il avec un air enjoué.

“Lorsque nos navires ont touché la plage, la priorité était le déploiement des blindés car les gars à la nage sont des cibles lentes et inoffensives. Nager ou tirer il faut choisir ! Le passage des blindés nous a permis de progresser avec plus de sérénité grâce à un tir de couverture efficace de leurs tourelles. Une fois que nos deux pieds ont pu toucher le sol, on a pris la relève car il y avait plusieurs postes défensifs listoniens équipés de lance-missiles antichars. Notre équipe a pu profiter des reliefs naturellement cassés pour échapper aux tirs directs de l’ennemi, tout en exécutant des lancers de grenades sur plusieurs positions défensives.

Les lance-pots fumigènes intégrés aux éléments blindés pontarbellois ont fait la différence, en libérant un écran de fumée opaque à mesure qu’ils prenaient de la hauteur. Cela nous a permis de terminer notre progression sur les quelques centaines de mètres restants et de neutraliser définitivement les positions retranchées de l’ennemi. On vante régulièrement le génie militaire de telle ou telle armée, à telle ou telle bataille, en réalité quand vous êtes un pion du rouage, vous misez sur pas mal de chances. Lorsque je progressais à travers la fumée, j’emboitais le pas à un compagnon d’armes pontarbellois que j’avais rencontré quelques mois auparavant en Alguarena, exilé lui aussi comme moi. J’ai à peine eu le temps de voir un flash blanc face à nous que Caio, mon compagnon d’armes s’affaissait sur le sol, me faisant chuter à mon tour une fois arrivé à sa hauteur. Il a pris ma balle.”

Par la voix de Jorge, quelques combattants de l’ANPL ayant participé à l’offensive amphibie ont pu relater la dureté des combats et la prise de positions défensives accomplie sur la plage du Pontarbello sud. Le lieutenant Jonatán Yepes du 1er peloton blindé, a en effet perdu une quinzaine d’hommes et un char de type VRBL “Bandito” lors de l’ouverture du front sur le littoral pontarbellois. Une usure de guerre que le commandement de l’ANPL a aujourd’hui compensé, avec le déploiement de nouveaux renforts et la réalisation d’un port artificiel, chargé de permettre la multiplication et la facilitation des approvisionnements logistiques.

Le Général Leopoldo Sapateiro, commandant-en-chef des armées de l’ANPL, a assuré que l’ensemble des réserves opérationnelles de l’ANPL n’avait pas été déployé et que le dispositif pourrait, à très court terme, monter en puissance. Dans cette configuration, l’envoi de matériel militaire, plus spécialisé car destiné à complémentariser l’avant-garde pontarbelloise, est inévitable. “Nous sommes ici pour permettre au Pontarbello d’être ce qu’il a toujours été, une nation autonome. Cette volonté, critiquée par les autorités impériales listoniennes et les soudards izcales rassemblés sous le pavillon de l’Albastre. La réussite du Pontarbello tient entre les mains des pontarbellois, ce que les puissances étrangères et les organisations mafieuses pensent perdre avec l’indépendance de notre territoire doit être sans emprise sur notre détermination à aller la provoquer…”

Des paroles assurées, que le commandement de l’ANPL a traduit en actes par l’acquisition et l’acheminement de différents équipements militaires, acquis ou loués auprès de sociétés militaires privées, pilier majeur de l’indépendance pontarbelloise. “L’Armée Nationale du Pontarbello Libre est une armée citoyenne et populaire, il est évident que ses composantes ne soient pas pour une partie, des soldats de métiers. Toutefois, nous avons les moyens de nous faire conseiller par des sociétés militaires privées, d’accomplir des achats d’équipements avancés pour sécuriser la vie de nos citoyens et nous ne nous en priverons pas” évoquait en totale transparence Domitila Dantas, porte-parole à l’ANPL.

Message secretInformation secrète réservée aux personnes autorisées
3765
Région du Pontarbello
Affrontements du 26 janvier au 1er février 2007


Force paramilitaire des brigades solaires.
Détectée lors de la traversée d'un territoire limitrophe au Pontarbello, la force paramilitaire des Brigades solaires est entrée dans le pays depuis sa frontière nord.


Après la survenue du putsch militaire provoqué par l'ANPL dans l'ex-colonie listonienne du Pontarbello, une autre force militaire a fait son apparition depuis la frontière nord, ni affiliée aux autorités impériales listoniennes, ni à celles des putschistes pontarbellois, ce troisième belligérant amène dans son sillage plus de 7 000 soldats motorisés sur le territoire, traduisant une véritable invasion si on prenait pour comparaison les forces pontarbelloises et listoniennes, pourtant rivales entre elles mais qui en comptabilisaient 400 hommes chacune.

Points importants a écrit :
  • Comme évoqué sur le discord, la traversée de territoires neutres pour attaquer un territoire joué est possible sous conditions, notamment par l'application d'un malus/bonus qui tient compte de la détection précoce de l'approche ennemie, offrant un temps suffisant au territoire attaqué pour entretenir des positions défensives.
  • La présence d'une zone d'exclusion aérienne alguarena au-dessus du Pontarbello amène l'engagement d'éléments de l'armée de l'air de l'Alguarena (avions de chasse, avion de guerre électronique + escorte de chasseurs bombardiers et drones de reconnaissance.
  • L'équipement militaire déployé par les brigades solaires est plus important que le contingent présent et requis pour l'utiliser. Une partie de l'équipement des brigades solaires n'est donc pas comptabilisée dans la capacité de nuisance de son armée (cf : mitrailleuses lourdes de niveau 1)
MJ conflit (sous contrôle du Chancelier-animateur) a écrit :Brigades Solaires malus -23%, justificatif RP possible : L'emprunt d'un territoire neutre pour envahir un autre territoire limitrophe impose une certaine médiatisation autour de l'invasion à venir, ainsi que des actes de sabotage variés possibles dans le territoire neutre qui subit le passage de forces armées (routes barrées, méconnaissance du terrain traversé...).
Armée Nationale du Pontarbello Libre / Brigade du Jaguar Paltoterran (mercenaires) Bonus 11%, justificatif RP possible : La détection précoce des forces paramilitaires des Brigades Solaires traversant un territoire non joué, permet aux armées du pays attaqué d'adopter des positions défensives.

Armée Nationale du Pontarbello Libre / Brigade du Jaguar Paltoterran (mercenaires)
Troupes engagées :
242 soldats professionnels (-26)
242 armes légères d'infanterie de niveau 4 (-37)
1 véhicule de déminage de niveau 2
5 véhicules blindés légers de niveau 1 (-2)
56 lance-roquettes de niveau 3
1 char d'assaut de niveau 1
1 char légers de niveau 1 (-1)
4 véhicule de transmission radio de niveau 3
12 véhicules légers tout-terrain de niveau 4 (-5)
5 mitrailleuses lourdes de niveau 1
2 véhicule radar de niveau 3
2 avions de transport tactique de niveau 2
2 hélicoptères de transport moyens de niveau 1
3 hélicoptères légers polyvalents de niveau 3

Fédération d'Alguarena
Troupes engagées :
12 soldats professionnels (-1)
12 armes légères d'infanterie de niveau 4 (-1)
1 avion de guerre électronique de niveau 1
4 avions de chasse de niveau 4 (-1)
2 drones de reconnaissance de niveau 1 (-2)
4 chasseurs bombardiers de niveau 1.


Brigades solaires
Troupes engagées:
7 300 soldats professionnels (-105)
7 300 armes légères d'infanterie lvl 5 (-123)
1 875 mitrailleuses lourdes de niveau 2 (-20)
2 000 mitrailleuses lourdes de niveau 1 (-8)
800 lance-missiles antichars de niveau 1
40 transports de troupes blindés de niveau 2
20 véhicules de combat d'infanterie de niveau 2
5 chars légers de niveau 1
220 camions de transport de niveau 2 (-14)
100 véhicules blindés légers de niveau 1 (-9)
8 bulldozers de niveau 1
4 véhicules de transmission de niveau 1
4 véhicules radars de niveau 1
5 hélicoptères de transport moyens de niveau 1 (-1)
10 hélicoptères légers polyvalents de niveau 1
10 hélicoptères d'attaque de niveau 1 (-3)
60 canons tractés de niveau 1 (-1)
50 canons antiaériens mobiles de niveau 1
50 canons antiaériens fixes de niveau 1 (-14)

* les pertes de soldats annoncées sont assimilables à des combattants tués, blessés/mutilés, démissionnaires/déserteurs, capturés. Les ratios entre chaque cas sont à l'appréciation des parties concernées.



PERTES DECOMPTEES
3623
The World Post

28 janvier 2007 - Une force paramilitaire de plusieurs milliers d’hommes pénètre sur le territoire du Pontarbello, les autorités du pays dénoncent une invasion ennemie.


Force paramilitaire des Brigades Solaires.
Alimentée par de nombreux hélicoptères, chars de combat et autres véhicules blindés, la force paramilitaire étrangère a envahi la petite province autonome du Pontarbello aux alentours du 25 janvier, accentuant l'intensité des combats sur ce territoire où les indépendantistes venaient à peine de se défaire des autorités impériales listoniennes.

“Considérant l’ampleur des forces engagées et la coopération indispensable des autorités étrangères qui ont procuré un sauf-conduit au passage du contingent, c’est manifestement une invasion ennemie sur notre territoire” avait déclaré sans détour le Général Leopoldo Sapateiro, commandant-en-chef des armées de l’ANPL. En effet, l’étendu du contingent déployé sur le territoire ne laisse que peu de doute sur la nature invasive de celui-ci. “Opposer plus de 7 000 hommes à une force régulière de 300 soldats pontarbellois, équipement à part, montre qu'on n'ambitionne pas de défaire l’armée présente sur place mais bien d’occuper durablement la province” explique quant à elle la politologue heenylthaine Felicity Edminston à notre antenne.

Avec plus de 360 véhicules militaires, la force paramilitaire présente sur place affiche un parc logistique qui dépasse de très loin les capacités militaires étatiques de plusieurs nations. “L’investissement de puissances étrangères derrière la constitution de cette force est sans équivoque” expliquait Martha Fulton, conseillère fédérale aux affaires étrangères de la Fédération d’Alguarena. “Des premiers éléments d’observations rapportés par nos drones, il apparaît que le train logistique de cette armée est constitué de plusieurs centaines de camions, une puissance logistique qu’aucune organisation paramilitaire connue ne pourrait se permettre sans l’assistance d’un État tiers. De conception kah-tanaise et utilisés par des combattants non latinos mais nazumans, la force paramilitaire marque aujourd’hui une présence étrangère très caractérisée au Pontarbello.

Une présence rapidement dénoncée par les autorités fédérales, par la voix de la conseillère Martha Fulton. “L’incursion de plusieurs milliers de combattants clairement étrangers et suréquipés, nous amène à penser l’idée selon laquelle le Pontarbello est actuellement victime d’une invasion militaire étrangère. Soucieuse de garantir la paix régionale, la Fédération d’Alguarena a fait valoir, conformément à ses engagements lors des premiers heurts au Pontarbello, d’une zone d’exclusion aérienne sur place, afin de détruire plusieurs hélicoptères de combat hostiles, équipés pour les frappes air-sol et susceptibles d'accroître les destructions urbaines et pertes civiles.”

Reconnaissant la perte d’un avion de chasse Fighter 1000 et de son pilote lors d’une opération de défense antiaérienne au-dessus du Pontarbello, les autorités fédérales alguarenas ont admis la nécessité de renforcer le bouclier antiaérien présent sur zone, pour prévenir l'exécution possible de frappes au sol dans des espaces urbains occupés par les civils.

Au sol, les forces pontarbelloises accusent le tout, enregistrant un rapport de force supérieur à 10 contre 1. “L’agression injuste et expéditive essuyé par notre voisin, nous commande de lui porter assistance. Une assistance d’abord caractérisée par le maintien de la zone d’exclusion aérienne, pour qu’aucun appareil hostile au Pontarbello ne puisse survoler ses espaces urbains, ainsi que par la fourniture d’un matériel qualitatif. Il doit également être pris acquise, notre ferme intention à identifier les puissances étrangères ayant contribué à l’armement de ce contingent paramilitaire, aujourd’hui commandité pour l’occupation d’un territoire souverain et indépendant” évoquait quant à lui Mauricio Sáenz conseiller fédéral de la justice, de la défense et de la protection de la population.
4369
Ecusson des services secrets alguarenos
Ecusson du Pontarbello.

CONFIDENTIEL - 20 mars 2007 - Récit relatant des évènements intervenus fin janvier.

Hélicoptère touché par un missile air-air
Un hélicoptère d’attaque des Brigades Solaires a été filmé par des combattants de l’ANPL, après qu’il eut essuyé une frappe décisive liée au tir de missile air-air depuis un F-1000 alguareno.


Quelques heures après les premiers affrontements survenus au Pontarbello...

Lieutenant Yepes du 1er peloton blindé: -”Ici l’escadron India-7 pour Charlie Uma, on me rapporte une importante force en progression sur le nord du territoire. Les images aériennes fournies par nos alliés font état d’un demi-millier de véhicules et à minima dix fois plus de combattants hostiles. Confirmez Charlie Uma.”

Charlie Uma (Commandement) : “Ici Charlie Uma pour India-7, je confirme la reconnaissance citée, un demi-millier de véhicules avec plusieurs milliers d’hommes en provenance du nord. Incursion débutée hors territoire, sur zone neutre, contact possible avec la force hostile dans trois heures. Terminé."

Lieutenant Yepes du 1er peloton blindé: Bien pris Charlie Uma. A tous les éléments de la force Ascara, toute manœuvre sur le territoire est désormais réputée accomplie en territoire hostile, je répète, toutes les manœuvres militaires dorénavant exécutées à partir de maintenant sont considérées faites en territoire hostile. Action de reconnaissance systématique demandée, liaison et rapport de situation avec le commandement toutes les 30 minutes, terminé.”

Avec plusieurs véhicules blindés, un engin de déminage et des véhicules tactiques déployés, l’ANPL parvint à sectoriser plusieurs positions dans le nord du Pontarbello. Des secteurs chacun défendus par des unités combattantes motorisées en petit nombre, principalement destinées à engager l’ennemi, ralentir sa progression et ainsi éviter des manœuvres d’encerclement trop aisées sur l’arrière-garde de l’ANPL. De larges trous avaient été creusés par des unités du génie militaire, afin que les quelques chars de l’ANPL puissent s’y installer et ainsi éviter d’exposer les parties les plus vulnérables de leur blindage. A mesure que l’armée ennemie pénètrait le territoire neutre, des indications sur son importance s’acheminaient vers les forces de l’ANPL, largement corroborées avec le survol de drones de reconnaissance alguarenos. Étonnamment, la présence d’hélicoptères ennemis rassura l’agent de liaison des services secrets alguarenos présent sur zone. Dans son habitacle blindé, le Lieutenant Yepes n’en espérait pas moins non plus, car la présence d’hélicoptères ennemis permettrait un engagement des forces aériennes alguarenas qui en la matière, ne semblaient pas connaître d’égal au niveau mondial.

Sergent-chef Arsenio Guimarães, 1er bataillon de reconnaissance: -”Ici India-3 pour Charlie-Uma, je me trouve actuellement sur le secteur 4 où la présence d’hélicoptères ennemis est très marquée, plusieurs appareils de combat présents, demande appui. Terminé."

Charlie Uma (Commandement) : “Ici Charlie Uma pour India-3, bien pris la confirmation d’aéronefs ennemis. Baissez la tête India-3, vous allez assister à quelques feux d’artifice qui vont tomber bien bas. Terminé.”

Quelques minutes plus tard, la chasse alguarena était audible pour les unités de combattants de l’ANPL stationnées à Getanares (Nord du Pontarbello). Le premier passage des F-1000 alguarenos se suivit instantanément de la destruction d’un hélicoptère de combat des Brigades Solaires. Au sol, des unités de reconnaissance de l’ANPL se forçaient à cacher leur satisfaction, sachant pertinemment que l’avant-garde ennemie leur faisait désormais face et que les combats terrestres resteraient encore largement prédominants pour la suite des affrontements.

Le lieutenant Yepes en charge de l’avant-garde de l’ANPL avait passé la consigne à ses hommes pour leur forger un moral d’acier à ses éléments “Je viens d’échanger avec le commandement, les avions dans le ciel sont de notre côté, regardez fixement devant vous et laissez les faire le boulot.”

Du côté Alguareno, les autorités fédérales avaient effectivement relevé la présence d’hélicoptères de combat inconnus équipés pour le combat air-sol. Considérant la zone d’exclusion en cours et le risque de voir s’accentuer les frappes au sol en théâtre urbain, la Présidence Fédérale avait expressément demandé l’application d’une zone d’exclusion aérienne à tous les appareils arborant un identifiant autre que celui alguareno ou pontarbellois. La présence de l’avion de guerre électronique alguareno en opération de brouillage dans le ciel pontarbellois fut maintenue et celui-ci poursuivit son opération, avec l’aval du commandement de l’ANPL. Son escorte de chasseurs bombardiers exécuta momentanément quelques frappes au sol, sur des canons antiaériens en cours d’installation et tractés à l’arrière de camions.
4008
Logo de "l'Oficina de Investigacion y Seguridad Federal".
Ecusson de la Brigade Paramilitaire du Jaguar Paltoterran.

CONFIDENTIEL - Rapport de situation février et mars 2007 - "La bataille des ponts"


Pont routier détruit et installation d'un pont mobile d'assaut par l'ANPL.
Entre la destruction des ponts routiers et l’établissement de ponts modulaires mobiles, les forces du Jaguar Paltoterran et de l’ANPL espèrent favoriser le déploiement d'attaques à revers meurtrières tout en obstruant la progression ennemie.


L’avant-garde de l’ANPL a joué son rôle malgré des pertes notables et la quasi-destruction de l’escadron blindé du Lieutenant Yepes. Épaulées par des tacticiens et unités d’assaut du Jaguar Paltoterran, l’ANPL compte néanmoins imposer son rythme dans le développement des affrontements, grâce à une cartographie qu’elle connaît bien et scrute en temps réel depuis les airs, et aussi grâce au concours des drones de reconnaissance alguarenos.

Pour ralentir l’invasion ennemie, les forces pontarbelloises détruisent les principaux ponts et entravent les principales voies routières du pays, tandis qu’ils ont recours à des ponts mobiles pour s’ouvrir des accès là où l’ennemi ne les attend pas et engager les combats à l’endroit voulu. Mais si les destructions de ponts et voies routières suffisent à ralentir la progression terrestre des forces paramilitaires, la présence d’hélicoptères ennemis continuent d’entretenir une menace sérieuse sur le redéploiement des forces de l’ANPL.

A ce problème la solution ne pouvait qu’être alguarena, par l’entretien d’une zone d’exclusion qui, sur la scène médiatique internationale, viserait à priver la force hostile de ses moyens portés sur les frappes aériennes, souvent génératrices d’un lourd bilan parmi les populations civiles. Malgré tout, l’implication de la Fédération d’Alguarena dans l’entretien d’une zone d’exclusion n’était pas sans dommage pour elle, après la neutralisation d’un de ses aéronefs, gravement endommagé par le tir croisé de plusieurs batteries antiaériennes paramilitaires, son pilote, le lieutenant Huichal Soria de la Fuerza Aera Federal, n’a pas survécu. Les forces de l’ANPL ont pu se rendre sur les lieux du crash et confirmer son décès aux autorités.

“La force paramilitaire hostile a déployé un nombre important de canons antiaériens, et malgré l’aspect rudimentaire de ceux-ci, l’appareil d’un de nos pilotes en opération au Pontarbello a été touché par ces derniers. Le maintien d’une zone d’exclusion aérienne devient de ce fait conditionné à la recrudescence de frappes au sol, pour détruire ces canons antiaériens que nos drones de reconnaissance s’acharnent à localiser, notamment grâce au brouillage électronique opéré par notre aviation” avait expliqué à sa hiérarchie Álvaro Covarrubias, coordonnateur aux opérations extérieures du Bureau des investigations et de la sécurité fédérale. “La solution la plus simple sur un plan militaire serait d’associer nos forces terrestres à la conduite de ces opérations aériennes mais est-ce seulement aussi simple sur un plan politique? Nous comprenons qu’il serait particulièrement difficile d’engager des forces terrestres dans un théâtre hostile à moins d’un an des élections fédérales car le conflit peut s’enliser et miner la réussite économique des sept dernières années. Dès lors la solution consisterait à fournir un large panel d’équipement aux forces de l’ANPL, par l’intermédiaire de la Brigade du Jaguar Paltoterran. La force de l’ANPL sur zone, bien que polyvalente, manque encore d’un fer de lance, par l’absence d’artillerie et de nouveaux éléments de cavalerie blindée. On leur laisse la férocité des combats au sol et on participe de façon assez lointaine. De plus, laisser aux forces de l’ANPL, du Jaguar Paltoterran et des autres sociétés militaires privées l’exclusivité des combats au sol permet à nos industries de l’armement de commercer nombre de leurs produits, là où l’engagement des forces militaires alguarenas sur le sol pontarbellois serait une perte sèche pour leur développement de marchés. Non à ce stade et telle que la situation nous est présentée, maintenons le cap actuel et doublons nos ventes aux sociétés militaires privées et à l’ANPL, quitte à inviter les industries de l’armement à davantage d’offres promotionnelles ou à faire crédit, sachant que les nouvelles administrations pontarbelloises auront amplement matière à les rétribuer si elles se maintiennent au pouvoir…”

Message secretInformation secrète réservée aux personnes autorisées
7863
Ecusson du Pontarbello.


CONFIDENTIEL - Rapport de situation - Février 2007 - Centre de commandement mobile “Charlie Uma” de l'ANPL.

Centre de commandement mobile
Rejointe par de nouvelles forces sur le mois de février, l'ANPL entretient plusieurs centre de commandement mobiles, pour coordonner les opérations à venir dans le nord du pays.


"L’essentiel des composantes de l’ANPL telles que conçues lors des préparatifs du putsch de décembre 2006 est aujourd’hui opérationnel et prêt à combattre” s'était réjouit le commandement du Jaguar Paltoterran. Le matériel mobilisé par la Brigade du Jaguar Paltoterran avait effectivement trouvé une utilisation limitée lors des opérations d'indépendance du territoire, compte tenu du dispositif défensif listonien réduit dont disposait la région. “Le point noir de l’ANPL a toujours été la formation de ses soldats car le matériel déployé est lui largement fourni par les sociétés militaires privées qui en conservent la propriété exclusive malgré notre utilisation” expliquait ainsi le Général Leopoldo Sapateiro.

L’Armée Nationale du Pontarbello Libre a effectivement un noyau dur d’environs 500 soldats professionnels, complétés par des contingents réservistes constitués grâce aux diasporas des exilés et des opposants du régime impérial listonien. Aidée par des centaines de contractors principalement affiliés à la Brigade du Jaguar Paltoterran et autres sociétés militaires privées alguarenas, l’ANPL est en mesure de redéployer un bataillon complet, articulé autour du 1er escadron de soutien et de commandement, du 2e escadron d’infanterie et enfin d’un escadron blindé, eux-même appuyés par de l’aviation légère. Une nouvelle salvatrice pour l’avant-garde résiduelle du Lieutenant Yepes, convoqué à un point de situation dans l’un des centres de commandement mobiles de l’ANPL, en présence du Colonel Felipinho Rocha.

Colonel Felipinho Rocha : “Yepes, si vous pensiez entendre des nouvelles peu réjouissantes aujourd’hui, je vais vous décevoir. Sachez que le commandement a remarqué chacun de vos efforts et de vos sacrifices pour ralentir l’invasion ennemie au nord du territoire et votre bravoure sur le champ de bataille nous a convaincu de vous nommer Capitaine. Mes félicitations Yepes, vous prenez dès ce jour la tête du 2e escadron blindé et allez manoeuvrer votre escadron vers le nord pour immobiliser l’ennemi sur les principaux axes qui ne peuvent être coupés.

Mais pour cette mission je n’ai encore que peu d’infanterie à mobiliser, en attendant d’accueillir nos contingents de réserve courant février, alors je compte sur votre intelligence au combat pour offrir à notre infanterie actuelle tout l’appui feu nécessaire sans mettre en péril votre outil de guerre. Présentement nos forces sont très professionnelles, mais toute mobilisation de soldats supplémentaires entraînera nécessairement un nivellement de cette qualité… un nivellement par le bas j‘entends.”

Capitaine Jonatán Yepes : “Mon colonel, passer du commandement du 1er peloton blindé au 2e escadron blindé est un honneur, plus encore en pareilles circonstances. Sachez qu’il n’y a pas un risque que je ne saurais pas prendre moi-même avant de le faire prendre à mes hommes. Je vous prie de croire qu’ils trouveront en moi, un leader et un frère d’armes.”

Colonel Felipinho Rocha : “Alors prenez tous mes vœux de réussite avec vous et ces putains de galons. Bonne chance capitaine.”

Un véhicule de liaison ramena le capitaine Yepes vers les bivouacs où stationnée la force résiduelle “Ascara”, l’avant-garde de l’ANPL qui avait défait les forces loyalistes listoniennes et converger du même homme vers un ennemi par trente fois supérieur. Plusieurs sous-officiers remarquèrent d’emblée les nouveaux galons sur la poitrine du capitaine et l’en félicitèrent.

Capitaine Jonatán Yepes : “Soldats, je sais que vous en avez déjà bien vu et tant espéré après notre victoire sur les forces impériales listoniennes et la proclamation de notre indépendance. Mais l’indépendance n’est pas un acquis. Les mercenaires que vous avez affrontés dans le nord du pays, sont des milliers à vouloir nous spolier des terres qui sont nôtres sur peut être dix, vingt, allez trente générations.

Allez-vous laisser ces culs sales s’installer chez vous après qu’on ait réussi ce que l’Histoire nous a dit impossible pendant des centaines d’années, à savoir la décolonisation du Pontarbello? Assurément que non !

Vous êtes déjà des héros pour votre pays mais je vous demande d’être bien plus encore aujourd’hui. Je vous demande d’être pontarbellois, de vous battre à chaque instant où un mètre carré de notre territoire est menacé par une puissance étrangère, de botter les fesses à ces nazumans de Paltoterra qui trouvent que les noix de coco sont certainement meilleures ici.
Votre vie est ici, alors soyez l’effroi chez nos ennemis et persuadez ces chiens de guerre à la solde de nos spoliateurs que des milliers d’autres de leurs congénères décérébrés n’y changeraient rien. Soyez Pontarbellois !”

La force “Ascara” qui justifiait d’une certaine expérience au combat, est actuellement rejointe par d’autres unités dorénavant toutes affiliées au 2e escadron blindé. Certains soldats nouvellement affectés, avaient pu assister au discours du Capitaine Yepes et nourrir à son égard un capital sympathie dont tous les officiers ne pouvaient se targuer. Le capitaine Yepes débuta un briefing en présence de chaque officier et chefs d’unités. D’ordinaire, le commandement d’un escadron était évidemment confié à un chef d’escadron/lieutenant-colonel. Cependant, considérant les lacunes de l’ANPL à former des officiers de valeur sur un temps relativement court, le principe souffrait de quelques entorses dans son application la plus stricte.

Mais dans le cas du capitaine Yepes qui avait fait l’acquisition de ses derniers galons après son baptême du feu face aux forces listoniennes puis celles mercenaires, sa légitimité n’en serait guère contestée par les autres officiers présents.

Capitaine Jonatán Yepes : “Officiers et sous-officiers, vous vous doutez que les quartiers libres ne sont pas pour tout de suite. Notre réserve opérationnelle est maintenant mobilisée face à un ennemi nettement supérieur à nos forces, sur un plan quantitatif j’entends car le déploiement brute de celui-ci a mâché le travail de notre reconnaissance qui a pu détecter et quantifier sa présence avant son entrée sur le territoire, alors même qu’il traversait des régions autonomes limitrophes au Pontarbello.

A ce stade, la force de notre ennemi réside principalement dans l’appui au sol fourni par ses hélicoptères, c’est pourquoi notre coordinateur des opérations alguareno a confirmé que la Fédération intensifierait la mise à disposition de moyens pour maintenir la zone d’exclusion aérienne. La présence de canons antiaériens des brigades solaires obligera la chasse alguarena à pratiquer des frappes au sol pour détruire ces canons, le colonel m’a assuré que certaines frappes au sol pourront nous être allouées. Nous n’en aurons pas beaucoup, la Fédération d’Alguarena va concentrer ses efforts dans la destruction des aéronefs ennemis et de leurs moyens terrestres en DCA. C’est pourquoi je confirmerai chaque demande de frappes au sol transmise à l’aviation alguarena. En plus de leurs avions, nous avons nos premiers appareils, encore stationnés en Alguarena mais qui pourront participer sous quelques minutes aux frappes sur zone. Loin de moi l’envie de parler argent en ces temps troublés mais ils nous ont coûté un bras et seront pilotés par des mercenaires du Jaguar Paltoterran, ménageons-les. Ce sont des modèles relativement anciens dont l’armée de l’air alguarena souhaite se séparer, sans réduction au silence de la menace DCA ennemie ils auront peu de chance d’atteindre leurs objectifs…

Malgré tout ce soutien, ne pensez pas qu’ils feront le boulot à notre place. Notre mission est d’engager le gros de la force ennemie sur les terrains les plus mobiles, là où il y avait peu de ponts à détruire et peu de voies routières à couper. On immobilise la force ennemie dans un premier et on l’oblige à s’étirer par des actions de débordement que nos sections de reconnaissance viendront accomplir sur ses flancs. Des questions? Dans ce cas, mettons-nous au travail et donnons-nous les moyens de faire notre prochain débriefing sur le toit fumant d’un blindé de ces salauds. Rompez.”

Personnages notables de la force Ascara a écrit :Colonel Felipinho Rocha, commandant de la force Ascara
Capitaine Jonatán Yepes, commandant du 2e escadron blindé
Lieutenant Narciso Salgado, commandant-en-second du 2e escadron blindé.
Lieutenant Tomás Carvalho, chef de section blindée
Sergent-major Severino de Freitas, chef d’unité de section d’infanterie
Sergent-chef Arsenio Guimarães, chef d’unité de section de reconnaissance

Autres personnages notables de l’ANPL a écrit :Général Leopoldo Sapateiro, commandant-en-chef des armées de l’ANPL
Capitaine Ramiro de Lima, chef de la 1ère escadrille de l’aviation légère
4532
Ecusson du Pontarbello.

CONFIDENTIEL - Rapport de situation - Février 2007 - Manœuvres préparatoires à la bataille de la passe de Carosinhos.


Carte géographique du secteur.
Topographie du secteur de Carosinhos (clic gauche pour agrandir)

En réussissant à ralentir l’ennemi dans le nord du pays les premiers jours de l’invasion, l’Armée Nationale du Pontarbello Libre s’était offerte la possibilité de choisir le prochain lieu d’affrontement, en opérant des retraites tactiques successives vers l’endroit désiré et où les forces amies fraîchement débarquées au Pontarbello allaient converger. Fruit d’une réflexion portée par l’état-major de l’ANPL et quelques officiers talentueux à l’instar du Capitaine Yepes, le lieu favorablement identifié pour la tenue des prochains affrontements était la passe de Carosinhos, caractérisée par un terrain difficile traversé par quelques routes praticables au départ du village éponyme, qui avait donné son nom à la passe de ce secteur. En effet, le capitaine Yepes avait jugé l’axe urbain reliant les villes d’Evonco, Tarrades et Salebia parmi les espaces les mieux défendables face à une avancée ennemie.

Premier atout à cela, la présence des villages eux-mêmes suffisait à justifier d’une difficulté supplémentaire pour les forces ennemies car ses troupes motorisées étaient obligées d’y passer et pour ce faire, une sécurisation préalable des agglomérations par des unités d’infanterie ennemie était indispensable si les unités motorisées des brigades solaires ne souhaitaient pas tomber dans des embuscades meurtrières en milieu urbain.

Deuxièmement, les effectifs réduits de l’infanterie pontarbelloise mise à disposition du Capitaine Yepes et de son 2e escadron blindé l’ont convaincu de faire appel à cette manoeuvre pour optimiser leur protection et ainsi faire tenir ces positions par trois sections d’assaut uniquement dont celle du Sergent-major Severino de Freitas, la section “Barraca”, compte tenu du surnombre des effectifs ennemis.

Et enfin dernier atout sollicité par le capitaine Yepes, la présence de plusieurs “lignes de crête" sur ce secteur, idéales pour l'exécution de manœuvres par les blindés. Effectivement, à l’ère moderne et considérant les moyens antichars longue portée, les terrains propices au déploiement des éléments blindés sont ceux qui vont simultanément permettre l’entretien d’une bonne visibilité, l’accomplissement de tir et la possibilité de rapidement se mettre en retrait, pour s’épargner un tir de riposte adverse. Les lignes de crêtes présentent aux abords de la passe de Carosinhos permettent effectivement aux blindés pontarbellois de s’exposer uniquement pour faire feu, et d’entamer à la suite d’un tir, une manoeuvre de retrait à couvert sous la ligne de crête, pour aller se repositionner à un endroit où le blindé n’était pas attendu par l’ennemi, s’éloignant de la dernière position connue.

Manoeuvres de tirs et repositionnement
“Je me positionne sur la ligne de crête, j’accomplis un tir de suppression, j’effectue une manœuvre de retrait à couvert sous la ligne de crête et je me repositionne pour un nouveau tir le long de la ligne.”


Les chars pontarbellois vont donc tenir les lignes de crête pour exécuter des manœuvres de “tirs et repositonnement” sans risquer un tir de riposte rapide de la part des forces ennemies.
Carte tactique des principales positions pontarbelloises (clic gauche pour agrandir).
Carte tactique des principales positions pontarbelloises (clic gauche pour agrandir).

Un des groupes blindés composé de plusieurs chars à roues sera positionné au sud de la passe de Carosinhos où il tiendra le rôle de force pivot, pour à la fois soutenir les groupes de cavalerie blindés sur le secteur d’Evonco et Tarrades, puis ceux sur le secteur de Salebia. Pour tenir ce rôle, il doit très tôt effectuer des manœuvres de repli le long des lignes de crête lorsque la situation l'exigera après les premiers engagements face à la force ennemie. Son objectif sera alors de tenir simultanément deux lignes de crêtes, à même de permettre la couverture des deux principales voies n’ayant pu être neutralisées par la destruction de ponts ou l’obstruction complète de voies terrestres et depuis lesquelles l’ennemi est contraint d’avancer pour joindre l’intérieur des terres du pays.

Malgré sa relative exposition, le groupe blindé suivra des tactiques de tirs bien rodées sur ce type de terrain avec un dénivelé, afin de limiter l’exposition de l’unité sans s’interdire d’observer l’ennemi avançant. L’éternel “voir sans être vu” contextualisé en doctrine pour l’équipement blindé, une action indispensable après l’émergence de nouvelles sortes de conflits, davantage tournés sur le combat urbain et moins sur l’étalage d’un mur blindé à terrain découvert et composé d’une centaine de chars.

Positionnement à couvert d'un blindé en observation.
“Intervention d’un observateur pour la phase de reconnaissance, moins décelable qu’une observation directe par le blindé, cette observation est généralement faite par le chef de char, puis exposition du char lui-même pour l'exécution du tir.”

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