12/07/2013
14:12:27
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PONTARBELLO - Guerre d'indépendance - Page 2

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"Nous sommes le Déluge." - Devise officieuse du comité

Concernant la situation au nord.

L'Hypocrisie du gouvernement de l'Alguanera persiste à s'exprimer, dans ses actions et le vocabulaire qu'il utilise pour les désigner. On peut légitimement s'intéresser au crédit à apporter à un gouvernement qui, sous couvert de protéger les vies civiles, provoque un coup d’État armé dans une région qui aurait sans cela obtenue une indépendance pacifique par la voie des urnes, comme partout dans l'ancien empire colonial Listonien. On peut aussi s'amuser de remarquer que cette province désormais indépendante est entourée de la marine fédérale, protégée par son aviation, et couverte de mercenaires en étant originaires.

(Cette hypocrisie ne trompe personne. C'est du langage de diplomate. On fait mine d'y croire par politesse.)

La guerre d’indépendance du Pontarbello, que les médias Kah-tanais désignaient déjà sous des noms aussi provocateurs qu'occupation du pontarbello par l'Alguanera ou Nouveau Coup d’État Brun (référence aux gros titres de la crise de Kotios) battait son plein. Les forces des Brigades Solaires se montraient relativement confiante, bien que ne s'exprimant que très prudemment et via des représentants manifestement formés au débat public. On reprochait à l'ANPL son caractère étranger et militariste. L’indépendance de la Listonie s'était faite récemment et dans le sang. Il ne fallait pas s'attendre à trouver dans la province des patriotes fanatiques d'un État qui n'existait pour ainsi dire que depuis quelques jours, et par la volonté seule d'une élite politique dont on se doutait – et dont on espérait bien faire comprendre à la population – qu'elle n'entendait pas lâcher le pouvoir. Le narratif était d'une simplicité confondante, mais d'une efficacité indéniable. L'ANPL était un mouvement dirigé par l’Étranger. Le Pontarbello, plus qu'un régime indépendant, le nouveau dominion de l'empire Alguaneros. Cet empire n'avait jamais été contre la colonisation. Jamais, à aucun moment de son histoire. Et si on demandait des preuves, il suffisait de pointer du doigt son action au sein de l'Archipel Jaune. L'Empire Capitaliste avait prestement réagi pour protéger ses amis les tyrans du sud lorsqu'une province occupée par leur empire décrépi avait tenté l'aventure du soulèvement.

Les brigades solaires ? Là pour se battre pour le peuple, et dégager les nouveaux oligarques. Leur intervention n'aurait pas eu lieu si l'indépendance s'était faite de façon populaire, par et pour le peuple, comme ailleurs. Les exemples étaient nombreux. Avait-on vu des mercenaires débouler sur les plages hafenoises ? Avait-on versé le sang pour libérer Jadida ? Y avait-il eu des morts à Porto-Mundo ?

Non. Non. Non et encore non.

Non. Parce que l'Empire se délitait. Non parce qu'il distribuait les indépendances sans distinction. Non parce qu'il répondait aux demandes du peuple, n'ayant plus d'autres options. Non car la violence n'était pas nécessaire, comme l'avait prouvée l'histoire récente.

Que fallait-il en comprendre ? Que l'indépendance du Pontarbello allait avoir lieu. Que le groupe mercenaire qui avait saisi le pouvoir avant qu'elle ne puisse se faire avait saboté le processus pour éviter qu'il ne donne un résultat démocratique, nécessairement contraire aux intérêts de celles et ceux qui payaient les hommes de l'ANPL. Cette guerre, ce conflit entre l'ANPL et les Brigades Solaires, n'était pas un conflit entre le Pontarbello et des forces étrangères. C'était un conflit entre les forces d'une nouvelle oppression, les oligarques étrangers, en services commandés, et des hommes et femmes formés à la libération populaire, au respect des conventions militaires, qui avaient déjà héroïquement donné leur vie pour des régions du monde où l'on avait eu besoin d'eux. Leurs intentions, ici, étaient extrêmement claires.

Et concernant l'ANPL ?

La question avait-elle seulement lieu d'être ? Tout avait été fait si grossièrement. L'Alguanera n'avait pas besoin d'être pointé du doigt, il s'était déjà peint une cible sur le dos. Son gouvernement éructait. Inadmissible ! Qu'on l'empêche de conquérir à loisir. Il finançait la mort, s'engraissait à chaque balle tirait, mais jouait l'effarouchée face au conflit. Un nouveau type d'empire, qui échangeait la pourpre pour le costard et la grandiloquence pour une imitation ratée de vertu. Ces gens n'avaient aucune vision. Sous leur coupe, le Pontarbello ne serait jamais libre. Sous leur coupe, le Pontarbello ne serait jamais qu'un terminal commercial. On y verrait de la marchandise d'Alguanera, les droits de l'homme en moins.

C'était le projet capitaliste : un parc d'attraction avec la peine de mort.

Considérant l'engagement militaire de l'Alguanera pour soutenir ses soudards, il fut décidé par la Convention Générale de l'Union de déployer une force d'intervention réduite visant à rendre le maintient du bouclier aérien trop coûteux pour être maintenu. Le Grand Kah ne refusait pas le dialogue avec l'Alguanera. Il considérait simplement qu'il serait extrêmement difficile de l'entretenir, considérant les objectifs néo-colonialistes et les méthodes obscènes du gouvernement fédéral. Alors en attendant de pouvoir parler, on donnait de soi. Il fallait avoir le courage de ses ambitions.

La liberté n'était pas gratuite.

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Le seul objectif des Brigades solaires était de rejoindre le Port Impérial de Listonie, capitale régionale où se trouvait le siège du gouvernement ainsi que les principales infrastructures portuaires et aéroportuaires de l'ancienne province colonial, pour mettre un terme définitif à la main-mise étrangère sur la région. Cela faisait tout de même une petite trotte de quelques deux-cent kilomètres à parcourir depuis la frontière, mais les forces des brigades solaires étaient confiantes. Malgré les importantes pertes subites lors des premières confrontations avec l'ANPL, les Brigades Solaires conservaient un certain nombre d'atouts et d'avantages, parmi lesquels l'expérience de la guerre au Varanya, durant laquelle la coalition internationale démocrate avait remportée la plupart des confrontations malgré l'intense guérilla impérialiste et la supériorité aérienne des forces ennemies. Une situation qui n'était pas sans rappeler celle du Pontarbello. Les atouts des forces de libération, cependant, ne se limitaient pas seulement à une bonne formation et de l'expérience opérationnelle. Il y avait des avantages on ne peut plus matériels. Des avantages qui s'exprimaient en quelques mots simples.

Solidarité internationale, de tout les travailleurs. Les Brigades Solaires comptaient sur un important réseau d'alliés.

Pour commencer il y avait les camarades du Pavillon d'Albastre. Ils avaient permis le passage des Brigades – c'était déjà énorme – et s'étaient de fait placé dans une position difficile face au gouvernement Izcale. Toujours aussi instable et incapable, ce dernier s'était écrasé devant la Fédération, puis contre les défenses des pirates. Calperas était désormais un bastion pour le Pavillon, un bastion situé à la pointe sud du pays, juste à portée de missile de la province. Car c'était bien de ça qu'il s'agissait. Et les instructions étaient très claires. Mais avant d'en dire plus sur le sujet il convient de présenter le second atout sur lequel comptaient les brigades solaires.

Les services secrets Pharois.

Il était inutile de les présenter. Ils étaient de ceux-là, qui faisaient sufisamment bien leur travail pour qu'on en entende jamais parler, tout en déployant systématiquement leur réseau à travers le monde. Kotios avait été une première tentative. La Listonie, avant son effondrement, avait aussi ouvert les portes de la bergerie au loup scandinave. Et dans chaque province ou ancienne province ultra-marine de l'Empire, se trouvait une enclave pharoise. Dans chacune de ces enclaves, conformément aux demandes de la C.A.R.P.E, un important centre d'écoute.

C'était là le second atout des Brigades Solaires. L'armée et le gouvernement du Pharois n'avaient pas intérêt à s'immiscer dans ce conflit : après tout leur enclave n'était pas menacée. Leurs services secrets, cependant, étaient des amateurs de la révolte. De vrais idéologues; Ce qui les rendait à la fois dangereux, instables et imprévisibles. Suffisamment, en tout cas, pour assister les camarades Kah-tanais dans une entreprise aussi périlleuse qu'un assaut si indirect fut-il des intérêts d'Alguanera l'honnie.

Alors c'était comme ça. Les Pharois, dans leur enclave, observaient le va-et-vient du port industriel, écoutaient les communications. Se montraient attentifs, et partageaient leurs observations et déductions aux Brigades, qui faisaient ensuite tourner ces mêmes informations aux membres du Pavillon. Les membres du Pavillon, enfin, remplissaient la mission qu'on leur avait donnée : ils avaient des missiles sol-mer, une base à portée de tir, et on voulait par tous les moyens éviter que les forces ennemies ne profitent du moindre renfort. Avec cinq missiles, il fallait faire compter chaque tir, et on y comptait bien. Les ordres du Pavillon étaient donc les suivants :

Prendre systématiquement pour cible les navires de l'ANPL faisant le trajet depuis l'Alguanera. Les couler. Éviter un renforcement des effectifs ennemis. Et ce fut donc, précisément, ce qu'ils firent, notamment lorsque ces derniers approchaient des ports, plages et sites de débarquement.

C'était courageux de leur part. Extrêmement dangereux, même. Soit ces pirates avaient une conscience aiguë du danger existentiel que représentait un Pontarbello Alguaneros pour leur indépendance, soit ils étaient, eux aussi, de vrais idéologues. De tout les cas il faudrait bien honorer leur nom, et tant-pis pour l'amitié avec le président Trotter. Ces choses-là, contrairement aux dogmes, ne durent pas éternellement.

Dans les terres, enfin, on progressait minutieusement. Personne n'ignorait ce qu'essayaient de faire les soldats de l'ANPL. Gagner du temps, faire s'échouer les Brigades Solaires sur un terrain défavorable. Considérant les effectifs ennemis, il était prévisible qu'ils entretiennent des tactiques de guérilla rendue possible par la présence de drones d'observation ennemi. La priorité était donc de les abattre. Considérant les risques de frappes au sol ennemi faible, les canons antiaériens fixes comme mobiles furent réparties entre les colonnes de blindées pour permettre une prompte élimination des effectifs aériens ennemies. A terre on avait divisé le corps opérationnel en différents groupes. Blindés, d'infanterie, tactiques, avançant par ordre. Pendant que l'Aviation ennemie était aux prises avec celle déployée par le Grand Ami Numéro 1 (nom donné au Comité de Salut Public ou à ses membres par les services secrets de l'Union), les hélicoptères mercenaires auraient toute la latitude nécessaire pour mener des opérations de reconnaissance visant temps à orienter les positions d'artillerie sur les positions ennemies qu'à chasser et détruire les blindés ennemis. Ceux de l'Union, pour leur part, étaient des modèles légers de conception Kah-tanaies. Pensés pour lutter contre la Guérilla en pleine jungle, ces ocelots étaient systématiquement accompagnés de groupe d'infanterie extrêmement mobiles et équipés d'armes anti-char, anti-infanterie, et en contact direct avec l'artillerie mobile de l'union, prête à déployer de véritables barrages de feu et d'acier sur toute ligne ennemie ayant le malheur de se faire repérer.

Enfin, constatant que la région présentait des voies extrêmement limitées pour progresser en son sein, le capitaine Acalan Ogai, en charge du génie, déploya les bulldozers du corps expéditionnaire dans le but de créer plusieurs nouvelles routes visant tant à disperser les forces mercenaires pour éviter qu'elles ne représentent une cible facile qu'à éventuellement briser le dispositif défensif dont on se doutait que l'ANPL aurait mis en place pour surveiller les routes d'usage. On avait l'avantage du nombre, il fallait le faire compter : ce fut un maillage de troupes blindées et d'infanterie qui se déploya dans le paysage difficile de la province. Des groupes tactiques fonctionnant comme autant de cellules semi-indépendantes, soutenus par l'imposant dispositif d'artillerie et les groupes aéroportés. Il n'y aurait pas de guérilla. L'ennemi n'aurait pas le loisir de bouger entre les lignes. Il ne pourrait que reculer, ou assumer la confrontation.

Le mot d'ordre était simple. Avancer prudemment, utiliser des techniques de guérilla et contre-guérilla éprouvée dans différents pays et dans les territoires montagneux du sud de l'Union, et réprimer toute opposition sous un barrage d'artillerie lourde ou, au cas échéant, de tirs directs de canon et de troupes aéroportées.


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4364
Région du Pontarbello - cotes pontarbelloises
Affrontements terrestres sur le mois de février 2007

Un second arbitrage pour les combats aériens de février 2007 suivra.


Blindés des brigades solaires.
Les affrontements du mois de février ont été marqués par l'opposition très ferme des blindés pontarbellois à ceux des brigades solaires.

Points à retenir :
  • Les forces terrestres de l’ANPL reçoivent l’appui aérien d’escadrilles alguarenas et de quelques avions d’attaque au sol pontarbellois achetés aux Alguarenos.
  • L’aviation kah-tanaise dépêchée sur place fera l’objet d’un arbitrage à part car interceptée.
  • Les engagements terrestres opposent dans un premier temps des unités motorisées blindées entre elles pour chaque camp, mais la longévité des combats entraîne ensuite des combats de proximité impliquant l’infanterie en théâtre urbain.
  • Des avions de transport alguarenos sont venus soutenir le déploiement de forces amies malgré la présence de DCA adverse en nombre (mais de mauvaise qualité, avec une capacité de nuisance réduite face à des aéronefs “sophistiqués” seul un drone de reconnaissance alguareno et un hélicoptère ANPL parviennent à être détruits).
  • Les frappes aériennes alguarenas et pontarbelloises sont concentrées sur les positions de DCA identifiées par les drones de reconnaissance puis sur les regroupements de blindés ennemis qui pourraient se former suite au contact débuté contre la cavalerie blindée alguarena.
  • L'emploi (et donc la perte) d'armements dédiés au combat rapproché entraîne de facto des pertes humaines importantes (servants x2 pour les mitrailleuses lourdes / lance-missiles antichars).
  • Comparativement au ratio des forces pontarbelloises (infanterie/véhicule) l'armée des brigades solaires est très piétonnes.

Bonus/Malus déterminés selon la trame RP des joueurs et arbitrés par le Chancelier-animateur a écrit :
Armée Nationale du Pontarbello Libre Bonus +19%, justificatif RP possible : L’ANPL a recours à des ponts mobiles pour se créer des nouveaux accès sur le champ de bataille et débuter des affrontements là où les forces des brigades solaires ne l’attendent pas, tandis que parallèlement, des voies routières sont détruites pour ralentir l’avancée ennemie. Présence de centres de commandement mobiles, dont le plus important baptisé Charlie Uma, pour coordonner l’action de l’ANPL et ses renforts. Tactique de combat des chars pontarbellois conforme à la topographie local décrite.
Brigades solaires Bonus +10%, justificatif RP possible : Supériorité numérique et expérience militaire acquise lors d’un précédent engagement (Varanya).

Armée Nationale du Pontarbello Libre / Brigade du Jaguar Paltoterran (mercenaires)
Troupes engagées :
716 soldats professionnels (-121)
1 000 soldats réservistes (-379)
805 armes légères d'infanterie de niveau 4 (-104)
3 000 armes légères d'infanterie de niveau 3 (-379)
1 véhicule de déminage de niveau 2 (-1)
3 véhicules blindés légers de niveau 1 (-3)
30 véhicules blindés légers de niveau 2 (-10)
15 véhicules de combat d’infanterie lvl 1 (-8)
1 pont mobile lvl 1
156 lance-roquettes de niveau 3 (-26)
7 véhicules légers tout-terrain lvl 4
4 chars d'assaut de niveau 1 (-2)
10 chars légers de niveau 1 (-3)
4 véhicules de transmission radio de niveau 3 (-1)
2 véhicules radar lvl 3
25 transports de troupe blindés lvl 3 (-7)
30 camions de transport lvl 2
3 camions citerne lvl 3
2 avions de transport tactique lvl 2
2 avions d’attaque au sol lvl 1 (-1)
2 hélicoptères de transport moyens de niveau 1
4 hélicoptères d’attaque lvl 1
3 hélicoptères légers polyvalents de niveau 2 (-1)

Fédération d'Alguarena
Troupes engagées :
24 soldats professionnels
1 avion de guerre électronique de niveau 1
3 avions de chasse de niveau 4
1 bombardier stratégique lvl 1
8 drones de reconnaissance de niveau 2 (-1)
8 chasseurs bombardiers de niveau 1
3 avions de transport tactique lvl 2

Brigades solaires
Troupes engagées:
7 195 soldats professionnels (-1 083)
7 177 armes légères d'infanterie lvl 5 (-1 069)
1 855 mitrailleuses lourdes de niveau 2 (-246)
1 992 mitrailleuses lourdes de niveau 1 (-5)
800 lance-missiles antichars de niveau 1 (-120)
40 transports de troupes blindés de niveau 2 (-11)
20 véhicules de combat d'infanterie de niveau 2 (-3)
5 chars légers de niveau 1 (-3)
206 camions de transport de niveau 2 (-8)
91 véhicules blindés légers de niveau 1 (-26)
8 bulldozers de niveau 1 (-1)
4 véhicules de transmission de niveau 1 (-1)
4 véhicules radars de niveau 1
4 hélicoptères de transport moyens de niveau 1
10 hélicoptères légers polyvalents de niveau 1
7 hélicoptères d'attaque de niveau 1 (-1)
59 canons tractés de niveau 1 (-3)
50 canons antiaériens mobiles de niveau 1 (-15)
36 canons antiaériens fixes de niveau 1 (-18)


* les pertes de soldats annoncées sont assimilables à des combattants tués, blessés/mutilés, démissionnaires/déserteurs, capturés. Les ratios entre chaque cas sont à l'appréciation des parties concernées.


PERTES DECOMPTEES
4056
Espaces aériens pontarbellois et alguareno.
Affrontements aériens sur le mois de février 2007


Combats aériens
Avion de chasse kah-tanais endommagé par les tirs d'un navire alguareno et finalement neutralisé par le tir de missile d'un avion de la chasse alguarena.


Points à retenir :
  • Cet itinéraire la soumet de facto à la défense antiaérienne côtière dont la portée est susceptible d’atteindre, voire de dépasser, les 200 km. La DCA côtière alguarena s’autorise le tir létal contre les aéronefs détectés dans son espace aérien.
  • La présence de navires alguarenas dans les eaux alguarenas contribue à grossir les tirs DCA.
  • La traversée de l’espace aérien alguarena du sud vers le nord permet une détection de l’escadrille en approche sur les écrans radars et une interception rapide par l’aviation Alguarena qui mobilise sur des intervalles différents près de quatre vingts-appareils dans la neutralisation de la cinquantaine d’aéronefs kah-tanais.
  • Les aéronefs mobilisés pour la zone d’exclusion aérienne au Pontarbello jouent leur rôle en allant au contact des escadrilles de tête kah-tanaises qui convergent sur eux. Ceux décollant du territoire de la Fédération interceptent l’escadrille principale kah-tanaise et sa suite.
  • L'aviation alguarena somme les forces aériennes kah-tanaises présentes dans l'espace aérien alguareno ou pontarbellois de se rendre et de dérouter leurs appareils vers un terrain militaire alguareno, au risque d'être immédiatement abattu. Les pilotes kah-tanais acceptent de se dérouter et sont constitués prisonniers des autorités alguarenas, leurs appareils sont confisqués.
  • Des tirs de missiles de croisière sol-mer sont executés depuis le territoire izcale afin de neutraliser des embarcations de débarquement des forces pontarbelloises. Une embarcation est détruite et le commandement de l'ANPL est contraint à l'identification de nouvelles zones de débarquement sur le versant oriental du territoire pontarbellois, ainsi qu'au renforcement de largages aéroportés pour livrer le matériel et les renforts prévus.

Bonus/Malus déterminés selon la trame RP des joueurs et arbitrés par le Chancelier-animateur a écrit :
Fédération d’Alguarena Bonus +11%, justificatif RP possible : La Fédération d’Alguarena bénéficie de la proximité des aéroports militaires pour le rechargement en munitions de ses aéronefs. Elle a également pour elle la capacité de détecter de façon précoce l’approche des appareils kah-tanais, ces derniers traversant de long en large l’espace aérien alguareno (portée des radars antiaériens fixée à 500 km minimum, possiblement 5 000 km pour des stations radars de type trans-horizons). La Fédération d’Alguarena est en mesure d’opposer une menace omniprésente à l’aviation kah-tanaise par un engagement interarmes possible (DCA + navires + escadrilles). Grand Kah Malus -9%, justificatif RP possible : Éloignement des aéroports pour rechargement des munitions, menace alguarena omniprésente/totale = Cumul des menaces aériennes + terrestres (DCA côtière) + navales (DCA intégrée aux navires en eaux alguarenas). L'aviation Kah-tanaise s'engage partiellement dans le conflit (vagues successives 50+10 avions de chasse).

PERTES*


Fédération d'Alguarena
Troupes engagées :
650 soldats professionnels (-7)
3 frégates de niveau 1
1 destroyer de niveau 1
1 avion de guerre électronique de niveau 1
19 avions de chasse de niveau 4
12 avions de chasse de niveau 3
16 avions de chasse de niveau 2 (-7) dont 1 appareil endommagé à hauteur de 962 / 3 250 points.
1 avion radar (AWACS) de niveau 2
28 chasseurs bombardiers de niveau 1
2 avions ravitailleurs de niveau 3
20 lance-missiles antiaériens de niveau 2
10 lance-missiles antiaériens de niveau 3

Armée Nationale du Pontarbello Libre / Brigade du Jaguar Paltoterran (mercenaires)
Troupes engagées :
12 soldats professionnels (-12)
1 chalands de débarquement de niveau 1 (-1)
2 chars légers de niveau 1 (-2)

Grand Kah
Troupes engagées:
79 soldats professionnels (-39)
60 avions de chasse de niveau 1 (-30)
5 avions ravitailleurs de niveau 1 (-3)
1 avion de guerre électronique de niveau 1
Les avions kah-tanais restants acceptent de se dérouter vers un terrain militaire alguareno où ils se poseront et leurs pilotes seront mis aux arrêts.

Pavillon de l'Albastre
3 missiles de croisière sol-mer de niveau 1 (-3)


* les pertes de soldats annoncées sont assimilables à des combattants tués, blessés/mutilés, démissionnaires/déserteurs, capturés. Les ratios entre chaque cas sont à l'appréciation des parties concernées.



PERTES DECOMPTEES
3763
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4 mars 2007 - Au Pontarbello, la défaite de l’aviation kah-tanaise face à celle de l’Alguarena renforce le moral de l’ANPL.


Avion de chasse kah-tanais abattu au-dessus de l'espace aérien pontarbellois, par les escadrilles alguarenas affectées à la zone d'exclusion aérienne.
Photographie de l’un des rares avions kah-tanais ayant pu rejoindre l’espace aérien pontarbellois après sa traversée du territoire alguareno et avant d’y être abattu par un avion multirôle de la Fédération affecté à la zone d'exclusion aérienne pontarbelloise.


La maîtrise des espaces aériens pontarbellois et alguareno par les forces aériennes fédérales, donne de l’air aux forces terrestres de l’ANPL qui n’ont pas à craindre les frappes aériennes ennemies. Les nombreux duels aériens qui ont été provoqués par l‘intrusion d’une soixantaine d’aéronefs kah-tanais dans l’espace aérien alguareno se sont soldés par la victoire de ce dernier. Une aubaine pour les forces terrestres de l’ANPL, qui craignaient de perdre le bénéfice de la zone d’exclusion aérienne, et de subir durement la présence d’hélicoptères appartenant aux brigades solaires.

Mais si grand aurait été le péril pour les forces de l’ANPL, dans le cas où les brigades solaires auraient eu la maîtrise du ciel, plus grand était encore l’ambition kah-tanaise d’aller défaire la zone d’exclusion aérienne alguarena en transitant depuis son territoire. Perdant près de 5 fois plus d’appareils que la Fédération, avec des pertes matérielles respectives à 33 avions sur 65 (Grand Kah), contre 7 avions sur 79 (Alguarena), les brigades solaires et leurs soutiens étrangers viennent de perdre leur carte de la maîtrise des airs, tentant de jouer le nombre face au premier constructeur d’aéronefs de haute technologie mondial, qui leur a simultanément opposé, la quantité et la qualité de ses avions de chasse ainsi que de ses avions multirôles. Toutefois, un officier de l’ANPL a confié son appréhension de savoir la Fédération d’Alguarena sur le sentier de la guerre avec le Grand Kah, car un affrontement en marge de la guerre d’indépendance du Pontarbello risque d’élargir la liste des co-belligérants et donc d’écarter toute résolution politique de la crise qui secoue maintenant notre petit territoire d’Aleucie du sud.

“Les forces de l’ANPL continuent d’affronter les brigades solaires dans le nord du pays, ce qui vient pour le moment épargner les installations militaires depuis lesquelles peuvent être déployés des moyens aériens depuis le territoire pontarbellois lui-même. Nous avons en notre possession des avions et des hélicoptères de combat qui ont aujourd’hui toute la latitude nécessaire pour manoeuvrer lors des opérations militaires” s’était réjoui le maire de Santialche, l’ex chef lieu de la région d’outre-mer listonienne et désormais la nouvelle capitale pontarbelloise.

Ce succès militaire a par ailleurs incité le commandement de l’ANPL à faire l’acquisition urgente de nouveaux appareils de combat spécialisés pour l’appui au sol, à l’instar d’hélicoptères d’attaque ou d’hélicoptères légers polyvalents de conception alguarena. Si la guerre d’indépendance au Pontarbello s’entoure aujourd’hui encore de nombreuses indécisions et incertitudes, l’échec militaire du Grand Kah au sein de l‘espace aérien alguareno marque un tournant pour les forces de l’ANPL, qui écartent ainsi durablement la menace d’une extinction de la zone d’exclusion aérienne organisée par l’aviation militaire de la Fédération d’Alguarena.

La guerre d’indépendance du Pontarbello apparaît donc comme un facteur polarisant sur la scène politique internationale, avec un risque grandissant en faveur d’un élargissement du conflit à d’autres protagonistes.

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3857
Ecusson du Pontarbello.

CONFIDENTIEL - Rapport de situation - Mars 2007 - Actions de reconnaissance dans la passe de Carosinhos.

Véhicules de reconnaissance appartenant à India 6
La reconnaissance est, malgré la présence de drones aériens dédiés, également mise en œuvre par les unités terrestres, équipées pour ce faire de véhicules tactiques légers tout-terrain et très mobiles (représentation d’une unité de reconnaissance telle qu’India 6).


(Carlo 1) Centre de commandement mobile : India 6, ici Carlo Uma, on nous signale des manœuvres ennemies en secteur 5 pour ce qui semble être une retraite tactique, confirmez.

(India 6) Sergent-chef Arsenio Guimarães, chef d’unité de section de reconnaissance : Carlo Uma, ici India 6. Je confirme la perte de vitesse de l‘offensive ennemie mais de nombreux véhicules ennemis ont été immobilisés en secteur 5. La présence d’infanterie ennemie sur zone va stopper toute reconnaissance vers le secteur 7, terminé.

(Carlo 1) : India 6, ici Carlo Uma, bien pris pour le secteur 5, on vous envoie du monde pour dégager le secteur 5, il est impératif que vous poursuiviez la reconnaissance en secteur 7. Terminé. India 2 ici Carlo Uma, quelle est votre position? Terminé.

(India 2) Sergent-major Severino de Freitas, chef d’unité de section d’infanterie : Carlo Uma ici India 2, nous sommes toujours sur le secteur 3. Terminé.

(Carlo 1) : Bien pris India 2, j’ai besoin de vous en secteur 5 pour un nettoyage de zone et permettre l’avancée de India 6 en secteur 7. Possibles ennemis non motorisés sur place.

(India 2) : Bien pris Carlo Uma, on s’engage sur le secteur 5.

carte des secteurs mentionnés en reconnaissance tactique.
Carte des secteurs, pour énoncer les positions amies et hostiles sans craindre d’évoquer des lieux trop précis, qui seraient dès lors facilement identifiables par l’ennemi susceptible d'intercepter une communication pontarbelloise (clic gauche pour agrandir).


Une demi-heure plus tard, plusieurs véhicules blindés de l’ANPL fixaient au moyen de tirs d’armes lourdes, des unités d’infanterie ennemie tandis que les chars pontarbellois exécutaient des tirs destructeurs depuis la ligne de crête, contre les véhicules ennemis en couverture à cette infanterie.

(India 2) : Carlo Uma, ici India 2. L’ennemi est encore trop important sur zone pour être repoussé. India 6 sur zone, frappe aérienne impossible.

(Carlo 1) : Reçu India 2, fixez l’ennemi sur place le temps qu’India 6 se désengage et poursuive sa mission. On vous envoie l’aviation légère. Terminé.

La section d'infanterie motorisée du sergent-major de Freitas disposait de quatre Tanque Alguareno Ligero Vehículo de Combate y Transporte de Personal (TAL VTCP) qu’elle déploya en conséquence pour clairsemer des unités équipées de lance-roquettes antichars sur les reliefs de la passe de Carosinhos. Pendant ce temps, India 6 avait décroché et poursuivit sa progression au nord-est du secteur 5. Le survol du secteur par les hélicoptères de combat pontarbellois imposa un lourd tribut humain aux brigades solaires qui malgré leur supériorité numérique avaient encore beaucoup trop d’infanterie non motorisée pour entretenir une puissance de feu équivalente à celle présente au sein de certaines unités mécanisées pontarbelloises.

Les tirs de roquettes incendiaires accomplis par l’aviation légère pontarbelloise avait de quoi occuper l'infanterie ennemie, dont le recours à un appui aérien était fortement limité par la présence d’une zone d’exclusion aérienne exercée par la Fuerza Aera Federal del Alguarena.

De son côté, les unités de reconnaissance qui composaient India 6 avaient pu reprendre une position sécurisée et converger vers le secteur 7 où des unités hostiles semblaient attendre une possible avancée des forces pontarbelloises à Carosinhos. Quelques canons antiaériens avaient été posés dans l’arrière-cour de certaines habitations et suffisaient à dissuader l’aviation légère pontarbelloise d’approcher davantage le village. Cependant, les canons antiaériens des brigades solaires, qu’ils soient fixes ou mobiles, étaient encore très rudimentaires pour abattre des avions multirôles et un bombardier stratégique alguarenos volant à haute altitude. Les unités de reconnaissance terrestre pontarbelloises avaient pour mission de repérer les unités stratégiques ennemies pour des frappes aériennes, compte tenu de l’absence de menaces (réelles) exercées par la DCA des brigades solaires.
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10 mars 2007 - Un pont aérien pour contrer la menace terroriste izcale et ses missiles sol-mer.


Missile sol-mer côtier
Un chaland de débarquement de l’ANPL a été détruit en mer des Burbujas Verdes, après les tirs de missiles de croisière sol-mer exécutés depuis les côtes izcales.

Le chaland de débarquement LD-1 de classe Plesiosauro destiné au transport d’équipements militaires alguarenos au Pontarbello, aurait manifestement été frappé par des rampes de lancement pour missiles de croisières, opérées depuis le territoire izcale.

Le Général Leopoldo Sapateiro, commandant-en-chef des armées de l’ANPL, a reconnu avoir perdu l’un des deux chalands de débarquement actuellement mobilisés sur le fret d’équipements militaires au Pontarbello, et ce depuis les côtes alguarenas. Les condamnations d’ordre politique vont donc bon train, après l’usage de missiles de croisière depuis des territoires neutres et souverains mais la réponse militaire s’est-elle aussi adaptée. Les frets maritimes entre la Fédération d’Alguarena et le Pontarbello sont moins nombreux en ce qui concerne la logistique militaire. Un conséquence directe des tirs de missiles de croisière réussis, ayant amené la destruction d’un chaland de débarquement pontarbellois, la mort de neuf soldats de l’ANPL parmi son équipage et la destruction de sa cargaison, composée de 2 chars légers.

C’est la première perte navale pontarbelloise depuis les opérations de débarquement de l’ANPL fin janvier où une vedette modernisée avait été détruite par un patrouilleur de l’Empire listonien. C’est donc en somme la première perte navale enregistrée face aux pirates izcales et aux brigands des brigades solaires…

“Avec mon état-major nous avons convenu de renforcer les liaisons aériennes pour que ces pertes humaines et matérielles en mer soient les dernières… L’attaque terroriste perpétrée contre le LD-1 a causé la mort de neuf soldats de l’ANPL et en a blessé gravement 3 autres. Ces pertes malheureuses nous obligent à considérer les littoraux de l’Izcalie comme hostiles, sachant que les soudards des brigades solaires avaient déjà pu profiter de ce territoire pour transiter avec impunité vers le nôtre.”

L’acquisition de missiles de croisière côtiers par les pirates izcales vient entretenir une insécurité de plus dans cette partie du monde, ont commenté différents spécialistes politiques qui avaient jusqu’ici parié sur une insécurité régionale émergente dans les tensions entre l’Albel et l’Alguarena. “L’attaque aérienne kah-tanaise au-dessus du territoire de la Fédération a tout fait basculer, c’est un acte de guerre et la Fédération d’Alguarena peut légitimement y répondre par la surenchère et l’escalade militaire, l’Histoire retiendra les décisions qui seront prises après une telle conjoncture” nous exposait finalement l’un d’eux.

L’agglomération des factions dépréciées telles que les soudards des brigades solaires avec les pirates izcales et pharois risque en effet de donner du poids à la menace qu’ils sont susceptibles de représenter. Par conséquent, c’est également le répondant qui leur sera opposé qui risque lui aussi de gagner en puissance. “Il y a dix ans, qui aurait cru avoir à combattre la piraterie avec des chars et des bombardiers? Personne…” La militarisation des pirates et soudards envahissant le Pontarbello oblige donc à une réponse militaire elle aussi adaptée, de la part des autorités pontarbelloises, qui ont par conséquent fait savoir qu’elles useraient davantage du pont aérien avec leurs alliés, pour limiter les pertes liées à la traversée et s’éviter l’ouverture d’un front en Izcalie, pour pacifier la région de la Calperas depuis laquelle les tirs de missiles sont perpétrés…
4044
El Globo

15 avril 2007 - L’ANPL et ses alliés, une suprématie aérienne incontestable.


Tirs de DCA et illustration des modèles de canons antiaériens mobiles déployés par les brigades solaires.
Tirs de la DCA des brigades solaires, à l’encontre des avions alguarenos et pontarbellois chargés d’appuyer les forces terrestres de l’Armée Nationale du Pontarbello Libre (ANPL).

Malgré une présence importante de canons antiaériens, fixes ou mobiles, la DCA des brigades solaires apparaît encore largement obsolète pour abattre des bombardiers stratégiques et des avions multirôles opérant et frappant des cibles terrestres depuis une altitude minimale de 6 000 mètres. A l’exception de quelques hélicoptères apparaissant de plus en plus exposés, aucun aéronef des brigades solaires ne survole actuellement l’espace aérien pontarbellois, notamment grâce à une inviolable zone d’exclusion aérienne, déjà éprouvée face à l’aviation kah-tanaise, après qu’elle ait tenté une incursion au moyen d’une soixantaine d’appareils opposée à une autre force aérienne alguarena plus importante, en avions, en lance-missiles antiaériens ou encore en navires.

A la suite de la guerre d’indépendance du Pontarbello qui oppose initialement l’Empire listonien aux indépendantistes pontarbellois et à laquelle la Fédération d’Alguarena reconnait toute légitimité en faveur de ces derniers, une composante militaire de plusieurs milliers d’hommes et plusieurs centaines de véhicules blindés a pénétré le territoire nouvellement indépendant depuis les frontières d'États souverains. Une intrusion au Pontarbello rendue possible par l’accord de certaines factions régionales, considérant l’emprunt des routes de la Calperas (IZCALIE) pour converger vers le territoire mais parfois sans si l’on cite les régions autonomes directement limitrophes au Pontarbello à qui l’on a imposé la présence de colonnes blindées traversant le territoire, animées par plusieurs milliers de combattants.

Face à la menace entretenue par des milices téléguidées depuis l’étranger, des milices sans programme politique pour la micronation du Pontarbello et ne poursuivant que des objectifs militaires, la Fédération d’Alguarena a rapidement déployé une zone d’exclusion aérienne, pour limiter le recours à des frappes air-sol de ces soudards, compte tenu de la présence confirmée de nombreux hélicoptères de combat et des menaces directes qu’elles entraîneraient contre les centre-urbains. Une zone d’exclusion aérienne qui ne constitue pas un vain mot, lorsque c’est la première puissance mondiale qui s’attèle à son déploiement.

“Les brigades solaires peuvent aligner des files indiennes de combattants à n’en plus voir l’horizon, si vous avez au-dessus d’elles des bombardiers et autres aéronefs capables d’accomplir des frappes air-sol, elles vont passer un sale temps. La suprématie aérienne, quand vous êtes dans un territoire que vous ne connaissez pas, sans réelle possibilité de dissimuler votre contingent ou de pénétrer les centres urbains, c’est la base. Ici vous avez des brigades solaires condamnées à perpétuellement quitter leurs positions pour éviter les frappes pontarbelloises et alliées…” confiait à notre antenne le politologue encolanaltèque Remicio Granda. “Un napalm contre deux cents hommes ou son multiple de dix et c’est toujours le napalm qui gagne”. Un constat juste mais qui se trouve être bien amer pour les brigades solaires, qui ont perdu d’importantes forces (dont beaucoup sont en réalité des déserteurs) dans le siège d’un pays naît du sang bouillonnant de la soif d'indépendance.

“Le Pontarbello est né d’une émancipation territoriale, apparue il y a quatre mois à peine, et des milliers de brigands de nationalité étrangère espéraient campaient là et priver le Pontarbello de ses aspirations? Non, deux fois non, la ferveur de l’ANPL est encore grande, que l’ennemi porte un casque de forme listonienne ou kah-tanaise…” racontait Camilo Araújo, militant indépendantiste et figure du parti “Ressurgimento”.

Et pour les aider dans l’atteinte de ces objectifs, l’ANPL peut compter sur la mobilisation de l’aviation alguarena qui, complémentaire aux opérations terrestres, permet l'exécution de frappes aériennes notables contre les convois et la logistique militaire déployée par les soudards des brigades solaires, tandis que les premières unités lutte antiaérienne viennent d'être livrées par les autorités, via le pont aérien reliant les deux provinces sur le mois de mars.

Suivi financier a écrit :
Budget de l'ANPL/Jaguar Paltoterran = 34 648 pts de développement.
4297
Région du Pontarbello - Nord du pays
Affrontements sur le mois de mars 2007


Position d'artillerie des brigades solaires
Prise de vue aérienne d'une frappe air-sol exécutée depuis un chasseur-bombardier alguareno contre une unité d'artillerie des brigades solaires.

Points à retenir :
  • Pour déloger les formations de blindés pontarbellois le long des lignes de crète, l'artillerie des brigades solaires accomplit différents tirs sur celles-ci.
  • L'usage aveugle de l'artillerie des brigades solaires a pour conséquence de révéler leur position, s'agissant exclusivement d'artillerie fixe, les unités des brigades solaires peuvent difficilement pratiquer le "tir et repli". Une tactique répandue qui consiste à repositionner chaque unité d'artillerie après l'execution d'un tir, dans le but de s'éviter des frappes de riposte ennemies.
  • L'artillerie des brigades solaires et son train logistique deviennent donc des cibles prioritaires pour les frappes aériennes pontarbelloises et alguarenas, qui cumulent la suprématie aérienne et la reconnaissance terrestre/aérienne pour ce faire.
  • Des renforts pontarbellois rejoignent le front sur le mois de mars, essentiellement des chars légers et des lance-missiles antiaériens affrétés par des avions tactiques.
  • Des combats au sol ont également lieu, opposant généralement une infanterie antichar des brigades solaires à des forces de reconnaissance pontarbelloises, blindées ou non.
  • Une unité du génie des brigades solaires, essuie un feu particulièrement nourri de la part de l'aviation légère pontarbelloise. Ses unités les plus lentes, c'est-à-dire pas moins de 5 bulldozers, sont neutralisées.

Bonus/Malus déterminés selon la trame RP des joueurs et arbitrés par le Chancelier-animateur a écrit :
Armée Nationale du Pontarbello Libre Bonus +10%, justificatif RP possible : L’ANPL effectue des actions de reconnaissance terrestres répétées, pour compléter la reconnaissance aérienne effectuée par les drones alguarenos et sécuriser les progressions pontarbelloises. Un pont aérien est mis en place pour contrer la destruction de chalands de débarquement aux abords du Pontarbello, via des tirs de missiles sol-mer tirés depuis les côtes izcales. Brigades solaires Malus -5%, justificatif RP possible : La défaite des renforts kah-tanais face à l'aviation alguarena, ainsi que la faible qualité des équipements AA des brigades solaires confirme la suprématie aérienne ANPL/Alguarena. Les brigades solaires souhaitent également entreprendre des actions de guérilla mais le terrain ne leur est pas plus familier qu'à leurs ennemis pontarbellois et ces derniers ont entamé des actions de reconnaissance, qui facilitent la progression des forces de l'ANPL et contribuent à débusquer des actions de guérilla en préparation.

Armée Nationale du Pontarbello Libre / Brigade du Jaguar Paltoterran (mercenaires)
Troupes engagées :
595 soldats professionnels (-70)
621 soldats réservistes (-12)
701 armes légères d'infanterie de niveau 4 (-70)
2 621 armes légères d'infanterie de niveau 3 (-15)
20 véhicules blindés légers de niveau 2 (-5)
7 véhicules de combat d’infanterie lvl 1 (-3)
5 ponts mobile lvl 1 (-1)
130 lance-roquettes de niveau 3 (-12)
7 véhicules légers tout-terrain lvl 4 (-1)
2 chars d'assaut de niveau 1
27 chars légers de niveau 1 (-9)
3 véhicules de transmission radio de niveau 3
2 véhicules radar lvl 3
48 transports de troupe blindés lvl 3
30 camions de transport lvl 2
3 camions citerne lvl 3
10 lance-missiles antiaériens lvl 2
2 avions de transport tactique lvl 2
1 avion d’attaque au sol lvl 1
2 hélicoptères de transport moyens de niveau 1
4 hélicoptères d’attaque lvl 1 (-1)
2 hélicoptères légers polyvalents de niveau 2 (-1)

Fédération d'Alguarena
Troupes engagées :
30 soldats professionnels
1 avion de guerre électronique de niveau 1
3 avions de chasse de niveau 4
1 bombardier stratégique lvl 1
7 drones de reconnaissance de niveau 2 (-1)
8 chasseurs bombardiers de niveau 1
3 avions de transport tactique lvl 3

Brigades solaires
Troupes engagées:
6 112 soldats professionnels (-391)
5 029 armes légères d'infanterie lvl 5 (-372)
1 609 mitrailleuses lourdes de niveau 2
1 987 mitrailleuses lourdes de niveau 1 (-18)
680 lance-missiles antichars de niveau 1 (-48)
29 transports de troupes blindés de niveau 2 (-8)
17 véhicules de combat d'infanterie de niveau 2
2 chars légers de niveau 1
198 camions de transport de niveau 2 (-37)
65 véhicules blindés légers de niveau 1
7 bulldozers de niveau 1 (-5)
3 véhicules de transmission de niveau 1 (-2)
4 véhicules radars de niveau 2 (-2)
4 hélicoptères de transport moyens de niveau 1
10 hélicoptères légers polyvalents de niveau 1 (-3)
6 hélicoptères d'attaque de niveau 1 (-1)
56 canons tractés de niveau 1 (-29)
35 canons antiaériens mobiles de niveau 1
18 canons antiaériens fixes de niveau 1 (-11)


* les pertes de soldats annoncées sont assimilables à des combattants tués, blessés/mutilés, démissionnaires/déserteurs, capturés. Les ratios entre chaque cas sont à l'appréciation des parties concernées.


PERTES DECOMPTEES
2788
Région du Pontarbello - Nord du pays
Affrontements sur le mois d’avril 2007


Survol d’hélicoptères d’attaque kah-tanais
Vidéo amateur d’hélicoptères d’attaque des brigades solaires, exécutant une offensive sur une position pontarbelloise.

Points à retenir a écrit :
  • De nouveaux combats s’opèrent entre les deux camps mais l’usure de la guerre affecte leur intensité.
  • Compte tenu d’un certain enlisement de la guerre et l’absence d'événements RP notables, aucun bonus/malus n’a été identifié pour les deux parties.
  • L’armée des brigades solaires étant beaucoup plus piétonne que l’armée pontarbelloise, qui a elle plus mécanisée et susceptible de constamment profiter d’un soutien aérien, des pertes humaines conséquentes sont essuyées par l’infanterie, tandis que les pertes matérielles sont sensiblement identiques d'un camp à l'autre.
  • Les affrontements entre forces motorisées laissent entrevoir la supériorité technologique des équipements pontarbellois.

Armée Nationale du Pontarbello Libre / Brigade du Jaguar Paltoterran (mercenaires)
Troupes engagées :
525 soldats professionnels (-64)
609 soldats réservistes (-64)
631 armes légères d'infanterie de niveau 4 (-64)
2 606 armes légères d'infanterie de niveau 3 (-64)
15 véhicules blindés légers de niveau 2
4 véhicules de combat d’infanterie lvl 1 (-4)
4 ponts mobile lvl 1 (-2)
118 lance-roquettes de niveau 3
6 véhicules légers tout-terrain lvl 4 (-3)
2 chars d'assaut de niveau 1
18 chars légers de niveau 1 (-2)
3 véhicules de transmission radio de niveau 3
2 véhicules radar lvl 3
48 transports de troupe blindés lvl 3 (-9)
30 camions de transport lvl 2
3 camions citerne lvl 3
10 lance-missiles antiaériens lvl 2
2 avions de transport tactique lvl 2
1 avion d’attaque au sol lvl 1 (-1)
2 hélicoptères de transport moyens de niveau 1
3 hélicoptères d’attaque lvl 1
1 hélicoptère léger polyvalent de niveau 2

Fédération d'Alguarena
Troupes engagées :
30 soldats professionnels
1 avion de guerre électronique de niveau 1
3 avions de chasse de niveau 4
1 bombardier stratégique lvl 1
6 drones de reconnaissance de niveau 2
8 chasseurs bombardiers de niveau 1
3 avions de transport tactique lvl 3

Brigades solaires
Troupes engagées:
5 721 soldats professionnels (-633)
4 657 armes légères d'infanterie lvl 5 (-633)
1 609 mitrailleuses lourdes de niveau 2 (-198)
1 969 mitrailleuses lourdes de niveau 1
632 lance-missiles antichars de niveau 1 (-32)
21 transports de troupes blindés de niveau 2
17 véhicules de combat d'infanterie de niveau 2 (-7)
2 chars légers de niveau 1 (-2)
161 camions de transport de niveau 2
65 véhicules blindés légers de niveau 1
2 bulldozers de niveau 1
1 véhicule de transmission de niveau 1
2 véhicules radars de niveau 2
4 hélicoptères de transport moyens de niveau 1
7 hélicoptères légers polyvalents de niveau 1 (-4)
5 hélicoptères d'attaque de niveau 1
27 canons tractés de niveau 1 (-19)
35 canons antiaériens mobiles de niveau 1 (-15)
7 canons antiaériens fixes de niveau 1 (-7)


* les pertes de soldats annoncées sont assimilables à des combattants tués, blessés/mutilés, démissionnaires/déserteurs, capturés. Les ratios entre chaque cas sont à l'appréciation des parties concernées.


PERTES DECOMPTEES
3608
Ecusson des services secrets alguarenos

CONFIDENTIEL - Mai et juin 2007 - opérations de propagande pro ANPL par la distribution aérienne de centaines de milliers de tracts.

Tracts de propagande Pro-ANPL “1, 2, 3 Brigades solaires!” et “L’ennemi est ici”.
Tracts de propagande Pro-ANPL “1, 2, 3 Brigades solaires!” et “L’ennemi est ici”.


Si les réseaux sociaux ou l’information numérique suffisent aujourd’hui à prévenir les populations, certains théâtres de guerre peuvent encore limiter cet accès à l’information, obligeant les communications papier à faire leur apparition.

En présence de forces occupantes étrangères, les spéculations peuvent aller bon train pour dénigrer le sort réservé aux populations civiles qui resteraient passives derrière les lignes ennemies. Pirates izcales et soudards kah-tanais à la mauvais réputation notoire, l’odeur de sainteté peine effectivement à flotter autour de ceux qui se sont présentés comme les libérateurs du pays, des libérateurs qui soit dit en passant, ont profité d’un accès terrestre depuis un territoire neutre et non-belligérant pour envahir celui du Pontarbello. Dans ces circonstances, l’occupation faite du nord du pays par plusieurs milliers de soudards et brigands notoires est sujette à de nombreuses reprises par la propagande adverse. Viols, exactions diverses contre les civils, exécutions sommaires, les récits fictifs ou exagérés vont en s’accélérant, pour condamner cette présence étrangère et la dépeindre sous les traits les plus sombres auprès des populations civiles dont l’ANPL aimerait provoquer le ralliement.

Un ralliement de la population locale appelé des vœux de l’Armée Nationale du Pontarbello Libre, afin de pouvoir entamer des actions de guérilla à mesure que le contingent de l’ANPL opère des retraites tactiques à l’intérieur des terres, cédant un terrain dangereux aux brigades solaires qui leur font face.

La dispersion de dizaines de milliers de tracts sur le champ de bataille, par voie aérienne, est de nature à instiller la peur ou la colère auprès des pontarbellois, que des rabatteurs et recruteurs enjoignent à s’enrôler. Une criticité de la situation intérieure, récemment contrebalancée par l’arrivée de nouvelles factions mercenaires étrangères, en soutien direct à l’ANPL, à l’image du Bataillon de Fenrir.

En marge des affrontements, s'ensuit donc une véritable guerre psychologique où chacun souhaite s’imposer comme la force libératrice, la force salvatrice nécessaire au pays, tandis que l’autre serait la pièce rapportée, la mal-aimée. Jusqu’ici chacune des factions présentes peinait à marquer sa différence à cause de la présence de régiments étrangers de part et d’autres, ce qui ne pouvait qu’alimenter la scission entre le peuple pontarbellois et ces factions alimentées par les services de milices étrangères. Mais pour qui viendra crier le plus fort, la propagande agressive visant à dénoncer des exactions et exacerber la xénophobie offre “un argument de plus” dans l’atteinte de ses objectifs militaires.

Jusqu’à présent, la guerre électronique qui se déroulait dans les airs limitait la propagation d’informations audiotélévisées, des agitateurs et influenceurs étaient alors positionnés dans les principaux points de vie des grandes villes pontarbelloises pour alimenter un ressentiment à l’égard des forces invasives métèques en provenance de la “Paltoterra nazumane”, une mention qui renvoie à une allusion directe vers l’hybridation de la population kah-tanaise.

Après 5 mois de conflit, les parties belligérantes ou en tout cas l’ANPL, veulent croire à un moment de bascule. L’usure de la guerre est effectivement perceptible de parts et d’autres, et il est de plus en plus nécessaire de projeter la victoire dans l’inconscient collectif, une projection plus facile à instaurer considérant les récents renforts militaires étrangers au chevet de l’Armée Nationale du Pontarbello Libre, tels que le bataillon Fenrir dont une majeure partie de ses membres arrive du même continent, l’Aleucie.

Suivi financier a écrit :
Budget de l'ANPL/Jaguar Paltoterran = 38 256 pts de développement.
5570
Ecusson des services secrets alguarenos

CONFIDENTIEL - Guerre d’indépendance au Pontarbello : une guerre de propagande avant-tout.


Des soldats de l’ANPL, filmant un convoi de blindés pontarbellois que des internautes posteront plus tard en ligne.
Des soldats de l’ANPL, filmant un convoi de blindés pontarbellois que des internautes posteront plus tard en ligne.


Qu’il soit affaire d’information ou de désinformation, l’affrontement entre le Pontarbello et ses forces invasives métèques se joue aussi en coulisse, par la diffusion d’éléments à l’authenticité ou à la portée discutables, dont la véracité importe tout mais constituent une vérité par leur omniprésence sur le champs médiatique. Jusqu’ici portée par les militaires de l’ANPL, les civils alguarenos affiliés aux brigades internationales surprennent par leur capacité à relayer la vigueur des forces pontarbelloises, face à un ennemi en surnombre mais la gratuité de l’agression suffit à elle seule pour justifier la déroute en devenir d’une armée de soudards. Des combattants étrangers volontaires qui, outre leurs compétences martiales dont bon nombre en sont dépourvus, ont effectivement pour eux la familiarité de l’environnement numérique ou encore la scénarisation de spots et courts-métrages qu’ils auraient expérimenté à travers une association, un travail universitaire ou un simple hobby. Par ce travail, les forces de l’ANPL et affiliées viennent préparer l’opinion publique à la dureté des combats et leurs sacrifices associés.

L’ANPL a clairement la main sur la propagande en place au Pontarbello, là où les brigades solaires se font davantage muettes, un immobilisme médiatique très préjudiciable à ces derniers car l’ANPL dépeint ces brigades comme des mercenaires étrangers dont le mutisme est justement lié à l’absence de libre arbitre dans ce conflit, se contentant d’accomplir une sale besogne téléguidée depuis l’étranger, où le Grand Kah est clairement cité comme cobelligérant.

Par le biais de cette propagande, l’Armée Nationale du Pontarbello Libre ne se contente pas uniquement de saper le moral ennemi, ou de regonfler le sien, ou bien encore de rallier à sa cause l’opinion publique, mais bien d’exhiber les trois optiques à la fois, par des mises en scène complexes qui dépeignent tantôt la brutalité de l’ennemi, la vaillance des forces de l’ANPL et du danger régional qu’une telle ingérence manifeste est susceptible de provoquer dans d’autres micronations en quête d'autonomie.
Le commandement de l’ANPL et la force “politique” derrière lui sont à pied d’oeuvre pour la construction d’un véritable récit de guerre, dans lequel il y a un opprimant et un opprimé, un héros et un lâche, un condamné à mort et un phénix prêt à renaître de ses cendres.

Pour faire étalage de la capacité de nuisance des forces de l’ANPL, les soldats eux-mêmes n’hésitent plus à simuler des manœuvres dans l’arrière pays, pour constituer davantage de mises en scène que d’entraînements.

Bien entendu, certaines vidéos sont directement réalisées le long de la ligne de front, à l’instar du village d’Evonco, durement touché par des frappes d’artillerie peu précises des Brigades Solaires lorsque celles-ci s’étaient employées à donner l’assaut dans la passe de Carosinhos.
Des images de destruction où les douilles attestant d’un emploi massif de l’artillerie par les Brigades Solaires, suffisent à témoigner de la brutalité exercée par ces derniers, et du tapis de feu qu’ils sont décidés à faire rouler contre les populations civiles et les espaces urbains.

Dans des commentaires exprimés par les personnes présentes sur place, dont une voix-off fait la traduction en plusieurs langues reconnues à l’international, les observateurs présents dans le reportage viennent affirmer “la poursuite de véritables actions terroristes, dirigées abusivement vers les populations civiles du pays.” Matérialisant sous une forme dure les conséquences des attaques des Brigades Solaires, l’Armée Nationale du Pontarbello Libre vient déconstruire le mythe de Brigades Solaires salvatrices, dont l’action est irrémédiablement tournée vers la libération de territoires opprimés. Désormais à travers les médias pontarbellois et régionaux, si l’on associe la télévision alguarena, les oppresseurs ce sont eux !

Hélicoptères de combat pour l’appui sol, canons d’artillerie, il faut reconnaître que la capacité de destruction des Brigades Solaires est importante, nécessairement issue du parc logistique militaire de pays étrangers quand l’on voit que ses deux cents et quelques camions de transport sont susceptibles de représenter plus de 80% du parc logistique militaire kah-tanais lui-même. Une faction militaire ou une organisation paramilitaire non gouvernementale pourrait difficilement entretenir une telle armée sans le concours des industries militaires d’un État tiers. Compte tenu de l’exclusivité du matériel kah-tanais présent dans le contingent des Brigades Solaires, ainsi que de l’agression kah-tanaise après l’invasion de l’espace aérien alguareno par plus d’une demi centaine d’avions de combat, il est raisonnable de penser la connivence des deux entités comme réelle. Autant de nouveaux éléments à charge, qui viennent renforcer la thèse d’une action invasive au Pontarbello, après l’apparition des Brigades Solaires, dont les manoeuvres terrestres se sont déjà faites au détriment de nations souveraines comme l’Izcalie ainsi que d’autres régions autonomes du Sud de l’Aleucie.

Mais soucieuse d’entretenir le moral de ses forces, militaires ou non, l’ANPL joint également à ces publications des images de frappes aériennes accomplies par leurs avions d’attaque au sol. Ces images prises par les drones de reconnaissance alguarenos sont sélectionnées pour leur caractère public, c’est-à-dire qu’elles ont déjà fait l’objet d’une publication dans les médias étrangers, avant d’être reprises pour le compte de la communication de l’ANPL. Ainsi, l’idée selon laquelle les armées alguarenas et pontarbelloises travailleraient conjointement et indissociablement ensemble est durablement écartée, tentant ainsi par cette démarche, de désamorcer tous les sursauts possiblement envisagés par la propagande adverse.

Suivi financier a écrit :
Budget de l'ANPL/Jaguar Paltoterran = 43 834 pts de développement.
4069
Région du Pontarbello - Nord du pays
Affrontements sur les mois de mai et juin 2007


Membre du Bataillon Fenrir en opération au Pontarbello
Le mois de mai a été particulièrement marqué par l'entrée en scène de nouveaux belligérants, affiliés au bataillon de Fenrir.

Points à retenir a écrit :
  • D'abord limitées à des positions défensives, les forces de l'ANPL et alliées opèrent des manœuvres de débordement des positions des Brigades Solaires, grâce au concours des ponts mobiles.
  • L'offensive des forces de l'ANPL bénéficie du soutien préalable de l'artillerie du Bataillon Fenrir et de frappes aériennes exécutées par l'aviation alguarena.
  • Les affrontements sont jusqu'ici concentrés autour des agglomérations, afin de limiter les pertes civiles liées aux frappes d'artillerie et aériennes, exécutées en soutien aux forces de l'ANPL.
  • Les pertes cumulées par les Brigades Solaires, opposées au soutien militaire grandissant dont bénéficie l'ANPL, entraînent une large part de reddition et de désertion parmi les forces identifiées comme "pertes".
Bonus/Malus déterminés selon la trame RP des joueurs et arbitrés par le Chancelier-animateur a écrit :
Armée Nationale du Pontarbello Libre Bonus +10%, justificatif RP possible : L'ANPL jouit de nouveaux alliés, présents de façon notable sur le champ de bataille. L'ANPL communique positivement sur l'état de ses forces et l'évolution future du conflit, pour galvaniser et provoquer le soutien de partisans locaux. Brigades solaires Malus -5%, justificatif RP possible : L’ANPL effectue des campagnes de propagandes pour terroriser la population pontarbelloise et désolidariser celle-ci de toute coopération avec les Brigades Solaires.

Armée Nationale du Pontarbello Libre / Brigade du Jaguar Paltoterran (mercenaires)
Troupes engagées :
461 soldats professionnels (-85)
545 soldats réservistes (-341)
567 armes légères d'infanterie de niveau 4 (-100)
2 542 armes légères d'infanterie de niveau 3 (-341)
15 véhicules blindés légers de niveau 2 (-1)
2 ponts mobile lvl 1
118 lance-roquettes de niveau 3 (-65)
3 véhicules légers tout-terrain lvl 4 (-3)
2 chars d'assaut de niveau 1 (-2)
16 chars légers de niveau 1 (-6)
3 véhicules de transmission radio de niveau 3 (-1)
2 véhicules radar lvl 3
39 transports de troupe blindés lvl 3 (-14)
30 camions de transport lvl 2
3 camions citerne lvl 3 (-1)
10 lance-missiles antiaériens lvl 2
2 avions de transport tactique lvl 2
2 hélicoptères de transport moyens de niveau 1
3 hélicoptères d’attaque lvl 1
1 hélicoptère léger polyvalent de niveau 2

Fédération d'Alguarena
Troupes engagées :
30 soldats professionnels
1 avion de guerre électronique de niveau 1
3 avions de chasse de niveau 4
1 bombardier stratégique lvl 1
6 drones de reconnaissance de niveau 2
8 chasseurs bombardiers de niveau 1
3 avions de transport tactique lvl 3

Bataillon Fenrir
Troupes engagées :
1 200 soldats professionnels (-25)
1 200 armes légères d'infanterie lvl 4 (-25)
2 véhicules de déminage lvl 1
10 véhicules blindés légers lvl 2
30 véhicules de combat d'infanterie lvl 2 (-3)
3 bulldozers lvl 2
100 lance-roquettes lvl 1 (-10)
200 lance-roquettes lvl 2
50 lance-missiles antichars lvl 1
3 véhicules de transmission radio lvl 3
3 véhicules radar lvl 2 (-1)
10 transports de troupes blindés lvl 2
5 camions citernes lvl 1
500 mines antichars lvl 1 (-50)
500 mines antipersonnel lvl 2 (-120)
2 drones de reconnaissance lvl 2
20 canons antiaériens mobiles lvl 2 (-5)
10 lance-missiles antiaériens lvl 1
3 avions de transport tactique lvl 2
30 lance-roquettes multiples lvl 2 (-3)
20 canons tractés lvl 2
20 mortiers tractés lvl 2

Brigades solaires
Troupes engagées:
5 088 soldats professionnels (-1 933)
4 024 armes légères d'infanterie lvl 5 (-1 808)
1 411 mitrailleuses lourdes de niveau 2 (-400)
1 969 mitrailleuses lourdes de niveau 1
600 lance-missiles antichars de niveau 1 (-250)
21 transports de troupes blindés de niveau 2 (-19)
10 véhicules de combat d'infanterie de niveau 2 (-10)
161 camions de transport de niveau 2 (-110)
65 véhicules blindés légers de niveau 1 (-55)
2 bulldozers de niveau 1 (-2)
1 véhicule de transmission de niveau 1
2 véhicules radars de niveau 2 (-2)
4 hélicoptères de transport moyens de niveau 1 (-4)
3 hélicoptères légers polyvalents de niveau 1 (-3)
5 hélicoptères d'attaque de niveau 1 (-5)
8 canons tractés de niveau 1 (-8)
20 canons antiaériens mobiles de niveau 1 (-20)


* les pertes de soldats annoncées sont assimilables à des combattants tués, blessés/mutilés, démissionnaires/déserteurs, capturés. Les ratios entre chaque cas sont à l'appréciation des parties concernées.


PERTES DECOMPTEES
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Ecusson du Pontarbello.

Fin juin 2007 - Compte rendu d'opération interne à l'état-major pontarbellois - Libération de Caroshinos par les forces de l’ANPL, plusieurs centaines de miliciens des brigades solaires faits prisonniers.


Convoi des Brigades Solaires, sous le feu de l'artillerie et de l'aviation alliées aux forces de l'Armée Nationale du Pontarbello Libre.
Dépourvues de défense antiaérienne notable, les déplacements motorisées des brigades solaires sont les cibles constantes des frappes aériennes alguarenas.


Une colonne de fumée noire s’élève pour piquer le ciel et fendre l’horizon bleu d’un voile sombre : un autre convoi des brigades solaires a fait les frais des bombardements aériens accomplis par l’aviation alguarena. Une à deux silhouettes sortent précipitamment d’un véhicule, leur corps en flamme. Deux torches humaines qui offrent à cette vue un semblant de chaos et de débandade généralisée, comme ceux qui commencent à poindre dans les rangs des Brigades Solaires, au point d’en devenir une caractéristique prédominante de leur définition au champ de bataille. Les véhicules détruits gênent les véhicules restés à l’état roulant, au risque de les convois des Brigades Solaires soient rattrapés par des avant-garde et autre bataillon de reconnaissance de l’ANPL. Le capitaine Jonatán Yepes était de ceux-là, à la tête du 2e escadron blindé.

Capitaine Jonatán Yepes : Soldats, les frappes de nos alliés se sont tues, l’ennemi accuse le coup, ne leur laissons aucun répit et massacrons-les jusqu’à temps que leurs culs viennent baigner dans l’eau de la mer des Burbujas Verdes.

Les chars légers, autrement dit pour le cas présent, les chars à roues, firent leur office. Il faut en effet souligner que leur utilisation en mission de reconnaissance était un débouché tout désigné pour la situation qui s’offrait à eux. Passant les reliefs abruptes, les chars à roues pontarbellois pouvaient s’affranchir des voies routières tandis que les camions de transport des brigades solaires s’obligeaient à les emprunter. De nombreux camions de transport furent ainsi immobilisés le long des routes, d’abord par les frappes aériennes, puis par des unités de reconnaissance blindés affiliées au 2e escadron blindé. Des unités composées de petits groupes de blindés, dont le nombre ne dépassait guère plus de quatre à cinq chars, qui venaient harceler les flancs des convois ennemis. L’offensive de l’ANPL put compter sur un renfort inopiné, par la présence d’un contingent paramilitaire affilié au bataillon Fenrir, une société militaire privée lofotenoise qui officiellement, avait contractualisé une intervention militaire sur zone auprès du commandement de l’Armée Nationale du Pontarbello Libre.

Le concours du bataillon Fenrir apporta un nombre important de pièces d’artillerie sophistiquées, à l’instar des dizaines de lance-roquettes multiples qui contribuaient à maintenir sous un feu constant les positions ennemies. L’immobilisation de forces ennemies, déjà contraintes à la retraite tactique compte tenu de la puissance de feu supérieure des troupes de l’ANPL et de leurs alliés, contribua à inciter à la reddition plusieurs contingents des brigades solaires, rendus piétons pour ne pas dire immobile. Le village de Caroshinos fut investi par plusieurs centaines d’hommes d’infanterie appartenant à l’ANPL dont la moitié était morte, disparue ou neutralisée dans les combats urbains. Le Sergent-major Severino de Freitas de la force, chef de section d’infanterie au sein de la force Ascara, participa à l’assaut.

Sergent-major Severino de Freitas : L’ennemi peine à tenir ses positions, ce sont les derniers coups de boutoire à donner soldats. Je ne vous demande plus de vous battre, je ne vous demande plus de gagner, je vous demande de vaincre, en réduisant l’ennemi à l’état résiduel que doit être sa place lorsqu’il foule nos terres.

Sur ces mots, une vague de cinquante hommes se leva du fossé dans lequel elle s’était établie et initia une course folle vers les premières habitations du village. Une mitrailleuse ennemie tentait de les balayer alors que des véhicules de combat positionnés en appui feu de l’infanterie de l’ANPL, débutaient des tirs de contre-riposte vers les habitations où s’étaient réfugiées plusieurs unités des Brigades Solaires. Plusieurs blindés de l’ANPL tirèrent des fumigènes depuis les pots lance-fumigènes, déroulant un brouillard opaque pour permettre l’assaut de l’infanterie. L’escadron du Capitaine Yepes contourna bien entendu le village pour ne pas y rester trop de pertes parmi ses blindés. Le contournement du village l’amena au contact d’un groupe de véhicules de combat d’infanterie appartenant aux Brigades Solaires. L’échange de tirs fut immédiat entre la dizaine d’éléments hostiles et le 1er groupe de cavalerie blindée, composé de cinq chars de l’ANPL.

Les véhicules ennemis, équipés de lance-missiles antichars, purent opérer des tirs destructeurs contre le char d’assaut du capitaine, à qui une chenille avait été détruite à la réception du premier tir. N’ayant que peu de temps avant l'exécution d’un second tir, le Capitaine Yepes fit évacuer l’équipage mais son observateur se refusa à l’abandonner, l’aidant à charger un obus à flèche avant de retourner à son poste marquer la position ennemie. Le capitaine Yepes effectua machinalement les actions dédiées au changement de munitions, sous un calme olympien que son expertise des combats commençait à aiguiser.

Son observateur était lui plus décontenancé et ne fut ramené à ses esprits que lorsque le capitaine ordonna le feu sur l’ennemi. L’observateur s’écria “touché” dans un élan de joie spontanée, là où seul un rictus de satisfaction fut affiché par l’officier et commandant de char.

Capitaine Jonatán Yepes : Bien joué caporal-chef, c’est du bon boulot…

Sur les canaux de communication, les félicitations allèrent bon train pour le capitaine, et ne prirent fin qu’à l’annonce d’un nouvel exploit : le village de Caroshinos avait été libéré par les sections d’assaut de l’infanterie ANPL, très largement constituées par des unités de réserve pontarbelloises, guidées par leur amour de la patrie…
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12 juillet 2007 - Guerre d’indépendance au Pontarbello : Après sept mois de guerre au Pontarbello, une victoire de l’ANPL se dessine sur les forces fascistes et invasives des Brigades Solaires.


Colonne de blindés appartenant à l'Armée Nationale du Pontarbello Libre, franchissant le village de Caroshinos, récemment repris aux mains des Brigades Solaires.
Les Brigades Solaires sont mises en déroute tandis qu’une libération du territoire s’opère, par les forces inarrêtables de l’Armée Nationale du Pontarbello Libre.


“Les Brigades Solaires ont déjà perdu la guerre au Pontarbello” avait déclaré sous cette phrase brève et sans appel, le Général Leopoldo Sapateiro, commandant-en-chef des armées de l’ANPL, pour décrire à un échantillonnage de journalistes pontarbellois et internationaux, l’évolution du conflit sous les prochaines semaines, au plus tard le prochain mois.
D’après l’état-major de l’ANPL mais pas seulement, puisqu’on entend une série de discours similaires dans la bouche des consultants militaires alguarenos, les Brigades Solaires n’ont plus le luxe d’une offensive dans le Pontarbello et peut-être même, l’opportunité de simplement y tenir des positions.

La débâcle militaire totale affichée par les sept mille miliciens appartenant aux Brigades Solaires, opposés à quelques milliers de soldats et d’appelés pontarbellois à peine, a surpris le monde entier ou à tout du moins, l’audimat des populations qui se sont senties concernées par le conflit.

Le net arrêt essuyé par la force militaire ennemie, tandis qu’elle essayait de porter un coup de grâce depuis la passe de Caroshinos, a traduit un irrémédiable basculement du conflit à la faveur de l’ANPL qui, parallèlement, a su éviter le piège de l’encerclement face à une force d’invasion hostile d’au moins cinq fois supérieure à ses troupes, grâce à l’usage de ponts mobiles pour ouvrir de nouveaux fronts depuis certains terrains réputés infranchissables (tels que des cours d’eau, des grands fossés et des ravines sèches)…

Misant sur une force militaire impactante, les brigades solaires se sont rapidement trouvées embarquées au sein d’une terrible bataille d’attrition, dégraissant leurs forces au fil des embuscades et attaques à revers provoquées par le débordement de petits groupes d’assaut accompagnant le déploiement de ponts mobiles. Là où la surprise est totale sur la scène internationale, c’est que les Brigades Solaires ne voient pas uniquement leur échec militaire lié à une approche hasardeuse, une incompétence chronique de sa force d’invasion, mais cet échec se lie également à l’intelligence et au pragmatisme des forces de l’ANPL qui, malgré des moyens plus limités que leurs adversaires, ont su provoquer le combat là où il était à leur avantage.

Ainsi, résumer l’échec des Brigades Solaires à leurs seules limites n’est pas rendre hommage à la valeur militaire des troupes de l’ANPL qui se sont avérées capables d'initiatives inattendues et létales face à l'ennemi. L’efficacité notable des forces de l’ANPL sur le champ de bataille n'est plus à prouver, aidées par des alliés aux aptitudes martiales élevées, engagés très tôt dans la guerre d’indépendance pontarbelloise. Une réussite et un optimisme sur lesquels l’autorité pontarbelloise n’hésite plus à communiquer, y compris à travers la voix de son plus haut niveau de gouvernance, c’est-à-dire le Général Leopoldo Sapateiro, assurant de facto et de jure la nouvelle gouvernance de ce petit territoire aleucien nouvellement émancipé en forme de presqu’île aux portes de la Paltoterra dont l’un des états a, par l‘intermédiaire des Brigades Solaires, tenté l’annexion.

“Après avoir accusé le choc de l’invasion des Brigades Solaires en février dernier, forte de plus de sept milles combattants ennemis, les glorieuses troupes de l’Armée Nationale du Pontarbello Libre ont su enliser la progression adverse qui se voulait d’abord inexorable, par le flux important de soldats et d’équipements qui le composait. De dix fois supérieures en nombre, les forces ennemies ont dans un premier temps avancé depuis le Nord du Pontarbello, tentant de faire la jonction avec une enclave pharoise, installée sur la côte sud pontarbelloise. Mais l’équipement de nos forces armées, a su recomposer la ligne de front là où celle-ci se voulait la plus judicieuse, particulièrement grâce à l’emploi de ponts mobiles, qui ont permis le franchissement de cours d’eau à nos forces et la prise à revers de formations ennemies… Perdant ouvertement le bénéfice de leur offensive globale sur le Pontarbello, les Brigades Solaires ont maintenant drastiquement réduit leurs ambitions, cantonnant leur présence au Pontarbello par la tenue difficile de plusieurs positions défensives, depuis lesquelles elles espèrent reconstituer leurs forces.

Mais n'écoutant que notre courage, nos compagnies de l’ANPL se sont élancées à l’assaut des dernières positions ennemies, s’empressant de libérer celles-ci de l’infamie quotidienne que cette seule présence entraîne… Partout sur le champ de bataille, les actes de bravoure se sont cumulés, pour aller défaire la vague fasciste qui a déferlé sur le pays. Que ce soit le Capitaine Jonatán Yepes, commandant du 2e escadron blindé de l’ANPL, promu à titre exceptionnel dans son grade pour sa combativité lors de la bataille de la passe de Caroshinos, ou bien le Capitaine Ramiro de Lima, chef de la 1ère escadrille de l’aviation légère, qui par son sang-froid a su prendre la décision nécessaire au sauvetage de quinze frères d’armes immobilisés sous le feu ennemi, de nombreux hommes et femmes se sont illustrés dans ce conflit qui dure maintenant depuis près de dix mois. Mais qu’importe l’intensité de nos souffrances, qu’importe la durée de celles-ci, je vous promets la victoire et la renaissance sur chaque monticule de cendres que nous auront imposé les forces oppressives fascistes dont nous mettons quotidiennement à mal les ambitions…”

Profitant à peine de sa liberté retrouvée, après l'autonomisation du territoire vis-à-vis de son ancienne puissance coloniale listonienne, la Première République du Pontarbello a prouvé (et éprouvé) la force de sa détermination face à un ennemi mortel et sournois, qui multiplie les manoeuvres ainsi que les bassesses, pour saper l'avancée vers son autodétermination.
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