Méridéas regarda les informations sur l'écran mis à disposition dans la pièce puis il râla comme un vieil elpide des champs : « Comment ça la température actuelle à Pembertøn serait de -2°Celisius ?! Bordel on se croirait sur les monts de Minös ! Je suis sûr que même au Canta on ne se les gèles pas autant ! »
Demarchos, son ancien esclave et mentor devenu conseiller officiel de l’Archonte le regarda avec sévérité : « Domine, voyons ne lâchez pas des phrases comme ça que vous pourriez regretter. Sûr que la chancelière Olz serais ravi d'entendre vos propos. »
Méridéas : - Demarchos combien de fois je t'ai déjà dit de ne plus m'appeler Domine ? souffla-t-il dépité. L'esclavage c'est terminé maintenant, tu es un homme libre mon cher Demarchos. Enfin pour en revenir au sujet principal je suis sûr que la rumeur des marchands elpide est vraie. Je te parie 1000 Drachme qu’il y a des pingouins qui se baladent dans la ville tellement qu'il fait froid.
Demarchos : - Désolé Méridéas, la force de l'habitude... c'est vrai que si je commence à t'appeler par ton ancienne dénomination ça fera très mauvais genre devant nos invités, dit-il en riant. Concernant votre pari, je suis sûr que vous perdrez ce ne sont que des rumeurs complètement infondées. Je tiens donc pari, continua-t-il l’air confiant et mesquin. En tout cas ne vous inquiétez pas, on vous a sorti la triple toge spécialement conçue pour l'hiver vous ne craignez donc absolument pas le froid. On a même prévu une petite écharpe si besoin mais ça devrait être suffisant. En tout cas trêve de plaisanterie passons aux choses sérieuses c'est à dire un bref aperçu de quel est le Lofoten.
Méridéas : - Je me rappelle bien dans l’ordre on a acheté des armes au Lofoten il y a de cela un mois et demi à ce pays, puis ensuite on a discuté par voie diplomatique je me rappelle bien c'est moi qui écrit les missives où nous avons d'ailleurs effectué un échange d'ambassades qui se passe très très bien ma foi.
Demarchos : - Voici un très beau résumé de la situation sur nos relations actuelles avec le Lofoten. On pourrait d'ailleurs ajouter qu'ils ont été très tatillon sur la question de l'esclavage, donc attention si on doit encore évoquer le sujet. Concernant la situation internationale faut-il que je vous remémore certaines choses ? demanda-t-il avec un sourire entendu.
Méridéas : - Tu poses la question mais tu sais très bien que j'ai la réponse, commençât-il en souriant. Enfin je vais quand même répondre parce que j'aime bien ces petits challenges que tu m'imposes depuis tout petit. Alors si je ne m'abuse le Lofoten est actuellement membre de l'Organisation des Nations Commerçantes, dont les principales figures dont je me rappelle sont notamment l’Alguerana et le Novigrad.
Demarchos : - Situation au Prodnov ?
Méridéas : - Un beau bordel, lança-t-il songeur. Plus sérieusement, L'Union Albienne a dressé un ultimatum aux forces gouvernementales et aux forces insurgées, dans le même temps il y a eu un coup d'état dans la capitale... qui se nomme Staïglad . Je crois que d'ailleurs ce coup d'état les rumeurs courent que le Novigrad et le Lofoten y auraient mis leur grain de sel. En tout cas au regard des nouvelles internationales que nous avons eu hier L'ONC dans son entièreté est impliqué. C'est un sujet explosif en conséquence.
Demarchos : - Absolument, enfin je tiens à noter à ton attention que l'opinion publique de ce pays et le gouvernement dans son ensemble et farouchement anticommuniste. Donc pas de mention des petites lettres envoyées ci et là... si tu vois ce que je veux dire ?
Méridéas : - Complètement... c'est vrai que c'est assez curieux leur manière de réfléchir entre les Albiens et l’ONC. En tout cas nous de notre côté je suis sûr qu'on a des marchés à aller chercher. Tiens je crois qu'on est quasiment arrivé.
Effectivement l'avion entamait progressivement sa phase de descente vers la terre ferme. Après les instructions brèves du commandant de bord indiquant que l'atterrissage arrivé à grands pas, les deux hommes ainsi que les gardes du corps attaché à l’Archonte bouclèrent leur ceinture. L'atterrissage se fit sans aucun problème.
La porte d'embarcation s'ouvrit et la première chose qui frappa l’Archonte fut le vent glacial Qui semblait s'infiltrer dans son corps et même jusqu'à ses jours. Un officiel de la garde fédérale l’accueilli et la première chose que Méridéas déclara sur le sol Lofotèn fut ces mots désormais entré dans la légende : « Eh merde y’a pas de pingoin ! ».
L'officiel reconnu le mot « pingouin » et ne comprit Absolument pas pourquoi son interlocuteur parlait de « pingouin ». Afin d'éviter tout différends diplomatiques l'officiel se tut, mais ne manquerai pas d'en parler à sa direction : apparemment l'archonte semblait aimer les pingouins.
Un convoi assez impressionnant avait été affrété avec moto, escorte policière et voiture diplomatique. Le convoi emmena l'Archonte sont conseiller Demarchos ainsi qu'un de ses gardes du corps jusqu'au Palais de la Chancellerie, le reste restant auprès de l'avion. Arrivé au palais un portier lui ouvrit la porte de sa voiture, puis il fut accueilli par le Chancelier et la Conseillère Fédérale aux Affaires Etrangères.