27/03/2015
07:43:15
Index du forum Continents Aleucie Pontarbello

[PRESSE] Activités médiatiques au Pontarbello

Voir fiche pays Voir sur la carte
757
MÉDIAS PONTARBELLOIS


Médias pontarbellois

A la suite de ce post, seront publiés les différentes communications faites par voie de presse. A l'aube de l'année 2008, le Pontarbello s'étant indépendnatisé sous l'impulsion de la junte militaire du Général Leopoldo Sapateiro, Commandant-en-chef de l’Armée Nationale du Pontarbello Libre, la presse y souffre encore très largement d'un manque d'autonomie, de liberté d'opinion, d'information et in fine, de pluralisme. Vous trouverez ci-dessous les organes de presse habilités à informer les populations du pays.

Logo du journal pontarbellois O Independente

O Independente est un journal nationaliste dont le nom évocateur reprend son engagement dans la lutte contre les autorités coloniales de l'Empire listonien, puis celles affiliées aux Brigades Solaires, lors de la guerre d'indépendance survenue de février à août 2007.
3922
El Globo

16 août 2008 - Post-conflit : le gouvernement fédéral consent à offrir des moyens militaires défensifs aux forces de l’ANPL pour pérenniser la souveraineté pontarbelloise.


Nouveaux équipements en transit pour le Pontarbello, afin de concourrir à l'entretien d'une force militaire dissuasive sur zone.
Véhicules de transmission ou de détection radar, armements divers, le Pontarbello rehausse le niveau opérationnel de ses troupes grâce au concours de la Fédération d'Alguarena.


La coopération des autorités alguarenas avec les indépendantistes pontarbellois doit aujourd’hui évoluer, compte tenu de la consolidation du pouvoir autour de la junte militaire victorieuse, ayant peu à peu éclipsé les strates citoyennes du mouvement. “Bien que le Pontarbello souffre aujourd’hui d’un manque de représentativité dans ses instances les plus éminentes, il nous est nécessaire de participer à la conception d’une force d’autodéfense de qualité, pour la dissuasion et cas échéant pour le refoulement, de toutes les menaces présentes et futures qui risquent d’ébranler cet état naissant…” a confié Martha Fulton, conseillère aux affaires étrangères de la Fédération d’Alguarena, bien qu’elle ait également déclaré souhaiter une meilleure représentativité de la société civile dans la gouvernance du pays.

Mais pour la présidence alguarena, priver le Pontarbello des moyens de se défendre revient à apporter du crédit, une importance imparable à la junte militaire qui tient aujourd’hui le pays. “La junte militaire est arrivée au pouvoir du Pontarbello parce que les menaces extérieures lui ont offert légitimité et force. Si nous faisons disparaître les menaces extérieures sur la péninsule, nous avons bon espoir de négocier avec le Général Sapateiro, la poursuite des transformations politiques aspirées dans tout le pays… Nous avons adopté un discours clair et transparent avec le Général Sapateiro, qui se réjouit de la capacité du pays à avoir refoulé des manoeuvres invasives depuis l’étranger, toutefois nous regrettons que le mouvement indépendantiste ait perdu de son éclat et que la direction du pays soit aujourd’hui devenue plus concentrée auprès de quelques personnes.”

Ces regrets exprimés, la gouvernance pontarbelloise a été assurée du souhait alguareno, de voir s’enrichir la coopération entre les deux états, pour nourrir la paix dans une région “déjà trop endeuillée par la divergence”.

Ce souhait, concrétisé par la donation du matériel nécessaire à l’équipement d’une section de transmission, est “une aide bienvenue” pour le Général Sapateiro et les forces de l’Armée Nationale du Pontarbello Libre (ANPL). L’aide, d’une valeur approximative de 27,5 millions de pesetas alguarenas et essentiellement tournée vers des moyens de communication et de détection radar, est une véhicule action en faveur de la dissuasion et de l’optimisation des forces défensives de l’ANPL qui en manquait assez cruellement, s’était réjoui un officier de l’Armée Nationale du Pontarbello Libre, sous couvert d’anonymat. Les autorités pontarbelloises futures acquéreurs de ces véhicules, seront effectivement en mesure grâce de quadriller l’ensemble de leur territoire et d’offrir un maillage défensif jusqu’ici jamais égalé.

Véhicules blindés, véhicules de transmission, véhicules radars et équipements dédiés au génie mécanisés, la fourniture de ces équipements malgré leur vocation défensive nous assurait la présidence, est une opportunité jamais atteinte dans la réorganisation optimale des forces de l’ANPL. Le déploiement de véhicules du génie contribuera si nécessaire à déminer et dégager différents décombres engendrés par les combats de la guerre d’indépendance. Le nord du pays, concerné par l‘invasion kah-tanaise, apparaît comme une zone prioritaire au déploiement de telles unités.

Dans le cadre de cette coopération militaire, les autorités alguarenas ont déclaré ne pas s’interdire la délivrance ultérieure de matériels offensifs, à l’instar d’une aviation performante, pour permettre si nécessaire, la projection d’une contingent pontarbellois réduit, dans les différents foyers de tensions ayant nourri la menace contre cet état, à l’image de ceux qui permettent l’utilisation de leur territoire et la libre traversée des frontières, à des combats étrangers susceptibles de porter atteinte à l’intérêt supérieure de la nation pontarbelloise.
5877
Logo du journal Pontarbellês

10 mars 2009 - La Brigade du Jaguar paltoterran ouvrira son siège social dans la capitale de Santialche.


Vigies et sentinelles de la Brigade du Jaguar Paltoterran, dans certains quartiers résidentiels et industriels de Santilache, la capitale pontarbelloise.
La sécurisation de certains quartiers résidentielles et industriels de Santialche par des mercenaires du Jaguar Paltoterran, mêlée à l'acquisition d'une ancienne bâtisse en cours de réfection, amènent la convergence d'importants soupçons quant à l'ouverture prochaine d'un quartier-général de cette société militaire privée, au sein de la capitale pontarbelloise.


Certains parlent de siège social, d’autres de quartier-général, quoiqu’il en soit, il est manifestement acté que le centre dédié à la prise de décision du groupe a fait le choix de s’installer durablement dans notre péninsule. Reconnue pour avoir concouru à la formation politique du Pontarbello, défaisant pour cela les forces impériales listoniennes et les brigades solaires kah-tanaises, la Brigade du Jaguar Paltoterran profite d’un vent favorable dans la péninsule d’Aleucie du Sud, où la junte militaire du Général Leopoldo Sapateiro règne sans partage, en maître des lieux.

Cette société militaire privée, contrôlée par des personnalités militaires de renom, veut inaugurer un pied à terre dans la République Nationale du Pontarbello, un moyen concret d’établir de la proximité et d’initier un pas vers la reconnaissance de ses activités à l’international. Pour cela, des architectes se sont mis à pied d'œuvre, pour retravailler les contours d’un bâtiment désaffecté et abandonné depuis la guerre d’indépendance. Redessinées et modernisées, les façades du bâtiment laissent aujourd’hui apparaître un style plus épuré, marquées par la présence de surfaces vitrées opaques ou teintées, pour ne laisser filtrer que la lumière naturelle. Un bâtiment doté de plusieurs étages, qui laisse entrevoir l’ampleur de la société et sa vocation à devenir une société militaire privée internationale de renom.

En effet, l'ouverture d’un quartier-général pour le groupe au Pontarbello, est annonciateur de certaines ambitions entretenues par son conseil d'administration. Celle-ci aperçoit dans la manœuvre, une nouvelle étape vers la reconnaissance du groupe paramilitaire, autant par l’opinion publique que par les administrations ou institutions internationales, par une visibilité franche au sein d’un espace public. “La Brigade du Jaguar Paltoterran ne veut pas exister en tant qu’entité militaire clandestine, mais en tant qu’entité commerciale, économique et dans une certaine mesure politique…” confie l'économiste Jorge Santinhos, pour expliciter les intentions qu’il suppute à la gouvernance du groupe paramilitaire.

Apparaître comme une référence militaire et arborer une certaine respectabilité, voilà les deux enjeux poursuivis par le groupe de sécurité privé, précédemment engagé dans les affrontements armés les plus violents que l’Aleucie ait pu connaître sur la dernière décennie, après son opposition frontale aux forces impériales listoniennes ainsi qu’aux milliers de combattants des brigades solaires kah-tanaises. Des missions réussies qui lui ont valu la reconnaissance de leur valeur martiale, pour autant, la gouvernance du Jaguar Paltoterran espère plus, avec la possibilité pour elle d’entretenir une proximité jamais plus autrement qu’ostentatoire, avec les instances politiques de plusieurs pays, à commencer par la République d’Union Nationale du Pontarbello.

Une étape nécessaire, vers le développement public de cette société qui souhaite s’inscrire dans les politiques de défense de pays favorables, comme la Fédération d’Alguarena ou le Pontarbello. “La Fédération d’Alguarena dispose de grands moyens financiers et militaires, i lest peu probable qu’une place soit faite aux mercenaires pour former une force défensive à l’intérieur du territoire. Cependant pour le cas du Pontarbello, la situation est toute autre et les membres du conseil d’administration de cette société l‘ont très bien remarqué. Le Pontarbello cumule les menaces extérieures avec les Brigades solaires, les forces armées impériales listoniennes, les armées cobariciennes et depuis peu, les soldats du Pharois Syndikaali. Dans ces circonstances, le développement d’une force armée expérimentée est indispensable mais le hic réside dans le fait que la République d’Union Nationale du Pontarbello ne jouit pas à ce jour, des moyens humains et matériels pour la mettre en place. C’est là que la Brigade du Jaguar Paltoterran entre en scène, pour prendre la place laissée autour de ces lacunes.

L’installation d’un quartier-général à Santialche, est donc la conséquence directe des ambitions possédées par la Brigade du Jaguar Paltoterran, l’une des sociétés militaires privées parmi les plus connues, si ce n’est la plus connue d’entre elles. Grand consommateur de mercenaires et législateur omnipotent sur ses terres, le Général pontarbellois Leopoldo Sapateiro est une opportunité notable sur le business plan de la société paramilitaire, en quête continue de légitimité sur un secteur où la concurrence se bouscule depuis quelque temps.

Mais le recours à la Brigade du Jaguar Paltoterran n’est pas dénué de sens pour le Général Sapateiro lui-même, qui peut voir dans leur présence au Pontarbello, des auditeurs fiables pour communiquer avec lui sous une certaine transparence, là où les officiers supérieurs de son état-major pourraient décemment lui cacher certains diagnostics, certaines auto-évaluation, quant à la mesure du caractère opérationnel de l’Armée Nationale du Pontarbello Libre (ANPL), de crainte que de telles révélations n'entament leurs perspectives de carrière, voire ne conduisent le Général Sapateiro lui-même à commanditer des actions punitives contre leurs rapports ou eux-mêmes.

“Si un conseiller militaire de la Brigade du Jaguar Paltoterran constate une force de l’ANPL défaillante voire carrément inexistante, il le dira sans tabou, contrairement aux officiers de l’ANPL eux-même, qui pourraient craindre les répercussions d’une telle prise de parole. C’est un trait apprécié chez les mercenaires et le général Leopoldo Sapateiro sait en tenir compte lorsqu’il les consulte à ce propos…” explique sous couvert d’anonymat un officier de l’ANPL.

Il est donc fort à parier que de parts et d’autres, l’association de la Brigade du Jaguar Paltoterran et de la gouvernance pontarbelloise, centralisée auprès du Général Leopoldo Sapateiro, est un gage d’initiatives futures, tournées vers la commercialisation des armes et de la violence…
7138
Logo du journal pontarbellois O Independente

27 mars 2009 - Des forces militaires pontarbelloises attaquées après le refus d’obtempérer de soldats-contrebandiers, le Général Leopoldo Sapateiro déclare avoir reconquis l’enclave en proie au crime organisé du Syndikaali Pharois.

Réinvestissement des lieux par la force de police pontarbelloise.
A la suite d’une opération de lutte contre la contrebande pharoise, l’autorité pontarbelloise déclare le réinvestissement étatique et la réoccupation des zones de “non-droit”.


Le Général Leopoldo Sapateiro, commandant-en-chef des forces de l’Armée Nationale Libre du Pontarbello, a officialisé la reprise de l’enclave côtière “soumise à l’occupation pharoise depuis la vente ubuesque de territoires souverains listoniens contre un porte-hélicoptères et une tasse de café” dénonçait ce même homme, dans une allocution publique à destination des populations locales.

Héros de la guerre d’indépendance, qui entraîna la décolonisation d’un Pontarbello soumis à l’Empire listonien, le Général Leopoldo Sapateiro est une figure militaire de renom à travers le monde. Faisant fi d’être détesté ou aimé pour ses initiatives militaires, l’officier général du Pontarbello se sait aujourd’hui détenteur d’un palmarès que la Fédération d’Alguarena elle-même envierait, en justifiant de victoires militaires mais aussi politiques, tantôt sur l’Empire listonien, puis le Grand Kah et récemment encore le Syndikaali Pharois.

Des faits d’armes qui peuvent aujourd’hui se targuer d’entrer dans l’histoire nationale de ce petit pays, une micronation comme on aime à les appeler et que très peu d’états hors du continent paltoterrano-aleucien peuvent raisonnablement prétendre connaître finalement. Mais l’Histoire du Pontarbello continue de se construire malgré tout, malgré l‘ignorance des uns et les rivalités des autres, un Pontarbello riche du courage et de la détermination d’un peuple, précédemment opposé à des ennemis dont la supériorité sur lui n’aurait fait aucun doute auprès des experts en sciences militaires, avant que le Pontarbello ne défasse chaque ennemi, un à un.

Une rivalité qui, si elle n’est pas aujourd’hui enterrée, aboutit malgré tout à la libération pleine et entière du territoire pontarbellois, avec le rattachement de l’enclave côtière illégitimement occupée par des contrebandiers-soldats appartenant au Pharois Syndikaali. “La boucle est bouclée, Salvando est joignable par toutes ses routes” s’amuse-t-on dans les cafés de la commune pontarbelloise, adjacente aux terrains occupés par la garnison pharoise.

La ville de Salvando a de quoi entrer dans l’Histoire, se faisant la dernière ville reconquise par les forces de l’ANPL, constituant aujourd’hui du Pontarbello sous sa formation géographique pré-coloniale. Dans les faits, la ville de Salvando est tout et rien à la fois car forte de cent mille habitants seulement, elle n’est pas un centre démographique d’ampleur, d’autant que l’espace réellement occupé par la garnison pharoise était limité à un grand terrain vague, limitrophe à la ville mais aucunement résidentiel. Pourtant, politiquement, la reprise de ce secteur aux forces armées pharoises, installées sur place dans l’illégalité la plus pure, après une transaction douteuse bradant la souveraineté des uns contre un navire de guerre. Une injustice, une dépossession aujourd’hui réparée après la vilénie de ces mêmes criminels qui, insoumis à l’autorité pontarbelloise sur son propre territoire, ont espéré conduire une résistance acharnée qui s’est soldée par la capitulation du campement après quelques dizaines de minutes d’affrontement seulement.

La libération de cette enclave permet le libre passage routier autour de Salvando, une ville rebaptisée pour honorer à jamais la mémoire de ceux qui ont porté la loi et à défaut la mort, dans les rangs de l’envahisseur étranger. Une liberté de déplacement mêlée à une symbolique forte pour la gouvernance pontarbelloise, qui avait considéré la dépossession de ce territoire comme un élément déclencheur de la guerre d’indépendance au Pontarbello. De là à dire que le Syndikaali Pharois est responsable, voire coauteur du déclenchement de la guerre d’indépendance au Pontarbello, il reste un pas que ma conscience journalistique m’interdit de franchir.

Côté alguareno, la présidence fédérale souhaite un apaisement rapide des tensions.

Pour le gouvernement fédéral alguareno, les affrontements armés ayant opposé l’ANPL et le Syndikaali Pharois sont “la regrettable conséquence d’une politique désastreuse de militarisation du précédent gouvernement listonien, faisant fi de l’histoire culturelle et de l’économie des provinces ultramarines”, comprenez par là les provinces coloniales de l’Empire listonien, pour les nommer autrement.

La parcellisation du territoire listonien au profit de puissances étrangères, pour négocier l’acquisition d’armements stratégiques, demeure aux yeux de l’autorité d’Aserjuco, une aberration sans nom et dangereuse, conditionnant l’émergence des tensions au sein des territoires coloniaux monétisés. Soucieuse que cela n’arrive plus, considérant la proximité géographique du Pontarbello et les incidences commerciales directes qu’il y a à nourrir la guerre autour de lui, la Présidence alguarena s’est montrée rassurée par le développement des activités de sécurité, de la Brigade du Jaguar Paltoterran, une société militaire privée engagée dans la défense des populations à l’international. Installée depuis peu dans la capitale pontarbelloise, à Santialche, la firme des unités paramilitaires lie son intégrité et son destin à celui de la stabilité du régime de Leopoldo Sapateiro, commandant-en-chef des forces de l’ANPL. Un pari risqué mais qui malgré les divergences d’opinion entre la présidence fédérale alguarena et le régime Sapateiro, oblige les deux parties à durablement s’entraider dans la lutte contre les influences d’extrême gauche. Véritable opposant politique et militaire aux autorités kah-tanaises et pharoises, le régime Sapateiro est un garde-fou pour l’évitement d’une zone d’influence favorable aux ennemis, ou simplement rivaux, de la Fédération d’Alguarena.

De son côté, la Fédération d’Alguarena est le partenaire économique de référence pour la région (voire le monde) si le régime Sapateiro souhaite justifier d’une certaine réussite économique, notamment par le transit de navires commerciaux au sein du détroit alguareno. Un échange de bons procédés qui, malgré la présence de régimes assez disparates, incitent les uns et les autres à entretenir des atomes crochus. Des atomes crochus principalement fixés par la présence de la Brigade du Jaguar Paltoterran, une société militaire privée particulièrement engagée dans le développement des capacités défensives de l’Armée Nationale du Pontarbello Libre (ANPL) autant par la dispense de formations que par le déploiement d’unités combattantes opérationnelles.

En matière de défense, le Jaguar Paltoterran a également vocation à se constituer une force navale, ce qui promet des perspectives intéressantes, dans le développement des relations commerciales environnant la République d’Union Nationale du Pontarbello. Une dotation née d’achats d’équipements militaires mais également de donations en provenance de la Fédération d’Alguarena, considérant l’importance des coûts d’entretien liés à la présence d’armements obsolètes dans ses entrepôts… Ainsi, sans jamais fournir les moyens militaires à l’ANPL, la Fédération d’Allguarena trouve matière à le maintenir en haleine, en équipant cette société militaire privée, véritable trait d’union entre les deux pays.

Message secretInformation secrète réservée aux personnes autorisées
10762
Logo du journal Pontarbellês

22 juin 2009 - Le Pontarbello une réussite économique et des perspectives favorables qui vont durablement conforter le Général Leopoldo Sapateiro.


Le Pontarbello, malgré sa crise politique de 2007, se défend sur l'ensemble de ses secteurs économiques.
Le Pontarbello, une conjoncture économique viable et soumise à une dynamique trisectorielle.


Malgré les sombres tableaux dépeints par des experts autoproclamés à l’international, s’il est bien un mal que l’on ne saurait reprocher aux autorités pontarbelloises, c’est leur capacité à ne pas avoir su réinvestir dans le pays au lendemain de sa décolonisation.

Le PIB pontarbello a pris +50% en deux ans, un indicateur incontestable de reprise économique.

De l’ordre et du travail, voilà ce promettait le Général Leopoldo Sapateiro, après la proclamation de l’indépendance pontarbelloise au second semestre 2007. Et sur ces sujets, la moindre des choses serait de reconnaître qu’il n’avait pas menti. En abattant les vestiges d’une administration coloniale corrompue, viciée au point de monnayer la souveraineté de ses possessions ultramarines au profit de nations étrangères, en défaisant les milices paramilitaires étrangères venues envahir le pays ou encore l‘occupation illégitime perpétré par les forces armées pharoises, le Général Leopoldo Sapateiro a installé une autorité unique sur le territoire, étrangère à toute ambiguïté malgré les dires de certains commentateurs internationaux, eu égard à la présence de sociétés militaires privées, telles que le Jaguar Paltoterran, chargé de sécuriser le territoire.

La présence de société militaire privée n’est rien en comparaison de l’occupation étrangère exercée par le Pharois Syndikaali.

La présence de sociétés militaires privées, tournées vers la sécurisation de sites et la protection de personnalités pontarbelloises, n’est rien en comparaison des présences jadis subies, de puissances étrangères, imposant de facto une législation différente de celle pontarbelloise, un État dans l'État. La Brigade du Jaguar Paltoterran, pour la nommer, n’a donc aucune empreinte politique au sein de la péninsule pontarbelloise, contrairement aux différentes occupations étrangères aujourd’hui chassées.

L’économie pontarbelloise, parmi les plus dynamiques au monde.

Indépendamment du PIB dans sa globalité, mais considérant plutôt la courbe évolutive de son PIB sur les années écoulées, l’économie pontarbelloise semble indubitablement être la première dynamique économique d’Aleucie et l’une des meilleures dynamiques économiques au monde, très peu parmi elles pouvant justifier d’une croissance de +50%. Le tissu industriel pontarbellois connaît donc une progression fulgurante, née du retour des investisseurs et des capitaux étrangers, après l’arrêt des hostilités avec l’Empire listonien.

Il faut dire que l’Empire listonien, en froid commercial avec de nombreux pays, bloquait l’envie des investisseurs étrangers de venir s’installer au Pontarbello. “La politique étrangère de l’Empire listonien a été très difficile ces dernières années, cumulant des différends avec le Jashuria, le Lofoten et même l’Alguarena. Entamer une guerre commerciale avec l’Alguarena n’est pas ce que l’Empire listonien a su faire de mieux. Aujourd’hui indépendant, le Pontarbello a l’opportunité de restaurer la confiance entre les investisseurs et lui” expliquait l’économiste Jorge Santinhos face à notre caméra.

Une fois que l’on a dit ça, que disons-nous d’autres? Sur quoi repose l’économie pontarbelloise?

Une consommation intérieure en hausse, qui fait reculer l'inflation et booste la croissance à +50%.

Le dynamisme économique du Pontarbello, repose principalement sur l’augmentation de la consommation intérieure privée. “Le fait d’avoir ouvert des accès commerciaux avec l’Alguarena, chose rendue difficile sous l’égide de l’Empire listonien, permet de s’approvisionner en circuit court sur de nombreux produits.” Le prix des denrées baisse sur le marché intérieur et les réseaux de distribution passés, jadis dépendants de l’Empire listonien. Le fret et les routes commerciales au sein d’un Empire aussi éclaté que celui listonien, n’aidait à maintenir au plus bas les prix de vente de certains produits, compte tenu de la nécessité d’importantes heures de transports entre la métropole et ses provinces ultramarines. Acheter des produits made in Listonia, des produits aux normes imposées par l’administration impériale, coûtait un rein et un poumon.

Aujourd’hui, considérant la proximité du réseau de distribution alguareno et du réchauffement des relations entre le Pontarbello et la fédération hispanique, les prix des biens de consommation ont drastiquement chuté et les ménages peuvent donc plus facilement accéder à des biens manufacturés de qualité, notamment pour ce qui a trait à l’électroménager. Car bien que l’Empire listonien imposait des normes parmi les biens commercialisés au sein de l’Empire, il faut reconnaître que la maîtrise des technologies électroniques est largement en faveur de la Fédération d’Alguarena, ce qui rend inéluctablement, leurs produits plus fiables et performants, bien qu’ils n’apparaissent pas estampillés des labels et normes listoniennes.
Étant donné la capacité des ménages à s’équiper, et l’ouverture prochaine de nouveaux marchés vers l’Alguarena, notamment en ce qui concerne l’automobile, les autorités pontarbelloises pensent que la dynamique économique nationale n’a pas atteint son plein élan. Selon toute vraisemblance, le PIB pontarbellois devrait continuer de croître à hauteur de 50% pour les deux années à venir.

Pour garantir ces projections économiques favorables, les autorités pontarbelloises insistent sur les atouts de leur pays, se faisant les moteurs de leur vigueur économique, des moteurs tels qu’une main d'oeuvre compétitive, une situation de quasi-plein emploi, comparativement à l’importance du tissu industriel, agricole, et tertiaire avec le nombre d’actifs présents sur le territoire.

Au regard de sa récente ouverture sur le monde, le Pontarbello a aussi pour lui l’avantage de percevoir d’importants capitaux étrangers, des capitaux d’entreprises étrangères désireuses de s’installer au sein d’un pays régi par une administration flexible, au regard des obligations préalables à l’installation. Le secteur pharmaceutique par exemple, est un secteur bénéficiant d’une situation privilégiée au Pontarbello, puisque la réglementation locale est relativement favorable à la mise en place de projets expérimentaux, qui ne pourraient se mettre en œuvre dans d’autres pays, eu égard à la législation sur place.

Le déficit public est en net recul, grâce à la privatisation de certains secteurs d’activité, tels que la sécurité.

La présence du Jaguar Paltoterran sur le sol pontarbellois, est une cause directe du recul du déficit public, considérant son investissement grandissant dans le paysage local, pour la surveillance des établissements hospitaliers privés, de certains quartiers résidentiels huppés ou de tout autre endroit jugé utile par un financeur privé. Le recours à ces mercenaires sur le territoire pontarbellois, permet aux forces de l‘ordre locales de recentrer leurs actions vers la sécurisation des points névralgiques du pays ou de la scène publique locale. Les autorités pontarbelloises peuvent donc se permettre des moyens humains et matériels mieux calibrés pour leurs forces de police, car elles n’ont plus à couvrir l’entièreté de l’espace public.
Le déficit public au Pontarbello devrait être de l’ordre de 5% en juillet 2009 et devrait tendre vers 3% pour le mois de décembre la même année.

L’inflation subie pendant l’égide de l’Empire listonien, identiquement à d’autres territoires coloniaux de l’Empire listonien comme le Kodeda, a drastiquement chuté depuis l’indépendance et l’ouverture de voies commerciales vers l’Alguarena. Là encore, la consommation intérieure faite par les ménages pontarbellois, explique en grande partie la dynamique économique susceptible de neutraliser l’inflation. Mais désireuse de ne pas tout miser sur la consommation des ménages, l’administration pontarbelloise souhaite également entamer des réformes institutionnelles, pour booster encore davantage la création d’entreprise et l’apport de capitaux étrangers.

Peu développé dans le pays, le chômage ne devrait pas connaître sa première hausse significative avant trois à cinq ans selon les experts car l’industrie ou encore l’agriculture locale ne sont pas prêtes de s’automatiser avant cette date.

En matière d’activités économiques, le Pontarbello est principalement axé sur la transformation d’aliments et la production agricole. Selon l’institut national pour l’économie, le secteur agricole serait contributeur à hauteur de >10% du PIB. Les productions agricoles sont principalement des céréales et du maïs, dont la pousse est plus facile au Pontarbello qu’en Alguarena, ainsi que la production de cocotiers (et donc de noix de coco).

Si le secteur agricole représente une part non négligeable de l’activité économique locale, il est à noter que sa productivité pourrait être améliorée, notamment par le biais d’actions de recherche tournées vers la mécanisation des tâches agricoles. Développer la productivité et donc la rentabilité des terrains agricoles pontarbellois, pourrait alors être un des enjeux majeurs, l’un des chevaux de bataille, du gouvernement pontarbellois sur les années à venir.

Le développement du secteur agricole, ou en tout cas l’amélioration de sa productivité, serait une réelle opportunité pour développer le reste de la chaîne industrielle qui suit derrière, largement prédestinée, nous l’avons dit, à la transformation alimentaire.

Une seconde industrie a été omise, pour justifier la relance économique pontarbelloise, il s’agit de l’industrie logistique. Le Pontarbello indépendant, a dû rééquilibrer sa balance commerciale et ouvrir de nouveaux produits à l’importation, en soumettre d’autres à l’exportation, etc... Tous ces aléas de la vie économique et commerciale d’un pays, impose la mise en place d’un outil logistique adapté, pour répondre aux flux permanents de marchandises qui peu à peu, se sont installés depuis l’internationalisation du Pontarbello. La consommation intérieure, sans me répéter, est un facteur majeur du développement des flux commerciaux, particulièrement ceux tournés vers l’importation.

Le secteur tertiaire, à l’exception de quelques grandes enseignes, peine encore à se développer. Peut-être est-ce dû à l’incapacité pontarbelloise, à relancer durablement son industrie scientifique. Une industrie qui serait à même de transcender le quotidien des pontarbellois. En effet, là où les pays tels que la Fédération d’Alguarena voient leur secteur tertiaire assailli de services digitalisés, proposant fournitures de prestations ou mises en relation des individus, le Pontarbello reste encore positionné sur des services traditionnels, alimentant son secteur tertiaire de sociétés de taxi, gardiennage pour particulier en présentiel, etc…

Les enjeux gouvernementaux à ce propos, sont donc de développer le tissu industriel scientifique, de sorte à motiver le développement de nouveaux services, particulièrement dépendants de la digitalisation, tout en sachant que la digitalisation serait parallèlement une aide au développement de l’industrie, par la facilitation d’actions de commercialisation en ligne. “Le développement d’une industrie scientifique, un cheval de bataille qu’il faudra poursuivre sur quinze ou vingt ans” préfère prévenir l’économiste, au risque de doucher certains espoirs. “Mais s’agissant d’un service dérivé de la fabrication, le développement de la digitalisation est une étape nécessaire sur laquelle on ne peut rogner. Nul doute que des investissements gouvernementaux seront faits dans ce sens, même si la proportion de ces investissements et leur calendrier conserve une part d’inconnu…”

Voici ainsi donc, et pour résumer de façon non exhaustive, la conjoncture économique actuelle au Pontarbello et les pistes réelles de développement nourries par le gouvernement local.
3928
o porta-voz

25 juin 2009 - Économie et totalitarisme, une conciliation possible?

La réussite pontarbelloise, vecteur d'unité nationale.
La gouvernance militaire sous le totalitarisme aleucien, un coup de fouet à la réussite économique du Pontarbello?


Si les louanges adressées à un régime totalitaire pour sa réussite économique feraient grincer suffisamment de dents pour ne jamais arriver, le cas du Pontarbello n’en demeure pas moins un cas intéressant les économistes aleuco-paltoterrans.

Sommes-nous face à un miracle économique pontarbellois? Au risque de voir le terme froisser les amours propres de quelques économies mondiales, certains intellectuels ne rechignent plus à employer le terme, constatant l’évolution exponentielle de la croissance économique de cet ancien et petit territoire colonial, désormais recomposé sous l’égide d’une micronation. Un fait notable, qui pourrait légitimer le renforcement des régimes nationalsites, autoritaires, voire totalitaires, à travers le monde.

Ces régimes ont longtemps inquiété la société civile (ou en tout cas leurs porte-voix) des pays “démocratiques”, soucieux d’asseoir un unique modèle de réussite à travers leur propre exemple. Il y a une certaine négation de la part des acteurs mondiaux quant à la réussite du modèle économique pontarbellois car le reconnaître revient à donner du poids à un système politique perfectible. Un régime perfectible mais que les intellectuels de la région décrivent encore comme récent, expliquant des impairs en matière de représentativité, s’agissant d’un pays né à travers la guerre d’indépendance et forgé par sa résistance aux invasions militaires kah-tanaises ou cobariciennes.

Il ne faut pas oublier que sous l’Empire listonien, l’inflation régnait à des taux jamais connus. Investir sur le territoire listonien coûtait deux fois le prix d’un investissement à l’étranger, comme parfaitement illustré sur le cas kodedan. L’indépendance du Pontarbello, fut-il sous la dynamique martiale du Général Leopoldo Sapateiro, a été salvatrice pour le pays. Un pays qui sans ça, n’aurait jamais pu, ô grand jamais, attirer de nouveaux investisseurs étrangers avec pareille inflation.

Aujourd’hui, l’inflation a disparu au Pontarbello et la tendance s’est même inversée puisque la croissance économique débutée sur place est sans équivalence avec les croissances économiques d’autres pays. Est-ce que le Pontarbello a une économie comparable à la Fédération d’Alguarena ou le Pharois Syndikaali? Certainement pas. Est-ce que le Pontarbello a profité de l’arrivée au pouvoir du Général Leopoldo Sapateiro pour trouver les leviers économiques inespérés et améliorer la croissance économique à son plus haut niveau sur place? Trois fois oui !

La pénétration de capitaux étrangers, bien que soumise au contrôle scrupuleux des pouvoirs publics, reste importante, notamment pour la part des investissements financiers en provenance de la Fédération d’Alguarena et des Provinces-Unies du Lofoten.

Des investissements que les traders et les acteurs de la bourse jugent malgré tout sûrs, considérant les garanties fournies par le régime de Santialche. “Malgré l’estampille totalitariste de son régime, le Général Leopoldo Sapateiro est en mesure de fournir des garanties à plusieurs partenaires investisseurs sur son territoire.”

Des accords et traités bilatéraux, qui viennent sécuriser les investissements à travers :
  • des politiques de fiscalité réduite,
  • une législation permettant le rapatriement intégral des bénéfices,
  • des assurances promettant l’absence de nationalisation de leurs établissements et investissements,
  • interdiction du droit de grève ou du droit de se syndiquer, la grève y est assimilable à un abandon de poste et une démission sans équivoque si le collaborateur ne revient pas ou ne justifie pas de son absence.

En définitive, s'interdire le constat d'une réussite économique au Pontarbello par la seule présence de la junte militaire au pouvoir est une grave erreur car bien que le Pontarbello ne soit pas la première puissance économique mondiale, il performe dans sa croissance économique, sans aucune mesure avec les croissances économiques d'autres pays. Il est passé d'une situation inflationniste catastrophique, à une démarche proactive de recherche de capitaux étrangers (lofotenois et alguarenos en tête), faisant de lui un état pionnier dans le redressement économique d'une situation nationale très difficile.
9182
Logo du journal Pontarbellês

28 juin 2009 - Le Pontarbello, prêt à entamer des tractations pour capter les investissements lofotenois dans la péninsule?


Le gouvernement pontarbellois saura-t-il capter des investissements étrangers après avoir rassuré les investisseurs?
Le gouvernement pontarbellois souhaite négocier avec les autorités lofotenoises, la mise en place d’un accord de sécurisation des investissements étrangers, dans le but de développer un cadre incitatif.


Le Général Leopoldo Sapateiro, par la voix de son porte-parole et ministre aux affaires étrangères pontarbelloises, Marziabo Becerra, a confirmé avoir approché le gouvernement lofotenois pour souhaiter le démarrage de négociations destinées à la mise en place d’un accord de sécurisation des investissements étrangers. Une démarche louable et destinée à inciter l’apport de capitaux étrangers, présentement lofotenois, sur le territoire pontarbellois.

Cependant certains auraient la parole facile de dire que la présence du Général Leopoldo Sapateiro est un frein naturel aux programmes d’investissements internationaux dans la péninsule. Toujours selon le point de vue de ces détracteurs, la présence d’une junte militaire à la tête du pouvoir péninsulaire viendrait de facto rompre l’élan accordé au développement économique du territoire. Trop autoritaire, ou encore trop peu de certitudes dans les orientations politiques futures qui pourraient impacter les fiscalités ou le statut des entreprises étrangères, les craintes sont-elles justifiées?

Le Général Leopoldo Sapateiro, un garant des investissements étrangers plutôt qu’une menace à leur encontre.

En effet, face à ces accusations, le premier réflexe des autorités pontarbelloises est de considérer à rebrousse poil toute l’argumentation opposée. Investir dans un pays gouverné par une junte militaire pose-t-il des doutes sur la pérennité des investissements? Non, bien au contraire, sont dès lors amenés à insister les proches du Général. “L’investiture du Général Leopoldo Sapateiro, à la tête du Pontarbello, considérant son engagement infaillible dans la naissance et la sauvegarde de notre pays, est un gage solide de droiture et de dévouement pour le peuple pontarbellois.

Là où des pays appliquent différentes réglementations, susceptibles de changements, parfois radicaux, à mesure que les élections locales se succèdent et que les couleurs politiques remplacent les unes et les autres, le Pontarbello a pour lui une certaine constante politique, par la présence d’un héros de la guerre d’indépendance à sa tête, insoumis à la nécessité d’entamer des législations complaisantes envers un électorat volatile et éphémère.

Autrement dit, des régimes “démocratiques” ou du Pontarbello, c’est bien ce dernier qui peut assurer et promettre aux investisseurs étrangers, le cadre légal présent et futur qui régit leurs investissements. Le Général Leopoldo Sapateiro, considérant le contexte héroïque et sa mission providentielle l’ayant conduit à la tête du Pontarbello, est définitivement un gage de constance et de pérennité pour qui souhaiterait connaître les grandes lignes politiques du Pontarbello, sur les cinq années à venir.

Avant le Pontarbello, aucun accord international pour cadrer le niveau de sécurité accordé aux investissements étrangers.

Second paradoxe qui résiderait dans les propos diffamants des détracteurs opposés au régime de Santialche, l’idée selon laquelle le Pontarbello serait une dictature ou à minima un état réactionnaire, inscrit sous le schéma type des nations conservatrices peu réceptives à toutes actions progressistes ou pionnières des domaines lui tenant à coeur. Pourtant, il est à noter qu’en matière de législation internationale, nombreux sont les sujets non couverts par un accord, exception faite de quelques accords tournés vers la sauvegarde et la promotion du patrimoine. Par son action, certes une action diplomatique encore bilatérale pour l’heure, la République d’Union Nationale du Pontarbello inaugure l’ouverture de négociations sur un champ diplomatique encore méconnu.

L’intérêt du Pontarbello pour le développement économique de son territoire et l’attractivité des capitaux nécessaires à son développement, n’est pas exclusif nous en conviendrons et il existe partout ailleurs dans le monde, d’autres gouvernances étrangères exprimant le souhait d’attirer des capitaux extérieurs pour porter et nourrir, le développement économique local. Pourtant, ce qui est nouveau dans le cas présent, c’est que c’est bien le Pontarbello qui initie un cadre formel, comprenez par là un cadre légal, pour la première fois. Avant lui, aucun État n’avait exprimé le souhait de contractualiser, de formaliser au travers d’un accord international, les conditions de la sécurisation des biens et des capitaux étrangers investis sur son territoire. Par son entreprise, le Pontarbello s’est indubitablement fait l’exemple d’un modèle libéral et progressiste, par le recul des états de précarisation qui pouvaient jusqu’à présent toucher des fonds étrangers sur le territoire. Une action louable quand l’on sait que la reprise économique actuellement lancée dans la péninsule gagnerait encore à profiter de certaines expertises en provenance de l’étranger.

Après la démarche, certes louable, que pouvons-nous dire des promesses envisagées par le gouvernement Sapateiro?

Pour rassurer les investisseurs étrangers quant à la sécurité de leurs capitaux investis au Pontarbello, la mise en place d’un accord bipartite ne suffit pas, il est nécessaire d’alimenter celui-ci, avec du contenu et des clauses spécifiques, quelles sont-elles?

Politique de fiscalité réduite.

La règle d’or quand vous souhaitez attirer des capitaux étrangers sur votre territoire, c’est d’offrir le temps nécessaire à ces capitaux étrangers, de s’installer et de fructifier avant le premier impôt. Le lancement d’une activité économique demande certes de l‘idée, mais aussi du temps. Du temps compte tenu de la nécessité d’achever certaines constructions et infrastructures préalables au lancement de l’activité, mais un temps également nécessaire à la constitution d’un portefeuille clients ou d’une notoriété suffisante à la fidélisation de vos prospects. Dans ces conditions, il est aisé de comprendre qu’un impôt ou une réglementation fiscale trop hâtive et pressante, serait susceptible de plomber les premiers retours sur investissement, si ce n’est les investissements eux-mêmes.

Un cadre permettant le rapatriement intégral des bénéfices.

Le second mémo d’importance quand vous recensez les moyens de sécuriser les investissements étrangers sur votre territoire, c’est celui qui vous invite à vous rappeler les motivations premières d’un investissement étranger sur votre territoire : générer un profit à la faveur du siège social ou des actionnaires restés à l’étranger. C’est-à-dire que pour cela, il est nécessaire que vous autorisiez, voire que vous facilitez, les transferts de fonds entrants mais aussi sortants. Car effectivement, une entreprise qui viendrait investir au Pontarbello, n’aurait que peu d’intérêts à le faire, si les bénéfices et les profits issus de ses investissements devaient rester au Pontarbello. Dès lors, l’accord envisagé entre les deux parties aurait vocation à permettre le transfert de fonds sortants du Pontarbello, pour permettre à ces entreprises d’avoir le choix de réinvestir leurs bénéfices au Pontarbello ou ailleurs…

Désamorcer la crainte d’une nationalisation.

Arme ultime d’un état peu enclin à l’idée de voir partir certains capitaux étrangers, ou de sanctionner le pays de provenance de ces capitaux à la suite d’un différend politique majeur, la nationalisation des investissements étrangers est une épée de Damoclès qui justifie à elle seule, toutes les barrières possibles à l’arrivée de capitaux étrangers sur place. A ce titre, l’un des enjeux majeurs d’un accord de sécurisation des investissements étrangers sur son sol, est celui visant à offrir les conditions interdisant la survenue d’une nationalisation pour les investissements en provenance dudit état étranger. Dans le cas qui nous intéresse, il est avéré qu’à travers son accord, le gouvernement pontarbellois entendrait fournir l’ensemble des garanties assurant l’absence totale de nationalisation pour les entreprises justifiant d’un siège social, ou d’une activité principale, exercée pour le compte d’un état X ou Y, partie prenante et signataire de l’accord.

Une législation locale favorable, par l’absence de droits liberticides et économicides.

Bien que l’accord lui-même n’a pas vocation à le mentionner, il existe déjà des garanties légales à la sécurité des investissements étrangers sur le sol pontarbellois. Le plus notable d’entre eux, est l’interdiction, ou plutôt la non-reconnaissance, du droit de grève. “Le droit de grève et les actions de blocage sont des mesures coercitives visant à permettre à quiconque, de modifier les conditions contractuelles, tacites ou non, préalablement acceptées par le travailleur” explicite la constitution pontarbelloise à ce propos. Il y a du côté des autorités publiques pontarbelloises, un vrai sentiment d’hypocrisie sur l’idée que des personnes peuvent raisonnablement signer un contrat évoquant la contrepartie d’un salaire X, et finalement tordre le bras à la Direction, par une absence totale de travail, pour soi et pour autrui. “Si les conditions contractuelles définies entre l’employeur et son collaborateur, venaient à faire l‘objet de desideratas, le collaborateur concerné formule ces desideratas en question à l’occasion des différents rendez-vous périodiques et annuels, sous un climat apaisé”. Pour le législateur pontarbellois, la situation est claire et indiscutable, un collaborateur qui vient contester des conditions de travail et de rémunération préalablement acceptées par le biais de son contrat, n’a aucune légitimité pour interrompre son travail.

Le texte ne fait mention que de rares exceptions à l’interdiction du droit de grève, c’est notamment le cas où l’employeur ne répond pas aux normes contractuelles qu’il a définies. Concrètement, un employeur qui ne paierait plus ses collaborateurs, malgré le fait que chacun d’eux ait contractualisé la rémunération due, ne pourrait pas légitimement sanctionner l’arrêt de productivité entrepris par la ou les personnes lésées…
5776
o porta-voz

2 juillet 2009 - Un accord migratoire pour sceller le rapprochement entre la Fédération d'Alguarena et la République d'Union Nationale du Pontarbello.

Prise de vue d'une aire d'accueil pontarbelloise où des migrants entrent officiellement sur le territoire après qu'ils se soient regroupés en familles.
Le développement économique pontarbellois acté, le gouvernement du Général Leopoldo Sapateiro cherche à œuvrer en faveur d'accords migratoires lui permettant plus de main d'oeuvre au sein de ses secteurs agricoles et industriels.


Alliés de circonstance après l’invasion du Pontarbello par les brigades mercenaires kah-tanaises, la Fédération d’Alguarena et la République d’Union Nationale du Pontarbello sont aujourd’hui sur le point d’entamer de nouvelles pistes pour une coopération renforcée, des coopérations à cheval entre les sphères économiques et démographiques. Les projets de réflexion autour d’accords internationaux pour la sécurisation des investissements étrangers au Pontarbello, constituaient un premier pavé à la mare après que les groupements d’employeurs alguarenos aient clairement exprimé leur intérêt pour un tel projet à la classe politique alguarena. Mais, alors même que le projet continuait de mûrir entre les acteurs politiques et économiques de la Fédération, c’est maintenant l’idée d’accords migratoires entre les deux états qui cherche peu à peu à germer.

A cette situation s’impose un premier constat, la proximité de la Fédération d’Alguarena avec la République d’Union Nationale du Pontarbello impose des échanges diplomatiques ou à minima, une considération pour la situation en cours dans l'État voisin. C’est d’ailleurs ce qui a motivé de la part des autorités alguarenas, un soutien militaire modéré dans les affrontements ayant opposé l’Armée Nationale du Pontarbello Libre et les brigades solaires kah-tanaises.

Si les acteurs politiques et les décideurs alguarenos semblent avoir légitimement fait le choix d’empêcher la dégradation du contexte sécuritaire au Pontarbello, l’idée d’installer, voire de normaliser les relations entre ces deux nations est encore assez récente.

Un intérêt mutuel pour la mise en place d’accords migratoires entre le Pontarbello et la Fédération d’Alguarena.

Si un tel accord peut voir le jour, c’est qu’il serait permis d’identifier un ou plusieurs intérêts au sein de chaque partie, bref passage en revue des atomes crochus entre le Pontarbello et l’Alguarena à ce propos:

  • FEDERATION D’ALGUARENA: la Fédération archipélagique d’Alguarena, sans être le plus peuplé des pays, n’en reste pas moins pour autant un foyer de peuplement important, approchant les cinquante millions d’habitants. Ramenés au taux de peuplement de la Fédération d’Albel (83,5 millions d’habitants), du Reinaume d’Aumérine (70 millions d’habitants), des Communes Unies du Grand Kah (75 millions d’habitants), de la République Sociale et Démocratique du Bochizuela (60 millions d’habitants), ces indicateurs apparaissent clairement viables pour la région, mais la situation économique des différents pays précités, analysée sur la base des PIB par habitant et par an, oscille entre mauvaise et catastrophique. Seule la Fédération d’Alguarena dispose d’une économie et d’un outil de production à même de faire vivre décemment sa population car là où les autres états voient ce PIB flotter entre 7 500 et 20 000 pesetas alguarenas, la Fédération justifie d’un PIB/hab annuel de près de 40 000 pesetas alguarenas, une performance inégalée par ses voisins directs. Cette performance et même, cette réussite économique dirons-nous, se lie donc inexorablement à la capacité d’un État à limiter le développement démographique d’une population dont il ne pourrait tenir la charge. Les institutions religieuses catholiques étant encore trop marquées au sein de la Fédération d’Alguarena pour s’interdire des politiques natalistes, la régulation des populations présentes en Alguarena passe inévitablement par la mise en place d’accords migratoires. Par le biais de ces accords, la Fédération d’Alguarena pourrait offrir, à qui le souhaite mais sans en avoir les moyens, la possibilité de partir s’installer durablement au Pontarbello pour y tenter une aventure professionnelle susceptible de lui faire défaut dans l’archipel.

  • RÉPUBLIQUE D’UNION NATIONALE DU PONTARBELLO : l’intérêt pour le Pontarbello est plus facile à déceler puisqu’il est en premier lieu question pour lui, de disposer d’une main d'œuvre qualifiée pour son industrie en voie de développement. Soutenir l’effort de développement économique et industriel du territoire, devient alors un axe prioritaire pour l’action politique pontarbelloise en 2009, qui rêve d’atteindre un produit intérieur brut (PIB) à cinquante milliards mais se heurte encore à une limite démographique, du fait de son 1,5 million d’habitants seulement. En effet, le Pontarbello a le désavantage, malgré ses ambitions, d’être encore faiblement innovant dans le déploiement de ses outils de production. L’agriculture et l’industrie, bien qu’en forte croissance, composent avec du matériel manuel, étranger à la plupart des actions d’automatisation. Ces outils de production, industrielle ou agricole, sont donc particulièrement gourmands de main d'œuvre parmi les populations actives du pays. Faute de pouvoir mettre en place à court terme, une politique d’innovation notable en vue d’automatiser certains procédés, la République d’Union Nationale du Pontarbello doit se rabattre sur le développement de sa population. La possibilité qui lui est faite d'accroître sa population au titre d’un accord migratoire, vient donc installer les prémices d’une solution démographique à un problème économique que certains experts étaient tentés d’identifier comme insoluble. Compte tenu des intérêts alguarenos à l’entreprise d’un tel accord, la République d’Union Nationale du Pontarbello peut parallèlement espérer négocier des clauses financières en marge du document, qui lui permettrait l’octroi de certaines subventions visant à aider à l’installation les populations alguarenas éligibles à l’accord migratoire, voire leur rapatriement en cas d’échec à l’intégration.

En définitive et malgré l’origine pontarbelloise du projet, les différentes parties prenantes ont un intérêt manifeste au développement d’accords migratoires, amenant donc ce sujet, parmi les premiers et futurs sujets de débat entre les classes politiques pontarbelloises et alguarenas.
3101
Logo du journal Pontarbellês

6 juillet 2009 - Treize soldats vétérans de la guerre d’indépendance vont recevoir les plus hautes distinctions militaires du pays, a affirmé le Général Leopoldo Sapateiro.

Médailles militaires issues de diverses remises et cérémonies officielles.
Affectée à la force Ascara lors des combats ayant permis la libération de Carosinhos, une section d’infanterie au complet recevra la médaille de Grand Courage, pour ses faits d’armes.


Santialche, le 10 juillet 2009, treize soldats dont deux sous-officiers, engagés par le biais de la force Ascara lors de la Guerre d’indépendance du Pontarbello en 2007, et la libération d’un village pontarbellois occupé par les forces paramilitaires des brigades solaires kah-tanaises à Carosinhos, seront décorés des mains mêmes du Général Leopoldo Sapateiro, commandant-en-chef des forces de l’Armée Nationale du Pontarbello Libre.

Qu’il soit question de la médaille du Grand Courage ou du fait que celle-ci soit remise des mains du Général Leopoldo Sapateiro, cette distinction se veut l’une des plus prestigieuses du pays. Un juste moyen, d’honorer et de récompenser les éléments militaires de l’Armée Nationale du Pontarbello Libre (ANPL) qui ont constitué le fer de lance de l’inarrêtable contre-offensive de quelques centaines de soldats seulement, opposées à plusieurs milliers d’envahisseurs kah-tanais. Plusieurs personnalités publiques éminentes du Pontarbello, se joindront à la cérémonie militaire engagée par le Général Sapateiro, on compte notamment parmi elles Violeta Porqueiros, la mairesse de Santialche, Alvaro Mospara, Directeur général de VOLTOCH, l’entreprise de bâtiment travaux public ayant remporté l’appel d’offres pour le marché public relatif à la reconstruction du pays, ainsi qu’une autre demi-douzaine d’industriels et d’employeurs influents dans le pays.

La cérémonie, organisée dans quatre jours, ne sera pas retransmise en direct et bénéficiera d’un certain huis clos profitable aux soldats et à leurs familles au sein de la base militaire de Santialche. L’ensemble des téléspectateurs pourra la voir en replay, lors de sa rediffusion à compter du lendemain, le 11 juillet 2009.

Les soldats concernés par cette remise de médailles ont combattu à Carosinhos, une des batailles emblématiques de la guerre d’indépendance, pour s’être faite l’illustration grandeur nature des stratégies du combat blindé. Néanmoins, les faits d’armes qui sont loués chez ces combattants, ne concernent pas les affrontements d’unités blindées mais bien les sections d’infanterie qui sont allées après coup, entamer la contre-offensive dans le village de Carosinhos et libérer rue après rue, l'agglomération souillée de l’invasion kah-tanaise.

“La bataille de Carosinhos est très connue des populations pontarbelloises car elle est aussi l’emblème de la bataille qui a brisé l’élan kah-tanais. C’est là-bas que les chars légers pontarbellois, ont incendié depuis la ligne de crête, les divisions blindées kah-tanaises” souligne le colonel Jonatán Yepes, actuel commandant de la Force Ascara et précédemment engagé comme lieutenant il y a deux ans, à la tête du 2e escadron blindé de l’Armée Nationale du Pontarbello Libre, le fossoyeur des troupes paramilitaires kah-tanaises.

En sus de ces remises de médailles, les soldats de la section récompensée bénéficieront de l‘octroi d’une prime de quinze mille escudo pontarbellois [EP] (soit 15 points de développement ou encore 1,5 Unité Monétaire Internationale - UMI$).
4152
Logo du journal pontarbellois O Independente

6 juillet 2009 - Le tribunal militaire de Canibeira et ses 44 avocats commis d'office, prêts à l'accueillir le procès des terroristes pharois.


Membres du tribunal militaire de Canibeira.
Avec l’inauguration du tribunal militaire de Canibeira, les prisonniers pharois se rapprochent d’une sentence.


Le procès long et laborieux des prisonniers de guerre pharois, une quarantaine de soldats capturés après leur acte de rébellion le long de la côte pontarbelloise, voit désormais passer au vert l’entièreté des voyants relatifs à son déroulement. Les dernières conditions logistiques et sécuritaires, nécessaires à la présentation des détenus sous la garde de l’Armée Nationale du Pontarbello Libre, sont satisfaites, un calendrier du procès pourra être communiqué.

Considérant les crimes dont ils sont accusés, c’est-à-dire acte de contrebande, de rébellion et homicides volontaires multiples sur des représentants de l’ordre public, chacun d’entre eux risque la mort par pendaison, ou encore des dizaines d’années de travaux d’intérêts généraux, dans le cas où ils seraient reconnus coupables.

Ces détenus incarcérés dans un endroit tenu secret, aucun journaliste ou proche n’a pu établir de contacts physiques ou même visuels avec eux, laissant un doute entier quant à leur état de santé réel, après plus de 7 mois de détention. Un long périple en passe de prendre fin, avec l’achèvement des derniers aménagements voulus au sein du tribunal militaire destiné à les accueillir le 30 juillet prochain.

Pour le mois d’août, le gouvernement du Général Leopoldo Sapateiro entend donc clôturer définitivement le cas de ces trublions assassins, dont les mains encore rougies du sang de quatre de nos héros pourrissent encore le long des barreaux d’une cellule de prison.

Au-delà des contraintes liées à l’identification d’un tribunal propice à un tel accueil, s’est également posée la question des moyens juridiques à mettre aux côtés des détenus, puisque chacun de ces derniers devait techniquement recevoir l’appui et le conseil d’un avocat pour sa défense. L'identification de quarante avocats commis d’office, a constitué un véritable challenge pour ce petit état, qui n’est pas réputé pour disposer d’une classe intellectuelle intarissable… Autrement dit, à titre dérogatoire, certains étudiants en droit ont été réquisitionnés pour se faire les avocats commis d’office de ces détenus si particuliers, si politiques et que l’opinion publique pontarbelloise tend à exécrer depuis le premier jour de leur captivité.

En amont du procès, certains experts en droit sont revenus sur la liste des chefs d’accusation étant opposés aux détenus et ont mentionné, outre la possibilité d’une condamnation à mort, la possibilité pour les criminels pharois de se voir condamner à plus de 45 ans de travaux d’intérêts généraux, chacun des détenus séparés des autres pour la réalisation desdits travaux, en totale isolation aux quatre bouts du pays. Dans une telle configuration et pouvant compter sur la grande mansuétude du Général Leopoldo Sapateiro, des photos d’identité des détenus seraient alors prises tous les 5 ans, puis ajoutées à un album à destination des proches et des familles à leur sortie de prison, de sorte à ce qu’ils puissent les reconnaître.

Mais d'autres experts et intellectuels ont également soutenu l'idée qu'il puisse y avoir une grâce de la part du Général Leopoldo Sapateiro, y compris dans le cas d'une reconnaissance coupable. "Rappelons que la grâce n'ôte rien de la culpabilité des condamnés, elle se contente juste de suspendre la peine, sans jamais démentir la condamnation et la reconnaissance sous statut coupable des condamnés" nous précise finalement Marta Ruperto. Considérant la volonté manifeste des autorités pharoises de récupérer en bonne santé ses hommes et l'action de la Fédération d'Alguarena à la faveur d'une désescalade, le tribunal militaire pourrait légitimement condamner les actions des criminels pharois tout en indiquant de façon consécutive, le recours à la grâce présidentielle et son caractère suspensif quant aux peines décidées...


Message secretInformation secrète réservée aux personnes autorisées
5215
El Vigilante

9 juillet 2009 - La complémentarité de l'Eglise pontarbelloise avec la junte militaire de Santialche.


L’Église catholique, empreinte indélébile au sein de la société civile pontarbelloise.
L’Église catholique pontarbelloise, au sommet des sphères d'influence régionales?

Le système carcéral pontarbellois, un écho des fondamentaux de la Bible.

Le développement du totalitarisme au Pontarbello a été largement aidé par les agressions militaires cobariciennes et kah-tanaises, dissimulant la violence singulière et naturelle du régime du Général Leopoldo Sapateiro, basé à Santialche. Ni amplifiées par les foyers de tensions internationaux, ni amoindries par les souhaits de mondialiser le Pontarbello et donc de le rendre plus fréquentable, les actions violentes étatiques révèlent in fine et avant toute chose une doctrine du châtiment. Une doctrine placée sous la bienveillance de l'Église catholique pontarbelloise, qui identifie l’exercice brutal de la souveraineté pontarbelloise par son exécutif sous statut militaire.

Il faut dire qu’en faisant grand cas du travail et de la droiture morale en société, la République d’Union Nationale du Pontarbello fait le jeu du discours politique longtemps développé par l’Eglise catholique. Et en instaurant la liberté conditionnelle, ou le système des travaux d’intérêts généraux pour compenser la dispense de peine de prison ou d’amendes, la stratégie judiciaire pontarbelloise fait un grand chelem, en s’inscrivant directement sous la thématique de repentance, jumelant les préceptes religieux au système carcéral pontarbellois. La capacité du système carcéral pontarbellois à rendre débiteur les personnes mises en porte-à-faux par celui-ci, entame une approche quasi-sociologique, par la capacité de la société pontarbellois à tirer profit de personnes identifiées et assimilées à des parias.

Le système carcéral tel qu’il est envisagé par les autorités administratives du Pontarbello, vient conditionner la société civile dans le schéma aspiré par l’Eglise pontarbelloise, celui où il est possible de pardonner, à la condition que ce pardon soit à l’initiative du pêcheur, du condamné.

Dès lors, les prisons pontarbelloises sont venues entretenir une fonction essentielle dans le développement de la religion catholique car y faire pénitence prenait tout son sens, si la capacité d’en sortir la journée pour accomplir de bonnes œuvres était permise. La prison devient alors une étape transitoire et non la fin d’un long chemin où les pêcheurs et condamnés y sont voués à disparaître. Cette “détente” permise par les institutions politiques pontarbelloises, nous invite nécessairement à nuancer la perception du régime militaire de Santialche, si on se limitait à le dépeindre comme strictement brutal. Les moyens et les buts poursuivis par le Général Leopoldo Sapateiro, semblent bien plus complexes que celui-là pour les ranger sous un voile blanc ou noir.

La religion catholique, entretient alors un échange de bons procédés avec la junte militaire, par la construction d’un édifice idéologique et institutionnel qui vient châtier, soutenir et convertir les populations selon une doctrine clairement définie et facilement ajustable par le pouvoir. La coopération des autorités politiques pontarbelloises avec les institutions religieuses catholiques, vient donc nourrir une doctrine chrétienne sociétale, véritable ciment fondateur de la nouvelle société civile pontarbelloise. Un positionnement nécessaire pour maintenir les influences mutuelles des deux factions sur les populations, et trouver de nouveaux soutiens sociaux au sein de la société civile.

La décision de se laisser l‘opportunité de traiter tout prisonnier, prisonnier politique ou prisonnier de guerre, comme un prisonnier de droit commun, en impliquant parfois leurs familles pour soutenir l’extrême générosité du sursis ou de la liberté conditionnelle moyennant des travaux d’intérêts généraux, s’avère une énième action décisive vers la moralisation du système carcéral, et avant répressif, pontarbellois.

L’Eglise catholique s’est unie au Pontarbello pendant l’invasion kah-tanaise.

Si la société civile pontarbelloise actuelle est influencée par l’Eglise catholique, la guerre d’indépendance elle-même et tout ce qu’elle implique présentait déjà malgré tout un terreau fertile au développement de l’influence cléricale.

Les destructions matérielles subies par les populations civiles, la propagation de l’injustice née de la violence de masse perpétrée par les forces invasives kah-tanaises et les dommages collatéraux, ont débouché sur un besoin collectif de se retrouver par la spiritualité. Les communautés de civils présents dans les villages, comme à Carosinhos où d’importants affrontements se sont déroulés, se réunissent finalement autour de leurs autorités religieuses locales, qui comptent désormais parmi les figures de la résistance pontarbelloise face à l’envahisseur kah-tanais, un peuple impie animé par un imbuvable brassage de religions.

Le basculement de l’Eglise catholique, précédemment acquis à la cause impériale durant la guerre d’indépendance, est dès lors total face à l’ennemi kah-tanais. Les sous-sols des églises et les caveaux funéraires des cimetières servent à abriter les populations civiles pendant les temps forts des affrontements, avec l‘aval des institutions religieuses catholiques. Les prêtres et éminences de la foi catholique, sont aperçus distribuant des vivres ou donnant les soins aux plus démunis. Pour le résumer simplement, c’est in fine l’ensemble de l’appareil écclesiastique qui se met en branle pour soutenir la résistance passive et atténuer les affres de la guerre connue au Pontarbello.

Installé sous la forme d’une figure providentielle, le Général Leopoldo Sapateiro devient alors une figure quasi religieuse, voire carrément mystique de la vie publique pontarbelloise.
5692
Logo du journal Pontarbellês

27 juillet 2009 - Sécurité : la lutte expéditive et totale du Général Sapateiro contre les trafics de drogues et la contrebande.


Prise de vue d'une opération de lutte contre le trafic de drogues au Pontarbello.
Après la destruction des bases logistiques côtières pharoises et la disparition du pavillon de l'Albastre, la lutte contre les trafics de drogues en Aleucie du Sud est devenue beaucoup plus aisée.


Lors de l’arrivée au pouvoir du Général Leopoldo Sapateiro en 2007, après la victoire des indépendantistes sur les forces listoniennes et les forces invasives des brigades solaires kah-tanaises, la population pontarbelloise découvrait la dérangeante proximité du pavillon albastre, une organisation pirate installée le long des côtes izcaliennes, et susceptibles de menacer le passage de certains navires sur zone. Soucieux de ramener l’ordre et la sécurité à l’intérieur du pays, le Général Leopoldo Sapateiro a de facto pris en considération la présence du Pavillon de l’Albastre, comme une menace et un péril de premier ordre, contre lequel l’ensemble des moyens humains ainsi que matériels des forces de l’Armée Nationale du Pontarbello Libre, devait être déployé.

L’arrivée de la brigade du Jaguar Paltoterran au Pontarbello et la mise à disposition de navires de guerre par cette même société militaire, a fortement contribué au développement des moyens de lutte contre la piraterie izcale, au point que celle-ci soit aujourd’hui définitivement considérée éteinte, acculée par les opérations militaires izcales déployées à l’encontre des bases terrestres, et les patrouilles maritimes renforcées par les moyens combinés du Jaguar Paltoterran et de la garde-côtière de l’Armée Nationale du Pontarbello Libre (ANPL).

Figure du résistancialisme et de la force brute pontarbelloise, le Général Leopoldo Sapateiro tire sa notoriété de sa capacité à promettre la conduite d’un combat acharné et victorieux contre les trafics en tout genre et les agressions émanant de l’extérieur. Une stratégie jusqu’ici payante puisqu’il viendra successivement défaire, la garnison coloniale listonienne, les brigades solaires kah-tanaises, les pirates izcales et en dernier lieu, les troupes pharoises elles-mêmes, placées sous un régime d’occupation dans une enclave concédée par l’autorité impériale. Un tempérament de feu qui vient donc présenter cet officier général pontarbellois sous les traits d’une personnalité sans peur ni pitié, pour porter jusqu’à son terme la lutte qu’il estime nécessaire de conduire.
Après l’évincement des menaces extérieures, matérialisées par l’Empire listonien, les brigades solaires kah-tanaises et le Pharois Syndikaali, le Général Leopoldo Sapateiro semble donc dorénavant construire toute sa légitimité sur la lutte contre les périls qui peuvent exister sur le plan national, à commencer par l’insécurité qui découlerait de la contrebande, chassée après la destruction des appuis terrestres et logistiques pharois sur place.

“Il faut aller plus loin” a défendu le Général Sapateiro, “et construire une politique de sécurité nationale comme le monde en connaît peu. Nos soldats ont maintes fois prouvé leur bravoure sur le champ de bataille, mais il nous revient de considérer les dommages possiblement liés à une insécurité quotidienne au sein de la société civile. Ensemble, par votre coopération la plus complète et votre capacité à faire remonter les faits délictueux rencontrés au sein de la vie publique, nous pouvons incontestablement guérir les maux de notre société, qui l’ont jusqu’ici privé de la place qu’est la sienne. Les troubles et les lacunes politiques rencontrés au sein de notre beau pays ne sont pas une fatalité. La colonisation derrière nous, il nous appartient de prendre à cœur le destin qu’est le nôtre, pour porter toujours plus loin dans la réussite, notre péninsule fière et libre.”

Le projet national du Pontarbello consiste donc à inscrire la sécurité au coeur du pays, pour définitivement taire la menace de nouveaux troubles et favoriser la relance économique, que certains experts n’hésitent plus à qualifier de miracle, considérant la croissance du produit intérieur brut, à plus de +50% depuis les deux dernières années écoulées. En effet, sous l’égide du Général Leopoldo Sapateiro, le pays s’est offert les moyens de sécuriser certains investissements étrangers, pour doper ceux-ci en offrant les garanties de sécurité financière aux capitaux investis.

Le renforcement d’une force navale au Pontarbello, permet la conduite d’une action de lutte efficace contre les manœuvres des trafiquants de drogues ou des contrebandiers, songeant faire entrer sur notre territoire diverses marchandises illicites voire carrément nocives à la santé publique de nos concitoyens.

Avec la proximité de l’Izcalie et de l’enclave pharoise, le Pontarbello faisait partie des pays les plus sujets aux flux de marchandises illicites, mais la fin des implantations locales de ces deux factions, a depuis limité les passages de marchandises illégales. Une nouvelle dont s’est réjouie l’autorité pontarbelloise, “reconnaissante envers les forces de police locales et l’armée, pour leur engagement quotidien et leur sens inébranlable de l’abnégation inhérente à leur fonction.” Face à ces premiers succès, l’ambition du Général Leopoldo Sapateiro n’en demeure que plus grande, visant ouvertement la destruction du trafic de drogues. “Les nations aleuciennes sont trop tendres avec les criminels, elles aident par cette faiblesse au développement de cette gangrène qui peut mouiller sur certains de nos rivages.”

Un fait dérangeant, qui oblige aujourd’hui des états comme le Pontarbello à surenchérir dans les peines d’emprisonnement et les condamnations des narcotrafiquants, là où ces derniers jouissent d’un peu plus de largesses auprès des justices de pays Nord-aleuciens tels que le Saint-Marquise ou l’Aumérine. Fait nouveau, qui fait écho à la résistance instaurée pendant les invasions kah-tanaises de 2007, le Général Leopoldo et son état-major encourageant les populations pontarbelloises à communiquer avec récurrence auprès des forces de l’ordre, de sorte à ce que si elles découvrent un trafiquant, elles le dénoncent pour permettre aux policiers et militaires de venir l’appréhender et au terme d’un interrogatoire ainsi que de perquisitions musclées, le tuer s’il est prouvé coupable de ses crimes, sans autre forme ni extension de procès.
3982
Logo du journal pontarbellois O Independente

27 juillet 2009 - Des autorités pontarbelloises avancent la fin prochaine du Pavillon de l’Albastre.


Patrouille maritime entre deux bâtiments, l'un pontarbellois et l'autre alguareno.
Les armées pontarbelloise et alguarenas, incitées à la coopération pour détruire les restes de piraterie nées du Pavillon de l’Albastre.


Installé sur la péninsule sud-aleucienne, le Pontarbello multiplie les actions de coopérations militaires avec ses voisins directs, pour réduire à néant la présence de pirates sur les axes commerciaux maritimes. Parmi ces pays limitrophes identifiés pour amorcer une telle coopération : la Fédération d’Alguarena. En contact direct avec les flux marchands qui transitent via le détroit de Malmana, la République d’Union Nationale du Pontarbello se voit nécessairement imposer l’internationalisation, par une proximité permanente des échanges commerciaux mondiaux.

Dans ce contexte, il serait profondément stupide de nier que le transit de tels flux ne génèrent l’appétit de certaines bandes, soucieuses de se faire de l’argent facile par des actions de piraterie, persuadées que le Pontarbello est une zone de non-droit. Sauf que, même si les velléités guerrières et criminelles de certains groupes de pirates existent vraiment, il convient de préciser que la situation sécuritaire au Pontarbello s’est nettement améliorée après les victoires militaires successives du Général Leopoldo Sapateiro. Le risque d’une invasion a été fortement écarté, après les défaites successives des forces d’occupation étrangères, que celles-ci soient listoniennes, kah-tanaises ou encore pharoises.

Canal de communication important entre l’Aleucie et la Paltoterra, la péninsule pontarbelloise est fortement impactante pour la situation sécuritaire au sein des îles archipélagiques de la Fédération d’Alguarena et avant elles le détroit lui-même. Dès lors, des aveux mêmes de l’autorité fédérale d’Alguarena, incarnée par la voix de Martha Fulton, sa conseillère aux affaires étrangères, “le combat contre la piraterie et la contrebande exercé au Pontarbello est notre combat à tous”. La piraterie en Paltoterra s’est profondément associée à l’existence même des zones de non-droit izcaliennes, précédemment occupées par le pavillon de l’Albastre et aujourd’hui pacifiées.

La présence de ces factions pirates s’est orientée vers des actions belliqueuses marquées à l’occasion de la guerre d’indépendance du Pontarbello, craignant qu’une autorité moins corruptible que ne l’était les forces impériales d’outre-mer, ne s’installe définitivement dans la zone. Considérant la personnalité de l’actuel dirigeant de la République d’Union Nationale du Pontarbello, à savoir le Général Leopoldo Sapateiro, les experts peuvent aujourd’hui s’entendre et considérer que les craintes des pirates du Pavillon de l’Albastre étaient plutôt justifiées.
Mais la défaite des forces impériales listoniennes dans la péninsule et la déclaration de l‘indépendance du Pontarbello sont maintenant des facteurs de légitimité pour le Général Sapateiro et les pirates du Pavillon de l’Albastre n’ont à priori plus de leviers pour légitimement défaire celui qu’ils avaient assimilé à l’ennemi intime.

Les pirates sont pour le Général Sapateiro, autant une cible politique qu’économique. Une cible politique d’abord car ils incarnent la casse de l’ordre public et la légitimité des institutions partout sur le territoire péninsulaire, en sus, connaissant les accointances possibles entre les pirates du Pavillon de l’Albastre et ceux du Syndikaali Pharois, la destruction du Pavillon de l’Albastre vient durablement fragiliser la prise de possession des groupuscules pharois qui seraient tentés par une collaboration. Mais avant tout ça encore, il importe surtout de désigner les pirates du Pavillon de l’Albastre comme une cible économique, car la relance industrielle du pays aurait pu être impactée par les exactions de ces soudards sur le commerce international, ne serait-ce que par la rupture de certains approvisionnements en matières premières.

Victorieux sur les différents tableaux, le Général Leopoldo Sapateiro et derrière lui, les forces de l’Armée Nationale du Pontarbello Libre, peuvent espérer se débarrasser définitivement du fléau imposé par la piraterie, après la destruction consécutive des attaches terrestres, qu’elles fussent localisées au sein de l’ex-enclave pharoise ou le long des côtes izcales.
5100
Logo du journal pontarbellois O Independente

28 juillet 2009 - Des pirates capturés grâce à la coopération du Jaguar Paltoterran et de la Fédération d’Alguarena.

Navire de pirates présumés, en passe d'interception par un commando pontarbellois de l'ANPL,
Un commando pontarbellois a appréhendé l’embarcation pirate hier, mettant un terme à leurs méfaits sur cette partie du globe.


Le patrouilleur de la Brigade du Jaguar Paltoterran “Alosio” et la vedette rapide de la garde côtière de l’Armée Nationale du Pontarbello Libre (ANPL) baptisée “Gustavo II” ont intercepté et mis hors d’état de nuire un équipage de huit pirates dans le cadre d’une patrouille maritime déclenchée sur l’appel d’un avion radar AWACS alguareno ayant détecté la présence de deux embarcations en dehors des voies commerciales dédiées, le long de la péninsule pontarbelloise. Cette opération réussie et soldée par l’arrestation de l’équipage de pirates, traduit la nécessaire et importante coopération entre les différentes parties prenantes de la sécurité régionale que sont la République d’Union Nationale du Pontarbello, la Fédération d’Alguarena et la société militaire privée du Jaguar Paltoterran.

Entretenant chacune des motivations à l’extermination de la menace pirate au large d’Aleucie ou de Paltoterra, les différentes parties prenantes précitées sont devenues des partenaires de la sécurité régionale, définissant d’un commun accord entre le Pontarbello et l’Alguarena, les voies commerciales régionales. En sus de la définition des voies commerciales imposées à la navigation des bâtiments internationaux, les deux pays travaillent de concert pour appréhender les bâtiments marins qui n’y navigueraient pas comme il en a présentement été le cas avec la navigation suspecte de ces deux embarcations.

Cette navigation suspecte localisée hors des zones de navigation autorisée s’est accompagnée d’un signal de détresse émis par l’une des embarcations, rapidement intercepté lors du survol d’un AWACS alguareno au-dessus du détroit.

“La définition de voies commerciales dédiées à la navigation exclusive des navires de commerce est une excellente chose car elles permettent de focaliser nos patrouilles là-bas, tout en identifiant facilement les embarcations qui navigueraient en dehors” s’est réjoui le Capitão de Mar e Guerra (Capitaine de Mer et Guerre) Bartolomeu Vieira, de la marine pontarbelloise.
En effet, grâce à ces périmètres bien définis, la surveillance maritime se voit simplifiée et l’identification des navires suspects apparaît comme une formalité. Le renforcement et la mutualisation des moyens de surveillance et d’interception joue bien évidemment pour beaucoup dans la capacité de détection et de neutralisation des bâtiments jugés hostiles. Des moyens considérablement renforcés par la présence des patrouilleurs du Jaguar Paltoterran mais aussi par des aéronefs alguarenos dédiés à la surveillance maritime.
Une coopération riche de son succès puisque dans les faits relatés en début d’article, la marine pontarbelloise a pu intervenir avant que ces pirates ne commettent leur méfait, un acte de prévention qui paie, par la capture d’un équipage pirate au grand complet, et la neutralisation du navire dédié à leurs larcins. L’état-major de l’armée fédérale d’Alguarena, a quant à lui indiqué que les patrouilles maritimes pontarbelloises avaient pu “compter sur l’appui d’un avion radar AWACS de la fédération” et que cette coopération serait “renouvelée autant de fois que nécessaire, pour mettre à mort la piraterie au sein des mers occidentales…” C’est en effet un partage d’informations qui s’est révélé décisif pour anticiper les manœuvres des embarcations pirates et faciliter leur interception en l’absence d’un contact visuel établi par les gardes-côtes.

“Il faut jouer la sécurité et la coopération internationale contribue à sécuriser la vie de nos hommes et de nos femmes en intervention” se félicite encore l’officier pontarbello, rappelant qu’à bord de l’embarcation hostile, des fusils d’assaut, une mitrailleuse lourde sur trépieds mais aussi des lance-roquettes ou encore des grappins ont été retrouvés… “Il y avait là-bas tout le matériel nécessaire pour lancer une importante attaque sur un navire commercial et potentiellement tuer de nombreuses victimes innocentes… Nous pouvons nous féliciter que l’interception se soit bien passée et surtout, qu’elle se soit passée avant que les pirates ne puissent prendre possession d’otages parmi l’équipage de ce navire marchand. L’interception et la reddition des pirates aurait été rendue bien plus difficile sans ça…”

La seule difficulté recensée à ce jour, réside peut-être dans l’autorité compétente pour les juger, considérant l’arrestation conjointement effectuée par les forces de la marine fédérale, mais aussi celles de la marine pontarbelloise et même les éléments d’une société militaire privée, à travers le Jaguar Paltoterran. Néanmoins, considérant la prise en charge des pirates par leur patrouille maritime, s’agissant des primo-intervenants, la République d’Union Nationale du Pontarbello a considéré comme siens les prisonniers faits après la neutralisation de l’embarcation pirate.

Les autorités alguarenas, bien que les pirates aient été interceptés en eaux internationales et non pontarbelloises, ont déclaré ne pas vouloir “se battre pour s’imposer la compagnie de ces individus sans moralité”. La remise des pirates faits prisonniers s’est donc définitivement faite au profit des autorités pontarbelloises, ce qui leur permet de revendiquer une victoire notable sur les éléments résiduels de piraterie, consécutifs à la dislocation du Pavillon de l’Albastre.
4837
o porta-voz

5 août 2009 - Un nouveau monument en hommage aux 837 pontarbellois morts pour l’indépendance du Pontarbello à Santialche.


Statue de l'indépendance et sa plaque commémorative.
La plaque commémorative et la statue de l'indépendance, sont devenues à ce jour les premiers monuments pontarbellois après la ratification de son indépendance en 2007.


C’est non sans une très grande émotion que, le 5 août 2009, le Général Leopoldo Sapateiro, commandant-en-chef de l’Armée Nationale du Pontarbello Libre, a inauguré à Santialche et sur la place de l’Indépendance et de la Décolonisation, le monument dédié à la mémoire collective des huit-cent-trente-sept hommes et femmes, tombés en 2007 à l’occasion de la guerre d’indépendance. "Dorénavant, notre jeune et fière nation possède un monument pour permettre le recueil de chacun et nos pleurs, eu égard au sacrifice ultime entrepris par ces braves hommes et femmes, afin que chacun de nous puisse vivre en tant que Pontarbellois…” s’est réjoui l’officier général et père de la nation. “A travers ce monument, c’est véritablement un lieu de mémoire dédié à tous nos proches morts sous le drapeau restauré du Pontarbello. Plus de deux ans après, nous venons par cet acte de reconnaissance, faire valoir leurs noms désormais dans la pierre pour l’éternité. Ils ont accompagné leurs devoirs de la plus noble des manières, pouvait-on seulement ne pas leur rendre hommage ainsi après leur action décisive pour le devenir de notre pays? Mes braves, entendez-nous louer votre sacrifice tandis que nous vous laissons inaugurer la longue liste des combattants et des héros du Pontarbello.”

Cette inauguration, réalisée en présence du chef suprême de la nation, est la première portée sur un monument caractéristique de l’indépendance pontarbelloise, une nouvelle initiative qui porte du sens à l’intérieur du pays, en venant façonner pas à pas, une identité nationale et culturelle qui a trop longtemps était associée à celle de l’Empire Listonien. Par cet acte, le Général Leopoldo Sapateiro rend hommage aux acteurs de la décolonisation, morts ou vivants si l’on en croit l’importante délégation des soldats de l’Armée Nationale du Pontarbello Libre présents ce jour, pour entonner les chants militaires et indépendantistes désormais très chers au pays.

Avant 2007, le Pontarbello n’existait que sur certains atlas géographiques, sous la forme d’un espace régional, sans aucune connotation politique. Porté par le premier gouvernement indépendant du Pontarbello, la plaque commémorative de l’indépendance du Pontarbello et du sacrifice des centaines de vie l’ayant permis, vient entériner cet état de fait que plus personne aujourd’hui ne contestait déjà.

L’idée qu’il n’existe aucun monument, fut-il une simple plaque, en l’honneur des soldats pontarbellois tombés pour l'indépendance et la libération du pays face aux innombrables forces impériales listoniennes et kah-tanaises, était dès lors inconcevable, un impair à réparer.

Alors certes, la relance du pays a nécessité d’importants investissements dans ses zones d’activités et son tissu industriel, amenant au second plan des dépenses publiques portées vers des constructions sans valeur ajoutée sur le plan économique. Mais la croissance économique de la République d’Union Nationale du Pontarbello ne connaissant aujourd’hui aucune égale, la construction d’une identité nationale et culturelle redevient un axe prioritaire du développement étatique sur le territoire. Et à ce titre, la construction de monuments chargés de formaliser la mémoire nationale et dans une certaine mesure le patrimoine historique du pays, redevient une nécessité, une priorité. “Il y a deux ans, en sortie de guerre d’indépendance, le Général Leopoldo Sapateiro voulait relancer l’économie du pays au plus tôt, pour rompre le cercle décliniste emprunté par les autorités coloniales de l’Empire listonien. Au regard d’un bon, et certains diront même, du miracle économique obtenu, il est permis de dire que le Général Leopoldo Sapateiro, et à travers la République d’Union Nationale du Pontarbello toute entière, a réussi son pari…

L’économie étant une chose, nombreux sont les experts qui tombent aujourd’hui d’accord pour dire que la République d’Union Nationale du Pontarbello doit travailler sur patrimoine, son histoire et sa culture, pour tracer une voie définitivement emprunt d’indépendance…” expose avec un certain enthousiasme, Jeronimo Gargarraz, premier historien et politologue, spécialiste du Pontarbello post-indépendance. Le monument, véritable figure historique et majeure de l’indépendance pontarbelloise face aux envahisseurs kah-tanais et aux forces coloniales de l’Empire listonien, vient se faire la première marche de l’héritage indépendantiste mis en place par les autorités du pays. Une initiative globalement peu coûteuse mais lourde de sens pour les pontarbellois qui ont été directement ou indirectement touchés par la guerre d’indépendance intervenue il y a deux ans, autrement dit, tous les pontarbellois.

Fabriquée par Márcio Villagomes, sculpteur sur pierre dans la petite ville de Fuenlaros, cette plaque vient remercier les différents parties prenantes de la guerre d’indépendance pontarbelloise et offrir aux autres un endroit identifié et accessible, pour se recueillir à la mémoire des défunts victimes de la guerre, tantôt face aux forces coloniales de l’Empire listonien, tantôt face aux milices et groupuscules paramilitaires kah-tanais.
Haut de page