05/07/2013
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[PRESSE] Activités médiatiques au Pontarbello - Page 2

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7 août 2009 - La coordination aleuco-paltoterrane, un facteur de réussite pour la lutte contre la piraterie.


Photographie des officiers en charge du commandement du patrouilleur l'Intrépido, en compagnie de l'équipe d'assaut embarquée à bord de la vedette rapide "Gustavo II", les acteurs de premiers plans des récentes arrestations de pirates en mers paltoterranes.
Par la coopération internationale dans la lutte contre la piraterie, la République d'Union Nationale du Pontarbello a pu se doter de navires, d'équipages et aussi de groupes d'assaut, prêts à en découdre avec les pillards sur mers.


Le renforcement des coopérations militaires entre la Fédération d’Alguarena et la République d’Union Nationale du Pontarbello est, de l’avis de chacun, un facteur directe du déclin de la piraterie en Paltoterra du Nord et Aleucie du Sud, notamment grâce au portage politique fait par la Fédération d’Alguarena, particulièrement engagée contre ce mal endémique qui vient se heurter aux ambitions commerciales de la première puissance économique mondiale.

Avec des moyens aéronavales tels que les drones de reconnaissance, les avions-radar et les stations radars transhorizons, la Fédération d’Alguarena constitue un renfort appréciable et de taille, pour aider la marine et la garde-côtière pontarbelloises à lutter efficacement contre les embarcations indésirables qui viendraient perturber les flux commerciaux maritimes dans la région.

“Les actions de détection et d’interception des navires pirates sont devenues beaucoup plus aisées avec le concours des forces fédérales de la marine d’Alguarena. On constate d’ailleurs deux ans après seulement, une chute nette et drastique du nombre de navires supposés pirates…” nous explique le Capitão de Fragata (litt. Capitaine de frégate) Luisinho Almeida, de la marine pontarbelloise.

Au-delà de la lutte en mers, ce sont également les actions terrestres qui ont ébranlé le réseau logistique des groupuscules pirates régionaux, à commencer par la libération de l’enclave pharoise installée illégitimement au sein de la péninsule pontarbelloise et qui contribuaient activement à faciliter les flux de contrebandes ainsi que les actions de commerces illicites vers le continent. Mais avant ça, ce sont également les acquis territoriaux et logistiques du Pavillon de l’Albastre qui ont été bousculés, d’abord à l’initiative des autorités izcales, décidées à laver l’infamie que générait ce groupuscule en entretenant un état dans l’état le long du pourtour méridional de l’Aleucie, puis ensuite par la coopération militaire et économique des autorités alguarenas ainsi que pontarbelloises, engagées à neutraliser les équipages de pirates existants dans la zone puis à développer les conditions socio-économiques favorables pour durablement éloigner les communautés locales de ces pratiques criminelles.

“Il y avait un gros travail de neutralisation à faire pour les forces armées pontarbelloises” confie le capitão de Mar e Guerra (Capitaine de Mer et Guerre) Bartolomeu Vieira, de la marine nationale du Pontarbello, “nous l’avons fait, grâce à une coopération pleine et entière avec d’autres acteurs du commerce régional sur lesquels nous avons pu capitaliser. Mais en marge de ces actons, j’aimerais également l’attention sur les nombreuses initiatives socio-économiques distillées au Pontarbello, ayant permis de faire de ce pays l’un des plus gros producteurs de richesse au monde. Je vous le dis, la République d’Union Nationale du Pontarbello a de la réussite économique et la piraterie n’est de ce fait, pas une solution viable… Nous appelons les personnes susceptibles d’entamer ou de soutenir une quelconque action associée, assimilée, à de la piraterie, à s’abstenir et à coopérer avec nos autorités. Sans quoi, que ces personnes soient immédiatement avisées que nous arriverons pour elles et que le pardon appartiendra déjà à la page précédente d’un livre dont l’histoire est d’ores et déjà écrite…”
Pour les autorités pontarbelloises, le pays est en effet en passe d’entrer dans son miracle économique, un âge d’or directement lié à la réorientation des capitaux sur son territoire ultramarin et non plus la métropole listonienne de l’ancien colonisateur impérial. Le statut indépendant et autonome de la péninsule pontarbelloise, lui permet en outre d’amorcer des relations diplomatiques qui n’ont pu être inaugurées jusqu’ici avant ça, la faute à une politique étrangère exécrable nourrie par les autorités impériales listoniennes et l’ayant privé de partenaires régionaux de premier plan.

Le premier de ces partenaires que l’indépendance pontarbelloise a permis de récupérer est indubitablement la Fédération d’Alguarena, en froid avec l’Empire listonien après que ce dernier eut négocié la territorialité de ses territoires ultramarins avec les autorités pharoises contre quelques navires de guerre. Un acte infâme qui faisait peser quelques incertitudes quant à la représentation politique de chacun sur place, si les autorités impériales pouvaient (dé)raisonnablement monnayer leur souveraineté contre des acquisitions matérielles superflues…
Des circonstances politiques qui ont durablement décomplexifiées la situation économique de la petite péninsule d’Aleucie du Sud, en lui ouvrant la voie de la coopération internationale. Aujourd’hui convenablement et durablement ancré dans l’espace régional qui est le sien, le Pontarbello peut percevoir de nouvelles ambitions économiques comme légitimes, d’autant plus s’il se fait introniser comme un garant de paix et de sécurité pour le commerce international sur cette zone.
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7 août 2009 - La féminisation des agents du service public est un combat permanent pour le renouveau de l’administration pontarbelloise post-indépendance.


Interview de Filippina S. au volant de son camion d'agent d'exploitation routière, pour le compte de la ville de Santialche.
Filippina S. est à ce jour l'unique agent d'exploitation routière féminine du centre routier de Santialche, un chiffre qui tend à s'améliorer et sur lequel les autorités redoublent encore d'efforts.


L'indépendance du Pontarbello et la naissance de la République d’Union Nationale en substitution aux autorités impériales listoniennes, a nécessairement posé la question du renouveau de ses administrations locales.

Aussi, depuis la déclaration d’indépendance de la République d’Union Nationale du Pontarbello, en 2007, les autorités gouvernementales orchestrées par le Général Leopoldo Sapateiro, commandant-en-chef de l’Armée Nationale du Pontarbello Libre, ont eu tout particulièrement à cœur de favoriser le développer du tissu industriel implanté sur son territoire. La relance économique étant actée, ces mêmes autorités souhaitent aujourd’hui inscrire le pays et sa société dans un vaste processus de transformation, à commencer par le “tout emploi” qui vient permettre à chacun et chacune, de se réinvestir dans le paysage économique de son pays. La feuille de route défendue par les pouvoirs publics pontarbellois, répond en effet à des enjeux motivés par un contexte favorable, le principe de la feuille blanche voulue par la disparition des autorités administrations impériales listoniennes, et leur remplacement, au moins de forme plutôt que de fonds, par des institutions locales autocentrées sur la nécessité de garantir la continuité du service public, un service de proximité qui n’existait que partiellement dans un empire focalisé sur sa métropole.

La disparition des administrations coloniales listoniennes au sein de la péninsule pontarbelloise doit nous inviter à repenser notre rapport au service public, en investissant autant que possible chaque citoyen dans la reprise économique et fonctionnelle de l’activité nationale. A ce titre, l’emploi des femmes est particulièrement visé, considérant les besoins en main d'œuvre pour relancer la machine économique pontarbelloise, qui jouit à ce jour de la meilleure croissance économique mondiale.

Les services publics pontarbellois, et des métiers qui se féminisent.

Chaque année et plus encore avec l’indépendance du Pontarbello, un peu plus d’un milliers d’agents s’investit sur l’aménagement mais aussi l'entretien, des voies routières empruntées par les particuliers et acteurs économiques pontarbellois. Des dizaines de milliers de kilomètres de voirie, pour lesquels l’effort de chacun est attendu au sein des équipes régionales tournées vers le maintien de l’exploitation routière. Un effort de chacun, mais aussi de chacune, avec la féminisation croissante de ces métiers en forte hausse de recrutement, obligés d’élargir les cibles des recrutement annuellement organisés pour s’assurer de pourvoir à l’entièreté des besoins exprimés par l’administration et derrière elle, les usagers de la route.

Et parmi cette génération de nouveaux embauchés, ou devrions-nous dire, de nouvelles embauchées, il est permis de présenter le cas de Filippina S. âgée de 27 ans et occupant depuis deux mois les fonctions d’agent d’exploitation routière au centre routier de Santialche, après une formation au permis poids lourd, partiellement financée par l'État. Bien que les femmes soient malheureusement encore trop peu représentées dans le renouveau des actifs pontarbellois, particulièrement sur des métiers d’ordinaire masculinisés comme celui-ci et entretenus par des stéréotypes persistants, certaines d’entre elles arrivent à démontrer leur valeur ajoutée, pour se faire les ambassadrices d’une génération atypique de travailleurs routiers.

Après avoir commencé sa vie d’adulte comme femme au foyer durant 6 ans, après l’acocuchement de sa petite fille, Filippina a souhaité profiter du renouveau instillé par les autorités lcoales pontarbelloise, afin de saisir une opportunité professionnelle qui lui avait jusqu’ici échappée, pour des raisons de coûts financiers liés à l’obtention du permis, mais aussi par le regard des autres et le jugement peu flatteur fait aux jeunes mamans qui privilégient une vie d’active plutôt que celle de mère au foyer.

Pour la jeune femme, ce déclic a constitué un véritable changement de vie, “au départ j’ai postulé auprès d’entreprises du secteur privée qui recrutaient mais faute de succès, officiellement lié à mon inexpérience, je ne trouvais pas d’empli. La ville de Santialche m’a laissé ma chance et pour cela, je ne la remercierai jamais assez. Je me sens à ma place depuis le premier jour où l’on m’a recrutée, c’est fabuleux ! Pourtant je continue d’apprendre chaque jour et c’est ce qui de mon métier, le plus quotidien que je puisse envisager pour les quinze ou vingt ans à venir…”

Un sentiment d’utilité avait confié la jeune femme durant notre interview. Une utilité tournée vers les usagers de la route mais aussi vers la nation toute entière, considérant le besoin du Pontarbello à s’offrir les moyens d’une reprise significative de son activité à l’échelle nationale. Et sur ce thème, l’aménagement et l’entretien des routes et autres sentiers routiers apparaissent fondamentaux pour permettre la circulation des personnes, des biens et avec eux, de la richesse elle-même à travers tout le pays péninsulaire. “Officiellement, ma mission principale est celle-ci : assurer la sécurité des usagers engagés sur nos routes. Mais au regard du contexte politique rencontré par notre pays, je sens que c’est un peu plus que ça et que mon action a tendance à s’inscrire dans quelque chose d’un peu plus grand… Bien loin de la vérité est celui qui pense que je ne fais que conduire un camion, le poste est très polyvalent”

Et pour cause, à tout moment pendant les épisodes de tempêtes tropicales, Filippina peut être appelée pour une intervention sur une voie routière obstruée par la chute d’un arbre ou la présence d’un objet perdu par un usager se déplaçant en camion ou utilitaire.

“En toute honnêteté, mon intégration s’est excellemment bien passée, grâce à des collègues, essentiellement masculins ne nous le cachons pas. Mais la direction est également très compréhensive et suit de près notre intégration. L’ambiance est très bonne, notamment grâce à de nombreuses anecdotes quant aux objets récupérés le long des voies. C’est incroyable le nombre de chaussures qu’on aperçoit le long des routes, à croire que les gens roulent de nuit les deux pieds à travers la portière et les lacets défaits… Je comprends pas.” nous partage la jeune femme d’un rire très communicatif.

Sans l’ombre d’une hésitation, Filippina S. nous promet ne rien regretter de son arrivée au centre routier de Santialche et s'enthousiasme des évolutions sociétales qui frappent aujourd’hui le Pontarbello et ses services publics. “Bien que je sois encore la seule femme du centre routier, j’ai souvenir avoir partagé ma formation à la conduite de poids lourds avec plusieurs autres. Nous étions facilement cinq sur une session de vingt apprenants, qui l'eut cru il y a encore deux ans avant ça?” Pour la jeune maman, ce métier qui ne connaît pas la routine et donne du sens à son travail quotidien, a effectivement beaucoup d’atouts à jouer pour séduire et convaincre d’autres mamans, de franchir le pas. Au point que l’administration publique pontarbelloise, vient miser sur ces nouvelles expériences “atypiques” pour en faire progressivement la norme, faisant de Filippina une ambassadrice à part entière de l’institution pour laquelle elle travaille.

“Moi, à ce jour, je n’aurais qu’une chose à dire aux femmes qui hésitent encore à franchir le pas. C’est rejoignez-nous, venez avec vos ambitions et votre soif de changer les choses. C’est un très beau métier tourné vers le service à autrui, qui donne du sens à son action de sécurisation et de désencombrement des voies publiques routières.”

En bref a écrit :
Prénom : Filippina S.
Age : 27 ans
Métier : agent d’exploitation routière
Ancienneté : 6 mois (12 février 2009).
Une courte synthèse de votre métier pour le présenter et l’expliciter : Participer à l'aménagement et l’entretien des routes pour garantir la sécurité et la continuité de ses accès à l’ensemble des usagers.
Une expérience insolite, marquante : La tempête d’avril, quand on m’a dit “prends la scie et descend avec moi du camion pour scier et désobstruer un tronc au milieu de la voie alors que les conditions climatiques restaient encore relativement mauvaises, c’est très impressionnant. Mais nécessaire pour permettre la circulation des services d'urgence, dont l’activité est particulièrement impactée pendant les épisodes de tempêtes tropicales…
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8 août 2009 - Naissance d’un service institutionnel dédié à la coordination des équipes mobiles de prévention en santé et précarité des zones rurales.


Inácio Querroz, infirmier de proximité au profit des institutions territoriales de la République d'Union Nationale du Pontarbello.
Inácio Querroz, une figure tutélaire des séniors installés dans la ruralité pontarbelloise.


S’il a récemment été prouvé que les centres routiers redoublaient d’efforts pour permettre le bon usage des accès routiers du pays, certains secteurs sont encore trop éloignés de certains services, qu’ils soient publics ou simplement de première nécessité, faute de mobilité des contribuables. L’accès aux soins n’échappe pas à la règle et les pouvoirs publics sont dès lors tentés d’y remédier.

Le Général Leopoldo Sapateiro avait été formel, “le Pontarbello est votre pays où que vous vous trouvez au sein de la péninsule”. Une déclaration qui s’est voulue forte et lourde de sens, à laquelle il a souhaité joindre des actions significatives, à l’image de la création d’un service national dédié à la mise en relation des citoyens installés en ruralité, et les professionnels de santé ainsi que de l’action sociale.

Inácio Querroz sera finalement le premier visage arboré par le nouveau service des institutions interrégionales de santé pontarbelloises. L’habitant de Salvando, se partagera avec quatre autres collègues infirmiers “de proximité” la couverture de la péninsule pontarbelloise, pour tenir des permanences entre cinq et six fois par semaine dans les cinq cents et quelques communes, parfois peuplées seulement d’une centaine d’habitants et qui manque de médecins ou encore mobilité pour aller en trouver un dans les agglomérations voisines.
“Pour novembre de cette année, si tout va bien, on aura recruté mes collègues et mon secteur d’intervention devrait se réduire” explique le quadragénaire jovial et bonhomme, dont les qualités relationnelles seront particulièrement attendues de pair avec celles médicales, considérant l’éloignement des soins subi par une partie de la population bien souvent âgée et incapable de se déplacer via les moyens traditionnels que sont les voitures ainsi que les transports en commun…

Ces destinations quotidiennes, Inácio Querroz les connaît très bien, puisqu’elles vont se concentrer sur des villages et des hameaux très isolés des interactions avec les grandes villes. Des destinations éloignées des zones d’activités nationales et des autres centres urbains ou périurbains, qui le confortent dans l’utilité de son action quotidienne, au profit des publics de séniors installés en ruralité et ayant perdu leurs moyens de locomotion ou le droit de s’en servir. “On pense à tort que les gens éloignés des grandes villes l’ont souhaité, c’est faux, les personnes que je rencontre n’ont, ni moyens financiers, ni familles qui puissent permettre leur installation dans les grandes agglomérations du pays” soutient l’homme, plein d’empathie et de bienveillance à l’égard de ceux qu’il n’hésite plus à nommer ses patients. “Les personnes que je rencontre n’ont pas vu de médecins ou même d’infirmiers pour les actes médicaux simples, depuis cinq à sept ans. Quand vous avez plus de cinquante ans, c’est un vrai problème pour le suivi médical et la prévention des maladies dégénératives…"

L’équipe en cours de constitution d’Inácio Querroz, intervient dès lors avec l’ambition d’accompagner une politique de santé et une politique préventive de la précarité, en accompagnant le principe du “bien vieillir” des personnes installées au sein de la ruralité pontarbelloise. Outre les soins médicaux, l’infirmier Inácio Querroz a conscience d'en faire un peu plus que la moyenne, notamment en accompagnant certaines personnes dans leurs démarches administratives, en vue de faire valoir différents droits et accès aux prestations institutionnelles. Quand vous avez une fibre sociale et que vous travaillez au service des personnes âgées, l’intitulé de poste ne veut plus rien dire. Vous êtes un enfant qui a à cœur de soutenir ses grands-parents, pour faire valoir ses droits et les mettre à l’abri. Un instinct naturel refait surface et vous vous retrouvez à pré-remplir des papiers pour une demande d’allocation ou encore à aller poster des enveloppes au profit de vos patients.”

En effet, les sujets d’ordre médicaux ne sont qu’une partie des préoccupations exprimées par les personnes âgées qu’il rencontre, la complexification des démarches administratives et l’absence d’interlocuteur référent dans les petites communes, est le sujet privilégié par les séniors lorsqu’elles ont l’opportunité d’échanger avec Inácio Querroz. “Au-delà des difficultés d’accès aux services, il y a une réelle source de stress, une situation anxiogène, pour les personnes âgées qui sont dans la méconnaissance de telle ou telle procédure. Et nous le savons, le stress influe négativement sur l’état de santé des personnes. Participer à un soutien administratif des populations séniors en province, c’est réduire leur stress et in fine, contribuer une novelle fois, à des actions de préservation de la santé…” nous résume l’infirmier, convaincu de ses dires.

Pour mener à bien ses missions, Inácio Querroz ne peut pas se permettre le luxe de louer différents locaux là où il est en intervention, c’est pourquoi les permanences sont organisées au sein des bâtiments institutionnels sur zone, tels que les mairies ou encore les centres d’action sociale. Un tiers du temps de l'intervention est toutefois dédié aux visites à domicile. “Parfois les personnes sont alitées ou très souffrantes, même tenir une permanence au sein de la mairie du village ne suffit pas à inciter ces gens à la mobilité. Elles ne peuvent pas se déplacer, que ce soit en voiture, en train ou même encore à pied…”

Outre les critères de santé, le critère économique joue encore pour beaucoup dans l’absence de mobilité. “Je rencontre parfois des personnes qui sont endettées et qui se refusent de se déplacer ou pire encore de faire leurs soins parce que ça leur coûte de l’argent, ça leur coûte trop cher…” Pour identifier ces cas les plus graves et fragilisés, Inácio Querroz se repose beaucoup sur des relais locaux, engagés au sein de l’action sociale. “Il arrive que des fois, la factrice vienne signaler en mairie un état de santé jugé préoccupant, se faisant une lanceuse d’alerte indispensable, pour provoquer la rencontre avec les équipes soignantes. “Sans ce témoignage, le sort de cette vieille dame m’aurait été inconnu et je n’aurais jamais pu intervenir à son domicile. Une politique de santé efficace, c’est celle qui permet aux gens de prendre soin d’eux mais aussi soin des autres.”

Grâce à l’intervention de l’infirmier, cette riveraine dont nous tairons le nom a pu faire un dossier de reconnaissance d’un handicap, lui permettant de faire appel deux fois par semaine et durant une heure, à une personne chargée de l’aide au maintien à domicile.

“Je suis resté pas moins de trois heures avec elle, elle avait, outre son malheur, un grand besoin de s’exprimer…”

En sus des actions médicales directement exécutées par l'infirmier, ce dernier intervient donc dans la prise de rendez-vous auprès d’autres professionnels de santé, souvent inaccessibles et ne disposant que de peu places pour l’inscription d’autres rendez-vous. “Le fait d’intermédiariser la prise de rendez-vous entre professionnels de santé, permet l’emploi de lignes directes et donc de faciliter les prises de rendez-vous ainsi que la recherche de disponibilités auprès des médecins, qu’ils soient généralistes ou spécialistes. Mais attention se défend Inácio Querroz, pas question de faire valoir ses patients avant un autre, seulement importe l’état de santé de la personne visitée et du caractère prioritaire qui s’en dégage…

En bref a écrit :
Prénom : Inácio Querroz
Age : 41 ans
Métier : Infirmier de proximité
Ancienneté : 1 mois (25 juillet 2009).
Une courte synthèse de votre métier pour le présenter et l’expliciter : Entretenir un lien social entre les personnes isolées et les services publics ou encore de première nécessité.
Une expérience insolite, marquante : Ce couple de personnes âgées endetté, qui m’expliquait ne pas avoir pu prendre la voiture pour me rejoindre lors du permanence en mairie car ça faisait des mois qu’ils ne touchaient plus rien pour y faire le plein d’essence.
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10 août 2009 - Des sociétés du bâtiment et des travaux publics livrent les premiers ponts alguarenos au Pontarbello.


Pont modulaire en cours d'installation aux abords de Viafa.
Les ponts détruits pendant la guerre d’indépendance entre les forces de l’ANPL et les brigades solaires kah-tanaises, se reconstruiront “jusqu’au dernier” promet le Général Leopoldo Sapateiro.

Endommagées pendant ce qu’on a appelé “la bataille des ponts” plusieurs structures métalliques de type ponts-autoroutiers ont été réparées dans le pays. L’objet, livré par bateau depuis l’archipel alguareno, est le premier pont livré par l’étranger, un pont entièrement modulable et siglé de l’entreprise “CF” pour Construcción Feliz. Théoriquement, seulement une poignée de jours va suffire pour l'assembler, s’agissant de composants prédécoupés avec un nombre de fixations restreint.

Par cette action, des sociétés privées officialisent leurs statuts de parties prenantes dans la reconstruction et la relance de la République d’Union Nationale du Pontarbello. Un pays où de nombreux ponts ont été détruits par l’ennemi ou volontairement sabotés par l’état-major de l’Armée Nationale du Pontarbello Libre, afin de ralentir la progression adverse et contrôler la zone de fronts en choisissant où l’ennemi pouvait attaquer et où il ne pouvait pas.

Ces actions de sabotage, qui ont à leur manière, permit de faire la différence entre une victoire et une défaite pontarbelloise, constituent des manques à gagner préjudiciables pour la société pontarbelloise, dont les axes routiers viennent immanquablement se lier à la relance économique, en permettant la diffusion des marchandises et des individus entre les différentes zones d’activité du pays. Depuis la Pazoca où elle a fabriqué ces pièces métalliques, “Construcción Feliz” réinvente les concepts de construction et d’innovation en génie civil, par le développement de pièces prédéterminées qui facilite un montage rapide et durable du pont.

Un effort dédié à la reconstruction de la péninsule pontarbelloise très apprécié des autorités locales, qui ont d’ores et déjà passé commandes pour plusieurs de ces réalisations. “Par ces acquisitions, le Pont de la Fraternité (soit le ponte da fraternidade comme appelé localement) est rouvert à la circulation, permettant à de nombreux salariés de réduire leur temps de trajet en direction de leur structure et de fluidifier le trafic routier des axes environnants.

“Ce n’est que le premier de nombreux autres. Bientôt, tous nos axes entretenant un pont-autoroutier seront rétablis et la circulation routière dans notre pays se fluidifiera…” s’est promise face à notre caméra Gustinia Albareixa, la mairesse de Viafa, une agglomération de sept-mille-deux-cents habitants, traversée par un axe routier directement alimenté par le Pont de la Fraternité.

Du côté de l’entreprise alguarena “Construcción Feliz” l’enthousiasme est également là. “C’est le premier, nous aurons à coeur de faire les suivants pour honorer chacune de nos commandes, afin d’aider les pontarbellois à recouvrir une vie normale…” a déclaré la direction de la société de construction et bâtiments/travaux publics. Sa première création installée a aussi la particularité de faire office de test pour les autorités pontarbelloises, qui souhaitent naturellement s’assurer de son caractère opérationnel avant d’engager de nouvelles commandes auprès de la société.

Cette installation terminée pour le mois d'août, vient accompagner l’implantation de nombreuses entreprises et industries qui font du Pontarbello à ce jour l’un des États, si ce n’est l'État lui-même, rencontrant le meilleur bon économique ainsi que la meilleure croissance mondiale. Une réussite qu’il convient d’accompagner, pour notamment permettre à ces industries fraîchement implantées, de recruter avec plus d’attractivité, en favorisant des accès routiers rapides à ses sites d’activités.

Pendant la guerre d’indépendance et la fameuse guerre des ponts, ce ne sont pas moins de quarante-deux ponts, de tailles et de compositions différentes, qui ont été détruits, soit par des frappes ennemies soit par des actions de sabotage. Un dommage important à réparer mais qui constitue, ne nous le cachons pas, de réelles perspectives de développement pour les entrepreneurs du secteur de la construction et spécialisés en génie civil. L’inauguration de l’ouvrage, organisée en compagnie des élus locaux et du Général Leopoldo Sapateiro lui-même, s’est faite un autre instant fort du projet de reconstruction de la péninsule, un projet largement relayé par les parties prenantes de l’établissement.
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o porta-voz

23 octobre 2009 - Au Pontarbello, les premières émissions de télé-réalité font leur apparition pour mêler divertissement et engagement envers la nation.

Émission de téléréalité
Alimentées par des vedettes locales ou de simples inconnus extravagants, ces émissions viennent divertir le grand public tout en souhaitant accompagner les changements sociétaux dans la péninsule.

L’actualité au Pontarbello s’étant quelque peu tarie, après la libération du pays soumis à l’invasion kah-tanaise, les chaînes d’information du pays sont constamment moins regardées et d’autres chaînes, plus légères, profitent du vide laissé. Un vide récupéré, à commencer par les chaînes de divertissement, deux fois plus nombreuses qu’en 2007 à la même période. Mettre en valeur des métiers difficiles et pénuriques, par l’instauration de “vis ma vie”, articuler des jeux autour de quizz sur l’histoire de la péninsule et du Pontarbello, autant d’initiative appréciable pour remettre peu à peu de l’éthique au sein de la société civile pontarbelloise, bousculée dans ses repères après l’indépendance et l’invasion immédiate des milices kah-tanaises sur son sol national.

Devant l’adversité, la carte à jouer de la nation n’est pas un luxe que les institutions pontarbelloises et les nationalistes peuvent rejeter aisément, c’est pourquoi ils se sont montrés facilitateurs à la création de certaines sociétés de divertissement, à la condition qu’elles veillent, je cite, “à l’enrichissement intellectuel des personnes susceptibles d’appartenir à son audimat.” C’est sur la base de cette unique condition sine qua non, que les projets de création d’une demi-dizaine de programmes télévisés, orientés vers le divertissement, se sont peu à peu mis en place.

L’un de ces programmes, baptisé “Apoio” (littéralement Support en portugais) nous propose un paysage paradisiaque avec un plan autour d’un îlot désert et sur lequel plusieurs cases sont présentes et réparties autour d’un grand feu avec un promontoire en bois exotique. Une vingtaine de candidats s’y réunit et dont d’entre eux sont tirés au sort, pour défendre un sujet imposé par la direction de l’émission. Un sujet dont la défense va généralement à contre-courant de l’idée générale mais permet de nourrir une réelle profondeur dans la réflexion, par la capacité à chercher la défense de ce qui est réputé, indéfendable.

Les deux candidats, dont l’un doit défendre le sujet controversé et l’autre le contrecarrer, nourrissent un débat de fond le temps d’une soirée, un débat à la suite duquel les autres participants qui n’ont pas été désignés pour être tribun, votent en faveur de l’un ou de l‘autre des argumentaires. Pour chaque vote soutenant l’argumentaire controversé, son tribun gagne un point, tandis que l’autre tribun, qui surfe sur l’idée générale, acquise à chacun, ne gagne de points qu’à la condition de maintenir deux fois (deux points), trois fois (trois points) voire quatre fois plus (quatre points) de soutiens à son argumentaire que son adversaire. Au terme de cette opposition, le candidat ayant le plus de points remporte l’équivalent de cinq unités monétaires internationales [UMI] soit cinq milles pesetas alguarenas. Ensuite les rôles sont inversés et le tribun qui devait démonter un argumentaire controversé doit maintenant le défendre.

Des personnes, localement connues ou ouvertement pas, plongées dans des débats de fonds, sur des thématiques sociétales d’importance telles que l’avortement ou la misère sociale. À l'aide d’une grande quantité de musiques pontarbelloises traditionnelles et de plans aériens fournis par des drones, “Apoio” vient illustrer la volonté qui anime actuellement le gouvernement et les acteurs de l’audiovisuels, de rappeler que la liberté d’expression au Pontarbello est, malgré ses détracteurs, une notion palpable et accessible au plus grand, preuve en est avec la diffusion sur les chaînes du pays, de ces émissions “hors normes” ouvertes au débat et à l’esprit de contradiction. Bien entendu et afin de s’épargner le négationnisme, les participants de ces émissions viennent ensuite visionner des documentaires officielles, également relayés auprès des téléspectateurs, pour démêler le vrai du faux et rester dans le cadre de la loi et de la morale, en allant pas affirmer des contre natures défendues par un des participants. Par ailleurs, les participants désignés comme tribun lors de ces émissions, sont avisés que la défense d’un sujet controversé, ne les exempt pas de faire abstraction de propos incitants à la haine, etc…

Cette émission donne ainsi donc le ton, sans prétendre vouloir modifier la pensée profonde de la société civile autour d’un sujet mais au moins lui permettre le temps d’une soirée, de se questionner sur un point précis de la vie en collectivité et des contraintes qui s’y imposent. “Notre émission se veut impactante et bienveillante” nous explique Rodrigues Nogueira, son producteur. “On veut positivement entrer dans la vie des gens et les interroger sur ce qui est bien ou mal en société.”

Une autre émission, va quant à elle mettre en opposition dix hommes et dix femmes, chacun en binôme, au travers d’une compétition de danse. Des compétitions appréciées du grand public et qui renvoient aux traditions culturelles des natifs de la péninsule pontarbelloise, que celles-ci datent d’avant ou après la colonisation listonienne. Un moyen de réaffirmer l’identité nationale et historique de ce territoire “défiguré” par l’Histoire et de même, lorsque cela est nécessaire, concevoir les traits identitaires de la nation envisagée par son action d’indépendance en 2007. Le concept est donc nouveau, eu égard aux programmes télévisés précédemment diffusés et qui avaient l'exclusivité des chaînes du pays.

Une approche qui tranche, mais qui séduit, par sa capacité à offrir le divertissement au grand public, tout en nourrissant la construction d’un programme politique tourné vers les valeurs et le marquage identitaire qui ont pu faire défaut à une péninsule pontarbelloise qui s’est longtemps construite autour du modèle colonial (et sociétal) imposé par l’Empire listonien.
D’autres émissions, servent quant à elles de faire valoir pour le savoir et l’intelligence collective développés au sein de la République d’Union Nationale du Pontarbello puisqu’elles viennent savloriser des initiatives citoyennes qui gagneraient à être connues mais ne le peuvent pas, faute d’une couverture médiatique suffisante. Des émissions qui viennent donc mettre en compétition différents projets que l’on qualifierait tantôt de citoyens, tantôt de solidaires. “A l’occasion de l’indépendance du territoire, nourrie par feu notre Saint-Sauveur le Général Leopoldo Sapateiro, les habitants et nouveaux citoyens de ce beau pays naissant ont exprimé le souhait de s’investir en société, pour faire reculer la misère et les défauts organisationnelles qui ont pullulé sous l’ère coloniale de l’Empire listonien…” confie le politologue et sociologue Lourenço Morico.

Un développement du divertissement audio télévisuel, largement aidé par l'internationalisation grandissante de la péninsule et des inspirations qu’elles dirigent sans complexe, vers d’autres émissions de téléréalité présentes à l’international, telles que celles diffusées au sein de l'archipel voisin, de la Fédération d’Alguarena.
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28 février 2010 - CONFIDENTIEL - Une zone de démarcation au Nord du Pontarbello, l'ébauche d'une solution.


Armée pontarbelloise, à l'offensive mais aussi à la défensive, dans les bourgs du pays.
L’armée pontarbelloise, a matière à multiplié les manœuvres tantôt agressives et tantôt défensives suite aux hostilités armées entourant le Rousmala.


Les menaces non voilées de l’actuelle gouvernance rousmalienne à l’égard du régime de Santialche, qu’il souhaite voir défait de la bouche même du président “Fefolet”, sont une injure permanente faite à la proximité géographique des deux états. Affirmant son souhait de voir le peuple pontarbellois émancipé et affranchi du Général Leopoldo Sapateiro, pourtant clairement identifié comme un héros de la guerre d’indépendance et bâtisseur de l’identité pontarbelloise elle-même.
La menace que souhaite faire peser le Rousmala sur le Pontarbello, un pays qui détient, en terme d’expérience au combat, la plus puissante armée au monde si l’on prend en considération la débâcle pharoise et kah-tanaise, l’expulsion des troupes coloniales listoniennes et la mise au pas des forces navales cobariciennes, est une démarche bien périlleuse.
Un affrontement bilatéral qui vient pourtant investir d’autres acteurs régionaux comme la Fédération d’Alguarena ou la Brigade du Jaguar Paltoterran.

La première, acteur économique de premier plan en Paltoterra et à travers le monde, trouve un intérêt évident à soutenir le statu quo ou à minima, l’absence de conflits armés au plus près de sa zone d’influence. Le Pontarbello, habitué des conflits face à des forces invasives, frontalière ou non, est depuis longtemps un réceptacle des tensions et des malversations mondiales, une zone de conflits ou d'ébullition permanente, nourrit chaque jour la scène internationale de ses faits les plus marquants. Dans ces conditions, la naissance de nouvelles conflictualités n’étonne qu’à moitié, fussent-elles avec le Rousmala, un pays jusqu’ici méconnu de la scène internationale.

Le Rousmala, un pays hostile qui a invité depuis peu les autorités pontarbelloises à engager un rapport de force musclé, conditionnant des manoeuvres militaires d’ampleur, pour conduire des opérations par-delà les frontières ennemies, en vue d’établir un périmètre de sécurité, destiné à éloigner le potentiel de frappe d’une artillerie sur le territoire pontarbellois.
Installer une zone de démarcation pourrait dès lors se faire sous deux approches possibles, l’une avec la concertation des deux parties engagées pour la paix, l’autre avec des résultats militaires significatifs, portant occupation du territoire rousmalien à plusieurs centaines de kilomètres au nord du pays.

Présentement, l'organisation de négociations portant création d’une zone de démarcation n’aurait pas de sens puisque les deux parties en sont encore à se jauger et la zone de démarcation ne pourrait intervenir qu’au sein de l’espace territorial rousmalien. En effet, si le Pontarbello souhaite créer un véritable “sas de sécurité” en dépossédant le Rousmala de sa frontière sud actuelle, l’installation par la négociation d’une telle zone ne peut se faire sans l’instauration d’une zone pontarbelloise elle aussi soumise à démarcation.

Bref, malgré tout l’intérêt porté par ce projet, il est permis de comprendre que le Pontarbello et le Rousmala n’ont ni la volonté ni la possibilité d’installer une ligne de démarcation susceptible d’obtenir l'unanimité des parties prenantes. Ainsi l’instauration d’une telle zone passerait nécessairement par l’achèvement de succès militaires notables, des succès militaires qui seraient alors portés par une force de frappe rapide pontarbelloise, en plein cœur du Rousmala. La médiation semble inévitable pour s’épargner un nouveau conflit meurtrier, mais les acteurs internationaux légitimes et intéressés par le dossier, sont peu nombreux.

Dès lors, l’état-major pontarbellois ne peut qu’être incité à poursuivre une offensive en plein coeur du territoire rousmalien, pour installer lui-même les contours d’une zone de démarcation, qui bloquerait l’installation de toutes forces agressives, unités d’artillerie y compris.

Cette zone de démarcation pourrait à terme, inclure des zones tampons, où les habitants des deux pays pourraient vivre en paix sans craindre les conflits entre les deux parties. Cette zone tampon pourrait être surveillée de près par les forces pontarbelloises, voire carrément une force d'interposition incarnée par un tierce état, de sorte à prévenir tout différends dans la signature d’un tel traité.
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o porta-voz

1er mars 2010 - La fourniture médicamenteuse du Pontarbello, le défi de Thylacine Corporation.


Médicaments importés versus médicaments de production locale.
La production locale de médicaments pour le marché intérieur, un axe de progrès privilégié par le gouvernement du Généralissime Leopoldo Sapateiro.


Bien avant l’indépendance du territoire en 2007, le Pontarbello était fortement dépendant des importations pharmaceutiques. Principalement alimentée par la métropole coloniale, la péninsule a dû se heurter à l’indépendance et l’ouverture du pays à l’international, ce qui l’a fortement incité à identifier des partenaires industriels sur la scène mondiale.
Fait qui n’est pas aussi anecdotique que ça, la mondialisation a entraîné la multiplication des infections virales sur le territoire, obligeant de facto à la multiplication des médicaments destinés à les soigner. La “mondialisation des grippes et épidémies” a confronté la population pontarbellois à des virus jusqu’à lors inconnus. Les rares médecins locaux n’ayant pas fait le choix de retourner dans la métropole listonienne ont fait de leur mieux pour traiter les patients, mais il est rapidement devenu évident que le Pontarbello manquerait sur le moyen terme, de médicaments.

Les autorités (militaires) du Pontarbello ont dès lors décidé qu'il était temps d'ouvrir le pays à l'international pour importer des médicaments nouveaux et plus performants. Mais dans un contexte économique dégradé directement lié à la situation indépendantiste du territoire, la capacité du Pontarbello à attirer des industries pharmaceutiques et à leur permettre une production locale, s’apparentait à l’une des solutions les plus viables. Une capacité à attirer les industries étrangères, directement liée à la politique commerciale novatrice entreprise par le gouvernement militaire.

Il faut dire que tout dictateur qu’il est, le Général Leopoldo Sapateiro permet néanmoins de se fixer fermement dans le pays, sans craindre des lignes politiques changeantes. S’investir avec le Général Leopoldo Sapateiro, c’est s’assurer une lecture claire de la vie politique pontarbelloise. Sous couvert de vouloir sauver des vies et maintenir un niveau de santé décent au profit des citoyens pontarbellois, le gouvernement pontarbellois a donc négocié des installations avec certains voisins. Promesses politiques au Lofoten, accords migratoires en Alguaren, le Pontarbello s’est ainsi installé sur tous les fronts, pour concrétiser son rêve d’une production pharmaceutique locale. Une ambition réelle quand l'on sait l'incapacité du Pontarbello, à nourrir un tel projet en l'absence d'acteurs internationaux.

"L'importation de médicaments serait de toutes les façons possibles, très dommageable à la balance commerciale pontarbelloise car ce sont des denrées manufacturées coûteuses, qui ne sauraient être compensées par la capacité de production actuellement en place au Pontarbello" nous préviennent les économistes. Aussi, une production locale apparaîtrait très rapidement comme la seule solution raisonnable à privilégier, selon ces mêmes experts en économie. En effet, et bien que le développement de l'industrie pontarbelloise est sans commune mesure très supérieur à l'ère coloniale imposée par l'Empire listonien, les biens pontarbellois, manufacturés ou non, sont encore insuffisants pour donner la part belle aux exportations dans le pays. "Attention" s'offusque malgré tout un conseiller en économie pour le gouvernement pontarbellois. "Le Pontarbello exporte et pas qu'un peu, c'est juste que les biens actuellement présents à l'export ne sont pas suffisamment valorisés pour permettre d'équilibrer notre balance commerciale. Travailler au développement de notre industrie mais plus encore à la valorisation de nos matières premières, par la création de biens manufacturés, constitue notre priorité.

S'offrir les moyens de donner le change en matière de commerce international, voilà la ligne directrice aujourd'hui tracée par le gouvernement du Général Leopoldo Sapateiro. Une ligne claire mais complexe, installée aux carrefours de la politique de recherche et d'innovation, d'industrialisation et in fine, d'attractivité même du Pontarbello, car pour développer des biens manufacturés et à haute valeur ajoutée tels que les médicaments pour ne citer qu'eux, il est nécessaire de mettre en place une R&D innovante, mêlée à une industrie performante et enfin cas échéant, se doter d'une capacité à attirer les industries étrangères en situation de maitrise sur les deux points précédemment évoqués.

Pour l'heure, la grille d'évaluation du Pontarbello souffre encore de quelques cases blanches sur lesquelles le pouvoir central animé par la junte militaire, souhaite se pencher sérieusement. Sur le plan médical et pharmaceutique, de premiers résultats sont toutefois à souligner, avec l'implantation depuis plusieurs années déjà, du géant pharmaceutique mondial Thylacine corporation. Une arrivée qui sonne donc comme bien venue, étant donné les données commerciales toujours présentes dans le pays et la performance économique et scientifique notable de cette firme transnationale.

Le développement de l'accessibilité aux médicaments, vient également affecter les mentalités des pontarbellois, plus enclins à consulter sur des afflictions mineures, relevant de la bobologie. "Forcément, vu la raréfaction ou voire carrément en l'absence de médicaments, les gens étaient peu enclins à consulter un médecin ou un spécialiste qui avait soit le repos à prescrire, soit des médicaments en situation de pénurie. L'installation du groupe pharmaceutique international Thylacine est une réelle opportunité de transformer la société pontarbelloise actuelle et de nourrir un nouveau rapport entre les médecins et leurs patients..." s'est à nouveau félicité le conseiller à la présidence de Leopoldo Sapateiro. Transformer et développer, deux mots d'ordre qui porte aujourd'hui notre Révolution sur les glorieux sentiers de la réussite et de la prospérité nationale, comme jamais avant ça le pays n'avait pu espérer, alors qu'il restait sous le règne vampirique de l'Empire colonial listonien...

Si la réaffirmation de l'identité culturelle du Pontarbello apparaît comme actée depuis son indépendance en 2007, il est permis de constater que le volet économique est encore à alimenter par de nombreuses pistes, sur lesquelles sont aujourd'hui prêts à s'essayer les fonctionnaires et cadres militaires du gouvernement du Généralissime Leopoldo Sapateiro.

HRP a écrit :
Précision pour qu'il n'y ait pas de parallèle entre l'implantation d'industries Thylacine (connues du grand public) et la présence d'un laboratoire de cette même société dans la jungle tropicale (à la localisation inconnue) : la localisation du laboratoire expérimentale de la société Lofotenoise Thylacine Corporation demeure inconnue.
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o porta-voz

1er mars 2010 - Coups de feu et explosions, que se passe-t-il à la prison militaire aux abords de Santialche?


Barrage routier de la réserve nationale pontarbelloise
Le retentissement de plusieurs tirs d’armes automatiques et bruits d’explosion a inquiété les populations provinciales, riveraines de ce site hors norme, qui y ont également aperçu de nombreux déploiements militaires.


Si la prison militaire dans la province de Santialche avait l’habitude de générer quelques désagréments pour le voisinage, un désagrément lié aux cris et aux vociférations des détenus incarcérés, l’ampleur des nuisances générées dans la journée du 1er mars dépasse l’entendement. Bruits d'explosions et détonations diverses laissant à penser à des échanges de tirs d’armes lourdes, les populations riveraines, accoutumées aux affrontements armés ayant accompagné la guerre d’indépendance de la péninsule, n’en sont pas moins restées inquiètes, craignant l’ouverture d’un nouveau conflit sur notre territoire.

Il faut dire que le site, sans que la liste des détenus ne soit communiquée, est susceptible d’accueillir des prisonniers parmi les plus dangereux du pays, notamment des prisonniers de guerre possiblement capturés face aux forces paramilitaires des brigades solaires kah-tanaises, ou bien encore des soldats pharois.

Manifestement, il apparaît très clair que des incidents graves s’y sont déroulés, considérant la fermeture des routes et autres accès principaux du site de la pénitentiaire. Des soldats et des véhicules de guerre, installés aux abords des carrefours en direction de la prison militaire, bloquent tout transit de véhicules et de piétons vers la zone. Plusieurs escouades éloignées des axes routiers, semblent également prévenir les déplacements suspects entrepris à travers la raz campagne. Si les mouvements de troupes de notre armée à la frontière du Rousmala pouvaient retirer du paysage quotidien un certain nombre de nos forces de sécurité en faction dans la péninsule, la force Ascara semble avoir fait valoir toute sa capacité de réaction rapide en situation de crise.

A cette force, ont également été aperçus plusieurs contingents de la réserve nationale, des hommes et des femmes justifiant d’une première expérience des armes et qui peuvent tenir des segments routiers afin de permettre aux forces professionnelles, aux soldats de métiers, d’entamer les opérations défensives nécessaires à la sauvegarde du pays. Depuis l’éclatement des tensions avec le Rousmala, des éléments de la réserve nationale sont effectivement conservés par roulement, en pré-alerte, de sorte à pouvoir maintenir opérationnelle et toutes circonstances, plusieurs dizaines de ces réservistes en tenue et équipés, sur les principaux sites militaires du pays. Leur déploiement aux abords du pénitencier laisse alors à penser qu’un événement imprévu y survenu, un événement de nature à obliger le déploiement d’une force de coercition rapide et immédiatement disponible.

Pour l’heure, rien ne semble transpirer des autorités, et l’état d’alerte actuel cantonne chacun, riverains et forces de l’ordre, à la prudence. Sous couvert d’anonymat, un policier local a confirmé que des incidents graves étaient actuellement en cours au pénitencier et obligeaient à la mobilisation de chacun, soldats, réservistes et policiers, pour sécuriser un large périmètre environnant la prison militaire.

Malgré ces indications, notre source demeurait incapable de nous préciser la nature des heurts et des incidents graves se déroulant dans la prison militaire. Plusieurs ambulances militaires ont toutefois été vues passant les barrages routiers en direction de la prison, un autre signe avant-coureur de la tragédie qui semble s’être déroulée là-bas. La direction de “O porta-voz” tient mobilisées toutes ses équipes, afin de vous apporter des compléments d’information qui nous espérons rapides.
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2 mars 2010 - L’état-major du Général Leopoldo Sapateiro et ses proches conseillers ont confirmé la survenue de combats armés dans la prison militaire de Santialche, une “attaque terroriste téléguidée depuis l’étranger”.


Impacts de balles sur les murs du pénitencier
Le gouvernement indique qu’une attaque militaire “d'importance” a été portée contre le pénitencier militaire de Santialche mais que “tout est sous contrôle”.


Les proches du Général Leopoldo Sapateiro ont reconnu la survenue d'événements violents et meurtriers au sein de la prison militaire de Santialche. Des déclarations inscrites dans la suite directe des troubles entendus sur la journée du 1er mars. En sus de ces déclarations, les officiels ont également précisé que ces événements n’étaient pas des incidents mais les résultats d’une attaque militaire et terroriste étrangère, dirigée contre notre pays et nos institutions, pour faire fi des décisions de justice souveraines prises à l’égard des prisonniers pharois.

Par cette attaque, l’état pharois et ses pays satellites, à l’instar du Porto-Mundo, ont prouvé qu’ils faisaient fi de la souveraineté du Pontarbello, en organisant sur son sol une opération militaire sanglante, pour interrompre le jugement rendu à l’égard des prisonniers militaires pharois, accusés d’actes de sédition et d’homicides volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique, après leur rébellion face aux forces de l’Armée Nationale du Pontarbello Libre, venues entamer une opération de lutte contre la contrebande installée au coeur de l'occupation militaire illégitime pharoise.

“Une attaque perfide mais une attaque manquée” a souhaité renchérir Lara Saldanha, la conseillère du Général Leopoldo Sapateiro aux affaires judiciaires et législatives. Il faut dire que pour corroborer cette affirmation, les services des pompes funèbres locales ont enregistré l’entrée de plusieurs dizaines de corps, la plupart appartenant aux membres du commando étranger et aux félons ayant permis leur indésirable incursion.

Une opération commando, soldée par autant de morts et la diffusion dans le même intervalle des prisonniers confinés au sein de la prison militaire, peut effectivement sonner comme l’aveu d’un terrible échec pour les commanditaires de cette opération terroriste, de cet acte de guerre. Moins d’un an après la neutralisation et l’arrestation d’une force militaire d’occupation pharoise au sein de la péninsule pontarbelloise, les ennemis de notre glorieuse république indépendante s'agglutinent toujours à ss portes, guettant un faux pas pour y déverser le mal et possiblement la mort. Cette fois encore, la République d’Union Nationale du Pontarbello a été la plus forte, mettant en échec leurs desseins les plus sombres.

Des premiers éléments recueillis auprès du gouvernement pontarbellois lui-même, “plusieurs commandos étrangers, manifestement des porto-mundois engagés par le Pharois Syndikaali, se seraient introduits au sein du pénitencier militaire de Santialche, grâce à son réseau d’égouts et la complicité d’une dizaine de gardiens, traîtres à leur patrie. “Bien que le commando étranger ait affiché un certain degré de préparation, des moyens conséquents engagés par nos ennemis pharois et porto-mundois, et qu’il ait pu compter sur la faiblesse de certains militaires dans nos rangs, ayant fait le choix de trahir leurs convictions et leur pays, nos forces de réaction rapide, portées à travers le contingent Ascara, ont su prendre l’ascendant dans la défense du site.”

Un ascendant mortel pour nos ennemis, puisque le commando s’est vu décimé alors qu’il tentait une incursion dans les douches du pénitencier. “La défense du site repose sur des hommes et des femmes ainsi que des technologies, la présence de capteurs de mouvements sur des accès ne pouvant être placés h24 sous la vigilance d’un garde, a permis d’anticiper les manoeuvres ennemies lorsque ce commando hostile frappait à nos portes pour y porter la mort…” confiait un officier de la force Ascara, chargé de la communication institutionnelle. Débusquées et devancées, les troupes du commando porto-mundois ont rapidement essuyé un tir nourri de la part des gardiens et du détachement de la force Ascara installé sur le site. En contrebas, les unités porto-mundois se sont alors trouvées dépassées par un nombre pourtant réduit de gardiens et de soldats de la Force Ascara qui n’écoutant que leur courage, ont su leur apporter la juste réplique nécessaire en ces circonstances. Malgré ce professionnalisme et cette expertise militaire supérieure, des membres du service pénitentiaire et de la force Ascara ont toutefois perdu la vie dans les combats armés les opposant aux terroristes. Outre ces pertes tragiques que la nation conservera à jamais en sa mémoire, plusieurs membres des forces nationales ont aussi été blessés dans l’échange de tirs.

L’échec de cette opération terroriste, si elle vient de prime abord susciter un immense soulagement pour les riverains et les autorités assiégées, oblige malgré tout à une réponse dont la nature reste inconnue. Faut-il partir sur une action militaire destinée à neutraliser le mal nourri depuis l’étranger? Faut-il porter une action politique d’ampleur pour mettre à terre toute la vertue derrière voudrait se draper l’hideux auteur de cette tragédie humaine?

L'échec de l'opération étrangère, ou disons-le autrement, la réussite des opérations de contre-renseignements pontarbellois, a désormais matière à susciter une forte réaction dans la presse nationale. Les journaux sont pour certains amenés à louer le degré de bravoure et d’exemplarité affiché par nos forces armées, face à un ennemi préparé et coordonné depuis l’étranger.
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5 août 2010 - Création d’une police militaire : le Général Leopoldo Sapateiro veut en finir avec la traîtrise potentielle de militaires.


Nouvelle police militaire, créée pour traquer les félons et les agents étrangers au sein de l'institution militaire.
Le Général Leopoldo Sapateiro officialise la création d’une police militaire, chargée de développer le contre-renseignement et la lutte contre les terroristes ainsi que les agents de l’étranger.

Inconnue des institutions militaires qui avaient jusqu’ici la possibilité de s’autogérer sous une confiance aveugle de l’autorité suprême, la police militaire constitue un projet qui pourrait bien faire un retour en grâce dans les bagages législatifs du Général Leopoldo Sapateiro. Il faut dire que l’implication de militaires corrompus et agents de l’étranger, dans la récente attaque terroriste dirigée contre la prison militaire de l’arrondissement de Santialche, donne matière à choquer la société civile, si ce n’est l’institution elle-même. Un méfait qui marque mais que personne, ou en tout cas certainement pas le Général Leopoldo Sapateiro, ne souhaite considérer avec fatalité. Voulant ardemment lutter contre les éléments renégats de son institution militaire, le Général Leopoldo Sapateiro a consenti à la création d’une nouvelle police, directement rattachée à cette institution travaillant avec une autonomie totale.

En effet, si l’origine du précédent complot se précise, et dévoile à nos yeux les fils tendus des marionnettes porto-mundoise à la solde du Pharois Syndikaali et du Rousmala, il semblerait que de nouvelles tentatives de corruption au sein de nos forces armées ne soient pas à exclure d’une façon définitive. “L’ennemi est connu et ses méthodes aussi, maintenant qu’il est sorti du bois, il est nécessaire de concentrer nos ressources contre lui et tous les éléments pernicieux installés au sein de notre noble institution, grassement payés par celles-ci et les enveloppes noires pharoises…” a déclaré un proche conseiller du Général Leopoldo Sapateiro. “Le Général et notre gouvernement avons confiance dans les milliers d'hommes et de femmes qui s’impliquent chaque jour dans la défense du pays. Nous savons tous à quel point leur engagement est vital, considérant les précédentes manœuvres d’invasion dont nous avons été injustement victimes, pourtant considérant qu’une infime minorité a jusqu’ici pu se laisser tenter par les appels enchanteurs du mal absolu, il nous appartient d’installer au sein de la société pontarbelloise, qu’elle soit civile ou militaire, de nouveaux contre-leviers suffisamment puissants, pour nous garantir les ressources nécessaires afin de combattre la corruption et la trahison partout où elle sera susceptible d'exister…”

Aussi audacieux que fut le plan de nos ennemis pour faire germer la pourriture au sein de notre pays, le gouvernement du Général Leopoldo Sapateiro entend aujourd’hui le contrecarrer grâce à la loyauté de ses citoyens engagés au sein de cette nouvelle force armée, que sera la future policia militar. Cette nouvelle force militaire, chargée d’assurer les investigations et le contre-renseignement partout dans le pays, y compris au sein des autres unités militaires, est de nature à révolutionner la lutte antiterroriste et celle contre les agents de l’étranger. A celle-ci, s’ajoute également et désormais, le retentissant échec de l’attaque du pénitencier par un commando porto-mundois. Une attaque fomentée par le Pharois Syndikaali, avec la complicité manifeste du Rousmala, qui a de quoi dissuader de nouvelles défections. En effet, le peu de soutien accordé par les autorités pharoises aux soldats félons qui ont tout abandonné pour accomplir cette infamie soldée de leur pendaison par les autorités pontarbelloises, a convaincu bon nombre du personnel militaire dans les rangs de l’armée pontarbelloise, que trahir son pays compterait parmi les pires idées permises sur les années à venir. Dépossession de biens, infamie, détention brutale et possible exécution, rien ne serait épargné aux futurs auteurs de ces actes de haute trahison, pour lesquels des états pernicieux et amoraux à l’instar du Pharois Syndikaali, auront toutes les peines du monde à recruter.

De son côté, la République d’Union Nationale du Pontarbello n’a pas rencontré de difficultés majeures pour recruter ces premières unités de “polícia militar”, misant sur un noyau de soldats loyaux directement issu de la force ASCARA, cette composante militaire légendaire à qui le Pontarbello doit la victoire face aux hordes innombrables des brigades solaires kah-tanaises, venues envahir le pays en 2007.
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