[Ambassade Générale] La Maison des Peuples.

La Maison des Peuples

↪ Bienvenue, à la Maison des Peuples, forteresse des opprimé-e-s et bouclier contre l'oppression ! Ce sanctuaire de la démocratie, érigé contre les murs d'iniquité, est l'endroit où résonnent les aspirations des justes et où réside la détermination de ceux qui ont bravé la tyrannie. En ces lieux, au-delà des lourdes portes gravées de l'histoire des luttes émancipatrices, se tient un lieu d'échange et de dialogue. C'est ici que les Dignitaires Etrangers, qu'ils soient Chefs d'Etat ou Chefs d'Organisation, seront reçus avec l'honneur qui leur est dû. C'est également dans ces enceintes empreintes de solennité que leurs requêtes écrites trouveront l'écho attentif de la Nation.

Que tous les dépositaires de l'autorité absolue soient ici interpellés avec une éloquence sans faille : aux portes de la Maison des Peuples, nulle réponse ne sera octroyée aux despotes et aux tyrans, symboles décadents de l'oppression. Qu'ils soient rois, empereurs, ou chefs suprêmes en tout genre, leur quête dérisoire de domination absolue est balayée d'un revers de plume, car elle ne saurait coexister avec les principes sacrés que nous défendons.

Dans ce lieu empreint d'une histoire millénaire, les murmures du passé nous content l'épopée des libérateurs, ceux qui ont choisi de défier les fers de la servitude. La Maison des Peuples, comme un phare éclairant les ténèbres de l'autoritarisme, s'érige comme le dernier bastion de la résistance. Elle est la réplique cinglante aux décrépitudes monarchiques et aux tyrannies éhontées.

Les couloirs de ce sanctuaire résonnent des clameurs des opprimés, mais ils sont aussi empreints de la solennité qui accompagne l'accueil des âmes vaillantes qui ont osé résister. En ces murs, les défenseurs de la liberté, les pourfendeurs de l'injustice, trouveront refuge et seront accueillis avec les honneurs dignes des héros. La Grande Croix Internationaliste des Peuples, symbole d'une lutte acharnée pour l'affranchissement, y est décernée aux vaillants qui ont sacrifié leur quiétude pour la cause universelle de la liberté.

Que les tyrans tremblent devant l'éclat de la Maison des Peuples, car elle demeure, aujourd'hui comme hier, un phare de justice et de liberté, éclairant la voie de l'émancipation pour tous les peuples opprimés !

Matilde Boisderose
Ministre des relations étrangères
342 Pont des Amours
Bourg des Mahoganys
Sylva
Maison des Peuples
Bennesbourg
Communaterra

à qui de droit,

Je suis Matilde Boisderose et vous contacte en qualité de ministre des relations étrangères du Duché de Sylva, afin d'initier le dialogue entre nos deux nations. C'est en toute transparence que je vous avouerais la délicatesse de la tâche qui m'incombe, de par le refus fièrement revendiqué de Communaterra d'entretenir des échanges avec des nations despotiques. Cette difficulté ne consistera pas de vous convaincre à mettre fin à cette posture, que le Duché respecte et, même, admire. Non, la difficulté est d'exprimer que ma belle nation, derrière son nom de Duché, n'est pas ce que vous qualifieriez de nation despotique entre les mains d'un tyran.

Nous suivons le modèle d'une monarchie parlementaire, et si c'est bien originellement à des familles dont la mienne que reviennent l'autorité, elle est en réalité partagée avec des élus selon des principes démocratiques, et les sujets du Duché disposent de toutes les libertés qui leurs sont dûes tel qu'il le serait dans n'importe quelle nation démocratique.

C'est donc une fois ce sujet de potentiel quiproquo résolut, que j'aborderais le cœur de ma missive. Nos nations étant voisines, c'est naturellement que nous souhaitons établir des canaux diplomatiques et entamer des échanges pacifiques, et même collaboratifs. Nous souhaiterions tout particulièrement inviter une délégation agréé de Communaterra à une rencontre diplomatique en Sylva, où elle sera reçue avec tous les honneurs qui lui seraient dûs. Ce sera l'occasion d'aborder une multitude de sujets d'importance, à caractère politique, culturel, et économique, en plus de normaliser nos relations. Nous vous laissons le loisir d'exprimer quelle date vous conviendrait le plus pour une rencontre.

Dans l'attente de votre réponse, je vous exprime mes plus sincères salutations,
Matilde Boisderose

A l’intention de la Présidente du Conseil de Gouvernement du Communaterra, madame la Présidente Xaïomara,


Chère camarade,

Je tenais d’abord à féliciter personnellement le prolétariat de Communaterra d’avoir mené à bien cette lutte acharnée qui s’en est trouvée victorieuse. La République Socialiste du Negara Strana entière se voit ravi de l'émergence d’un nouveau prolétariat fort au Paltoterra.

Il va donc de soi que notre diplomatie enverra une ambassadrice auprès de la Maison des Peuples pour nous représenter et normaliser nos rapports diplomatiques. De plus, notre consulat déjà présent depuis plusieurs décennies à Theodosas continuera d’exercer ses fonctions auprès des 90.000 stranéens expatriés en Communaterra.
À l’inverse, votre diplomatie est libre d’installer une ambassade dans notre illustre capitale, Kotarakyat, la ville du peuple.

En ce qui concerne la création d'une Ligue Internationale des Travailleurs, j'émets des réserves. En effet, bien que le respect des travailleurs du monde entier doit être respecté, le Negara Strana exprime quelques réticences à la création d’un tel organisme et ne veut s’engager dans un tel processus.

Cependant, nous restons ouverts à toutes collaborations pour la prospérité des peuples, du Nazum à la Paltoterra. Je serai ravi d’en parler davantage à travers de nouveaux échanges, ou bien une rencontre directe.

J’affiche à nouveau mon plein soutien au régime révolutionnaire de la Communaterra et au renforcement de nos liens diplomatiques. Le socialisme a de beaux jours devant lui, camarade.


Hormat Saya,


Kawaya Haryanto, Première Commissaire du Peuple du Negara Strana.

Matilde Boisderose
Ministre des relations étrangères
342 Pont des Amours
Bourg des Mahoganys
Sylva
Xaiomara
Maison des Peuples
Bennesbourg
Communaterra

Chère Xaiomara,

C'est avec un certain plaisir que je fais bonne réception de votre missive, dont la teneur témoigne de votre engouement et, oserais-je dire, d'une certaine authenticité. Mais que de réactions qu'elle a provoquées, à dessein de votre part je suppose. Je note notamment plusieurs mécompréhension qu'il m'incombe de clarifier avant toutes rencontres officielles.

Vous exprimez dans votre prose votre absence de reconnaissance envers la légitimité de notre modèle ni de ses dirigeants. Si ce point est limpide, je vous serais gré d'en clarifier un autre laissé dans le trouble par votre formulation : refusez vous de reconnaître Sylva comme régime démocratique, ou refusez vous de la reconnaître Sylva comme Etat Souverain ? Les mots ont un sens, et la plupart des conflits sont initiés par une mécompréhension, vous comprendrez alors l'importance que j'attache à ce qu'aucune confusion n'ai libre court.

Je ne vous ferais pas l'offense de vous dispenser des cours de diplomatie, d'autant que vous avez explicitement dit n'en recevoir aucun de notre part, par contre je me dois de vous éclairer sur Sylva : Le modèle gouvernemental en place et sa noblesse sont inscrits dans notre constitution, dans notre essence, reconnu et légitimé par la trentaine de millions de sylvois que compose ce Duché. Que vous refusiez de reconnaître le caractère démocratique de ce système avant même d'en avoir davantage pris connaissance et saisis ses subtilités, libre à vous et aux vôtres. Mais refuser de reconnaître ses composants, quelque soit leur place dans cette société, serait un manquement rédhibitoire à toutes formes d'approfondissements dans nos échanges.

C'est en ce sens que j'ai le regret de vous annoncer que toutes rencontres ultérieures, quand bien même c'est nous qui en avions l'initiative, ne sauraient finalement aboutir en l'état. Il est incohérent ou naïf de concevoir rencontrer une autorité de Sylva sans en reconnaître l'intégralité. Dans la même continuité, je me dois d'appuyer sur le ton et la teneur de votre missive dont les propos désobligeant à l'égard du Duché sont un indice supplémentaire sur l'inaptitude de votre nation à héberger la moindre rencontre et délégation sylvoise.

Sylva est telle qu'elle est, façonnée par des siècles d'histoire, et ses fondements minutieusement établis par le temps et les évolutions sociétales. Sa pertinence et sa légitimité ne sauront être érodées. La Duchesse, les Comtesses, et l'ensemble des élues à l'échelle ducale ou comtale, ne sauront se permettre d'émettre la réciproque envers le caractère révolutionnaire de Communaterra qui, nous n'en avons aucun doute, fait sens dans le contexte intrinsèquement complexe de votre pays.

Par ailleurs, il n'a à aucun moment été évoqué qu'il soit attendu de vous de courber l'échine. J'ignore d'où vous tenez une telle idée, mais elle n'a pas lieu d'être et contribue à l'hostilité de ce dialogue. Quand à vos conviction, elles ont toutes mon approbation.

Bien à vous,
Matilde Boisderose

Matilde Boisderose
Ministre des relations étrangères
342 Pont des Amours
Bourg des Mahoganys
Sylva
Xaiomara
Maison des Peuples
Bennesbourg
Communaterra

Chère Xaiomara,

Si votre franchise est toute à notre convenance, comprendrez vous que je ne reviendrais pas sur la succession de provocations faites dans un souci de maintenir un dialogue constructif. Je me doute qu'il est dans votre coutume diplomatique révolutionnaire d'entretenir perpétuellement rapports de force et remises en question, mais Sylva ne saurait rentrer dans ce jeu là.

Pour en venir au cœur de votre réponse (profondément enfoui dans le flot flatteur de votre prose) et de notre discussion de façon plus générale, et bien force est de constater qu'il y a multitude de tensions par delà lesquelles il faudra passer outre pour établir un dialogue. Et quelque soit les prochaines invectives que vous rédigerez pour justifier votre agressivité diplomatique, il est factuel que l'écrasante majorité desdites tensions sont de votre fait et découleront systématiquement sur le reste de nos relations. Quelque soit les raisonnements idéologiques derrière ce braquage, cette hostilité et volonté de balayer de la main toutes formes de réciprocité ne peuvent avoir que de crépusculaires conséquences, à s'en demander quels intérêts pour nos deux nations peuvent bien résider derrière cette attitude.
La volonté clairement exprimée par Sylva sans aucune forme d'ambivalence est simplement celle d'un rapprochement et de la consolidation de la paix entre voisins. Pouvez vous de ce fait exprimez les raisons de votre farouche opposition à ce processus ? Vos prétextes idéologiques suffisent-ils à refuser purement et simplement cette volonté ? Là alors je vous demande : quel est votre objectif, votre réponse à notre volonté de rapprochement ? Comptez vous éviter avec la plus tenace des obstinations toutes discussions avec les représentants de Sylva sous prétexte que les raisons de leur accession à leurs responsabilités ne conviennent pas à vos us ?

L'initiative de la suite de nos relations est votre, libre à vous de vous obstiner dans vos "convictions" quelqu'en soient les préjudices diplomatiques qui en suivraient. Légitime peut être est votre raisonnement, aussi déplorable que futile en sera la conséquence.

Je vous souhaite bonne réception,
Matilde Boisderose

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Message de la Quatrième Ambassadrice de la République du Jashuria

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A l'attention des représentants de la Maison des Peuples de la République des Comités de Communaterra

Vos Excellences,

Permettez-moi de vous adresser nos salutations de la part de la Troisième République du Jashuria et de ses représentants. Nous tenons à vous féliciter pour être sortis de l’isolationnisme et sommes heureux de voir que votre nation cherche à rejoindre à sa façon bien particulière le concert des nations. Bien que nos nations soient séparées par près de plusieurs milliers de kilomètres, nous estimons que quiconque cherche à sortir de l’isolationnisme est un partenaire potentiel. A ce titre, il est dans notre tradition que de souhaiter la bienvenue à nos voisins et nos meilleurs vœux de santé et de prospérité. Paltoterra est une terre qui ne cesse d’émerveiller par la richesse de ses paysages et de ses cultures et nous sommes ravis de voir que votre pays ouvre ses portes à l’art délicat de la diplomatie internationale.

La Troisième République du Jashuria a axé sa politique sur le développement de relations amicales et stables avec les différentes nations du monde. Notre politique mercantile nous amène à nouer des partenariats fiables et solides, qu’il s’agisse de partenariats commerciaux, militaires ou culturels. Nos diplomates, discrets et efficaces, font tout leur possible pour fluidifier et faciliter les relations entre les nations et faire de cette planète un endroit où il fait bon vivre. Nous sommes aussi engagés auprès de l'Organisation des Nations Commerçantes en tant que membre-fondateur et nous assurons actuellement la présidence de cette organisation dédiée à la mise en place d'espaces de prospérité pour ses membres, notamment dans la partie orientale du Nazum, dont la prospérité n’est plus à prouver. Notre nation a noué depuis des années des relations amicales avec de nombreuses nations d’Aleucie et de Paltoterra, notamment l’Alguarena et le Grand Kah, avec qui nous entretenons des relations diplomatiques des plus fructueuses. L’estimé Negara Strana et l’aimable République du Fujiwa font aussi partis de nos partenaires privilégiés, malgré les différences idéologiques sensibles qui nous caractérisent tous les trois.

Le développement des réseaux commerciaux entre le Nazum et Paltoterra nécessite des partenaires fiables et nous pensons que la République des Comités de Communaterra pourrait être l'un de ces partenaires. Il serait particulièrement profitable pour nos deux pays de pouvoir commercer dans la plus parfaite harmonie et nous espérons que notre proposition sera accueillie favorablement par les comités qui composent votre organisation étatique. Nous pensons, à juste titre, que nous pouvons tisser des liens aimables et efficaces avec vous, afin que nous puissions prospérer conjointement.

A ce titre, et en votre qualité d’estimé voisin, nous aimerions proposer à la république des Comités de Communaterra d’accueillir l’une de vos délégations dans le Hall des Ambassadeurs d’Agartha, notre capitale, afin de débuter des relations diplomatiques sous les meilleurs auspices. Nous serions honorés de recevoir vos diplomates en notre demeure afin de nous rapprocher, malgré l’océan qui nous sépare. Qu’en dites-vous ?

Dans l’attente de votre réponse sur les canaux diplomatiques, je reste à votre entière disposition.

Veuillez agréer, vos Excellences, l'expression de mes salutations distinguées.


Cordialement

Madame Parvati Mathai, Quatrième Ambassadrice du Jashuria

Le ministère des affaires étrangères

De: Hans Golben
Ministre des affaires étrangères
Elysium
Miridian

A: Mme Xaïomara
Maison des Peuples
Bennesbourg
Communaterra
Excellence,

Je me présente je suis M Hans Golben, le ministre des affaires étrangères de la République de Miridian. Je vous présente donc brièvement mon pays. Miridian est une jeune démocratie aleucienne, de 26 millions d'habitants. A la suite d'une révolution en 2008 nous avons changés de régime (autrefois monarchique)et nous sommes passés dans un régime démocratique. Depuis nous nous efforçons de combler notre retard économique, diplomatique et militaire et à promouvoir la démocratie, la paix et les droits humains à l'international.

Le dialogue est l’élément clé de la diplomatie, de la coopération et des solutions pacifique. Or il n'est donc pas souhaitable qu'un dialogue ne soit pas entretenue, ce qui est le cas avec la République des Comités de Communaterra. De par ce fait je vous propose un échange réciproque d'ouverture d'ambassade, entre nos deux nations. En cas de réponse favorable notre ambassadeur serait M Joffroy Scholmen, un diplomate sérieux, respectueux et engagé, dont je suis sur que vous n'en penserez que du bien.

Miridian et Communaterra, ne sont pas d'accord sur le système économique à adopter, ainsi Miridian est un fervent défenseur du capitalisme. Toutefois nous partageons certains point communs, comme la démocratie ou les droits de l'homme. Nous avons tout intérêt à maintenir un dialogue et une relation stable.

Dans un désir de diplomatie, de dialogue et de coopération.

Veillez agréer mes sincères salutations ainsi que l'expression de ma confiance.

Cordialement Hans Golben, ministre des affaires étrangères de la République de Miridian.

La République de Miridian

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Message de la Quatrième Ambassadrice de la République du Jashuria

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A l'attention de la présidente Xaïomara, en sa qualité de présidente du Conseil du Bon Gouvernement,

Votre Excellence,

Nous accusons réception de votre réponse à notre proposition d’ouverture d’ambassades et nous vous en remercions.

Nous restons cependant déçus par le ton de votre missive. S’il va de soi que vos positions diffèrent des nôtres sur les plans économiques, culturels et politiques, nous avons le plaisir de penser que l’Autre peut être un ami plutôt qu’un ennemi, comme en témoignent nos récentes actions en faveur d’un rapprochement avec la nation du Negara Strana. A ce titre, les insultes dont vous faites preuve à l’égard de nos concitoyens, de même que des pays-membres de l’Organisation des Nations Commerçantes sont indignes. Si ces insultes peuvent être adaptées à des discussions de comptoir, ou dans des salons privés, elles n’ont rien à faire dans une discussion diplomatique et jettent le discrédit sur celui qui les profère.

Nous vous avons tendu la main, en toute bonne foi. Au lieu de la saisir et de voir en nous un voisin, vous avez décidé de voir en nous un adversaire et d’imposer vos conditions avant même qu’un dialogue apaisé ne soit noué. Ce manque de considération et de hauteur de vue fait que nous pensons désormais que si, comme vous le dites si bien, l’abime nous sépare, alors vous êtes très bien de votre côté. Nous ne nous embêterons pas à créer des ponts avec des personnes qui voient dans l’autre un ennemi à abattre à tout prix.

Veuillez agréer, votre Excellence, l'expression de mes salutations distinguées.


Cordialement

Madame Parvati Mathai, Quatrième Ambassadrice du Jashuria

Matilde Boisderose
Ministre des relations étrangères
342 Pont des Amours
Bourg des Mahoganys
Sylva
Xaiomara
Maison des Peuples
Bennesbourg
Communaterra

Madame Xaiomara,

Si Sylva ne regrette pas cet échange, de la même façon qu'elle n'a jamais regretté le dialogue, il a été décidé de momentanément suspendre les ambitions de rapprochements plus étroits que les simples cordialités (si tant est ce point possible en vu de la tournure des missives) de par le ton apporté. Comprendrez vous que les successions de procès d'intentions, à l'égard de mon prétendu inconfort sur le sujet ou sur la nature des intentions derrière ce rapprochement, ne présagent aucune diplomatie pérenne.

Nous ne fermerons pas pour autant notre ministère des affaires étrangères à vos missives, mais attendrons les prochaines leçons que vous tirerez des échecs d'une telle diplomatie avant d'ambitionner d'autres rapprochements. Nous vous souhaitons d'ici là de prospérer autant que vous le pourrez.

Veuillez agréer à mes salutations courtoises, tout en ayant libre court de les interpréter comme des faux-semblants si vous le souhaitez.
Matilde Boisderose

Union des Républiques Socialistes de Translavya
Vadar Korbatcha, ambassadeur général de l'Union
Message aux responsables du Communaterra

ПРЕДЛОЖЕНИЕPROPOSITION-
Citoyen responsable,
Je vous salue, mon égal en l'Humanité. L'Union des Républiques Socialistes de Translavya, république de paix et de sûreté, engage l'existence de ce lien diplomatique naturel qui nous unit en la Liberté.
Nous souhaiterions établir un Consulat Continental en Paltoterra, et votre terre de liberté et d'égalité en est, selon-nous, la légitime hôtesse.
De plus, cela pourrait être agréable, pour nos deux peuples, de pouvoir effectuer des échanges, entre autres scolaires (voyages, expositions, etc.).

Je vous propose, si vous l'acceptez, de déléguer à cette cause, sur votre sol, un Représentant. Si l'affaire vous convient et qu'elle s'achève par la concorde des peuples, alors j'envisagerai volontiers de faire de ce Représentant, le chef de la réprésentation plus nombreuse et installée durablement en votre bel et libre Etat.

Respectueusement, Vadar Korbatcha, ambassadeur général de l'Union
soutenu par le président de l'Union, sieur Pietr Vadovsky.

Le ministère des affaires étrangères

De: Hans Golben
Ministre des affaires étrangères
Elysium
Miridian

A: Mme Xaïomara
Maison des Peuples
Bennesbourg
Communaterra
Excellence,

Je suis ravis d'apprendre que vous acceptez cette échange d'ambassade, et qui que vous nommerez nous l’accueillerons avec tous les honneurs qui conviennent. Sachez qu'il sera bien traité et qu'il jouira d'une totale liberté de déplacement. Je vous félicite d'ailleurs pour votre ouverture d'esprit, comme vous le dites même si nos idées sont diamétralement opposés i faut tout de même pratiquer un certain dialogue.

Je suis surpris que de vous voir informer de la récente grève des cheminots à Miridian. Sachez que cette dernière a pris fin, avec certaines concessions de notre part à ces nobles travailleurs, qui sont essentiels au bon fonctionnement du pays.

Pour en revenir à vos accusations, déclarant que Miridian serait une démocratie de surface soumise à la bourgeoisie, laisser moi vous répondre. Je sais que ce que je vais dire ne pourra vous convaincre, tout comme ce que vous avez dit ne m'a pas convaincu, mais cela vaut bien le cout d'essayer. Je vais donc vous poser une question très simple: Préférez vous être libre de tenter de devenir riche, tout en sachant que vous pouvez échouer ou alors être pauvre tout en sachant que tous les autres le sont aussi? Je pense que ce qui sépare surtout nos deux pays idéologiquement, c'est l'opposition entre deux valeurs louables: l'égalité pour vous et la liberté pour nous. Le temps nous dira bien qui avait raison.

Je reste à votre disposition en cas de besoins ou de demandes.

Dans un désir de diplomatie, de dialogue et de coopération.

Veillez agréer mes sincères salutations ainsi que l'expression de ma confiance.

Cordialement Hans Golben, ministre des affaires étrangères de la République de Miridian.

La République de Miridian

Lucette Dumorne
Présidente de la Haute Assemblée
1 457 Avenue des Constellations
Bourg des Mahoganys
Sylva

Xaiomara
Maison des Peuples
Bennesbourg
Communaterra

Madame Xaiomara,

Surprise et curiosité se mêlent dans mon esprit à la lecture de votre lettre, teintées d'un certain scrupule. Si votre ferveur à promouvoir les causes justes du bien de tous sans exception est des plus réjouissantes, Communaterra s'est déjà enveloppée d'une aura assez clivante en un délai surprenamment court. Et là le ton de votre missive n'y va en toute honnêteté pas à contre courant quand se lit entre les lignes les proses d'une insurrection aux mêmes rimes que celle observée au loin en Amythie.

Je me laisse toutefois emportée par l'intérêt de ce que vous avez à partager concernant les mouvements collectivistes en Sylva et notre volonté de nous défaire de la monarchie. Je garde espoir de voir en vos desseins davantage d’élaboration que les joutes frontales exécutées envers les représentants de la noblesse. Je pourrais d'autant plus vous faire part des intrications sociales qui se tissent dans nos vallées forestières et rendent vains et même injustes d'imposer de radicale évolutions sur le court terme. Considérez malgré tout mon approbation à votre invitation.

Je me permet de brièvement revenir sur la question de l'émancipation des femmes en Sylva, déjà bien ancrée dans l'essence des Mounakaz à un degré où même les colons d'Eurysie ayant migré ici s'en imprégnèrent. Nous aurons tout le loisir d'en discuter.

Je vous exprime avec une sincère réciprocité vos franches salutations,
Lucette Dumorne

Expéditeur : Séance du dix-huit avril 2012 de l'Assemblée de Conseil de la Commune de Koninklike Haven.
Destinataire : Comité Populaire de la Zone de Ĵurnima.
Objet :Ouverture diplomatique.

À l'attention de son Excellence, Mme. Anarka-Voĉo, Présidente du Comité Populaire de la Zone de Ĵurnima.


Chère Camarade,

Tout d'abord, permettez-moi de me présenter : Sebastião Aguiar, élut à l'Assemblé de Conseil de Koninklike Haven comme représentant des communes du Territoire Fédéral en Paltoterra de la Fédération de Zélandia. Je vous contacte donc, au nom de mes camarades citoyens ainsi que du Secrétariat Fédéral aux Affaires Étrangères, afin d'entamer des relations diplomatiques cordiales entre nos territoires.

Pour ce faire, nous pouvons d'abord entamer l'ouverture d'ambassades conjointes entre nos deux États, et particulièrement nos deux régions, toute deux frontalières l'une de l'autre, avec échange d'Ambassadeur. De notre côté, Mlle. Mia Valente, m'a personnellement assuré qu'elle serait ravie de représenter nos communes auprès de votre nation, en tant qu'Ambassadeur de la Fédération de Zélandia, en Communaterra. Par ailleurs, le Secrétaire Fédéral aux Affaires Étrangères : Mr. Giel Rutter m'a fait savoir, qu'un bâtiment vous sera affrété dans le quartier des ambassades de notre Commune-Capitale : Blankenvoorde.

Si des sujets communs à nos territoires respectifs vous venaient, sachez qu'une rencontre diplomatique entre des représentants de nos pays pourrait avoir lieu. Si l'idée vous convient, sachez que nous laissons à votre discrétion le choix du lieu et de la date.

Je reste votre disposition pour toute demande que vous aurez.

En attendant que cette missive vous parvienne, veuillez agréer de mes plus sincères et plus distinguées salutations.

Bien Cordialement,....

07/05/2012
Camarade Xaïomara,

Je suis heureux de savoir que mes actions auront été utiles et inspirantes à notre cause. Ceci étant, ni César ni tribun, gardons nous des hommages jusqu'à la victoire finale.

Pour l'heure, seule la distance géographique aura empêché la piraterie rouge de se rapprocher de votre terre. Il est bon de vous voir faire le premier pas, les forces coalisées des stations libres et de la Fraternité des mers du nord sont pour partie occupées au Prodnov où nous boutons l'impérialisme hors de la région avec le soutient tacite de l'Armada noire. Une vraie saloperie là bas, mais le degré de violence est toujours imposée par l'envahisseur.

Ce sera un honneur pour moi de me faire le relais entre la Communaterra et les forces communistes des mers du nord, je n'ai guère de doute que votre proposition trouvera un écho en Eurysie où nos camarades sont nombreux à vouloir multiplier les fronts révolutionnaires. La présence du Grand Kah et des EAU dans la région du Paltoterra était un bouclier pour la gauche, vous savoir rejoindre la lutte pose une nouvelle pierre pour l'émancipation régionale.

Votre proposition de base est intéressante, je pourrai lancer un appel aux volontaires à l'émigration. Les mers du nord sont froides et inhospitalières, il se trouvera certainement des camarades heureux de les abandonner pour des températures plus chaudes. Mais ce genre d'affaire se discute plus aisément en face à face, je vous l'accorde. Mon sous-marin mouille actuellement dans l'océan du nord, je ne doute pas qu'un trajet en avion jusqu'au Pharois vous permettra de les rejoindre en quelques heures. Au besoin, je vous procurerai un équipage une fois sur place. Sinon, libre à vous de naviguer jusqu'à nous. Tant que la guerre fait rage, je ne quitterai pas les côtes prodnoviennes.


Capitaine Hymveri

Matilde Boisderose
Ministre des relations étrangères
342 Pont des Amours
Bourg des Mahoganys
Sylva
Alexandre Verlumino
Président du Comité
Prolétaire d'Athéopolie
Communaterra

Monsieur Verlumino,

Agréable est votre missive après les précédents échanges orageux, non pas du fait de votre ton mais de la teneur même de votre missive. Sylva favorise le dialogue, fondation de l'entente constructive, et ne l'évitera jamais même après les pires maladresses diplomatiques sur moment que les volontés sont sincères.

Votre lettre est d'autant plus bienvenue que des questions doivent être réglées entre nos deux nations, d'autant plus à la suite de l'invitation de la Présidente de la Haute Assemblée, Lucette Dumorne. N'a pas encore été clarifié l'état de nos frontières ni des échanges en général que nous tolérons. Et vient un sujet plus sensible que nous le pensions en Sylva : la reconnaissance de la Duchesse Alexandra Boisderose en qualité de dirigeante du Duché.

Si les motifs déjà abordés par Communaterra sont bien compris, ne peuvent malgré tout pas se poursuivre les échanges tant que cette posture sera maintenue. Nous ne vous apprenons rien sur la question, impossible est il d'échanger avec un gouvernement que l'on ne reconnaît pas. Et comprendrez vous que Communaterra ne représente pas un poids géopolitique suffisamment indispensable pour que Sylva fasse l'effort de passer outre cette nécessité.

Je vous exprime toute la patience de Sylva, et son intention à soutenir le dialogue, en espérant que les divergences entre nos nations ne seront pas des freins à l'entente.

Bien à vous,
Matilde Boisderose