Posté le : 25 nov. 2023 à 17:27:39
1916
Vendir Ürubov, membre du congrès au nom de la CCPT, s'exprime en réponse :
Sieur Heidenborg,
sachez que jamais l'Union et ses enfants n'imposeront le silence chez les Hommes, Homme que vous êtes. Vous avez donc le plein et naturel droit de vous exprimer parmi nous, Humanité. Et je tiens à vous assurer que le Kölisburg n'est pas considéré, par ce congrès, comme entité relevant du fascisme ou de ses collaborateurs. Paix soit sur vous.
Pour répondre à cette parole de paix que vous proclamez à raison, je tiens aussi à vous assurer que le sang n'a pas été brandi en solution par les représentants translaviques et prodnoviens. La guerre au front infini, que nous engageons, n'est pas une guerre de sang. Ni les peuples ni leurs villes, ni même leurs forêts ou leurs champs, ne sont notre cible. Sachez que quand l'on décrète le fascisme ennemi des peuples libres, nous visons les fascistes fanatiques, fascistes, fascistes, et seulement les fascistes... et bien sûr ceux qui s'en proclament alliés en arme et en idées.
En outre, je tiens aussi à réexposer le principe de justice que proclame l'Union : nous n'avons pas de prisons, ni même de système de justice punitive, comme le monde a pu le constater, et a pu en être choqué. Il n'existe pas de prisonniers en Translavya.
Les individus à caractère(s) "déviant(s)" ne sont pas jugés pour leurs actes ou pour leur être. Ils ne sont d'ailleurs même pas jugés. Leur comportement est étudié, tant dans les domaines psychologiques et psychotiques que dans les domaines nécessairement complémentaires sociologiques et anthropologiques, et ce dans un total respect de leur droit naturel.
Les directeurs du fascisme doivent être identifiés, pour être arrêtés (et non tués ou maltraités), pour que nous puissions, ensuite, les comprendre, tout d'abord par une écoute de leurs pensées et de leurs point de vue du monde, par des spécialistes. Spécialistes dont fait partie le président de l'Union, sieur Vadovsky, qui a réussi, bienheureux soit il, à convaincre toute la Supra (parlement de l'Union) et nous-même, d'abolir la justice punitive. Car la punition est une vengeance établie par la société, qui reflète son déni vis-à-vis de ses propres problèmes, dont les "individus déviants" sont les malheureuses victimes.