11/06/2013
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[ARCHIVES] Congrès exceptionnel sur la question fasciste - Page 2

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Une alerte attentat&risque rettentit alors dans tout le bâtiment : la Poltsa emmena tous les représentants étrangers dans un couloir. Les représentants translaviques furent emmenés autrepart, alors que deux explosions rettentissaient. Des coups de feu furent prononcés dans la grande salle, comme un discours fanatique.
La Poltsa fit feu sur les assaillants.
La grande salle était criblée de centaines de balles, et flottaient à terre cinq corps cagoulés, l'un à la tête explosée par une balle.
Les commissaires de la République et les commandants de la Poltsa débarquèrent en voiture.
Portraits

1 - Luka Chenko, commissaire de la République (enquête)
2 - Kezan Ugor, commissaire de la République (enquête)
3 - Ube Pornov, chef de la brigade intervenue (Poltsa)
4 - Juka Golikov, commandant de la Poltsa d'Anslav
5 - Pietr Kiyv, commissaire de la République (enquête)
6 - Jevan Kelgenur, commissaire de la République (enquête)
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Dès que les premières sirènes avaient commencé à retentir Yakov Opokin s'était levé. Le premier flic du Prodnov avait pour lui l'expérience de ce genre de simulations pour avoir personnellement supervisé quelques exercices attentats dans son pays d'origine. Le Prodnov était toujours sous la menace d'un coup d'Etat, du moins beaucoup continuaient-ils de le penser depuis le putsch de Staïglad, et on se tenait prêt à évacuer en quelques minutes les membres du gouvernement en cas de menace pour leur sécurité physique, et celle de l'Etat.

Il se laissa guider dans un couloir à l'écart, le visage fermé, attendant de recevoir de plus amples informations. Cela pouvait être tout et n'importe quoi, de la fausse alerte au prétexte politique en passant par un véritable danger. Dans le doute, mieux valait suivre les consignes, si les Translaviques n'étaient pas complètement incompétents ils sauraient certainement quoi faire.

Il attendit toutefois que l'agitation retombe pour dégainer son téléphone. Son escorte personnelle et ses associés au Prodnov ne manqueraient pas de commencer à s'inquiéter dès que leurs parviendraient les premières rumeurs des événements sur place, le mieux à faire était de les tenir au courant en direct. Par ailleurs, il était plus susceptible d'obtenir des informations de leur part, depuis l'extérieur, si un véritable péril les menaçait ici.

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Cela fait maintenant 24 heures que les représentants prodnoviens et kolisiens ont été emmenés. Nul ne sait où ils sont.

Pendant ce temps, quelque part, inconnu du monde extérieur :
Un homme cagoulé leur demande de passer un portique de détection de métaux. Quelques heures auparavant, d'autres les avaient emmené, sac sur la tête, leur confisquant tous leurs appareils de communication. Heureusement, ces sacs sentaient la lavande. Il y avait sûrement là un point de respect, d'autant plus qu'aucun des représentants n'a été brusqué tout au long du processus.
Arrivant dans une salle aux murs blancs, face à une table en forme de croissant, blanche et luisante, il leur fut demandé de s'assoir sur les deux fauteuils faisant face à celle-ci. Un grand logo couleur d'argent brillait face à eux, contre le mur de l'autre côté de la table.
Logo
Un homme habillé de blanc, portant le même insigne que sur le mur, sur sa poitrine, apparut. Des hommes derrière les représentants, leur enfilèrent des casques audio.
L'homme en blanc de l'autre côté de la table, debout, leur parla ; les casques traduisaient ses paroles :
"Citoyens étrangers, représentants,
La Section 3 vous salue, au service de l'Union."

A ces mots, les représentants se détendirent alors, leurs craintes se dissipant légèrement.
"La Section 3 est l'organisme parallèle de sécurité et de surveillance au service de l'Union. Il émane directement du président de l'Union, sieur Pietr Vadovsky. Vous êtes ici par son commandement."
Sur le mur blanc, le bas-relief d'argent se sépara en deux, dévoilant un écran. Le film de l'attentat, capturé par les caméras du Congrès, y apparut. Le film d'une quinzaine de minutes terminé, l'homme en blanc fit défiler les images à l'envers pour arrêter le visionnage à un instant précis. On y voit un brassard jaune orangé, sur lequel sont distingables deux formes : la roue samare, et les trois étoiles à quatorze branches des trois khanats déchus.
"A la vue de l'intolérable, nos yeux doivent aussi voir l'avenir que cette réalité doit nous mener à construire.
Voyons-le ensemble. Le Président vous le demande."


HRP : vous avez bien compris que seuls les représentants prodnoviens et kolisiens ont connaissance de cet évènement, et qu'il est en cours. Ainsi, si ceux-ci s'expriment à voix haute, ce sera à cet instant. Leurs pensées exprimeront les instants passés ou cet instant présent. Mais ils ne peuvent exprimer quoi que ce soit, qui soit postérieur à cet évènement. Considérant qu'ils n'ont pas parlé à voix haute jusqu'au dernier mot écrit ci-dessus et prononcé par l'homme en blanc.
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Le Congrès ne se passait pas exactement comme prévu. Peut-être fallait-il s'y attendre, dans ce genre de pays aux mœurs barbares - les turco-slaves avaient toujours été plus irrationnels que leurs frères du nord. Si Yakov Opokin s'était dans un premier temps attendu à être rapidement emmené dans une panic room et remis à sa propre équipe de sécurité, les Translavyens n'étaient pas de cet avis et tandis qu'on le conduisait vers une destination inconnue, le téléphone du ministre cessa bientôt de capter. Lorsqu'il s'en agaça, il n'eut pour réponse que des explications vagues et, bientôt, quelqu'un vint lui placer un sac sur la tête, pour sa propre sécurité d'après ses mots. Opokin râla pour le principe, mais le fait était qu'il n'était pas en position de force. Quoi qu'il se passe là haut, cela justifiait peut-être des mesures drastiques ou, plus vraissemblablement, il venait d'être enlevé par une fausse équipe de sécurité. Dans tous les cas, en l'absence de son pistolet, il ne pouvait pas faire grand chose d'autre que de protester verbalement, prévenant qui voulait l'entendre que les répercussions diplomatiques seraient lourdes, et qu'ils étaient en train de commettre un acte de guerre.

Il fallut attendre presque 24h supplémentaires pour enfin avoir un début d'éclaircissement. On troqua le sac pour un casque audio et, désormais mutique, Yakov Opokin écouta la présentation énigmatique de ceux qui se revendiquaient de la "Section 3". Puis on leur passa un film, manifestement des images enregistrées de l'attaque qu'avait subi le Congrès. Le ministre patienta le temps qu'il fallu avant de finalement profiter de ce que leur interlocuteur semblait avoir terminé son petit speech pour reprendre la parole sur un ton cassant.

- Vous n'avez aucun droit de nous retenir ici contre notre gré. Ce que vous faites s'apparente à du kidnapping et pourrait avoir des conséquences diplomatiques très grave. J'entends être mis en contact avec mon équipe de sécurité et avec le gouvernement du Prodnov immédiatement.
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L'homme en blanc répondit :

"Monsieur, calmez-vous. Vous êtes en sécurité. Nous venons de vous sauver la vie. Si vous voulez crier et faire des déclarations irréfléchies à quelqu'un, faites-les au gouvernement samar et à leurs chers amis les khanistes, qui ont tenté de vous loger une balle là où il ne faudrait pas.
Votre gouvernement a été prévenu de votre situation. Veuillez-vous calmer."


L'homme en blanc regarda brièvement l'un des deux agents qui se tenait au fond de la salle.
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- Vous plaisantez j'espère ? La moindre des choses est de mettre mon équipe de sécurité dans la boucle, vos manières laissent complètement à désirer et trahissent un grave amateurisme à présent je réitère, j'exige d'être immédiatement mis en contact avec le ministère de l'Intérieur du Prodnov.
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