21/07/2013
14:00:27
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[ARCHIVÉ] Congrès exceptionnel sur la question fasciste

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HRP : VOUS POUVEZ PRENDRE PART AU CONGRÈS EN VOUS EXPRIMANT DANS CE TOPIC.

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CONGRÈS EXCEPTIONNEL PERMANENT
SUR LA QUESTION FASCISTE
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Ce congrès mondial est organisé par l'Union des Républiques Socialistes de Translavya, sur son sol. Toute entité peut prendre part au congrès. Il vous suffit de vous exprimer ci-dessous. Le congrès est ouvert.
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Le président de l'Union, Pietr Vadovsky, s'exprime face à la Supra et à tous les citoyens du monde, et à la communauté internationale, responsable et libre :

"Peuple de la Terre,
L'ordre de paix de l'Humanité, est une fois de plus troublé par des perturbateurs idéologiques qui, par leur fanatisme, mettent à terre les droits des Hommes.
La Nature notre mère, et de laquelle nous sommes les jardiniers désignés, nous a fait don du feu et de la terre, de ses montagnes et de ses prés, de ses plages et de ses mers. De la conscience et de la réflexion. Du progrès et de l'avenir.
Cet ordre naturel est perturbé par les usurpateurs exploitant, par l'irrationnel, les peuples de ce monde. Face à cela, notre peuple uni en le socialisme, et reconnaissant toute les autres formes de constitution sociale et de paix, m'a doté de la parole suprême, capable d'atteindre chacun des Hommes responsables, défenseurs de l'Humanité.
Je lance cet appel, pour que nos yeux ne se dispersent pas aux coins des mondes, et que notre conscience ne plonge pas dans le déni et l'insouciance pour les temps à venir, faisant du passé et du présent des temps de mensonge.

Moi, Pietr Vadovsky, Homme parmi les Hommes, prends l'initiative de mener la communauté internationale à se pencher sur la question fasciste, présente en Samara. Et de mener cette même communauté à la résolution de cette question en y trouvant la solution finale unique.

Je ne parle pas en socialiste, ni même en Translavique. Je parle en Homme libre qui a, par certes les principes de la Révolution, une minime idée de ce qu'est le droit humain, la liberté, et la paix.

Parmi les peuples, parmis les Hommes, à la gloire de l'union des peuples de la Terre,
Je vous salue."
2577
Yakov Opokin, ministre de l'Intérieur du gouvernement de la République Sociale et porte-parole du Prodnov au Congrès de Translavya

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"La République Sociale salue et soutient l'initiative de nos camarades de la CCP. Confrontée à l'impérialisme et la coalition des bruns lors de l'invasion de nos terres, la République Sociale du Prodnov place la question fasciste au coeur de son agendas. Voisine du Tsardom de Samara nous considérons la menace que représente ce gouvernement comme l'une de nos priorités, à égalité avec le danger que représente aujourd'hui l'ONC pour la stabilité planétaire.

Le fascisme est une peste qui non seulement coupable de réduire l'homme à son plus petit dénominateur commun : la race, se répand et se diffuse comme un recours des nations capitalistes pour saboter l'effort de l'humanité à tendre vers la fraternité et la concorde. Partout où la bourgeoisie est menacée, elle se raidit et se renie dans tous ses idéaux, accueille le fascisme à bras ouverts, l'appelle de ses vœux ou, si nécessaire, crée les conditions de son apparition en le finançant.

A ce titre il faut considérer le Tasrdom non pas comme une entité indépendante mais comme le fer de lance de l'offensive réactionnaire en Eurysie de l'Est, au même titre que l'a été la République Libre du Prodnov : des Etats monstrueux, sans légitimité populaire, créations artificielles de leurs maîtres pour saborder les efforts du socialisme slave en implantant au cœur de la région une tête de pont.

L'objectif est simple : en forçant nos nations supérieures à se renforcer en prévision d'une attaque, nous sommes contraints de repousser l'agendas socialiste et consacrons moins de nos efforts à faire advenir l'internationale humaniste. Dès lors, chaque camarade, toute personne qui se dit et se pense communiste, doit se considérer dès à présent en guerre contre les avatars de la réaction, le Tsardom de Samara et la mal nommée République Libre du Prodnov.

En matière de résultats concrets, nous, socialistes du Prodnov, préconisons l'union sacrée des gauches face à l'offensive, et de nous jurer assistance et fidélité si d'aventure l'un de nos pays devait se trouver en proie à l'offensive, quelle soit extérieure ou intérieure. De mettre de côté nos divergences politiques et stratégiques et nous unir contre l'ennemi commun. La fraternité des hommes abattra les agents de leur malveillance.

Qu'enfin, le mouvement socialiste international s'engage dès à présent vers d'avantage de collaboration et consente à partager les informations qu'il possède sur ses ennemis, que nos services de contre-espionnage et nos chambres militaires conviennent de se rencontrer et de travailler ensemble autant que nécessaire et de toujours privilégier la voie de la négociation à toute autre entre elles, gardant à l'esprit que l'Ennemi n'attend que de profiter de nos dissensions pour marcher sur nous.

Vive la CCP de Translavya,
Vive la République Sociale du Prodnov,
Vive le communisme !
"
1410
Tout le congrès ovationne le ministre prodnovien : ce n'est pas l'ami du peuple, mais le peuple lui-même et du monde libre, qui s'est exprimé par sa voix. Le président de l'Union, Pietr Vadovsky, s'exprime :

La République Sociale se fait aujourd'hui, encore, la meilleure amie de l'International. Demain, toutes les délégations des entités ayant répondu à l'appel révolutionnaire du 1 mars, se réuniront sur la sublime Allée de la Révolution, pour assister au plus grand spectacle populaire d'union et de force que l'Est est put offrir à l'Humanité. A ce moment là, tous auront la parole : toutes leurs voix s'uniront à l'international, pour affirmer la constitution éternelle de ce front de liberté et d'humanité que nous formons, par nos idées, et tout notre être.
Nous proposons la constitution d'une Armée Populaire de Libération, chargée de maintenir le front idéologique par les communications, les frontières nécessaires, et les armes. Celle-ci serait administrée non pas par une nation, mais par tous les administrateurs capables défenseurs de l'International. Militairement, elle fédèrera toutes les brigades internationales, ainsi qu'une partie des forces armées de nos Etats.
Demain, le plus grand rassemblement duquel s'élèveront des drapeaux rouges, aura lieu. Ces drapeaux marqueront le point de départ d'une ère de collaboration internationale socialiste et communiste. Soyez prêts, la terre, le ciel, et les Hommes, avanceront en directions du progrès, laissant la trace rouge sur leur passage, marquant la voie à suivre pour les générations à venir !

В международном масштабе, давайте объединимся!


HRP : a été pris un peu de retard sur le calendrier paramétré par le jeu. Irl, le 1 mars se déroulera dans les jours qui suivent. Sinon je n'ai plus de vie moi X)
3628
Si l'expression "se jeter dans la gueule du loup devait être un moment, ce serait celui-ci : La prise de parole du Chef de la Diplomatie de Kölisburg à ce congrès. "Bourgeois", "Fasciste", "Criminel" et même "Assassin" ces insultes ils les a déjà toutes entendues. Adam Heidenborg ne craignait plus rien que ce soit de la part des fascistes d'ultra droite ou des dictateurs sanglants d'ultra gauche alors, un congrès socialiste sur la question fasciste lui qui vient d'un pays monarchique, c'était plus des vacances qu'autre chose.

Adam Heidenborg, Chef de la diplomatie kolisienne : Peuples, hommes et femmes du monde. Avant de me huer, écoutez. Écoutez la parole d'un homme qui vient ici et qui ose venir prendre la parole. Moi, qui vient d'un pays ou une reine règne et où nous sommes d'accord pour cela, je viens aussi d'un pays qui place son peuple avant tout. Son peuple est souverain et ce même peuple est si attaché aux droits humains et est si souverain que si demain, il décide que son propre état doit disparaitre, personne n'entendra parler de Kölisburg dans les prochaines 24 heures. Peuples du monde, socialistes surtout, tant de choses nous séparent et pour beaucoup de choses nous sommes des ennemis. Vous me haïssez moi et mon pays et je déteste votre façon de voir les choses. En revanche, si il y a bien un principe qui nous tient à coeur à moi ainsi que mon pays tout entier c'est que oui, nous détestons vos idées mais nous sommes prêt à mourrir pour que vous puissiez les exprimer de façon libres et indépendamment de toutes lois.

Nous nous détestons mutuellement mais une chose et peut-être la seule d'ailleurs nous unis : Nous sommes fondamentalement et de façon parfois jugée extrême aux principes fondamentaux que sont les droits humains. Alors avant de me huer, écoutez la parole d'un homme qui partage au moins une idée commune avec vous : Le fascisme tue. Quelque soit son origine, quelque soit son objectif, il tue la liberté des hommes de penser, de parler, d'écrire et de vivre. Je suis fondamentalement d'accord avec vous pour dire que la question fasciste est une question sensible et qu'elle ne devrait même pas se poser puisqu'idéalement, le fascisme ne devrait pas exister. Je viens d'un pays catholique, avec une reine au pouvoir. Je vous l'accorde. Cependant je viens aussi d'un pays qui s'est battu récemment pour faire condamner un groupe d'entreprise gigantesque pour avoir abusé des hommes et qui pratiquait l'esclavage. Je viens d'un pays qui a condamné le meurtre sanglant d'une femme qui a commit le seul crime d'en aimer une autre. C'est ce même pays qui a promulgué il y a maintenant un siècle et demi une constitution qui promet à son peuple d'être seul et unique souverain et maître de son destin. Ce pays c'est la Confédération de Kölisburg et quoi que vous en pensiez, ce pays qui place les droits humains avant tout, je le crois apte à participer à ce congrès et à répondre sur la question fasciste. Vous qui défendez le droit de chacun de s'exprimer, voici que j'en appel à ce droit pour m'exprimer.

Voici donc ce que je dis du fascisme : Il n'y a pas de solution unique au fascisme. Nous ne pouvons pas combattre chacun de notre côté la restriction des libertés individuelles ou même y répondre de façon unique avec une seule façon d'agir. Le fascisme si il doit être combattu, doit l'être de la façon la plus puissante et la plus solennel que nous possédons : La démocratie et le combat pour la liberté. Le fascisme est celui qui tue, massacre et musèle les peuples. Face au fascisme, ne tuons pas. Ne massacrons pas à notre tour ceux qui en sont responsables sous peine de devenir comme eux : Des monstres sanguinaires en quête de vengeance. Nous ne pouvons pas nous dire différent si nous utilisons les mêmes idées et principes qu'eux pour les combattre. Dans ce congrès, je ne vois pas de socialistes ou de capitalistes voir même d'anarchistes ou de libéraux, je ne vois que des hommes et des femmes qui ont la rage de vivre et de donner aux peuples leurs droits. Donnons leur leurs droits, rendons-leur leurs valeurs individuelles mais ne sombrons pas dans la violence. Nous ne pouvons pas dire à ces gens que nous leur offrons la liberté si nous l'avons ramassée dans des corps et entre les massacres car c'est comme ça que la fascisme a prit le pouvoir dans certains pays.
1916
Vendir Ürubov, membre du congrès au nom de la CCPT, s'exprime en réponse :

Sieur Heidenborg,
sachez que jamais l'Union et ses enfants n'imposeront le silence chez les Hommes, Homme que vous êtes. Vous avez donc le plein et naturel droit de vous exprimer parmi nous, Humanité. Et je tiens à vous assurer que le Kölisburg n'est pas considéré, par ce congrès, comme entité relevant du fascisme ou de ses collaborateurs. Paix soit sur vous.
Pour répondre à cette parole de paix que vous proclamez à raison, je tiens aussi à vous assurer que le sang n'a pas été brandi en solution par les représentants translaviques et prodnoviens. La guerre au front infini, que nous engageons, n'est pas une guerre de sang. Ni les peuples ni leurs villes, ni même leurs forêts ou leurs champs, ne sont notre cible. Sachez que quand l'on décrète le fascisme ennemi des peuples libres, nous visons les fascistes fanatiques, fascistes, fascistes, et seulement les fascistes... et bien sûr ceux qui s'en proclament alliés en arme et en idées.
En outre, je tiens aussi à réexposer le principe de justice que proclame l'Union : nous n'avons pas de prisons, ni même de système de justice punitive, comme le monde a pu le constater, et a pu en être choqué. Il n'existe pas de prisonniers en Translavya.
Les individus à caractère(s) "déviant(s)" ne sont pas jugés pour leurs actes ou pour leur être. Ils ne sont d'ailleurs même pas jugés. Leur comportement est étudié, tant dans les domaines psychologiques et psychotiques que dans les domaines nécessairement complémentaires sociologiques et anthropologiques, et ce dans un total respect de leur droit naturel.
Les directeurs du fascisme doivent être identifiés, pour être arrêtés (et non tués ou maltraités), pour que nous puissions, ensuite, les comprendre, tout d'abord par une écoute de leurs pensées et de leurs point de vue du monde, par des spécialistes. Spécialistes dont fait partie le président de l'Union, sieur Vadovsky, qui a réussi, bienheureux soit il, à convaincre toute la Supra (parlement de l'Union) et nous-même, d'abolir la justice punitive. Car la punition est une vengeance établie par la société, qui reflète son déni vis-à-vis de ses propres problèmes, dont les "individus déviants" sont les malheureuses victimes.
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Yakov Opokin, ministre de l'Intérieur du gouvernement de la République Sociale et porte-parole du Prodnov au Congrès de Translavya

https://www.zupimages.net/up/23/47/ltxp.jpg

"Pardonnez moi monsieur Ürubov mais il m'importe toutefois de ne pas laisser ce monsieur exprimer sans réponse des idées que j'estime pour ma part non seulement mensongères, mais également contre-révolutionnaires et révisionnistes. S'il faut saluer le courage de monsieur Heidenborg d'être venu ici se frotter au réel de la menace fasciste et impérialiste, nous ne pouvons toutefois que déplorer l'hypocrisie dont il fait preuve dans son intervention.

Vous dites, monsieur, être prêt je vous cite "à mourir pour que nous soyons libres" mais où étiez vous quand les forces fascistes de l'ONC envahissaient le Prodnov ? A-t-on entendu votre pays condamner ? Aujourd'hui encore votre nation reste muette face à l'occupation de nos terres. Avez vous envoyé vos soldats aux côtés de l'armée rouge pour nous défendre ? Vous qui aujourd'hui commercez avec le Lofoten, les envahisseurs d'hier, non monsieur Heidenborg, je suis navré de vous le dire, ce que vous faites c'est du révisionnisme et si vous n'avez pas (encore) rejoint le camp des fascistes, il est au moins clair que vous leur avez tenu la bite pendant qu'ils pissaient.

Le fascisme tue, dites vous, alors pourquoi vous associer à lui ? Êtes vous un assassin ? Non ne me répondez pas monsieur, non n'essayez pas de me couper la parole, vous n'êtes qu'un bourgeois, porte-parole d'une nation bourgeoise et à ce titre, vous collaborez avec la vermine fasciste, vous collaborez avec l'impérialisme, vous êtes un collaborateur et venir ici nous dire avec votre bonne conscience "nous, nous qui n'avons rien fait hier pour éviter la guerre, nous sommes pour la paix, nous qui avons collaboré avec les putschistes, qui n'avons pas eu un mot pour dénoncer la fantoche République Libre du Prodnov, ce pantin de l'ONC, nous sommes pour la liberté des hommes", laissez moi rire. Est-ce une farce de mauvais goût que vous nous chantez là ?

Placer les droits humains avant tout ? Commencez par rendre aux travailleurs ce que vos bourgeoisies leurs volent, commencez par leur rendre l'usine et la richesse qu'ils créent. Sinon vos droits ne sont que des droits abstraits, des droits dans le monde des idées, le réel est tissé d'acte forts et courageux, de force et de courage je n'en ai vu aucun venant de votre pays. La démocratie bourgeoise est la matrice du fascisme, dans son ventre la peste se développe et prospère, les pouvoirs capitalistes la nourrissent et se tiennent prêts à la laisser ressurgir dès lors que vos privilèges seront menacés. Oserez vous monseigneur Heidenborg affirmer devant cette assemblée que si demain les forces révolutionnaires venaient à prendre l'usine, vous n'enverriez pas la troupe les mater ? Vous êtes un régime policier paré de l'hypocrisie du libéralisme, qu'on vous gratte et l'on découvrira sous ce verni de mots creux votre monstrueux visage.

Vous dites, "face au fascisme ne tuons pas" quel plan merveilleux, de nous demander à nous qui nous battons pour notre liberté et notre indépendance, de renoncer à nos armes ! Vous êtes un traitre dans cette assemblée, monsieur Heidenborg, mais je préfère croire que c'est votre bêtise et votre idéalisme qui s'exprime aussi vais-je le dire une fois : nous sommes en guerre face à des envahisseurs et dans cette guerre le seul fasciste que nous tolérerons est un fasciste mort. Gardez vos bons sentiments pour vous, nous voulons des armes.
"
1880
Adam Heidenborg :Vous voulez des armes? Soit. Prenez des armes, achetez des armes. Achetez des armes aux pays qui nourrissent le fascisme. Tuez de la même façon qu'ils le font. Vous ne ferez que leur donner raison et leur donner matière à dire "Regardez les rouges qui tuent et massacre les peuples! Regardez-les déstabiliser les pays, créer et répandre les guerres civiles!" Oui, la Confédération de Kölisburg n'a pas réagit et je soutiens son idée de ne pas réagir dans une guerre dont vous êtes à l'origine. Vous avez du sang sur les mains. Le sang de femmes et d'enfants que vous avez sacrifiés sur l'autel de la mort au nom de la liberté. C'est ce même autel dont ce servent les fascistes et c'est au nom de cette même soit-disante liberté de leur peuple soit-disant supérieur qu'ils massacrent les peuples. Félicitations, vous avez tous les traits fascistes. Il ne vous manque que le nom.

Sous couvert d'indépendance, vous tuez, massacrez et asservissez des peuples entiers. Je suis pour la liberté et pour que les peuples soient souverains de la façon dont ils le désirent mais je suis contre vos méthodes barbares qui sont les mêmes que celles des fascistes. Au passage, oui, si demain le peuple kolisien décide que son destin est de devenir son propre maître par la révolution alors moi, je me rangerai de son côté. Appelez ça comme vous voulez, j'appelle ça la démocratie.

Aussi, nous n'avons pas envoyer notre armée rejoindre l'armée rouge car nous ne voulons pas collaborer avec des gens qui assassine des gens qui n'ont rien à voir avec cette révolution et cette guerre. Vous voulez tuez et prendre les armes au nom de la liberté, qu'il en soit ainsi. Cependant, n'accusez pas ceux qui sont persuadés que la démocratie et le droit des peuples de s'exprimer d'autres façons que par la violence qu'ils sont les méchants de l'histoire. N'oubliez pas que les centaines et milliers de morts de cette guerre sont aussi dû à vos actes et leurs conséquences.

Vous pouvez bien hurler comme un chien que Kölisburg n'est pas intervenu et c'est à juste titre mais vous ne pouvez pas dire que nous sommes les méchants quand vous vous êtes octroyé le pouvoir de façon sanglante. Avant de critiquer le fascisme, commencez par vous en défaire.
2322
Vendir Ürubov reprend la parole suite aux propos de ses collègues étrangers, et EN REPONSE AU COMMUNIQUE SAMAR au sujet de ce congrès :

Nous sommes tous d'accord à l'idée que le fascisme d'Etat doit être éliminé, puisque constituant un crime par son application, et une menace pour tous ceux qui n'en sont pas déjà victimes. Mon collègue prodnovien préconise la guerre par les armes et le sang. Supposons une guerre totale. Tandis que mon collègue kölisien préconise... une infiltration des idées de liberté et de démocratie sur le sol fasciste pour que son peuple se réaffirme par lui-même.
Entre le sang et l'action inconcrète, l'Union ne peut choisir. C'est pourquoi elle vous exprime clairement sa proposition : imposer un embargo sur Samara, et n'y livrer que ce qui sera nécessaire à la vie de son peuple.
Je propose donc de mettre en place un premier traité international depuis ce congrès : nous n'entretiendrons pas de relations économiques ou militaires avec l'Etat fasciste samar. Nous n'entretiendrons pas de relations économiques ou militaires avec les entités qui viendraient à acheter des armes samares, ou à en vendre des services financiers ou guerriers à l'Etat fasciste de Samara. Nous établirons la liste des Etats devant faire l'objet du même traitement que l'Etat samar, puisque collaborateurs du crime.
Je vous demande, collègues, de vous exprimer au sujet de la création d'un tel traité à conséquences mondiales.

Aussi, je tiens à répondre au communiqué samar : selon-vous, notre "police arrête de façon arbitraire [n]otre population". Sachez que les individus arrêtés sont majoritairement remerciés de leur collaboration (libérés), et que ceux ayant été avéré acteurs (dans le cas présent) de conspiration, sont interrogés dans le respect de leur personne. Je tiens à le rappeler, comme je l'ai déjà fait précédemment devant ce congrès : la justice translavique ne punit pas. Elle ne sanctionne pas. Elle n'exclu pas. Ses services adoptent un point de vue rationnel et se base sur l'étude psychologique, psychotique, sociologique et anthropolique de l'individu. Nous y mettons un budget quatre fois plus élevés que dans les pays adoptant une "justice" punitive (qui n'en n'est rationnellement pas une). Sachez encore et toujours que pour l'Union, un fasciste mort n'est pas un bon fasciste, ni un mauvais fasciste, comme pourrait le croire mon collègue prodnovien. Nous ne voulons pas votre mort. Seulement étudier votre comportement, comprendre celui-ci et par conséquent vous comprendre, et réagir de manière adéquate, pour atténuer, voire, espérons-le, éliminer, la construction psychique qui vous rend irrationnel et agressif.
La compréhension est le pilier de notre société de paix.
1472
Adam Heidenborg : En résumé : Vous voulez organiser un embargo alors que vous ne possédez actuellement aucune marine et affamer un peuple en lui procurant uniquement ce que vous jugerez nécessaire à sa survie ce qui mènera ce peuple à nous haïr et alimenter la propagande samare. Et vous osez dire que la diplomatie et l'idée que ce peuple peut se soulever par lui-même serait inefficace? Non vraiment, je vous applaudis.

De plus, vous voulez engager un traité internationale pour isoler ce pays et en plus nous isoler de tout ceux qui entrerons en contact avec le pays. Ce qui veut aussi dire, qu'au lieu de persuader le monde que ce pays est la porte vers l'enfer et la dictature nous allons plutôt nous fermer du monde et les laisser tranquillement commercer avec Samara ce qui leur permettra aussi de dire "Regardez, ils vous détestent car vous commercez avec moi. Qui sont les méchants?". Je ne sais que dire face à ça, vous me laissez bouche-bée. Entre l'appel au massacre et l'appel à la famine d'un peuple, je commence sérieusement à me demander qui est réellement le pays fasciste dont nous parlons.

En plus, vous dîtes être contre une justice arbitraire et punitive mais vous allez de façon injuste punir tout un peuple pour les actions de son gouvernement sur lequel il n'a aucun pouvoir ou moyen de pression? Où avez-vous la tête? Où sont donc passer vos idées de libération des peuples par leur propre révolution? Que ce soit clair : La Confédération de Kölisburg ne signera pas un traité qui veut qu'elle se brouille de toutes relations avec le monde et qui prévoit que plutôt que d'accuser le pays fasciste, on accuse le monde de devoir vivre avec lui ou qui prévoit d'organiser une famine et une crise gigantesque contre un peuple innocent.
Le représentant du président de la CCPT au Congrès s'exprime, presque critique :

"Je ne sais pas où est-ce que vous étiez, sieur Heidenborg, si ce n'est juste devant nous, à ce moment là... mais vous venez de survoler dans vos propos, pour ne pas dire ignorer et déformer, tout ce que notre collègue sieur Ürubov vient d'exposer.

Vous nous sortez des propos auxquels personne n'a fait même allusion au sein de ce Congrès. Je vous demande donc de reprendre connaissance des propos qui ont été tenus précédemment par sieur Ürubov, par les enregistrements effectués par les services coordonnés de suivi des débats. Mais si vous n'adressiez pas vos propos au collègue Ürubov, veuillez nous préciser à qui vous vous adressiez. En tout cas, nous comprenons le manque de concentration dont certains représentants étrangers pourraient faire preuve : les décalages horaires peuvent être lourds, je vous l'accorde. Mais tout le monde s'y habitue, vous verrez, chers collègues invités."
1169
Adam Heidenborg : Ça, c'est vous qui le dîtes. Vous ne le voyez pas comme ça, je peux le concevoir mais voilà comment ce que votre pays propose peut et va être vu. Des gens qui se disent pour la paix et anti-fascisme qui utilisent des méthodes arbitraires, cruelles et absolument dégoutante contre un peuple innocent. Vous qui appelez à la libération des peuples, commencez par éviter de les affamer quand ils n'ont rien à voir avec leur gouvernement et les choix de celui-ci. Vous avez arbitrairement décider pour cet embargo ce qui tient de la nécessité pour vivre ou non. Vous allez de façon arbitraire, décider de ce qui passe et ce qui ne passe pas. Pire, vous voulez que les pays du monde et nous-mêmes nous nous fermons à des pays qui commerce avec Samara sans pour autant être concerné par ce qu'il s'y passe. Je n'aime pas votre gouvernement et les méthodes qu'ils utilisent, cela me rend-t-il coupable d'être complice simplement parce-que je participe à ce congrès? Je ne le pense pas et je n'y crois pas.

Ne soyez pas plus royaliste que le roi. Ne faîtes pas ce que vous reprochez à Samara cet-à-dire asservir le peuple car, si vous dîtes vrai sur Samara, alors ils affament, tuent et massacre leur peuple. Vous voulez engager ce même peuple dans une guerre civile et un embargo qui va affamer, tuer et massacrer ce peuple. Qui sont les fascistes si vous utilisez tous la même méthode? Reprenez raison.
Le représentant de la présidence de l'Union s'exprime :

"Sieur Heidenborg, vous désinformez par vos paroles. Celles-ci sont irréfléchies, ou ne prennent pas en compte tous les facteurs et toutes les déclarations de l'Union. Par votre reconstruction personnelle de l'affaire, vous constituez, tant que vous ne le comprenez pas, un danger pour la stabilité de ce Congrès, qui n'a pas pour but le sang des peuples ni leur perte dans vos déclarations. Je demande donc aux autorités kölisienne, de vous remplacer par l'un de vos concitoyens plus avisé. Le Kölisburg a sa place, comme tous les Etats et tous les peuples, en ce Congrès. Et pour que celle-ci compte à nos yeux, il faut que celui qui s'y assoit soit en pleine capacité intellectuelle de s'exprimer en connaissance de tout ce qui est nécessaire à la bonne fin de cette affaire.
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Yakov Opokin, ministre de l'Intérieur du gouvernement de la République Sociale et porte-parole du Prodnov au Congrès de Translavya

https://www.zupimages.net/up/23/47/ltxp.jpg

"Monsieur Heidenborg, je vous le demande avec franchise, êtes vous en pleine crise de démence ?

Vous accusez le Prodnov d'être à l'origine de sa propre libération ? Est-ce la réflexion d'un fou ou d'un hypocrite sans pareil ? Irez vous reprocher au pays colonisé de prendre les armes contre son colonisateur ? A l'agressé de se défendre contre son agresseur ? Si pour vous toutes les violences se valent c'est que vous ne faites plus de la politique mais de la morale, or je ne vois aucun intérêt à discuter politique avec un curé. Votre aveuglement fait peine à voir mais il illustre à merveille tout ce que nous pensons être de l'idéalisme bourgeois.

Ceci étant dit, messieurs, je diffère sur ce point de vos positions respectives. Tuer un fasciste ce n'est pas "lui donner raison". Tuer un fasciste c'est tuer un fasciste, une fois mort il ne revient pas. La chose est aussi simple que ça, à la guerre on ne fait pas de philosophie, nous laissons à monsieur Heidenborg ces réflexions métaphysiques pour ses salons douillets, nos hommes, eux, meurent sur le champ de bataille. Il y a un temps pour comprendre et un temps pour se battre, le temps de la guerre est venue, les savants et les beaux esprits auront tout le temps une fois la guerre remportée de nous remercier de leur avoir permis de penser en les débarrassant de ceux qui veulent les en empêcher.

En ce qui concerne l'embargo sur Samara, l'alliance lutharo-prodnovienne jouera sans aucun doute un rôle majeur dans la clôture des frontières maritimes du pays. Pour ceci, point besoin de congrès. La République Sociale n'entretient d'ores et déjà aucun échanges avec le Tsardom et l'oblast de Galkovine est fermé et sous bonne surveillance. Toutefois, nous tenons à insister sur le fait que de telles mesures sont inefficaces. Outre la superficie du pays qui lui ouvre la porte à des routes commerciales intracontinentales, la pénurie potentielle de biens et services n'aura pour effet que de radicaliser le peuple contre nous. Nous, nations socialistes, devons appeler au soulèvement prolétarien et œuvrer en ce sens de toutes nos forces. C'est la révolution qui libèrera le monde du fascisme, par le peuple et pour le peuple.

J'en appelle à nouveau à une collaboration de tous nos services pour réfléchir dès à présent à une stratégie de déstabilisation et d’agit-prop et à nous tenir prêt, le jour j, à une intervention armée en Samara lorsque nos camarades révolutionnaires penseront le moment adéquat.
"
1148
Adam Heidenborg : Voilà un point sur lequel nous sommes d'accord. Se précipiter en Samara ne ferait que radicaliser son peuple contre nous. Je le dis messieurs, notre cause qui est de lutter contre le fascisme est une cause noble et est la seule cause juste qui nous unis mais si nous voulons nous en débarrasser, on ne peut pas concevoir tuer des innocents. Je ne suis pas fondamentalement contre un embargo. Cependant, je refuse que les innocents de Samara qui subissent autant que nous leur gouvernement soient impacté. D'ailleurs, vos hommes qui meurent sur le champ de bataille comme vous dîtes en subiront aussi les conséquences je vous signale par manque de préparation. Que leur répondrez-vous? "Il fallait agir vite"? Là encore, je ne suis pas contre une intervention armée pour libérer le pays une fois que le moment sera venu mais il ne faut pas se précipiter. Je suis cependant d'accord sur autre chose avec vous monsieur Opokin : Le temps de la guerre est effectivement venu. On ne peut pas laisser le fascisme prendre racine.
Kölisburg est prêt à suivre ce congrès dans sa lutte contre le fascisme mais ne vous suivra pas si votre seul et unique but est de raser un pays tout entier. Il y aura des dommages collatéraux, c'est certain et c'est regrettable. Cependant, tant que vous les limiterez, Kölisburg sera pour une intervention contre la terre fasciste de Samara.
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