Posté le : 08 jan. 2024 à 20:04:12
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D'une poignée de main ferme, le Zélandien répondit.
— Le voyage se fut bien passé en effet, et c'est tout aussi un honneur pour moi d'être accueilli ici à Velsna. Je suis par ailleurs très touché et honoré que vous me considériez comme un Premier ministre, bien que ma fonction s'apparente plus à celle d'un ministre des affaires étrangères. Le véritable "Premier ministre" ou plutôt chef de gouvernement et par extension chef d'État, est Mr. Siert Bruggink, qui a pour fonction de représenter la Fédération à l'international, mais aussi et surtout, de coordonner les différents Secrétariats, ou ministères, selon la sémantique générale des différentes compétences de l'État fédéral.
Après ça, il se tourna vers l'Ambassadeur Velsnien, Mr. Vinola et reprit.
— Monsieur L'Ambassadeur, c'est un honneur de vous voir en personne après nos échanges épitoslaires. Concernant le protocole que vous avez mis en place, je n'ai rien à y redire et vous fais entièrement confiance. Par ailleurs, la marche ne me gêne pas, surtout si c'est dans l'optique de préserver votre centre-ville. De plus, nous connaissons ce genre de problématique, la majorité de nos communes étant majoritairement traversée de canaux.
Vint ensuite le moment où l'un des licteurs, en uniforme d'apparat, vint ouvrir devant le Secrétaire Fédéral une longue boîte de bois dans laquelle sont glissées deux rapières du XVIIe siècle. L'Ambassadeur Vinola en prend alors une, dont la lame est gravée du nom et de la fonction du Zélandien, et la tend à ce dernier, dont il faut le dire, à le visage émerveillé.
— Je vous remercie et suis très honoré de cet incroyable cadeau. Étant un grand amateur d'Histoire, et surtout de l'armement au cours de l'Histoire, je ne peux être que flatté.
Puis ! Sous l'impulsion du Maître des Balances Velsnien : Dino Scaela, les licteurs formant une haie d'honneur pour les deux délégations, se mettent à scander les inscriptions gravées sur les lames des deux rapières. Pendant que Vittorio Vinola explique les tenants et aboutissants de cette démonstration, le Zélandien, marchant d'un pas droit... mais raide, ressent au plus profond de lui, et son égo actuellement en train de gonfler, et en même temps le désir de s'enterrer quelque peu, n'ayant pas l'habitude d'être au centre de tant d'attention. De ces sentiments, il n'en laissera rien paraître.
— Pour le mode de transport, votre première option me paraît très bien, cela permettra de commencer les discussions.