05/08/2013
03:58:45
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Rencontre Grande République de Velsna-Fédération des Communes Zélandiennes: Intrigues de la cité sur l'eau II - Page 2

Giel Rutter a écrit :
Bien ! Concernant les exercices navals conjoints, il faudra voir cela avec mon homologue : Mme. Gijsbers, qui s'occupera de mettre en relation votre état-major ou toute autres autorités militaires avec nos équipages. Je dois seulement vous prévenir qu'à l'heure actuelle, notre Noardlike Fleet n'est composée que de trois patrouilleurs ainsi que d'un porte-hélicoptère. Ces derniers doivent cependant être de nouveau libres, l'opération humanitaire au Valkoïnenland étant terminé pour nous, du moins notre phase.

Concernant l'Espace Noordcroen, je comprends tout à fait que cela peut paraître un peu tôt pour les sénateurs, au vu de notre Histoire commune... Disons tumultueuse. Sachez cependant que si la Grande République de Velsna y candidate, la Fédération soutiendra sa candidature, et ce, de façon inconditionnelle.

Sur ces dernières paroles, le Zélandien prend alors le stylo que lui tend son homologue et signe le traité, afin qu'il puisse être soumis aux communes par référendum.

Et pendant que l'Ambassadeur Zélandien à Velsna : Nicolaas Jurriens signe à son tour, le document, le Secrétaire Fédéral reprend :

Bien ! Auriez-vous d'autres sujets dont vous aimeriez discuter ? Je suis toute ouïe.

signature
Alors que les deux hommes ont apposé leurs signatures respectives, on leur confie à tous deux un exemplaire du traité. Scaela ne se prive pas pour donner à son homologue une poignée de main ferme. Il touchait le graal, un traité à son nom à brandir à la face du Sénat, et à la face de DiGrassi. Le Maître de l’Arsenal, alors perdu à l’autre bout du monde en Afarée, coincé dans la chaleur avec une délégation d’un pays socialiste dont personne à Velsna ne savait prononcer le nom. Scaela pouvait déjà le sentir, la chaleur du siège de DiGrassi sur lequel il poserait son train à la prochaine législature. Pour la première fois, il avait cette impression d’avoir un coup d’avance, de maîtriser l’agenda du Conseil Communal de Velsna. Lui ! Et pas DiGrassi.

A la question du Ministre Rutter, il répondit simplement, avec grand peine à cacher sa satisfaction personnelle :
- Ne vous en faites pas pour les autres questions, monsieur le ministre, nous avons déjà fait un pas de géant aujourd’hui - J’ai fait un pas de géant, pensait-il – Je suppose que nous en avons terminé. J’espère que ce traité est suffisant pour vous donner satisfaction, à vous et à vos citoyens à votre retour en Zélandia. L’ambassadeur Vinola va vous escorter hors du bâtiment, j’ai l’impression d’avoir déjà bien usé la tolérance des sénateurs en invitant un zélandien dans leur palais.


Les deux délégations se séparèrent ainsi, et Scaela pu savourer le résultat des semaines de tractation diplomatique…mais où était-donc ce vin ? Et ses licteurs ? En sortant à son tour de la pièce quelques minutes après Rutter, il appela l’un de ses licteurs personnels une première fois : « Angelo ? ». Aucune réponse, et les couloirs du Palais s’étaient bien vidés depuis le début de l’entrevue. Puis, après avoir parcouru plusieurs couloirs qui séparaient le salon doré de l’hémicycle du Sénat, il entendit le bruit d’un attroupement qui suivirent ceux des appels à l’aide d’une domestique : « Faites quelque chose ! Le jeune homme est en train de s’étouffer ! ». Scaela se fit un chemin à travers le troupeau de sénateurs qui s’étaient agglutinés pour assister à la scène. A terre, la bouteille de vin que Scaela avait fait apporter, et qui laissait encore couler un filet de vin. Devant eux, Angelo, se tenant la gorge avec ses mains, laissant couler lui, un filet de sang de sa bouche. Aucun son n’arrive à s’en échapper, son teint vire au violet. Il a bu le quart de la bouteille.

C’est alors que plusieurs les sénateurs tentent de le disposer au sol, que les hurlements d’une domestique viennent s’ajouter à la cacophonie ambiante. « Maître Scaela ! Maître sénateurs ! Le Patrice Dandolo a été poignardé ! Il y a du sang partout ! Appelez des médecins, vite ! ». Scène irréaliste, presque grotesque…Scaela, sonné, est incapable de quoi que ce soit, ni d’appréhender la situation. Il perd son équilibre et s’assied sur les marches de l’escalier. Que se passe t-il…

Drapeau
Giel Rutter a écrit :
Bien. Je vous remercie Maître Scaela pour ces réponses, et sachez que c'était un plaisir de vous avoir rencontré. En espérant vous revoir ; sinon, si Velsna et Zélandia devaient se re rencontrer pour des sujets de natures plus économiques encore, vous serez très probablement mis en relation avec mon homologue au Secrétariat Fédéral au Commerce Extérieur, Mlle. Fleur Wessels. À part cela, je ramène donc un exemplaire du traité, afin de le soumettre par référendum aux communes pour sa ratification.

Et je vous remercie aussi encore pour cette rapière que vous m'avez offerte. J'en ai été très touché et honoré.

Sur ces derniers mots, le Secrétaire Fédéral répondit à la poignée de main de son homologue Velsnien, puis se fit raccompagner jusqu'à l'aéroport international Giuseppe Botti par l'Ambassadeur Velsnien en Zélandia, pendant que l'Ambassadeur Zélandien en Velsna retournait à son ambassade au numéro cinq du quartier du Rialta. Aucun des trois ne se douta de ce qu'il était en train de se produire actuellement au sein du palais des Patrices, là où ils étaient quelques instants plus tôt.


Fin.

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