Excellence,
C'est avec plaisirs que nous acceptons votre demande de création d'ambassade sur nos deux territoires. Il est vrai que notre gouvernement a choisi de valoriser le savoir-faire Akaltien pour l'organisation cartographique de ses sites officiels, au nom de notre gouvernement nous ne pouvons que nous incliner devant le travail accompli en si peu de temps. Nous espérons pouvoir continuer cette collaboration avec votre institut le plus longtemps possible.
En matière de Terrorisme, il est évident que nous ferons tout pour endiguer de façon pérenne cette menace sur notre sol, mais également dans n'importe quel pays qui subit quelque chose de semblable. L'Akaltie est une nation Aleucienne avec qui nous initions des relations diplomatique alors nous serons ravi de pouvoir faire front commun pour se protéger de l'extrémisme religieux. Nous ne sommes plus victimes d'attaques sur notre sol depuis près de deux ans, mais la menace n'est en rien écartée et il est nécessaire de poursuivre la lutte. Ainsi, je vous propose une rencontre entre professionnels de la sécurité civile entre nos deux nations pour y discuter de la politique commune à prendre, la création d'une milice pour deux états est une solution que nous sommes tout à fait disposé a accepter.
Pour ce qui est des peuples indigènes de notre nation, il est vrai que Stérus a sur ce point un très grand retard a rattrapé. Nous avons tendance à rapidement oublier que des peuples vivaient ici avant nous, et que ceux-ci furent massacrés par nos ancêtres. Nous sommes également tout à fait ouverts à la venue de professionnels archéologique pour mener des recherches sur notre sol. Nous sommes également tout à fait disposés à la création de toute forme d'institutions pour promouvoir ces cultures aujourd'hui disparues, la création de musée ou de réserves est également envisageable à long terme. Notre consul a cependant un point concret d'incompréhension, la nécessité des excuses du peuple Sterusien. Il va évident que les actes commis dans le passé sont d'une atrocité rare et sans nom. Il est évident que jamais nous ne pourrions valoriser ou exprimer une quelconque fierté de ces barbaries. Mais comment pouvons nous demander à un peuple qui n'y a jamais participé de s'excuser auprès de gens qui ne l'ont jamais vécu. Exprimer la bêtise de nos ancêtres, nous sommes pour permettre aux descendants de revenir sur leurs terres, nous sommes pour. Mais pour le moment des excuses officielles seraient pour nous plus proche de l'incohérence que d'un acte concret.
Dans le sens ou nous ne minimiserons jamais les actes commis par nos ancêtres, mais nos ancêtres ne sont pas nous, et nous ne sommes pas nos ancêtres. Aujourd'hui, chaque Humain Sterusien sans distinction de race dispose exactement des mêmes droits. S'excuser nous ferait revenir à une époque lointaine et sombre dont nous ne voulons plus faire partie.
En ce qui concerne les droits des animaux, selon nos lois les animaux disposes de droits fondamentaux, par exemple, il est strictement intolérable de faire souffrir inutilement un animal. Je sais évidemment que cela semble ô combien incohérent au vu de la teneur de combat entre humain et animaux, mais ceux-ci respecte cette loi, le combat a lieu, mais l'animal doit être mis à mort en une seule et unique fois. Tout comme pour les combats de Gladiateurs, voir un être vivant souffrir le martyre ne donne aucune satisfaction.
Je comprends tout à fait que cela semble intolérable vis à vis d'une personne étrangère, mais c'est pourtant pour les Sterusiens un moment incontournable des fêtes d'été. D'autant que constitutionnellement aucun gouvernement ne peut amender, réduire, ou empêcher la teneur d'événement culturel dans le pays. Or, les combats dans les arènes sont le cœur de ces festivités.
Il faudrait donc mener une large campagne, très large campagne de sensibilisation pour permettre a un referendum de supprimer de tel événements. Car les combats contre des animaux sont même acceptés dans les républiques catholiques. Ce sont des dizaines de millions de Sterusien qui y sont attachés.
En résumé, nous ne sommes pas et ne serons jamais opposés à des discussions qui permettraient de faire avancer notre nation. Mais nous avons des points d'incompréhension et surtout, il est compliqué de demander à tout un peuple de renier une partie de sa culture. Mais encore une fois nous sommes ouvert aux discussions et aux propositions.
Veuillez agréer, Monsieur, l'assurance de mes sentiments respectueux.