01/03/2015
14:08:06
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EDLF - Pharois Syndikaali - Page 2

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Mainio eut un petit rire, l'oeil brillant de curiosité avant de répondre d'un ton de conspirateur.

Mainio : « Oh votre Majesté, savez-vous que vous vous adressez à un grand amateur de secrets ? »
S'étant avancé légèrement pour baisser la voix, il se laissa ensuite à nouveau aller dans le fauteuil.

Mainio : « Toutefois justifier la destruction d'un aéroport civil par un supposé "secret" est une manœuvre certes audacieuse mais diplomatiquement assez peu efficiente, j'en ai peur. La communauté internationale compte plus aisément les morts que les excuses. »
Mainio hocha ensuite la tête aux paroles de Golionos.

Mainio : « Un pacte de non-agression me semble en effet une excellente idée... dont il va nous falloir préciser les termes. Car enfin le Syndikaali considère ses intérêts comme l'extension de lui-même et si un pays venait à empiéter sur ceux-ci, il ne saurait le justifier par une quelconque accord.

Laissez moi être plus clair. Les mers du Nord sont la chasse-gardée du Syndikaali. Le Détroit, tout l'océan gelé, en somme le nord-est de l'Eurysie, voilà ce que nous revendiquons. Nul conflit n'y sera permis s'il ne sert pas nos intérêts, c'est la raison qui nous a poussé à intervenir au Vogimska et nous y avons empêché les tentatives d'interventions étrangères. Le Syndikaali souhaite préserver ce territoire des influences extérieures afin de garantir sa souveraineté nationale en tenant éloignés des puissances belliqueuses. Toutes, amies ou ennemies. »

Il sourit et fit signe à son secrétaire.

Mainio : « Mais soyons en-core plus clair. Tavho, mon bonhomme, la carte je vous prie. »
Le jeune homme chercha fébrilement dans ses dossiers dont il extirpa une large feuille de papier représentant la région qu'il plaça entre Mainio et les francisquiens.


https://image.noelshack.com/fichiers/2021/46/7/1637509630-frontiere.png


Mainio : « A l'est du trait rouge, il n'y a pas d'avenir pour les Francisquiens. Ni pour aucune puissance qui entendrait étendre son influence, d'ailleurs. Cela n'a rien de personnel. Mais bonne nouvelle ! L'ouest est disponible ! Faites en ce qu'il vous plaira, nous n'y voyons aucun problème. Bien entendu Kotios garde un statut particulier, de toute manière ses intérêts s'internationalisent de jour en jour, mais pour le reste, nous nous engageons à ne pas intervenir contre l'Empire Démocratique Latin Francisquien en Eurysie, tant que nos ambitions ne se heurtent pas. Mieux, nous vous proposons d'agir en bonne intelligence afin d'éviter au maximum toute anicroche. »
Il sourit de nouveau.

Mainio : « Voila notre prix. Le prix de la paix. Si l'Empire intervient au delà du trait rouge, nous serons dans l'obligation de réagir. Vous n'ignorez pas que de nombreuses nations n'attendent qu'un prétexte pour sanctionner politiquement votre pays, sans gages de votre part, je ne vois aucune raison de ne pas nous joindre à elles. Si toutefois vous restez de l'autre côté, alors nous aurons posé la première pierre d'une grande amitié, j'en suis certain. »
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Xénophilos Golionios : Cette proposition est tout a fait raisonnable! Signons ce traité immédiatement en y incluant cette délimitation!

Le Premier Consul interrompit illico

Auguste de Lathange : Pas si vite. Nous le signerons un peu plus tard...

Golionios extrêmement étonné avec les deux sourcils prêts à s'envoler se tourna vers le Premier Consul

Xénophilos Golionios : Votre excellence vous plaisantez? C'est une offre plus qu'acceptable que monsieur Mainioo vous fait et vous désirez retar-

Golionios comprit, il sait pourquoi le Premier Consul veut signer le pacte plus tard

Auguste de Lathange : tousse Si vous me permettez je m'absente quelques instants

Xénophilos Golionios : La maladie le frappe mais que voulez-vous, il est dévoué à son poste. Nous signerons ce pacte plus tard juste le temps de laisser à nos chers scribes d'y inclure la délimitation géographique convenu. Votre majesté impériale si vous voulez bien reprendre.

Clémence Première : Ce pacte que je considère comme déjà signé, nous devons maintenant nous en servir.

Nos deux pays et de très loin sont les deux plus grandes puissances d'Eurysie du Nord et puisque désormais nous savons qui a la main sur quoi, nous devons définir une coopération entre nos gouvernements. Ils ne se rencontrent jamais, ils ne s'aiment pas et ils sont étrangers sans mauvais jeu de mots pour chacun de nous.

Il faut y remédier vous n'êtes pas d'accord?
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Mainio suivit poliment le petit échange entre les dignitaires francisquiens sans dire un mot, avant d'ajouter à l'attention d'Auguste de Lathange.

Mainio : « Je vous en prie. S'il y a bien une chose que l'hiver dans les mers du Nord nous apprend, c'est qu'on doit toujours prendre au sérieux une mauvaise toux. »
Puis croisant les mains sur ses genoux, il hocha la tête en direction de l'Impératrice.

Mainio : « Absolument. Même s'il est vrai que le système politique pharois me donne autorité pour parler au nom du gouvernement, un certain nombre de nos ministres pantouflent un peu dans leurs confortables bureaux au lieu de prendre la mer explorer le vaste monde. J'imagine que vous pensez à une ambassade permanente sur nos sols respectifs ? Ce serait indiscutablement un grand pas pour nos deux pays. »
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Clémence Première : Capitaine Mainioo, l'idée que vous soumettez montre un réelle détermination partagée de vouloir sincèrement renouer nos deux nations cependant, je ne pense pas qu'elles soient prêts à franchir un si grand pas. Nos gouvernements respectifs le sont pour sûr mais l'avis de mon peuple primera sur l'avis de mon gouvernement.

Ce que je proposais était plutôt un grand sommet, soit à Pharos, soit à Latios.

Si jamais cette proposition devait devenir un évènement, j'inviterais donc le gouvernement Pharois entier ainsi que le Doyen pêcheur monsieur Makuu au Palais Impérial cela va de soit.

Qu'en pensez-vous?
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Mainio : « Un sommet est parfaitement envisageable, tout à fait. Toutefois le gouvernement pharois ne se déplace jamais au complet, question de sécurité et... disons du curiosité individuelle. Certains ministres ne portent qu'un intérêt très limité aux affaires étrangères. »
Il prit un instant pour réfléchir.

Mainio : « Et pourquoi pas à Kotios ? Nous y contrôlons un quartier entier actuellement et les juges ne pourront pas vraiment nous refuser cette faveur après que l'armée soit intervenue pour sauver la ville. Ce serait un signe d’apaisement pour la région. »
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Golionios recracha son thé en plein devant ses pieds en entendant la proposition

Xénophilos Golionios : Je vous prie sincèrement de m'excuse. Je vous assure que ce fut totalement involontaire! Je vais faire demander quelqu'un pour nettoyer ceci

La réaction de Golionios en disait long sur cette idée mais l'impératrice ne se laissa pas intimider

Clémence Première : Je me doutais bien que certains ministres ne s'intéresse que trop peu aux affaires étrangères et d'ailleurs ceux qui composent le gouvernement francisquien aussi à vrai dire, d'où cette idée.

Concernant le déplacement entier de votre gouvernement je le comprends parfaitement, le risque est très grand et un grain de sable dans tout le rouage-gardien de la sécurité et leur vie serait directement menacée.

Concernant Kotios, je le dis sincèrement, c'est non. Mon gouvernement est détesté des juges et d'ailleurs mes invitations à la paix sont ignorées, si le gouvernement francisquien passe cette frontière il y restera.
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Mainio haussa les épaules d'un air badin.

Mainio : « Soit. Ailleurs, dans ce cas. Votre Palais Impériale peut faire l'affaire, sinon nous disposons d'un élégant porte hélicoptère qui fait la fierté de nos industries. Une rencontre à son bord pourrait être une démonstration de force militaire pour nos deux nations, envoyée au reste de l'Eurysie. »
Il eut un sourire.

Mainio : « Vous verrez, les Pharois ont l'habitude de vivre à bord de leurs navires. Ceux-ci sont très confortables. »
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Clémence Première : Etonnamment je n'en doute pas.

Le Premier Consul revint

Auguste de Lathange : Me revoici votre majesté impériale. Monsieur Mainioo, voici le pacte de non-agression tout frais!

Clémence Première : Toutes les closes y sont?

Auguste de Lathange : Toutes sans exceptions y comprit les closes géographiques

Clémence Première : Bien, alors signons.


PACTE DE NON-AGRESSION ENTRE L'EMPIRE DÉMOCRATIQUE DES ÉTATS LATINS FRANCISQUIENS ET LA LIBRE ASSOCIATION DES PROPRIÉTAIRES DE PHARES ET DE FILETS D'EURYSIE SEPTENTRIONALE

Par ce texte, La Libre Association des Propriétaires de Phares et de Filets d'Eurysie Septentrionale représentée en la personne du Capitaine-Ministre des Intérêts Internationaux Mainio et l'Empire Démocratique des États Latins Francisquiens s'engagent tous deux à se soumettre aux conditions du traité suivant.

ARTICLE PREMIER :

L'Empire Démocratique Latin Francisquien et la Libre Association des Propriétaires de Phares et de Filets d'Eurysie Septentrionale se promettent solennellement de ne pas s'en prendre à l'autre partie, de ne pas nuire à ses intérêts et de ne jamais lever les armes contre celle-ci.

ARTICLE II :

Les deux nations souveraines de chacune des deux parties quoi qu'elles en pensent sont elles aussi soumises à ce traité par conséquent que ce soit par la volonté de la nation pharoise ou la volonté de la nation francisquienne, celles-ci en vertu de ce traité ne pourront jamais pousser leur gouvernement à la guerre. Quand bien même elle le ferait, les deux parties s'accorderaient pour ne pas leur donner raison.

ARTICLE III :

Les deux parties reconnaissent que le pacte de non-agression s'applique aux territoires terrestres et maritimes suivants :

Territoires Pharois
https://zupimages.net/up/21/47/yun5.png

Territoires Francisquiens
https://zupimages.net/up/21/47/qbbr.jpg

[/quote]Le présent traité ne pourra être modifié que par la main de sa majesté impériale l'Impératrice Augustus Caius Princeps Clémence Première/Le Premier Ministre Francisquien/Le Premier Consul Auguste de Lathange et par la main d'un membre du gouvernement du Pharois Syndikaali.
Clémence Première : Ce traité vous convient-il?
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Mainio prit le temps de lire deux fois le document, hochant finalement la tête d'un air satisfait.

Mainio : « Il me convient. Je pense que nous avons tout à gagner à clarifier la situation entre nos deux Etats, si ce n'est pour être bons amis, au moins je l'espère pour rester des voisins fréquentables. »
Il semblait trouver le parralèle amusant et émit un petit rire gras avant de joindre ses mains sur son ventre, l’œil pétillant.

Mainio : « A présent si vous me le permettez, parlons des choses sérieuses et de la présence de la Militia Francisquia à Albigärk. »
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L'impératrice avait un doute mais cette fois il avait disparu. Elle se doutait que le Capitaine Mainio était au courant pour la présence de la Francisquia Militia à Albigärk mais heureusement, le Premier Consul a prit les choses en mains

Clémence Première : Parlons-en en effet, votre excellence où en sommes-nous?

Auguste de Lathange : Nos avions atterriront dans quelques minutes à Albigärk votre majesté. La Francisquia Militia va être évacuée.

Clémence Première : Comme vous pouvez l'entendre monsieur Mainio, la Francisquia Militia a reçue pour ordre d'évacuer Albigärk puisque ce traité nous soumet donc à n'avoir aucune présence militaire. Si vous étiez sournois, vous pourriez dire que nous ne respectons pas le traité que nous venons de signer mais j'espère que vous ne l'êtes pas.
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Mainio secoua la tête d'un air joyeux.

Mainio : « Oh votre Majesté, vous allez a-do-rez découvrir le plaisir qu'il y a à compter le Syndikaali parmi ses amis... Rappelez la Militia ? Mais sûrement pas ! Allons donc ! »
D'un geste de la main il fit signe à son secrétaire de s'approcher.

Mainio : « En fait je pense qu'avoir envoyé ces hommes là bas est sans doute l'idée la plus brillante de ces dix dernières années. Elle ouvre des possibilités... insoupçonnées. Tavho, approchez. »
Le regard toujours lumineux il sourit à l'Impératrice.

Mainio : « Votre Majesté, puisque nous nous apprêtons à trancher le destin des mers du Nord dans ce bureau et donner à l'Eurysie un tournant historique que diriez vous de participer à... comment appellerais-je cela ? »
Tavho : « Un complot d'ampleur international ? »
Mainio : « Exactement ! Ce petit a décidément toujours les mots juste, c'est utile les études. »
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Le Premier Consul ne savait pas quoi dire et le ministre était bouche-bée

Clémence Première : Monsieur de Lathange, annulez le rapatriement.

Monsieur Mainio quoi qu'il soit, j'accepte. En quoi consiste-t-il ?
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Le jeune homme qui accompagnait Mainio salua tour à tour les dignitaires francisquiens et l'Impératrice Clémence avec une grande politesse - et beaucoup plus d'assurance qu'il n'en avait fait preuve jusque là.

Tavho: « Citoyen Tavho, agent de la CARPE, Coordination des Agences du Renseignement Pharois Extérieur. Les services secrets. J'ai à ma charge les dossiers touchant votre Empire. Enchanté de faire votre connaissance. »
A côté de lui Mainio semblait bien s'amuser.

Tavho : « Ce projet, vous vous en doutez, concerne Albigärk. Ou Evora comme les Listonien l'appellent désormais. Puisque nous parlons désormais d'affaires d'Etat, permettez moi, je vais aller droit au but et sans précautions langagières, j'espère que vous me pardonnerez.

Albigärk va retrouver son indépendance dans peu de temps. C'est ainsi. Le Syndikaali ne souffrira pas d'une enclave, même avec un niveau d'autonomie élevé, au sein de son territoire immédiate, surtout si celle-ci est tenu par un acteur comme l'Empire Listonien. Nous avons des intérêts militaires et géostratégiques à contrôler la péninsule. »

Mainio : « Pas de trou dans le filet, si vous me passez l'expression de pêcheur ! »
Tavho : « C'est cela. Mais l'affaire est longue et demande de la prudence, la présence sur place de l'Empire Démocratique Latin Francisquien pourrait grandement accélérer les choses au niveau de l'opinion publique. Pour cela nous n'avons besoin que de votre collaboration, et du sacrifice de quelques miliciens. Un moyen de se débarrasser des éléments les plus incontrôlables ou une perte malheureuse, je ne sais quel est votre sentiment par rapport à eux. Quoi qu'il en soit, nous vous dédommagerons pour cela à la hauteur du prix que vous estimez juste. Sur cette base, seriez-vous prêts à collaborer avec nos services ? »
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L'Impératrice réfléchit quelques secondes...Il faut dire que sacrifier des hommes quoi qu'on en pense n'est pas son passe-temps et surtout si c'est pour de l'argent

Xénophilos Golionios : Si vous me permettez votre majesté il me semble que la Francisquia Militia n'attend que ça de se battre, elle est assoiffée de guerre et leur refuser ça serait peut-être une mauvaise idée.

Clémence Première : J'ignore si c'est une bonne idée de sacrifier des âmes contre de l'argent. Nous ne sommes pas capitalistes, nous.

Xénophilos Golionios : Monsieur Mainio, l'accord que vous nous proposez est effectivement extrêmement tentant mais je pense que nous n'avons en réalité pas grand chose à y gagner sur le long terme en revanche vous oui. J'ai une autre proposition à vous faire :

La Francisquia Militia vous aide avec le soutien matériel de l'empire francisquien et en contre partie en plus de l'annulation des sanctions économiques du Détroit que nous nous engageons nous aussi à retirer, vous accordez à tous les navires marchands francisquiens une réduction de la taxe de passage de 20 à 30%. Qu'en pensez-vous?
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Mainio secoua la tête.

Mainio : « Qui parle d'argent ? La Francisquie n'est pas un pays pauvre que je sache, il ne s'agit pas ici de vulgaires calculs de boutiquiers, rassurez-vous. Non nous parlons de la puissance du Syndikaali, un donné pour un rendu, un service contre un service. Vous n'ignorez pas le potentiel militaire et culturel de notre nation. Nous sommes entre gens raisonnables je pense, c'est le pouvoir de déstabiliser n'importe quel région d'Eurysie que nous vous offrons, sans parler de balayer d'un geste diplomatique toutes les prétentions de nos amis du Lofoten ou de Fortuna. Ou encore tenir les appétits du Grand Kah à distance. Vous n'ignorez pas qu'ils sont nombreux, les charognards... »
Tavho : « En échange de votre collaboration à Albigärk. »
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