Mainio eut un petit rire, l'oeil brillant de curiosité avant de répondre d'un ton de conspirateur.
S'étant avancé légèrement pour baisser la voix, il se laissa ensuite à nouveau aller dans le fauteuil.
Mainio hocha ensuite la tête aux paroles de Golionos.
Il sourit et fit signe à son secrétaire.
Le jeune homme chercha fébrilement dans ses dossiers dont il extirpa une large feuille de papier représentant la région qu'il plaça entre Mainio et les francisquiens.
Il sourit de nouveau.
Mainio : « Oh votre Majesté, savez-vous que vous vous adressez à un grand amateur de secrets ? »
S'étant avancé légèrement pour baisser la voix, il se laissa ensuite à nouveau aller dans le fauteuil.
Mainio : « Toutefois justifier la destruction d'un aéroport civil par un supposé "secret" est une manœuvre certes audacieuse mais diplomatiquement assez peu efficiente, j'en ai peur. La communauté internationale compte plus aisément les morts que les excuses. »
Mainio hocha ensuite la tête aux paroles de Golionos.
Mainio : « Un pacte de non-agression me semble en effet une excellente idée... dont il va nous falloir préciser les termes. Car enfin le Syndikaali considère ses intérêts comme l'extension de lui-même et si un pays venait à empiéter sur ceux-ci, il ne saurait le justifier par une quelconque accord.
Laissez moi être plus clair. Les mers du Nord sont la chasse-gardée du Syndikaali. Le Détroit, tout l'océan gelé, en somme le nord-est de l'Eurysie, voilà ce que nous revendiquons. Nul conflit n'y sera permis s'il ne sert pas nos intérêts, c'est la raison qui nous a poussé à intervenir au Vogimska et nous y avons empêché les tentatives d'interventions étrangères. Le Syndikaali souhaite préserver ce territoire des influences extérieures afin de garantir sa souveraineté nationale en tenant éloignés des puissances belliqueuses. Toutes, amies ou ennemies. »
Laissez moi être plus clair. Les mers du Nord sont la chasse-gardée du Syndikaali. Le Détroit, tout l'océan gelé, en somme le nord-est de l'Eurysie, voilà ce que nous revendiquons. Nul conflit n'y sera permis s'il ne sert pas nos intérêts, c'est la raison qui nous a poussé à intervenir au Vogimska et nous y avons empêché les tentatives d'interventions étrangères. Le Syndikaali souhaite préserver ce territoire des influences extérieures afin de garantir sa souveraineté nationale en tenant éloignés des puissances belliqueuses. Toutes, amies ou ennemies. »
Il sourit et fit signe à son secrétaire.
Mainio : « Mais soyons en-core plus clair. Tavho, mon bonhomme, la carte je vous prie. »
Le jeune homme chercha fébrilement dans ses dossiers dont il extirpa une large feuille de papier représentant la région qu'il plaça entre Mainio et les francisquiens.
Mainio : « A l'est du trait rouge, il n'y a pas d'avenir pour les Francisquiens. Ni pour aucune puissance qui entendrait étendre son influence, d'ailleurs. Cela n'a rien de personnel. Mais bonne nouvelle ! L'ouest est disponible ! Faites en ce qu'il vous plaira, nous n'y voyons aucun problème. Bien entendu Kotios garde un statut particulier, de toute manière ses intérêts s'internationalisent de jour en jour, mais pour le reste, nous nous engageons à ne pas intervenir contre l'Empire Démocratique Latin Francisquien en Eurysie, tant que nos ambitions ne se heurtent pas. Mieux, nous vous proposons d'agir en bonne intelligence afin d'éviter au maximum toute anicroche. »
Il sourit de nouveau.
Mainio : « Voila notre prix. Le prix de la paix. Si l'Empire intervient au delà du trait rouge, nous serons dans l'obligation de réagir. Vous n'ignorez pas que de nombreuses nations n'attendent qu'un prétexte pour sanctionner politiquement votre pays, sans gages de votre part, je ne vois aucune raison de ne pas nous joindre à elles. Si toutefois vous restez de l'autre côté, alors nous aurons posé la première pierre d'une grande amitié, j'en suis certain. »