Soucieux de porter l’Afarée orientale sur de nouveaux sentiers, Rakoto Manorohanta se veut-il l’artisan de l‘universalité en Afarée? L’ambition qui a animé les empires eurysiens ne s’est pas arrêtée au pied de la mer leucytaléenne, s’est promis Roméo Rabenja, un figure religieuse de premier plan pour notre pays, en qualité de Gardien de la vertu du culte caaganiste. “L’Afarée et derrière elle l’espèce humaine, a elle aussi droit à son unité, rêvons grand, pensons fraternité…” Une pensée reprise par notre Guide, le Premier mandrar, qui a rappelé “l’impérieuse nécessité de poursuivre la quête d’universalité entre les hommes et les femmes de notre globe”, fut-elle donc inévitablement amenée à débuter par un prémice de coopération entre les acteurs régionaux afaréens.
Nourrir le commerce, s’offrir les moyens de préférer la paix et la prospérité à toutes les velléités guerrières, voilà l’étape importante que s’évertue à franchir notre guide, afin de nous garantir la sérénité et la réussite qui nous est due.
Un projet pan-afaréen, pour commencer nous promettons, qui pourrait bien être la première réussite politique de ce continent marginalisé, soumis à la violence quotidienne de ses seigneurs de guerre et aux interventions étrangères sur son territoire. Un projet louable, qui traduit le mérite et la moralité de notre peuple, face à l’adversité que pouvaient jadis et précédemment lui opposer, les autres communautés terrestres.
Partenariser avec les acteurs de l’Est-afaréen, est donc devenue une quête permanente pour défendre les projets de paix et de réussite, soutenus par notre foi entre une entité supraterrestre et porteuse de la création de toute chose. Pas le moins du monde erratiques, les dirigeants de l’Afarée orientale ont pour eux la constance, occupant indéfiniment leurs fonctions, ce qui permet la normalisation des relations diplomatiques les entourant et leur viabilisation à travers le temps. Une organisation chargée de soutenir la continuité et la prospérité de nos leaders afaréens, de nourrir et d’entretenir le commerce sur son sol alors que l’Afarée a pour elle ceci de très contraignant, l’inconstance de ses gouvernances, l’insécurité de ses pourtours et territoires intérieurs.
Situés sur le pourtour continental de l’Est continental, le Majanda et le Karisistan ont naturellement les moyens de contribuer à l’assise d’une alliance régionale notable pour la vitalisation économique de cet espace territorial marqué par la guerre, précédemment au Varanya, puis plus récemment au Majanda et en Mandrarika. “Le monde ou en tout cas notre terre, ne se porterait que bien mieux si les hommes trouvaient le temps de nourrir la synergie entre eux, c’est pourquoi il nous importe de considérer chaque voisin, chaque élément du pays macroéconomique afaréen, comme un partenaire potentiel, pour nourrir un projet encore plus grand à même de diriger chacun vers la réussite. Si chacun travaille seul dans son coin, dans son fief dirons-nous, il n’aura jamais une réussite comparable que s’il inscrit consciemment son action, dans un environnement multipartite et largement influencé par les nations limitrophes. Considérant les guerres et l’interventionnisme grandissant de certains états à travers le monde, les influences bonnes ou mauvaises des actions politiques sur les chaînes d’approvisionnement diverses et variées et auxquelles aucun pays ne peut véritablement se soustraire, l’autarcie prospère est devenue une chimère que la République sacrée de Mandrarika doit se refuser de poursuivre…” avait lancé au travers d’un diatribe, le guide Rakoto Manorohanta.
Notre monde serait plus prospère et plus sécurisé si l’Afarée était capable de coopération, ont donc conclu les hauts représentants de notre terre sainte. Et pour débuter un tel projet, l’appui des gouvernances majandaises et farisistanaises serait un préalable et d’un appui notable. Une coopération inscrite sur le long terme mais qui pourrait produire des effets rapides et proches de nous, ne cachent pas les autorités, notamment dans le cadre de la pacification du Basango, où les seigneuries de guerre maintiennent encore un certain étau et nourrissent la désolation qui prive aujourd'hui l'Afarée, de son droit à la réussite et à l'union. Le développement de partenariats économiques et militaires avec des états limitrophes, serait donc l'occasion de renforcer le niveau sécuritaire de la région, par le parachèvement d'un long processus de pacification territoriale, débuté en 2004 par l'actuel guide suprême, Rakoto Manorohanta lui-même. Combattre oui, mais également unir donc, pour offrir à l'Afarée toutes ses chances, d’œuvrer dans le concert des nations.