21/02/2015
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[PRESSE] Office de communication du culte caaganiste mandrarikan. - Page 2

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21 décembre 2009 - Le premier mandrar Rakoto Manorohanta, souhaite unir sous une même dynamique, les gouvernances d’Afarée orientale.


Rakoto Manorohanta, un visionnaire et chef spirituel de premier plan, pour porter l'Afarée vers de nouveaux sentiers de réussite.
Un projet politique transnational en Afarée, enfin? C'est en tout cas le rêve à peine voilé du Guide Rakoto Manorohanta pour accompagner la réussite de l'universalité de l'Homme.

Soucieux de porter l’Afarée orientale sur de nouveaux sentiers, Rakoto Manorohanta se veut-il l’artisan de l‘universalité en Afarée? L’ambition qui a animé les empires eurysiens ne s’est pas arrêtée au pied de la mer leucytaléenne, s’est promis Roméo Rabenja, un figure religieuse de premier plan pour notre pays, en qualité de Gardien de la vertu du culte caaganiste. “L’Afarée et derrière elle l’espèce humaine, a elle aussi droit à son unité, rêvons grand, pensons fraternité…” Une pensée reprise par notre Guide, le Premier mandrar, qui a rappelé “l’impérieuse nécessité de poursuivre la quête d’universalité entre les hommes et les femmes de notre globe”, fut-elle donc inévitablement amenée à débuter par un prémice de coopération entre les acteurs régionaux afaréens.

Nourrir le commerce, s’offrir les moyens de préférer la paix et la prospérité à toutes les velléités guerrières, voilà l’étape importante que s’évertue à franchir notre guide, afin de nous garantir la sérénité et la réussite qui nous est due.

Un projet pan-afaréen, pour commencer nous promettons, qui pourrait bien être la première réussite politique de ce continent marginalisé, soumis à la violence quotidienne de ses seigneurs de guerre et aux interventions étrangères sur son territoire. Un projet louable, qui traduit le mérite et la moralité de notre peuple, face à l’adversité que pouvaient jadis et précédemment lui opposer, les autres communautés terrestres.

Partenariser avec les acteurs de l’Est-afaréen, est donc devenue une quête permanente pour défendre les projets de paix et de réussite, soutenus par notre foi entre une entité supraterrestre et porteuse de la création de toute chose. Pas le moins du monde erratiques, les dirigeants de l’Afarée orientale ont pour eux la constance, occupant indéfiniment leurs fonctions, ce qui permet la normalisation des relations diplomatiques les entourant et leur viabilisation à travers le temps. Une organisation chargée de soutenir la continuité et la prospérité de nos leaders afaréens, de nourrir et d’entretenir le commerce sur son sol alors que l’Afarée a pour elle ceci de très contraignant, l’inconstance de ses gouvernances, l’insécurité de ses pourtours et territoires intérieurs.

Situés sur le pourtour continental de l’Est continental, le Majanda et le Karisistan ont naturellement les moyens de contribuer à l’assise d’une alliance régionale notable pour la vitalisation économique de cet espace territorial marqué par la guerre, précédemment au Varanya, puis plus récemment au Majanda et en Mandrarika. “Le monde ou en tout cas notre terre, ne se porterait que bien mieux si les hommes trouvaient le temps de nourrir la synergie entre eux, c’est pourquoi il nous importe de considérer chaque voisin, chaque élément du pays macroéconomique afaréen, comme un partenaire potentiel, pour nourrir un projet encore plus grand à même de diriger chacun vers la réussite. Si chacun travaille seul dans son coin, dans son fief dirons-nous, il n’aura jamais une réussite comparable que s’il inscrit consciemment son action, dans un environnement multipartite et largement influencé par les nations limitrophes. Considérant les guerres et l’interventionnisme grandissant de certains états à travers le monde, les influences bonnes ou mauvaises des actions politiques sur les chaînes d’approvisionnement diverses et variées et auxquelles aucun pays ne peut véritablement se soustraire, l’autarcie prospère est devenue une chimère que la République sacrée de Mandrarika doit se refuser de poursuivre…” avait lancé au travers d’un diatribe, le guide Rakoto Manorohanta.

Notre monde serait plus prospère et plus sécurisé si l’Afarée était capable de coopération, ont donc conclu les hauts représentants de notre terre sainte. Et pour débuter un tel projet, l’appui des gouvernances majandaises et farisistanaises serait un préalable et d’un appui notable. Une coopération inscrite sur le long terme mais qui pourrait produire des effets rapides et proches de nous, ne cachent pas les autorités, notamment dans le cadre de la pacification du Basango, où les seigneuries de guerre maintiennent encore un certain étau et nourrissent la désolation qui prive aujourd'hui l'Afarée, de son droit à la réussite et à l'union. Le développement de partenariats économiques et militaires avec des états limitrophes, serait donc l'occasion de renforcer le niveau sécuritaire de la région, par le parachèvement d'un long processus de pacification territoriale, débuté en 2004 par l'actuel guide suprême, Rakoto Manorohanta lui-même. Combattre oui, mais également unir donc, pour offrir à l'Afarée toutes ses chances, d’œuvrer dans le concert des nations.
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25 janvier 2013 - Le gouvernement Mandrarikan travaille sur un plan de réindustrialisation des territoires libérés.


Territoire pacifié
Après la défaite des forces claniques dans leur fief de Tiadougou, les autorités gouvernementales veulent penser l'avenir sur place.


Après la pacification de certains fiefs claniques, à l’image de Tiadougou, et la capture de son seigneur de guerre Jaafi Tsiandopy, les institutions “légitimes” ou pour le moins gouvernementales de la Mandrarika, doivent réinvestir les lieux.

Longtemps occupés par les seigneuries de guerre, qui y vivaient avec une certaine autarcie, certaines d’entre elles n’en demeuraient pas moins ouvertes au commerce avec l’étranger et exportaient, dans des quantités minimes, un certain nombre de matières premières qui leur permettait d’acquérir le pécule nécessaire à leurs frais de fonctionnement. Une rentrée d'argent, il est vrai, généralement jumelée avec le brigandage et actes de sabotage, directement portés sur le territoire sous contrôle gouvernemental de la Mandrarika.
“La pacification des territoires jadis tenus par les forces claniques nous invite à réfléchir au réaménagement de ces derniers, pour offrir les meilleures conditions de vie aux communautés présentes ou limitrophes sur ces territoires” expliquait Marabi Kuguna, chargée d’urbanisme pour la communauté caaganiste du Basango. “la réindustrialisation des territoires claniques est une nécessité mais conditionnée à l’étude préalable des opportunités sur place…”

L’accentuation de la mondialisation et ses effets immédiats sur le commerce international, ont largement déséquilibré les cours des marchandises mises en vente pour l’importation et l’exportation. Dans ce contexte économique difficile, il est impératif pour la Mandrarika de considérer chaque atout résidant dans les ressources naturelles à disposition.
Précédemment parcourues par les bandes des seigneuries de guerre, les terres occidentales du Basango étaient loin d’être idéales pour la tenir de missions scientifiques, chargées d’évaluer la richesse des sols locaux. Une période mal aimée que les autorités veulent se décider à stopper, par la conduite des premières expéditions scientifiques préalables aux prospections. Des expéditions scientifiques exposées, que le gouvernement a placé sous la vigilance des forces gouvernementales, pour prévenir tout impair né de la rencontre avec une force clanique hostile résiduelle.

La réinsertion des communautés claniques jadis en guerre contre le gouvernement? une impérieuse nécessité pour briser la spirale de violence qu’ont su imposer les seigneurs de guerre des Forces Claniques Combattantes.

Nous sommes tentés de croire que le lancement de ces opérations scientifiques sauront renouer le lien avec une population locale qui ne demande qu’à jouir de ses terres, si tant est que nous puissions les convaincre des opportunités permises à leur encontre. A ces expéditions scientifiques, chargées de démontrer d’une manière rationnelle le potentiel économique de ces endroits, ce sont également des délégations gouvernementales qui se joindront, pour négocier la coopération des familles vivant sur les anciennes seigneuries de guerre aujourd’hui pacifiées.

Avec les corps scientifiques et diplomatiques, le gouvernement a confirmé la présence d’éléments de sécurité, pour préserver l’intégrité des personnels civils rattachés à l’expédition, tout en insistant sur le fait que ces contingents armés ne seraient en rien une manoeuvre d’intimidation contre les populations présentes dans les territoires claniques. La réhabilitation des territoires claniques devrait prendre plusieurs années si l’on tient compte des constructions d’agglomérations et des politiques de repeuplement des territoires, qu’il conviendra d’enclencher après que ces derniers aient été longtemps délaissés par des populations

Quoiqu’il en soit et indépendamment des politiques d’urbanisme, les scientifiques affiliés à l’expédition espèrent pouvoir fournir des comptes-rendus de prospection bien avant ça, s’il leur est permis de débuter l’étude des sols dans les prochains jours.
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23 mars 2013 - Un prêtre catholique, trouvant les orgies caaganistes immorales, expulsé pour ses propos jugés extrémistes.


Un prêtre catholique, arrêté et en cours d'expulsion pour ses propos extrémistes.
Le père Roberto Villatorga (à gauche), engagé comme missionnaire catholique en Mandrarika depuis le 11 février 2013, s’est récemment vu opposer la police mandrarikane à domicile, après que plusieurs de ses propos aient été rapportés aux autorités.


“Les orgies et le partage des chairs libres ne saurait être une démonstration de foi et d’amour pour son prochain” avait-il plaidé auprès d’un groupe de riverains l’interrogeant sur la pensée catholique. Pour le prêtre, “l’offrande de chairs exécutée sans engagement matérialisé par une union durable, ne suffit à témoigner de l’amour pour son prochain mais bien d’une quête désespérée pour le bonheur éphémère…”

Des propos sommes toutes anodins pour la majorité des sociétés civiles du globe, mais qui passent bien mal auprès des autorités religieuses caaganistes en Mandrarika, alors même que le prêtre catholique y était en qualité de missionnaire.

Si les autorités caaganistes ne persécutent pas les religions autres que celles relevant de son culte, l’idée selon laquelle des représentants d’autres cultes puissent vertement critiquer les préceptes assimilables aux pratiques religieuses locales souffre encore de quelques interdits. “On ne critique pas les démonstrations de foi faites à l'universalité des uns et des autres. La possibilité qui est faite de s’offrir indistinctement aux hommes et aux femmes caaganistes, doit être acceptée comme une expression inhérente à la foi caaganiste…” souligne le Grand témoin Murabé Babinosa, une figure respectée de la communauté caaganiste en Mandrarika, pour avoir assisté et relayé la manifestation de phénomènes extraterrestres sur le sol mandrarikan. Pour lui, “la gratuité et la violence orale faite autour d sa religion ne sont des verbiages formés par l’indécence et la jalousie du privilège qu’est le leur, de se faire le trait d'union entre les hommes et les formes de vie divinatoires qui peuplent l’univers autour de nous.”

Dans ces circonstances, les propos du Père Roberto Villatorga constituent une offense et une agression des plus virulentes, à l’égard des jeunes hommes et femmes qui nourrissent la croyance caaganiste.

“Un fait grave” nous assure les autres autorités régissant le culte et qui appellent “à des mesures conservatrices pour le bien de la communauté”.

“La possibilité offerte à nos membres, de s’unir, même temporairement aux autres, est le gage de notre capacité à donner et à aimer sans prérequis. L’universalité des hommes et femmes de cette planète, sortirait largement grandie si chacun pouvait, raisonnablement, se lier par la chair au prochain qui se trouve à ses côtés. Les membres, les honorables membres de notre communauté, font la démonstration quotidienne de leur amour pour l’humanité, en honorant les corps qui nous rendent chacun visible ici bas.”

Faire la critique de cet amour aveugle et désintéressé est alors dans l’esprit du culte caaganiste, une offense même faite à la création de l’humanité. “Dans ces circonstances et bien que nous puissions les regretter, il est à souligner que les autorités locales ont, dès la survenue des graves accusations portées à l’encontre de ce missionnaire, pris des mesures conservatrices des libertés de culte pour chacun, en isolant l’accusé des groupes de fidèles persécutés par ses propos.”

“L’émancipation sexuelle est une quête quotidienne du culte caaganiste et ne doit souffrir d’aucune coercition de la part des autres cultes qui, par l’étroitesse d’une vision, font le jugement illégitime de nos professions de foi…” finit par entériner le représentant du culte caaganiste.

Des propos qui trouvent l’adhésion et le soutien des plus hautes instances religieuses du pays, amenant Roméo Rabenja, le Gardien de la vertu du culte caaganiste, à personnellement commenter les propos du prêtre catholique et à en appeler “des mesures administratives immédiates” pour je cite, “lutter instamment contre l’extrémisme religieux qui menace la pratique des caaganistes et le culte lui-même…” Des mesures administratives que les institutions caagansites mandrarikanes ont très vite traduit par une obligation de quitter le territoire et le retrait immédiat du visa, délivré pour “affaires”.
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7 avril 2013 - 4 ans après la capture de Jaafi Tsiandopy, les autorités mandrarikanes se réjouissent d’un coup durable porté aux Forces Claniques Combattantes.


détention de Jaafi Tsiandopy avant son procès
La capture de Jaafi Tsiandopy à Tiadougou, met à mal l’alliance des seigneuries de guerre en lutte contre le gouvernement mandrarikan.


Il y aura une chaise vide au prochain conseil des seigneuries de guerre appartenant aux Forces Claniques Combattantes (FCC) engagées dans la lutte armée contre le gouvernement mandrarikan pour en rejeter le modèle sociétal et l’institutionnalisation du territoire de la pointe Est d’Afarée. Mais c’est une lutte qui coûte cher et qui voit certains de ses membres les plus illustres, tomber au fil des combats. Une chute à certes considérer au sens figuré, mais autour de laquelle le gouvernement mandrarikan s’offre les moyens de faire grand bruit. Présenté les fers au poing, Jaafi Tsiandopy était un démon déchu que les autorités exhiberont bien volontiers, pour dévoiler à la population ce qu’ils considèrent être la petitesse de l’homme cachait derrière des années de massacres et d’exactions dont il est commanditaire.

Une rivalité qui toucherait donc à sa fin mais pour laquelle le culte caaganiste souhaite instruire un procès.

Organiser un procès autour de l’arrestation de Jaafi Tsiandopy est capital pour le gouvernement, car il lui est nécessaire de légitimer la force déployée du côté des autorités mandrarikanes. Qu’il soit question du gouvernement mandrarikan ou des seigneuries de guerre, chacun use de la violence et des attaques asymétriques pour contrecarrer les manoeuvres de l’autre.
L’emploi de techniques de combat “peu honorables” étant monnaie courante de part et d’autre, les autorités mandrarikanes se doivent aujourd’hui, par la présente capture de Tsiandopy, de formaliser le cadre dans lequel allait se déchaîner cette violence, lui était directement concerné dans les attaques de petits villages placés sous la protection gouvernementale au Basango. Assassinats, rapines, pillages, de nombreux faits seront à la lecture de son “CV”. Des faits énoncés par le procureur général et qui promettent des tensions palpables dans les présentations qui sont faites de l’homme, à la télévision.

“Jaafi Tsiandopy encourt la peine de mort par pendaison, pour des crimes d’une gravité difficilement égalable. On lui reproche d’avoir organisé des actes de brigandages, des meurtres, des rapines et dirigé un certain nombre d’actions hostiles, dans le but de nuire à l’autorité du culte caaganiste en Mandrarika et faire acte de sédition…” nous relate encore le coeur lourd, Papati Hulu, un émissaire caaganiste chargé d’instruire le procès pour l’accusation auprès des juges.

Des membres de la communauté ont souhaité savoir si Jaafi Tsiandopy serait publiquement confronté à un public, les membres chargés d’instruction auprès du tribunal ont confié qu’il n’y aurait pas de huis clos et que l’ex Seigneur de Guerre “souffrirait de la même exposition que les citoyens mandrarikans jugés pour des faits criminels”. Un point qui satisfait les proches de différentes victimes confrontées aux actions des pillards claniques, pour lesquels un lien tangible avec le clan Tsiandopy a pu être établi. “Elles vont pouvoir se confronter au boucher qui par ses actes ou sa volonté, a fait ou a fait faire du mal à leurs proches. Je pense que beaucoup ont besoin de cela pour se reconstruire…”

Pour des raisons de sécurité évidentes, le lieu exact d’incarcération du Seigneur de Guerre est tenu au grand secret. Bien qu’il soit sous très bonne garde, la divulgation d’éléments suffisamment précis pour permettre sa localisation serait de nature à inciter des esprits malheureux à s’opposer au légitime jugement qui l’attend. Même s’il est impossible de défaire les garanties de sécurité entourant ses conditions actuelles de détention, le gouvernement mandrarikan souhaite s’éviter toute effusion de sang inutile, par la divulgation ‘informations dommageables pour les personnes en charge de la sécurité et de la détention du criminel.

Un procès également suivi par la télévision communautaire, à laquelle les autorités ont promis une retranscription en direct du jugement donné à celui qu’on qualifie bien volontiers de “scélérat”.
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3 février 2014 - Grande fandavan-tena, le Premier Mandrar appelle les fidèles à financer la réindustrialisation du Basango.


Chantier d'accroissement d'une zone industrielle au Basango
Libérée de l'occupation des forces claniques combattantes, la région du Basango doit néanmoins encore travailler ses atouts pour retrouver la prospérité.

La grande fandavan-tena, cet appel à la générosité des plus dévots d'entre nous dans tout le pays, n'avait pas eu cours en Mandrarika depuis sa création, exception faite de plusieurs appels locaux à la générosité en vue de financer des constructions régionales d'utilités communautaires. La première fois est maintenant marquée, avec l'appel solennel du Premier Mandrar aux fidèles caaganistes, afin qu'ils puissent faire une nouvelle fois la démonstration de leur foi, en contribuant généreusement à la levée de fonds gouvernementale destinée à réhabiliter des espaces industriels et miniers. Il faut dire que la libération du Basango occupé par les seigneurs de guerre claniques, a révélé à notre communauté un nombre conséquent de filons et gisements en ressources naturelles, que ces derniers n'avaient pas l'intelligence de développer à leur profit.

L'arrivée de sociétés étrangères visant l'exploitation de ces gisements est nécessaire, par l'apport qu'elles procurent en technologie d'extraction et de transformation des matières. Cependant, il ne faut pas oublier que l'universalité prône l'égalité des individus en tant qu'humains mais aussi face aux richesses de la terre qu'ils occupent. C'est pourquoi le culte caaganiste travaille ardemment au financement et à la réhabilitation de certains sites miniers, pour pouvoir exploiter, au nom de toute la communauté caaganiste, ces gisements qui promettent la prospérité futur de notre communauté universelle. Cette ambition, mise au service du plus grand nombre, doit trouver notre soutien le plus globalisé, c'est pourquoi j'invite instamment nos fidèles, à ouvrir leurs portes aux représentants du culte qui viendront se présenter à eux, où qu'ils soient, pour recevoir leur obole.

Le financement de la réindustrialisation du Basango n'est pas une dépense, c'est un investissement. Un investissement sur l’avenir d'abord puisque les fruits du travail qui découlera de ces installations seront profitables à l'enrichissement de chacun ainsi qu'à la tenue de service à moindre frais pour les représentants communautaires. Un investissement toujours, pour l'âme cette foi, puisque nos créateurs sauront reconnaitre les fidèles qui en des temps difficiles, ont su s'abstenir une fois encore de leur individualité pour inscrire pleinement leurs pensées dans une dynamique communautaire, une pensée universelle. Le réaménagement des installations minières ciblées par le culte au Basango, a été estimé à 900 millions de mandrains (soit 9 000 points), une somme conséquente mais qui n'est que le dixième de l'opportunité offerte à nous, si la Mandrarika et le culte caaganiste devaient faire l'exploitation minière de ces gisements à leurs frais.

Considérant la somme à couvrir, la collecte débutera le lundi 10 février 2014, pour prendre fin le samedi 31 mai, afin d'offrir à chacun le temps nécessaire à la réflexion, quant aux moyens terrestres qui sont les leurs et qui nous aideront à toucher du doigt la grandeur convoitée de nos âmes face au retour de nos créateurs... Nous espérons, mais quelque part nosu en sommes déjà convaincus, qu'une très large part d'entre vous travaillera à l'épargne des fonds nécessaires et attendus sur les grands projets destinés à façonner la Mandrarika de demain.

Avec la libération du Basango, jadis souillé de la présence barbare des seigneuries claniques, notre communauté a pu faire l'heureuse découverte de gisements de platine, bauxite et de la manganèse. Des ressources estimées pour le lancement de nos industries, qui promettent avec elles des perspectives commerciales nouvelles, pour inscrire pleinement le pays dans la mondialisation et travailler sous elle, la quête d'universalité entre les peuples.
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8 mai 2014 - Grande Fandavan-tena, le culte caaganiste se réjouit d'une participation "mémorable" ayant contribué au financement d'une dizaine de projets portant réaménagement des complexes industriels nationaux.


Collectes de fonds réussites
Pour marquer la fin de la grande Fandavan-tena, plusieurs responsables communautaires sont apparus sur des affiches de remerciements à destination de la communauté dévote, pilier de notre réussite commune.

L'abnégation est le maître mot en ce mois de mai 2014. Fidèles, vous portez avec vous inébranlablement votre foi et le culte vous décharge aujourd'hui de ce fardeau, par la prise en charge de pas moins d'une dizaine de projets miniers qui feront croitre nos productions à l'exportation et avec elle, nos perspectives industrielles.

Par votre foi et votre enthousiasme, notre culte caaganiste à Mpiko a pu comptabiliser sur la base des retours faits en région, pas moins de trois milliards de mandrains (soit 30 000 points) pur un objectif initialement affiché à neuf cents millions. Une réussite double qui au-delà de l'aspect matériel qu'implique l'initiative, nous assure une nouvelle fois une dévotion implacable et tournée vers la construction d'un lendemain radieux, prospère et universel...

Une donation historique, qui a pu surprendre notre Gardien de la vertu, Roméo Rabenja lui-même, après l'enregistrement d'un montant plus de trois fois supérieur à nos besoins initiaux.

Les complexes miniers du Basango continuaient de compter parmi les plus vieilles infrastructures du pays, faisant craindre pour la vie de ceux y exerçant. La mise en place et la clôture de cette collecte nationale sous les auspices les plus favorables, constitue une étape décisive pour le rayonnement économique des territoires associés aux projets de réaménagement ainsi que pour l'ensemble de la communauté qui va pouvoir, en son nom, travailler la terre mandrarikane sans le concours de firmes transnationales. Une réussite, notre réussite, qui traduit en l'espace de quelques mois à peine, notre détermination la plus complète à la satisfaction d'un cap clair : l'investissement de la nation sur son outil économique de demain.

Revitalisé par pas moins de 3 milliards de mandrains, là où le chiffrage réel des projets était porté à 900 millions, le chantier a aujourd'hui levé une à une les contraintes qui faisaient flotter l'incertitude de son calendrier. "Nous nous mettrons au travail dès demain" nous promet Kidan Admassu, représentant communautaire et délégué aux achats du projet. Il faut dire qu'il est le premier à se mettre à pied d’œuvre, considérant la nécessité prochaine, de commander les différents matériaux préalables au lancement des premiers coups de pioches et de pelleteuses.

Sous la direction visionnaire du Gardien de la vertu, notre campagne de collecte de fonds pour la grande Fandavan-tena s'est faite avec un souffle nouveau, après les appels spirituels solennels diffusés dans tout le pays, auxquels les particuliers mais aussi les sociétés, ont répondu avec entrain. L'abnégation a su toucher la pensée de chacun, ne la gaspillons pas. Des trois milliards de mandrains récoltés par la grande Fandavan-tena, neuf cent millions iront bien sur le projet tel qu'initialement chiffré. Cent cinquantaine millions de mandrains, seront quant à eux réinvestis dans la frontière Diambo-mandrarikane, suite aux violences ethniques ayant cours sur place, pour accompagner les mouvements de populations susceptibles de gagner le pays. "Il est courant de constater l'unité de la communauté mais ce niveau est exceptionnel et la première chose qui m'est venu à l'esprit était e partager ce moment d'union, avec ceux qui souffrent de l'autre côté des injustes frontières et méritent un amour universel... J'espère que le Diambée trouvra très vite les moyens de se stabiliser pour ne pas porter pus durablement les stigmates de sa désunion et des pensées noires qui l'ont assiégées..." expliquait une fois encore notre Gardien de la vertu "attristé par la capacité autodestructrice des hommes en communauté".

Passez l'aménagement d'aires d'accueil aux réfugiés du Diambée et l'amélioration des infrastructures minières nationales, les évènements régionaux portés par le Diambée nous renvoient à une triste réalité, la religion dans ce qu'elle a de moins pur, divise et tue des milliers d'innocents. Il ne put avoir de plus triste et sombre rappel, que celui porté par l'état frontalier qu'est le Diambée. C'est pourquoi, des deux milliards de mandrains (hrp : 20 000 points) restants et issus de la grande Fandavan-tena, le culte caaganiste travaille encore au réinvestissement d'une partie d'entre eux sur les questions de la défense universelle, notamment par l'équipement d'un régiment caaganiste à la marge de notre armée régulière, pour protéger tout particulièrement les communautés caaganistes, ses bâtiments et les lieux saints qui sont les nôtres. Les fonds restant constitueront une réserve nationale sous la supervision du culte caaganiste, afin de porter rapidement desp rojets susceptiblement prioritaires aux regards des crises permises sur la scène internationale...
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26 mai 2014 - Le platine, un trait d'union entre la Mandrarika et les autres peuples.


Extraction du platine
Le platine est une ressource convoitée des industriels engagés sur les innovations technologiques, sa commercialisation par l'intermédiaire de la Mandrarika met le pays au coeur du développement humain et de sa sublimation.

"Qu'il est curieux de se savoir aussi fortunés ainsi sales" aurait soufflé Roméo Rabenja, Gardien de la vertu du culte caaganiste, alors qu'il parcourait les sentiers dirigeant vers l'entrée de plusieurs mines d'un complexe situé au Basango. La fortune du pays, repose en effet là, sous ses pieds, enveloppée d'une couche crasse de poussières sèches et volatiles. Le Basango, libéré des seigneuries claniques qui y cultivaient le non-droit, a récemment cédé un peu de sa désolation au profit d'une activité minière et économique toujours plus prospère, portée par la découverte et depuis le réaménagement de plusieurs gisements du platine.

Des gisements rénovés, qui sont passés du stade d'infrastructures artisanales à un véritable complexe industriel sécurisé. Un investissement financier certes, mais pour des perspectives nationales de premier ordre et au centre desquelles se trouve notre communauté. Car le platine est une ressource "stratégique" pour le développement du marché automobile mondial ou encore des techniques médicales avancées. Favoriser l'échange et la longévité, deux buts inlassablement poursuivis et qui se destinent à porter l'Humanité, au plus près de son apogée pour donner satisfaction à nos créateurs.

Mais si la détention de ces gisements est une chose, force est de reconnaitre que leur exploitation et la maitrise technologique des débouchés qui en sont faits dans divers domaines, ne nous est pas encore acquise. Un sentiment d'inachevé qui doit se travestir en opportunité, en nous obligeant à définir des coopérations internationales pour l'intérêt du plus grande nombre. Une nouvelle expression de notre désir d'universalité entre les hommes, par la coopération gagnant-gagnant de parties prenantes non plus fondées sur l'état, la religion ou la culture, mais l'intérêt général et le bien commun à tous. Le Premier Mandrar en personne, est venu identifier les investissements des sociétés étrangères, comme un réel soutien à notre cause, une cause tournée vers le développement d'un genre humain bonifié, qui donne entière satisfaction à nos créateurs le jour de leur avènement sur nos terres. "Le platine mandrarikan est une tribune sur le monde" concluait-il sur le même ton.

Le développement des infrastructures minières autour des gisements récemment découverts au Basango, pourrait offrir à la Mandrarika les bases commerciales nécessaires à l'internationalisation de notre communauté et de la pensée caaganiste. Une opportunité réelle, pour faire taire les incompréhensions les procès d'intention fait à notre communauté, sitôt la démonstration faite de notre engagement, dans le développement spirituel mais aussi technologique, d'un patrimoine commun pour l'Humanité...
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8 juin 2014 - Au terme d'une longue enquête de 5 ans, destinée à établir tous les chefs d'accusation et le préjudice subit, Jaafi Tsiandopy paraîtra devant un tribunal début juillet.

Portrait de Jaafi Tsiandopy
Jaafi Tsiandopy est le patriarche du clan éponyme et un détenu de haut niveau de sécurité pour les autorités gouvernementales de la Mandrarika.

Sa capture avait scellé la défaite des forces claniques combattantes (FCC) à Tiadougou en décembre 2009, Jaafi Tsiandopy est cinq ans plus tard, toujours l'un des captifs les plus surveillés du pays. Quelle juste peine pour des centaines, voire des milliers d'injustice? Voilà une question solennelle qui s'est aujourd'hui présentée face aux autorités du culte caaganiste, chargés d'instruire le procès du sinistre seigneur de guerre Jaafi Tsiandopy, un des trois chefs claniques de la Ligue des Damnés et figure célèbre parmi les dirigeants des Forces Claniques Combattantes (FCC).

Soucieuses de ne pas mettre en danger les personnes chargées de la sécurité du détenu, les autorités mandrarikanes avaient gardé secrète la localisation exacte de sa détention, sachant pertinemment le procès à venir long et le risque d'une tentative d'évasion réel. Un choix jusqu'ici bien avisé, puisque les 5 ans de détention qui ont séparé la capture de Jaafi Tsiandopy et sa présentation à un tribunal caaganiste, n'ont donné lieu à aucun incident notable.

Accusé d'avoir personnellement assassiné trente-quatre personnes, et commandité l’exécution de mille trois cent vingt-six autres, essentiellement des civils, entre les années 2004 et 2009, Jaafi Tsiandopy vient porter avec lui toute l'horreur de la guerre et de la souillure que nous ont imposé les seigneuries de guerre mandrarikanes. Des faits tragiques qui, malgré le deuil, nous amènent à nous y replonger, considérant la responsabilité qu'est la notre de peser ses crimes et d'y mettre un terme avec le jugement juste et mesuré qui nous incombe.

Que ces crimes nous rappellent les périls auxquels fait face notre communauté et qu'ils nous encouragent dans notre juste quête d'une universalité entre chaque homme, pour faire la preuve de notre magnificence à nos créateurs, le jour de l'avènement. Compte tenu de l'importance du nombre de crimes qui lui sont reprochés, les représentants du culte ont d'ores et déjà fait savoir que l'ensemble des proches de victimes ne saurait assister aux audiences mais uniquement un nombre restreint d'entre eux, déterminés par le degré de parenté avec les victimes, défuntes ou non. En dépit de ces restrictions, l'ambiance risque d'être particulièrement pesante le 4 juillet, jour d'ouverture du procès. Un dispositif de sécurité exceptionnel a été convenu avec les hauts fonctionnaires de la Fivavahana Caaganista, obligeant la mobilisation de plusieurs hôtels de police pour prévenir tout trouble à l'intérieur et aux abords du bâtiment institutionnel.

Bien que l'ouverture du procès saura nous éclairer sur l'étendue réelle des crimes imputés, il est permis d'évoquer dès à présent une série de libellés de crimes et infractions retenus contre le seigneur de guerre, à travers des dénominations de crimes de masse, de rebellions et séditions, de viols et d'actes de barbarie, avec circonstances aggravantes. Si son procès souffrira d'une couverture médiatique importante, notons que Jaafi Tsiandopy ne sera pas le seul individu des Forces Claniques Combattantes jugés ce mois-ci, puisque pas moins de soixante quatre autres détenus seront amenés à se présenter devant un juge du culte caaganiste, pour répondre de tout ou partie des chefs d'accusation imputés à leur chef de clan.

Sur la seule énumération des faits précédemment présentés, Jaafi Tsiandopy risque la peine capitale, à savoir la mort par pendaison. L'accusation, portée par les cultistes Waboo Vaovason et Mandresy Razafimbelo, ont d'ores et déjà fait savoir qu'ils demanderaient cette peine auprès tribunal, quant à lui présidé par Roméo Rabenja, Gardien de la vertu du culte caaganiste.
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4 juillet 2014 - Procès de Jaafi Tsiandopy, le seigneur de guerre est reconnu coupable de tous les chefs d'accusation, se voyant ainsi condamné à mort.


Portrait de Jaafi Tsiandopy
Jaafi Tsiandopy a été reconnu coupable des crimes dont il était accusé et condamné à la mort par pendaison.

Le tribunal caaganiste de Mpiko a rendu son verdict et a reconnu coupable Jaafi Tsiandopy de la série de crimes qui lui était reprochée, notamment sur les chefs d'accusation de crimes de masse, d'assassinat et de viol, commis pendant les 5 dernières années de son règne à la tête du clan Tsiandopy. Artisan de la Ligue des Damnés, qui regroupait les 3 principales seigneuries claniques en guerre avec notre communauté, et figure emblématique du haut commandement des Forces Claniques Combattantes, Jaafi Tsiandopy voit par ce verdict la synthèse offerte par sa misérable existence, tournée vers les individualités et le règne sans partage de la violence et de la perfidie.

A titre d'illustration, une source proche du dossier, nous a relaté que les éléments de preuves autour des nombreuses enquêtes le visant, avaient nécessité le détachement d'une camionnette, où l'ensemble des affaires était déplacé. Des témoignages, des rapports d'autopsie, des procès verbaux de transport et de constatations, des investigations diverses, autant d'éléments matériels mis à la disposition du tribunal et de la justice de notre pays, pour identifier le mal absolu qui a rongé, par sa nature, la paix de notre communauté des années durant.

La défaite de Jaafi Tsiandopy à Tiadougou en décembre 2009, impliquait également la défaite d'un grand nombre de ses forces ainsi que de ses officiers supérieurs, privant définitivement le clan d'un nouveau chef viable et fiable. Par son jugement valant mis à mort, le tribunal de Mpiko entend mettre à bas l'incarnation du mal qu'aura été le nom de Tsiandopy. Si la satisfaction est de mise, pour l'accusation diligentée par les cultistes Waboo Vaovason et Mandresy Razafimbelo, ainsi que les familles de victime, force est de constater qu'aucune excuse ni remords n'a été prononcé par le condamner, que ce soit avant ou après le verdict du tribunal. Un manque d'empathie, qui constitue une nouvelle entaille faite aux familles de victimes, pourtant déjà bien assez endolories par la disparition d'un proche à cause de Jaafi Tsiandopy. "Ne reprochez pas à un lion de manger de la viande, tuez-le, point... Jaafi Tsiandopy est un monstre, une bête désincarnée. Il ne saura rien faire d'autres, son salut ne se trouvera pas sur ce monde..." expliquait le gorge nouée l'un des parents d'une des jeunes victimes du monstre et de son gang.

Maigre consolation à sa douleur, son réquisitoire est entendu et Jaafi Tsiandopy, reconnu coupable d'un millier de meurtre au premier ou second degré, vivra ses derniers instants au bout d'une corde. La date de son exécution restera sciemment tenue secrète et communiquer peu de temps avant son application, de sorte à éviter les troubles à l'ordre public qui découleraient de manifestations populaires désireuses d'assister à l’exécution ou d'éléments terroristes aspirant à l'empêcher.

Le culte caaganiste a toutefois promis de communiquer largement sur l’exécution du monstre, offrant à posteriori des éléments précis sur les circonstances de son exécution, organisée à huis clos, à l’exception des victimes et proches de victimes selon leur lien de parenté avec elles. L'universalité entre les hommes s'obtient dans la profession de foi et si nécessaire, dans l'épuration des pensées charognardes nourries par certains des monstres qu'a été Jaafi Tsiandopy, se repaissant des bons et des plus fragiles.
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11 juillet 2014 - Jaafi Tsiandopy : La bête est morte ce soir par pendaison.

Portrait de Jaafi Tsiandopy
Jaafi Tsiandopy a été reconnu coupable des crimes dont il était accusé et condamné à la mort par pendaison.

Une exécution expresse, organisée dans la continuité de son jugement, pour le monstre Jaafi Tsiandopy reconnu coupable de l'assassinat direct et indirect, de mille trois cent vingt-six personnes et autres chefs d'accusation, tous issus des pires infamies. Conduit dans le bloc V (V pour "veloma" signifiant adieu en malgache) du site pénitentiaire de Gondibandi dans la région du Buziwa, Jaafi Tsiandopy n'aurait eu la visite d'aucun parent proche, ni parent, avec une audience venue dans l'expectative de sa mort pour unique soulagement.

Il faut dire que de toutes les affaires criminelles jugées en Mandrarika et de l'aveu même de Roméo Rabenja, Gardien de la vertu du culte caaganiste, le procès de Jaafi Tsiandopy n'entretient aucune matière à comparaison auprès de la justice caaganiste, considérant le nombre de crimes, le nombre de victimes qu'il emportait dans son sillage. Un procès dont la médiatisation s'est également vue facilitée par la longueur de l'instruction des dossiers, considérant l'importance du nombre de pièces entrant en considération dans l'établissement de la culpabilité du condamné.

Le procès de Jaafi Tsiandopy demeurera, sous réserve de ne pas capturer d'autres seigneurs de guerre appartenant à la Ligue des Damnés, l'affaire dont la société civile mandrarikane aura le plus entendu parlé, avec une couverture nationale. Par la nouvelle de sa juste mort prématurée, c'est ainsi donc tout un climat d'insécurité et de colère qui s'offre les moyens de muer, en une situation plus fraternelle et harmonieuse, pour chaque caaganiste désireux de développer l'universalité entre tous. Comptant parmi les criminels à la plus grande longévité de carrière, Jaafi Tsiandopy trainait derrière lui toute la décadence éternelle des territoires claniques et le sentiment d'immuabilité qui s'y trouvait. Avec sa mort, nul doute qu'un frisson a parcouru la chair de chaque seigneur de guerre engagé dans des actions barbares et infamantes auprès de nos communautés. La fin de Tsiandopy, dont le clan éponyme est laissé sans héritier, amorce donc le début d'une nouvelle ère où toutes nos aspirations de paix et d'harmonie apparaissent légitimes et nécessaires.

Le culte caaganiste, artisan de cette rédemption, avait promis une coquette récompense à celles et ceux qui seraient en mesure de fournir des informations à la capture du monstre, il n'y aura pas un seul sou pour financer son enterrement, la justice caaganiste ayant d'ores et déjà fait savoir qu'elle s'occuperait des obsèques du criminel sans divulguer le lieu de son enterrement ou de son incinération. Les récentes déclarations de Roméo Rabenja, le Gardien de la vertu du culte caaganiste, nous laissent à penser qu'une probable incinération aura lieu pour permettre la dissémination des cendres dans la nature et priver les membres du clan Tsiandopy d'un quelconque lieu de recueillement voire de pèlerinage pour les plus extrémistes d'entre eux.

Si le recueillement sur le lieu de sépulture de Jaafi Tsiandopy n'est pas permis, les autorités mandrarikanes et le culte caaganiste ont néanmoins convenu de réalisr un moulage mortuaire du visage de l'homme, afin de permettre son exhibition au Musée de l'Histoire de la Mandrarika.

Outre le moulage mortuaire, à destination des musées nationaux, le gouvernement mandrarikan a consenti à permettre à une société cinématographique du pays de filmer l’exécution du criminel de guerre, pour, je cite, "permettre à chacune des victimes et de leurs proches, le deuil et le soulagement de savoir la bête aussi mise à terre." Déjà disponible pour la modeste somme de 12 mandrains, le film est à ce jour la vidéo la plus téléchargée de la toile en Mandrarika.
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16 juillet 2014 - Le Voromahery Afo 2014, le premier avion de combat mandrarikan.

Prototypage et essais en vol
Le Voromahery Afo 2014, sous dénomination VA.2014, est le premier et principal avion de combat de conception mandrarikane.

Il est des bourdonnements plus agréables que d'autres et celui qui retentit en ce 16 juillet, dans le ciel de Mpiko, souligne ce principe. Et pour cause, il s'agit du premier vol ouvert au public du Voromahery Afo 2014, un avion multirôle développé depuis 8 ans par les autorités mandrarikanes, afin de satisfaire l'ensemble des missions aériennes définissables par l'état-major caaganiste. Longtemps cantonnée à un unique appareil sous une version chasseur-bombardier, l'armée de l'air mandrarikane a maintenant des gages quant à la valeur technique et opérationnelle du VA.2014, pour permettre son industrialisation.

Il est beau, il est opérationnel, il est mandrarikan. Le Voromahery Afo 2014, c'est l'accomplissement de notre politique d'innovation et d'excellence pour le genre humain.

Misant sur 7 pylônes d'emport externe, pour couvrir l'ensemble des armements air-air, air-sol, le VA.2014 peut se dédier à des opérations de défense antiaérienne, d'appui aux troupes terrestres par des frappes au sol ou simultanément ces deux aspects grâce à une capacité d'emport notable et pouvant aller jusqu'à 4 500kg de charge. "Le Voromahery peut être conditionné à notre guise avant chaque départ en mission, moyennant un temps de préparation lié à l'acheminement et l'ancrage des missiles. C'est très appréciable de savoir qu'on peut compter sur un seul et unique modèle pour couvrir différents théâtres d'opérations" explique le Lietnà de la Tafika Cirka (cf: l'armée de l'air mandrarikane), Tsimisotry Rahanitraniriana.

Quelques secondes plus tard, l'avion passe au dessus de la foule rassemblée pour observer ses premières heures de vol "non expérimentales". Les plus petits, ouvrent largement la bouche comme s'ils tentaient de gober glace et cornet d'une même bouchée. Leurs parents, eux, écarquillent grandement leurs yeux avant de les plisser secondés d'un large sourire lorsqu'ils aperçoivent notre caméra capturer chaque instant.

Le Voromahery Afo 2014, c'est ça, l'avion d'un peuple, le témoignage d'une réussite et d'une prouesse portée par la nation. Huit ans déjà que la Tafika Cirka a intégré son premier chasseur-bombardier expérimental et l'éprouve à différentes missions aériennes, pour lui permettre de ne pas avoir à rougir de l'aviation militaire étrangère. "Notre pays a indubitablement et incontestablement, des moyens plus limités que d'autres, c'est pourquoi nous n'avons pas souhaité prototyper différentes carlingues d'appareils mais bien d'en développer un seul qui, sous un rapport qualité/prix presque optimal, puisse interagir sur l'ensemble des spectres de missions..." précisait encore l'officier. Et aujourd'hui, en ce 16 juillet 2014, le Voromahery fournit la preuve de sa préparation.

Si le VA.2014 est un appareil polyvalent, d'autres versions existeront sur du court terme pour le spécialiser, comme le relate l'officier Rahanitraniriana. "D'autres déclinaisons existeront sous 3 mois, pour spécialiser le modèle sur certains théâtres opérationnels mais la structure principale de l'appareil sera identique et aucune ingénierie complexe ne sera à prévoir pour mettre au point ces modèles dits spécialisés..."

La démonstration aérienne, si elle s'est destinée au grand public, n'était pas exempte d'officiels du culte caaganiste dont Roméo Rabenja en personne, notre Gardien de la vertu du culte, qui nous a confié qu'une commande gouvernementale était d'ores et déjà à l'ordre du jour, pour permettre l'intégration immédiate de ces appareils, au service de la défense de la nation, dans un contexte sécuritaire que nous savons particulièrement difficile, en Afarée orientale.

Les délais de production pouvant couvrir un certain temps et compte tenu de la situation géopolitique afaréenne, plusieurs contrats d'acquisitions d'aéronefs seront émis auprès de sociétés étrangères. Ainsi et en attendant la production massive du VA.2014, plusieurs escadrilles seront équipées par des acquisitions étrangères, notamment les modèles alguarenos pour lesquels le culte caaganiste a déjà manifesté son intérêt au titre d'un appel d'offres. L'état-major mandrarikan nous a également confirmé qu'à ce stade, aucune exportation de l'aéronef n'était prévue.
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