23/06/2013
01:42:21
Index du forum Continents Afarée Mandrarika

[PRESSE] Office de communication du culte caaganiste mandrarikan. - Page 2

Voir fiche pays Voir sur la carte
Logo lié aux communications officielles de la République Sacrée de Mandrarika


21 décembre 2009 - Le premier mandrar Rakoto Manorohanta, souhaite unir sous une même dynamique, les gouvernances d’Afarée orientale.


Rakoto Manorohanta, un visionnaire et chef spirituel de premier plan, pour porter l'Afarée vers de nouveaux sentiers de réussite.
Un projet politique transnational en Afarée, enfin? C'est en tout cas le rêve à peine voilé du Guide Rakoto Manorohanta pour accompagner la réussite de l'universalité de l'Homme.

Soucieux de porter l’Afarée orientale sur de nouveaux sentiers, Rakoto Manorohanta se veut-il l’artisan de l‘universalité en Afarée? L’ambition qui a animé les empires eurysiens ne s’est pas arrêtée au pied de la mer leucytaléenne, s’est promis Roméo Rabenja, un figure religieuse de premier plan pour notre pays, en qualité de Gardien de la vertu du culte caaganiste. “L’Afarée et derrière elle l’espèce humaine, a elle aussi droit à son unité, rêvons grand, pensons fraternité…” Une pensée reprise par notre Guide, le Premier mandrar, qui a rappelé “l’impérieuse nécessité de poursuivre la quête d’universalité entre les hommes et les femmes de notre globe”, fut-elle donc inévitablement amenée à débuter par un prémice de coopération entre les acteurs régionaux afaréens.

Nourrir le commerce, s’offrir les moyens de préférer la paix et la prospérité à toutes les velléités guerrières, voilà l’étape importante que s’évertue à franchir notre guide, afin de nous garantir la sérénité et la réussite qui nous est due.

Un projet pan-afaréen, pour commencer nous promettons, qui pourrait bien être la première réussite politique de ce continent marginalisé, soumis à la violence quotidienne de ses seigneurs de guerre et aux interventions étrangères sur son territoire. Un projet louable, qui traduit le mérite et la moralité de notre peuple, face à l’adversité que pouvaient jadis et précédemment lui opposer, les autres communautés terrestres.

Partenariser avec les acteurs de l’Est-afaréen, est donc devenue une quête permanente pour défendre les projets de paix et de réussite, soutenus par notre foi entre une entité supraterrestre et porteuse de la création de toute chose. Pas le moins du monde erratiques, les dirigeants de l’Afarée orientale ont pour eux la constance, occupant indéfiniment leurs fonctions, ce qui permet la normalisation des relations diplomatiques les entourant et leur viabilisation à travers le temps. Une organisation chargée de soutenir la continuité et la prospérité de nos leaders afaréens, de nourrir et d’entretenir le commerce sur son sol alors que l’Afarée a pour elle ceci de très contraignant, l’inconstance de ses gouvernances, l’insécurité de ses pourtours et territoires intérieurs.

Situés sur le pourtour continental de l’Est continental, le Majanda et le Karisistan ont naturellement les moyens de contribuer à l’assise d’une alliance régionale notable pour la vitalisation économique de cet espace territorial marqué par la guerre, précédemment au Varanya, puis plus récemment au Majanda et en Mandrarika. “Le monde ou en tout cas notre terre, ne se porterait que bien mieux si les hommes trouvaient le temps de nourrir la synergie entre eux, c’est pourquoi il nous importe de considérer chaque voisin, chaque élément du pays macroéconomique afaréen, comme un partenaire potentiel, pour nourrir un projet encore plus grand à même de diriger chacun vers la réussite. Si chacun travaille seul dans son coin, dans son fief dirons-nous, il n’aura jamais une réussite comparable que s’il inscrit consciemment son action, dans un environnement multipartite et largement influencé par les nations limitrophes. Considérant les guerres et l’interventionnisme grandissant de certains états à travers le monde, les influences bonnes ou mauvaises des actions politiques sur les chaînes d’approvisionnement diverses et variées et auxquelles aucun pays ne peut véritablement se soustraire, l’autarcie prospère est devenue une chimère que la République sacrée de Mandrarika doit se refuser de poursuivre…” avait lancé au travers d’un diatribe, le guide Rakoto Manorohanta.

Notre monde serait plus prospère et plus sécurisé si l’Afarée était capable de coopération, ont donc conclu les hauts représentants de notre terre sainte. Et pour débuter un tel projet, l’appui des gouvernances majandaises et farisistanaises serait un préalable et d’un appui notable. Une coopération inscrite sur le long terme mais qui pourrait produire des effets rapides et proches de nous, ne cachent pas les autorités, notamment dans le cadre de la pacification du Basango, où les seigneuries de guerre maintiennent encore un certain étau et nourrissent la désolation qui prive aujourd'hui l'Afarée, de son droit à la réussite et à l'union. Le développement de partenariats économiques et militaires avec des états limitrophes, serait donc l'occasion de renforcer le niveau sécuritaire de la région, par le parachèvement d'un long processus de pacification territoriale, débuté en 2004 par l'actuel guide suprême, Rakoto Manorohanta lui-même. Combattre oui, mais également unir donc, pour offrir à l'Afarée toutes ses chances, d’œuvrer dans le concert des nations.
Logo communication officielle mandrarikane

25 janvier 2013 - Le gouvernement Mandrarikan travaille sur un plan de réindustrialisation des territoires libérés.


Territoire pacifié
Après la défaite des forces claniques dans leur fief de Tiadougou, les autorités gouvernementales veulent penser l'avenir sur place.


Après la pacification de certains fiefs claniques, à l’image de Tiadougou, et la capture de son seigneur de guerre Jaafi Tsiandopy, les institutions “légitimes” ou pour le moins gouvernementales de la Mandrarika, doivent réinvestir les lieux.

Longtemps occupés par les seigneuries de guerre, qui y vivaient avec une certaine autarcie, certaines d’entre elles n’en demeuraient pas moins ouvertes au commerce avec l’étranger et exportaient, dans des quantités minimes, un certain nombre de matières premières qui leur permettait d’acquérir le pécule nécessaire à leurs frais de fonctionnement. Une rentrée d'argent, il est vrai, généralement jumelée avec le brigandage et actes de sabotage, directement portés sur le territoire sous contrôle gouvernemental de la Mandrarika.
“La pacification des territoires jadis tenus par les forces claniques nous invite à réfléchir au réaménagement de ces derniers, pour offrir les meilleures conditions de vie aux communautés présentes ou limitrophes sur ces territoires” expliquait Marabi Kuguna, chargée d’urbanisme pour la communauté caaganiste du Basango. “la réindustrialisation des territoires claniques est une nécessité mais conditionnée à l’étude préalable des opportunités sur place…”

L’accentuation de la mondialisation et ses effets immédiats sur le commerce international, ont largement déséquilibré les cours des marchandises mises en vente pour l’importation et l’exportation. Dans ce contexte économique difficile, il est impératif pour la Mandrarika de considérer chaque atout résidant dans les ressources naturelles à disposition.
Précédemment parcourues par les bandes des seigneuries de guerre, les terres occidentales du Basango étaient loin d’être idéales pour la tenir de missions scientifiques, chargées d’évaluer la richesse des sols locaux. Une période mal aimée que les autorités veulent se décider à stopper, par la conduite des premières expéditions scientifiques préalables aux prospections. Des expéditions scientifiques exposées, que le gouvernement a placé sous la vigilance des forces gouvernementales, pour prévenir tout impair né de la rencontre avec une force clanique hostile résiduelle.

La réinsertion des communautés claniques jadis en guerre contre le gouvernement? une impérieuse nécessité pour briser la spirale de violence qu’ont su imposer les seigneurs de guerre des Forces Claniques Combattantes.

Nous sommes tentés de croire que le lancement de ces opérations scientifiques sauront renouer le lien avec une population locale qui ne demande qu’à jouir de ses terres, si tant est que nous puissions les convaincre des opportunités permises à leur encontre. A ces expéditions scientifiques, chargées de démontrer d’une manière rationnelle le potentiel économique de ces endroits, ce sont également des délégations gouvernementales qui se joindront, pour négocier la coopération des familles vivant sur les anciennes seigneuries de guerre aujourd’hui pacifiées.

Avec les corps scientifiques et diplomatiques, le gouvernement a confirmé la présence d’éléments de sécurité, pour préserver l’intégrité des personnels civils rattachés à l’expédition, tout en insistant sur le fait que ces contingents armés ne seraient en rien une manoeuvre d’intimidation contre les populations présentes dans les territoires claniques. La réhabilitation des territoires claniques devrait prendre plusieurs années si l’on tient compte des constructions d’agglomérations et des politiques de repeuplement des territoires, qu’il conviendra d’enclencher après que ces derniers aient été longtemps délaissés par des populations

Quoiqu’il en soit et indépendamment des politiques d’urbanisme, les scientifiques affiliés à l’expédition espèrent pouvoir fournir des comptes-rendus de prospection bien avant ça, s’il leur est permis de débuter l’étude des sols dans les prochains jours.
Logo communication officielle mandrarikane

23 mars 2013 - Un prêtre catholique, trouvant les orgies caaganistes immorales, expulsé pour ses propos jugés extrémistes.


Un prêtre catholique, arrêté et en cours d'expulsion pour ses propos extrémistes.
Le père Roberto Villatorga (à gauche), engagé comme missionnaire catholique en Mandrarika depuis le 11 février 2013, s’est récemment vu opposer la police mandrarikane à domicile, après que plusieurs de ses propos aient été rapportés aux autorités.


“Les orgies et le partage des chairs libres ne saurait être une démonstration de foi et d’amour pour son prochain” avait-il plaidé auprès d’un groupe de riverains l’interrogeant sur la pensée catholique. Pour le prêtre, “l’offrande de chairs exécutée sans engagement matérialisé par une union durable, ne suffit à témoigner de l’amour pour son prochain mais bien d’une quête désespérée pour le bonheur éphémère…”

Des propos sommes toutes anodins pour la majorité des sociétés civiles du globe, mais qui passent bien mal auprès des autorités religieuses caaganistes en Mandrarika, alors même que le prêtre catholique y était en qualité de missionnaire.

Si les autorités caaganistes ne persécutent pas les religions autres que celles relevant de son culte, l’idée selon laquelle des représentants d’autres cultes puissent vertement critiquer les préceptes assimilables aux pratiques religieuses locales souffre encore de quelques interdits. “On ne critique pas les démonstrations de foi faites à l'universalité des uns et des autres. La possibilité qui est faite de s’offrir indistinctement aux hommes et aux femmes caaganistes, doit être acceptée comme une expression inhérente à la foi caaganiste…” souligne le Grand témoin Murabé Babinosa, une figure respectée de la communauté caaganiste en Mandrarika, pour avoir assisté et relayé la manifestation de phénomènes extraterrestres sur le sol mandrarikan. Pour lui, “la gratuité et la violence orale faite autour d sa religion ne sont des verbiages formés par l’indécence et la jalousie du privilège qu’est le leur, de se faire le trait d'union entre les hommes et les formes de vie divinatoires qui peuplent l’univers autour de nous.”

Dans ces circonstances, les propos du Père Roberto Villatorga constituent une offense et une agression des plus virulentes, à l’égard des jeunes hommes et femmes qui nourrissent la croyance caaganiste.

“Un fait grave” nous assure les autres autorités régissant le culte et qui appellent “à des mesures conservatrices pour le bien de la communauté”.

“La possibilité offerte à nos membres, de s’unir, même temporairement aux autres, est le gage de notre capacité à donner et à aimer sans prérequis. L’universalité des hommes et femmes de cette planète, sortirait largement grandie si chacun pouvait, raisonnablement, se lier par la chair au prochain qui se trouve à ses côtés. Les membres, les honorables membres de notre communauté, font la démonstration quotidienne de leur amour pour l’humanité, en honorant les corps qui nous rendent chacun visible ici bas.”

Faire la critique de cet amour aveugle et désintéressé est alors dans l’esprit du culte caaganiste, une offense même faite à la création de l’humanité. “Dans ces circonstances et bien que nous puissions les regretter, il est à souligner que les autorités locales ont, dès la survenue des graves accusations portées à l’encontre de ce missionnaire, pris des mesures conservatrices des libertés de culte pour chacun, en isolant l’accusé des groupes de fidèles persécutés par ses propos.”

“L’émancipation sexuelle est une quête quotidienne du culte caaganiste et ne doit souffrir d’aucune coercition de la part des autres cultes qui, par l’étroitesse d’une vision, font le jugement illégitime de nos professions de foi…” finit par entériner le représentant du culte caaganiste.

Des propos qui trouvent l’adhésion et le soutien des plus hautes instances religieuses du pays, amenant Roméo Rabenja, le Gardien de la vertu du culte caaganiste, à personnellement commenter les propos du prêtre catholique et à en appeler “des mesures administratives immédiates” pour je cite, “lutter instamment contre l’extrémisme religieux qui menace la pratique des caaganistes et le culte lui-même…” Des mesures administratives que les institutions caagansites mandrarikanes ont très vite traduit par une obligation de quitter le territoire et le retrait immédiat du visa, délivré pour “affaires”.
Logo communication officielle mandrarikane

7 avril 2013 - Capture de Jaafi Tsiandopy, les autorités mandrarikanes se réjouissent d’un coup durable porté aux Forces Claniques Combattantes.


détention de Jaafi Tsiandopy avant son procès
La capture de Jaafi Tsiandopy à Tiadougou, met à mal l’alliance des seigneuries de guerre en lutte contre le gouvernement mandrarikan.


Il y aura une chaise vide au prochain conseil des seigneuries de guerre appartenant aux Forces Claniques Combattantes (FCC) engagées dans la lutte armée contre le gouvernement mandrarikan pour en rejeter le modèle sociétal et l’institutionnalisation du territoire de la pointe Est d’Afarée. Mais c’est une lutte qui coûte cher et qui voit certains de ses membres les plus illustres, tomber au fil des combats. Une chute à certes considérer au sens figuré, mais autour de laquelle le gouvernement mandrarikan s’offre les moyens de faire grand bruit. Présenté les fers au poing, Jaafi Tsiandopy était un démon déchu que les autorités exhiberont bien volontiers, pour dévoiler à la population ce qu’ils considèrent être la petitesse de l’homme cachait derrière des années de massacres et d’exactions dont il est commanditaire.

Une rivalité qui toucherait donc à sa fin mais pour laquelle le culte caaganiste souhaite instruire un procès.

Organiser un procès autour de l’arrestation de Jaafi Tsiandopy est capital pour le gouvernement, car il lui est nécessaire de légitimer la force déployée du côté des autorités mandrarikanes. Qu’il soit question du gouvernement mandrarikan ou des seigneuries de guerre, chacun use de la violence et des attaques asymétriques pour contrecarrer les manoeuvres de l’autre.
L’emploi de techniques de combat “peu honorables” étant monnaie courante de part et d’autre, les autorités mandrarikanes se doivent aujourd’hui, par la présente capture de Tsiandopy, de formaliser le cadre dans lequel allait se déchaîner cette violence, lui était directement concerné dans les attaques de petits villages placés sous la protection gouvernementale au Basango. Assassinats, rapines, pillages, de nombreux faits seront à la lecture de son “CV”. Des faits énoncés par le procureur général et qui promettent des tensions palpables dans les présentations qui sont faites de l’homme, à la télévision.

“Jaafi Tsiandopy encourt la peine de mort par pendaison, pour des crimes d’une gravité difficilement égalable. On lui reproche d’avoir organisé des actes de brigandages, des meurtres, des rapines et dirigé un certain nombre d’actions hostiles, dans le but de nuire à l’autorité du culte caaganiste en Mandrarika et faire acte de sédition…” nous relate encore le coeur lourd, Papati Hulu, un émissaire caaganiste chargé d’instruire le procès pour l’accusation auprès des juges.

Des membres de la communauté ont souhaité savoir si Jaafi Tsiandopy serait publiquement confronté à un public, les membres chargés d’instruction auprès du tribunal ont confié qu’il n’y aurait pas de huis clos et que l’ex Seigneur de Guerre “souffrirait de la même exposition que les citoyens mandrarikans jugés pour des faits criminels”. Un point qui satisfait les proches de différentes victimes confrontées aux actions des pillards claniques, pour lesquels un lien tangible avec le clan Tsiandopy a pu être établi. “Elles vont pouvoir se confronter au boucher qui par ses actes ou sa volonté, a fait ou a fait faire du mal à leurs proches. Je pense que beaucoup ont besoin de cela pour se reconstruire…”

Pour des raisons de sécurité évidentes, le lieu exact d’incarcération du Seigneur de Guerre est tenu au grand secret. Bien qu’il soit sous très bonne garde, la divulgation d’éléments suffisamment précis pour permettre sa localisation serait de nature à inciter des esprits malheureux à s’opposer au légitime jugement qui l’attend. Même s’il est impossible de défaire les garanties de sécurité entourant ses conditions actuelles de détention, le gouvernement mandrarikan souhaite s’éviter toute effusion de sang inutile, par la divulgation ‘informations dommageables pour les personnes en charge de la sécurité et de la détention du criminel.

Un procès également suivi par la télévision communautaire, à laquelle les autorités ont promis une retranscription en direct du jugement donné à celui qu’on qualifie bien volontiers de “scélérat”.
Haut de page