18/08/2016
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Allocutions du Secrétaire général de la Loduarie communiste - Page 2

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ALLOCUTION D'URGENCE DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL


Camarades, Loduariens comme du monde entier.
Nous sommes en guerre. Nous sommes en guerre contre l'Organisation des Nations Commerçantes. Celle-ci, en voulant exposer sa prétendue supériorité, et imposer sa présence sur nos vies, a décidé de nous attaquer. Ses objectifs déclarés étaient de protéger le peuple Kronien d'Afarée, en le protégeant du "méchant colon Kronien". Ses objectifs étaient de met
mettre fin au communisme Kronien car jugé dangereux pour le peuple Kronien et le monde entier.
Mais la vérité est bien loin de cela. L'ONC veut soumettre le Kronos à son joug impérialiste. L'ONC veut servir ses intérêts au détriment des Peuples du monde. Les prétendues déclarations de L'ONC disant que l'ennemi et Kronos sont fausses, et ceci est avéré.
Ce n'est pas Kronos qui vient de déclencher cette guerre ! C'est L'ONC, et L'ONC seule, guidée par des objectifs impérialistes et capitalistes !
Aujourd'hui, de nombreux hommes sont morts. Notre marine a été coulé, malgré la détermination qu'elle a donné face à ses assaillants. Mais la guerre ne fait que commencer. Nous avons perdu une bataille, mais pas la guerre. Nous nous relèveront, plus forts que jamais. Et je le promets, L'ONC ne sortira pas indemne de cette aventure !
Ils ont voulu nous imposer leur vision du monde ? Ils ont voulu tuer des innocents ?
Alors nous répondront ! Nous nous battrons !
Et, oui, je le promet, au monde entier. L'ONC paiera le prix fort pour cette action.
Nous avons prévenu trop longtemps. Nous sommes restés sur la défensive trop longtemps. Désormais, nous passons à l'offensive. Et L'ONC s'agenouillera, ou mourra.
VIVE LE COMMUNISME, LA LODUARIE ET LE PEUPLE LODUARIEN !
POUR NOS MORTS, HOURRA !



Drapeau de la Loduarie communiste
ALLOCUTION DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL


Camarades, Loduariens comme du monde entier.
Je ne reviendrai pas pas sur l'événement qui a provoqué une sur-indignation mondiale pour des raisons mineures à l'encontre de notre nation.
Je ne reviendrai sur aucun événement qui a pu se passer, et je me concentrerais sur les faits, rien que les faits. En l'occurrence, ceux qui nous intéressent et nous concernent. Ceux qui sont passés sous silence.
La Loduarie assume pleinement les actes qui se sont déroulés à la frontière Teylaise. Tout ce qui s'est passé s'est passé sur nos terres, en notre nation, et pas sur le sol Teylais.
La Loduarie a ses lois et règles, et toute personne qui viendrait à fouler notre terre est tenue de les respecter, aussi violentes et brutales soient-elles. C'est le gage de la stabilité.
Maintenant, passons au faits avérés. Deux citoyens Teylais ont traversé illégalement la frontière, munis de pelles. Deux citoyens Teylais ont tenté de faire reculer la frontière. Deux citoyens Teylais ont fui lâchement face à nos forces. Deux citoyens Teylais sont morts pour ne avoir pas avoir respecté les lois Loduariennes, et ce légitimement.
Nous avons réagi proportionnellement pour éviter qu'un événement comme cela se reproduise une nouvelle fois. Nous avons initié une enquête, prise en charge aussi bien par la police que par l'armée. Le monde sait que nous pouvons nous avérer cruels, et nous aurions fait preuve d'hypocrisie si jamais nous n'avions pas sanctionné les deux soldats à l'origine de cette perte déplorable pour la nation Teylaise. Or ces deux mêmes soldats n'ont fait que suivre les directives habituelles. Ils sont totalement exempts d'une quelconque bavure, et nous on prouvé leur détermination à faire avancer la justice.
À travers le monde, de nombreuses nations ont vu là l'occasion de s'indigner, uniquement pour la simple et bonne raison que notre glorieuse nation ne leur revient pas, contre notre gouvernement et notre manière de penser. À ces nations, nous ne dirons qu'une seule chose : taisez-vous, avant de précipiter le monde dans une rhétorique guerrière qui ne saurait mener que aux menaces et à la déstabilisation.
Cependant. Cette affaire aurait pu en rester là, après que nos services de police se soient engagés à rapatrier les corps des deux civils Teylais. Mais un acte de provocation sans appel à notre égard a été commis par la nation Teylaise.
Deux de nos citoyens ont étés arrêtés par la justice Teylaise. On pourrait arguer là qu'il ne s'agit que de justice, après tout nous même avons tué deux civils Teylais à la frontière.
Sauf que là, la situation est différente. Alors que nous ignorions que les deux civils morts étaient Teylais, Teyla savait de longue date que les civils qu'elle a arrêté étaient Loduariens. Alors même que nous avons appliqué nos lois sur nos terres, Teyla s'est accordé le droit d'arrêter des civils Loduariens sans raison apparente.
Pourquoi ont-ils étés arrêtés, d'ailleurs? Le Royaume de Teyla voudrait nous faire croire que c'est parce que ce sont des espions. Je vais vous le dire, moi, pourquoi ils ont étés arrêtés. Ils ont étés arrêtés car ils étaient Loduariens. Rien de plus. Simplement du racisme pur et dur.
Nous avons étés patient avec Teyla et ses alliés. La Loduarie a étée très patiente. Mais nous en avons désormais plus qu'assez de cette nation. La Loduarie ne s'engagera pas dans une guerre contre Teyla, je m'y engage. Surtout quand on parle de broutilles par rapport à l'ordre international. Ce serait rabaisser notre armée que de l'envoyer envahir une nation qui ne la mérite pas.
Néanmoins, nous ne laisserons pas un acte comme celui-ci se passer impunément. Nous dénonçons ouvertement le caractère rascsiste de la Nation Teylaise, de sa politique et de sa justice. Nous dénonçons clairement les tentatives de déstabilisations orchestrés par la Nation Teylaise, souhaitant mener à une guerre à notre encontre et mettant en danger la vie de milliers de civils et militaires, aussi bien Teylais que Loduariens.
Nous appelons le monde entier à faire preuve d'objectivité totale quand à la crise en cours, et à dénoncer les choses à dénoncer.
Notre ambassadeur à Manticore est actuellement en train de quitter les lieux, avec toute l'équipe diplomatique Loduarienne, pour revenir en Loduarie. Quand à Lyonnars, l'intégralité du personnel diplomatique Teylais à ordre immédiat de rassembler toutes ses affaires pendant les prochaines 24 heures, 24 après lesquels ils seront escortés par les forces Loduariennes jusqu'à la frontière.
Désormais. Si il devait y avoir une amorce de fin des tensions, nous ne ferons confiance qu'au Duché de Galouèse pour mener à bien une médiation convenable. Le Duché de Galouèse nous a prouvé, par le passé et actuellement, qu'on pouvait lui faire confiance diplomatiquement, ce qui n'est pas le cas des membres de l'OND et du Royaume de Teyla.
Le Royaume de Teyla a fait le choix de la confrontation brute; qu'il en soit ainsi. Mais si le sang venait à couler, que le monde sache que nous avons posé nos limites : la Loduarie ne s'engagera pas de son plein gré dans une guerre meurtrière et inutile.
Camarades, vive la Loduarie, vive le communisme et vive la révolution prolétarienne éternelle !


Drapeau de la Loduarie communiste
ALLOCUTION DE LA NOUVELLE ANNÉE DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL


Camarades, Loduariens comme du monde entier.
L'année qui vient de passer fut l'une des plus intensives que la Loduarie aie compté depuis les Années Sombres. L'année 2012 a pu voir de très nombreuses choses se dérouler, de bonnes choses et de mauvaises choses. Mais globalement, seules les bonnes choses ont véritablement eu un impact sur notre glorieuse nation. La nouvelle année qu'est 2013 s'ouvre sur une nouvelle période de victoire pour la Loduarie. Elle s'ouvre sur notre réussite économique, grâce à notre système économique basé sur les thèses communistes, qui nous place parmi les plus grandes puissances économiques mondiales. Elle s'ouvre sur notre réussite industrielle également, vu que la Loduarie est désormais la 7ème puissance industrielle mondiale, et que nous nous sommes totalement relevés de nos défaites à l'étranger, que ce soit au Mokhai, au Kronos ou en Chérchérie. Elle s'ouvre sur notre réussite militaire en Okaristan, où nos forces armées ont réussi à infliger de lourdes pertes au forces impérialistes et réactionnaires ayant envahi l'Okaristan. Elle s'ouvre sur une réussite sociétale, le niveau de vie de chacun d'entre nous ayant été considérablement augmentée. Elle s'ouvre sur une réussite scientifique, après les récentes avancées en physique et dans le domaine spatial, ou nous sommes précurseurs après avoir réussi à envoyer le premier animal dans l'espace. Oui, cette année s'ouvre sur de grandes réussites pour le pays. Mais pour certaines de ces réussites, des prix fort ont dûs êtres payés. Dix-sept de nos camarades soldats de l'armée de l'air ont trouvé la mort dans la campagne aérienne en Okaristan. Certains de nos camarades ouvriers ont étés blessés à leur travail, voir sont morts pour les plus grands accidents, dans leur ardeur à faire le meilleur travail possible. Certains de nos camarades scientifiques sont tombés d'épuisement après les très longs travaux de recherches qui ont accaparé leur temps, les amputant parfois de toute liberté de vie pendant de longs jours et semaines. Chacun d'entre nous a payé le prix fort pour donner à la Loduarie sa puissance, chacun d'entre nous, et ce de bon gré. Je ne suis pas étranger à cette tâche.
Car oui, camarades, nous avançons dans notre projet que certains pensent impossible voir inhumain. Nous construisons le communisme en Loduarie, nous posons les pierres du paradis des travailleurs sur terre et non au ciel. Nous développons les bases de notre nouvelle puissance, grâce au dur labeur de chacun d'entre nous, unis ensembles dans un même objectif.
Ainsi, l'année 2012 fut une réussite pour notre pays et pour chacun d'entre nous. Les épreuves que nous avons passé jusqu'à maintenant portent leurs fruits, et le résultat et supérieur à nos attentes et à nos rêves. Désormais s'ouvre l'année 2013. Je souhaite à chacun d'entre vous, camarades, que cette année soit une année de réjouissance et de réussites. Il nous reste encore tant à bâtir, tant à construire, pour finir par réussir une bonne fois pour toute. Pour arriver à l'aboutissement du communisme. Nous ne pouvons nous relâcher, nous ne pouvons abandonner. Nous sommes encore unis face à nos ennemis. Nous sommes forts, nous sommes déterminés. Nous sommes prêts à relever tous les défis. Nous sommes puissants.
Camarades, bonne année 2013 à tous. Nous avons à avancer, et nous le ferons, ensembles, pour la Loduarie et le communisme.
Vive la Loduarie, vive le communisme et vive la révolution prolétarienne éternelle !


Drapeau de la Loduarie communiste
À la tribune de L'ADPLC, un homme prend place. En tenue militaire, gilet pare-balles, armes à la ceinture, deux drapeaux sont derrière lui. Le drapeau Loduarien, et le drapeau rouge de la révolution, celui-ci même qui avait été hissé à Lyonnars après la victoire de la révolution, celui-ci même qui avait été le symbole même de la révolution. Les députés de L'ADPLC, spectateurs, observent le plus grand silence pour le moment. Des soldats sont partouts.
La plus grande gravité émane du Secrétaire Général.



ALLOCUTION D'URGENCE DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL


Camarades, Loduariens comme du monde entier.
Je ne passerais pas par quatre chemins. Camarades Loduariens, nous sommes en guerre. Nous sommes en guerre contre ceux qui hier, prétendaient vouloir œuvrer pour la paix. Nous sommes en guerre contre ceux qui n'ont pas hésité à trainer notre pays dans la boue tout en lui faisant croire que nous leurs étions importants. Nous sommes en guerre !
Il n'y a rien d'autre à dire. Notre pays est en danger de mort, tout simplement.
La déclaration sera courte et brève. Le pays tout entier est placé sous l'état de Dictature Militaire. Le pays tout entier est placé en état de guerre permanent. L'intégralité de nos forces militaires sont désormais en alerte la plus totale. L'intégralité d'entre nous a désormais une part à faire pour protéger le pays. L'espace aérien Loduarien, l'espace maritime Loduarien, les frontières Loduariennes, sont fermées au monde entier à partir d'aujourd'hui. Toute violation de cette décision enclenchera une élimination militaire des violateurs de ces mesures.

Nous appellons également les peuples du monde entier à protester face à ces décisions et actes unilatéraux qui n'ont que pour objectif de renforcer l'hégémonie des pays membres de l'OND. Nous appelons au combat, à la révolution. Nous appelons à la réaction.

Je tenais à exprimer aux membres de l'OND que leurs actions ne seront pas oubliés. La Loduarie n'oublie jamais un affront qui lui est fait. Leurs membres ont souhaité nous cracher au visage, nous ferons de même. Les équipes diplomatiques des pays membres de l'OND ont étés convoqués dans leur intégralité, pour êtres renvoyés immédiatement dans leurs pays. Les nôtres sont d'ores et déjà parties. Les citoyens membres des pays membres de l'OND seront convoqués pour êtres expulsés dans les jours qui suivront.
Ces mesures s'appliquent dès aujourd'hui, pour une durée indéterminée.
Tout pays qui, à partir de maintenant, fera le choix de soutenir l'OND dans ses décisions et ses actes, sera soumis aux mêmes décisions.

Camarades, nous ne devons oublier ce que la guerre nous a appris par le passé. Nous ne devons oublier ce que nous avons subit. Si nos ennemis gagnent, alors ce que nous avons bâti, nous le perdrons. Tout simplement. Il y aura des morts, l'OND s'y est engagé. Mais il subiront plus de pertes qu'ils ne souhaiterons nous en infliger, si ils décidaient de passer à l'attaque.
Ils ont fait le choix de protéger un pays qui aurait violé, en toute circonstance, l'intégrité territoriale de ses voisins. Ils ont fait le choix de protéger leurs intérêts, de protéger un pays qui a tenté de tuer des Loduariens. Qu'ils le protègent. La Loduarie n'oubliera pas.

CAMARADES, VIVE LA LODUARIE, VIVE LE COMMUNISME ET VIVE LA RÉVOLUTION PROLÉTARIENNE ÉTERNELLE !

Drapeau de la Loduarie communiste
ALLOCUTION D'URGENCE DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL


Camarades, Loduariens comme du monde entier.
L'heure est grave. Il y a peu de temps, l'organisation terroriste qu'es L'OND a commis un crime d'ampleur contre la Loduarie.
L'OND, cédant à l'impérialisme qu'elle s'efforcait de cacher jusqu'à maintenant, est passée à l'action.
L'OND, cherchant la confrontation, a nié la souveraineté de notre pays.

L'OND a tué 72 de nos camarades soldats, et blessé gravement 248 de nos camarades soldats, dont la Vice-Amirale de la Marine Loduarienne, Commandante du croiseur Geraert-Wojtkowiak, la Camarade Aube Thora, qui se trouve également être ma conjointe, et la mère de notre future fille qu'elle portait lors de l'attaque.

L'OND s'est rendu coupable, par le biais des forces Sylvoises, de crime à l'encontre de notre glorieuse nation. Dans quel objectif ? Celui-ci est simple. La Loduarie représente, dans l'imaginaire collectif des dirigeants de l'OND, une menace pour leurs dirigeants. Depuis sa création, l'OND cherche la confrontation, la camouflant sous des valeurs prétendument "démocratiques" et "humanitaires". Pourtant ces régimes n'ont pas le monopole de ces valeurs. Cette confrontation n'est qu'un impérialisme pur non assumé des dirigeants des pays de l'OND, qui bandent allègrement en pensant à des confrontations armés avec mon pays, négligeant totalement leur propre peuple et sa sécurité. Jusqu'à maintenant, seule L'ONC assurait ce rôle. Désormais, L'ONC, qui elle imposait le respect, s'est vue supplantée par l'OND, leur hypocrisie en tête. Cette organisation est une plaie de l'humanité, et est désormais responsable de graves crimes qui n'échappent à personne.
Mais pourquoi seulement maintenant ?

La réponse est simple. Par le passé, l'OND a toujours bien réussi à cacher ses crimes et à les faire passer pour de bons actes en faveur de la paix mondiale, nous disent-ils. Cependant, aujourd'hui c'est différent. L'OND a prit un risque en trop.
Nos forces de détection radar, le radar de notre croiseur Amiral, et je n'en doute pas, les pays voisins également, ont détecté et enregistré tout ce qu'il s'est passé en mer.
Les données que nous avons sont claires : après avoir détecté les tirs de missiles d'entraînement de notre navire Amiral, les Sylvois ont immédiatement lancé une procédure d'attaque contre notre navire, le prenant de court. Nous n'avons pas cherché à intercepter les aéronefs Sylvois, seuls eux nous ont attaqué unilatéralement. Dans le but de déclencher une guerre meurtrière et terrible entre l'OND et la Loduarie. Les faits sont là, et les données que nous avons sont sans appel.
L'OND a attaqué. Délibérément.
Peuples de l'OND ! Vos dirigeants vous mènent droit à la guerre ! Les ordres, leur direction est claire ! Seulement, vous comme moi savez ce qu'il se passera si guerre il y a. Vos enfants, si par miracle ils survivent, iront à l'école dans les ruines. Vos parents seront accablés du dur poids de la guerre. Vos soldats tomberont comme des mouches. Et tout cela, non pas dans votre intérêt, ni même dans l'intérêt de votre pays, non, dans l'intérêt de vos dirigeants. Dans l'intérêt de ceux qui vont se terrer dans leurs bunkers, en attendant que vous prendrez les bombes pour eux. Voici la triste vérité.

Désormais, d'aucuns pourraient penser que je serais disposé à riposter. D'aucuns pourraient penser que demain, la frontière sera franchie.
Seulement, cela n'arrivera pas. Je me suis engagé, pour mon peuple, il y a de cela plusieurs mois, à ne pas déclencher de guerre avec l'OND. Quelles que seraient les actes commis par l'OND à notre encontre.
Mais cela ne veut pas dire que nous passons l'éponge. Nous exigeons, la Loduarie exige, que cet affront meurtrier soit payé. Nous exigeons que les pilotes qui ont tué des nôtres soient mis aux arrêts, et envoyés immédiatement en Loduarie pour être jugés, pour meurtre et attaque à l'encontre de la Nation Loduarienne. Nous exigeons que la nation Sylvoise dédommage notre pays pour les dégâts qu'elle a commis. Les dégâts matériels, et les dégâts psychologiques. Nous exigeons que cet affront soit payé, ou nous le ferons payer, tôt ou tard, au prix fort.
Nous appelons les pays alliés, les pays que nous avons aidé, les mouvements cherchant la paix à tout prix dans le monde, et chaque membre de la nouvelle Union Internationale du Communisme et du Socialisme, à protester, à faire front avec la Loduarie face à cet affront.
Nous ne faiblirons pas. Jamais. Nous nous sommes relevés du Kronos Afaréen, du Mokhai, de la Chérchérie, et de la Translavya. Nous relèverons encore. Et si nous ne sommes pas dédommagés, nous nous dédommagerons nous même par d'autres moyens.

CAMARADES, VIVE LA LODUARIE, VIVE LE COMMUNISME ET VIVE LA RÉVOLUTION PROLÉTARIENNE ÉTERNELLE !

Drapeau de la Loduarie communiste
ALLOCUTION DE LA NOUVELLE ANNÉE DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL


Camarades, Loduariens comme du monde entier.
Je vous souhaite à tous une très bonne année 2014. Il est 7 heures, et celle-ci a déjà fortement commencé. Mais avant toute chose, revenons sur l'année qui vient de se dérouler, camarades.
L'année 2013 a été très forte en événements. L'année 2013 nous as vu forts et résistants. Nous nous sommes battus, encore et toujours, face à ceux qui se sont opposés à nous. Notre pays s'est renforcé. Notre pays, après l'année 2012 qui avait été symbole de la nouvelle réussite Loduarienne, est devenu plus fort que jamais. Mais nous avons aussi étés touchés, pour la première fois depuis les années sombres, sur nos terres. Nous avons étés méprisés et considérés comme nuisibles par certains. Nous sommes devenus une menace, un insecte dérangeant à écraser pour certains de nos voisins.
Mais cela, camarades, ne nous as pas empêché de nous battre. Parce que nous ne sommes pas qu'un insecte nuisible, non, nous sommes un pays uni autour d'une même valeur, résolu à avancer, résolus à nous défendre les uns et les autres. Résolus à résister face à l'impérialisme, résolus encore et toujours.
Hier encore, nous avons réalisé une grande réussite pour notre pays, un grand pas en avant. Nous avons envoyé le premier homme dans l'espace. Ce genre de réussites, ce sont des actions que nous avons accompli, par nous mêmes, pour notre pays, mais également pour le monde.
L'année 2014 s'ouvre donc. Cette année ne sera pas exempté de sacrifices à mener pour la réussite. Mais cette année s'ouvre aussi sur le combat naissant que notre pays mène avec la prétendue Organisation des Nations "Démocratiques". Car voyez vous, il y a 3 heures en arrière, l'OND a fait le choix de révéler, après l'attaque de notre croiseur Amiral par les forces Sylvoises, son vrai visage. Celui de la guerre, celui de l'impérialisme sournois.
Ce matin, l'OND a choisi la date évoquant la naissance d'une nouvelle année, date toujours porteuse d'espoir dans le monde entier, pour souiller l'histoire de sang.
Ce matin, l'OND a envahi la zone séparatiste du Valkoïnenland, l'Hvítneslånd. Et ce, sans demander au gouvernement légitime du Valkoïnenland l'accord pour agir sur un territoire qui lui appartient de droit. Entendons nous. L'OND a décidé d'agir au Hvítneslånd car la raclure faciste y est. Si il est assuré que la raclure faciste doit disparaître, ce n'est pas à l'OND de s'en charger. Cette action d'élimination du facisme au Hvítneslånd, c'est au Valkoïnenland et à ses alliés de le faire. Non pas à l'OND, mais bien au Valkoïnenland, dont le Hvítneslånd est un territoire.
En agissant au Hvítneslånd, au mépris des peuples et des gouvernements, l'OND nie la souveraineté nationale du Valkoïnenland, comme elle fait preuve d'hypocrisie pure.
Je me rappelle du premier ministre Teylais, lorsque je l'ai accueilli à Galaisie pour discuter calmement et apaiser les tensions. Il pointait du doigt, lui comme ses alliés d'ailleurs, le fait que notre opération militaire spéciale en Okaristan était illégitime, que nous n'avions pas de mandat de la part du gouvernement sur place pour agir. Le même gouvernement qui par la suite nous as accueilli, tandis que des pays membres de l'OND protégeait diplomatiquement d'autres pays impliqués dans la guerre Okaristanaise alors même que ces pays là non plus n'avaient, selon leurs propres définitions, aucune légitimité à agir. Aujourd'hui, je le pose donc la question, et je la pose aux parties prenantes de l'invasion du Hvítneslånd. Où est votre mandat d'action délivré par le Valkoïnenland ? Quelle est votre légitimité à agir sur place ?
La réponse est claire, camarades.
Une organisation, qui se prétend démocratique, qui prône son hégémonie sur les autres nations souverainnes, et qui profitent d'élément de la géopolitique internationale pour se donner le beau rôle n'est pas une organisation digne de confiance, ni même respectable.
N'oublions pas non plus que L'OND, qui compte dans ses rangs un pays qui flirte allègrement avec une nation clairement fasciste, et que ceci est pour le moment ignoré au plus haut point par les pays ayant initié l'invasion du Hvítneslånd.
C'est une organisation sournoise, hypocrite et impérialiste.
Nous nous souvenons tous de la menace de L'ONC. Désormais, la menace, ce n'est plus L'ONC, mais bel et bien l'OND. Car même si le caractère impérialiste de L'ONC n'est plus à démontrer, au moins cette organisation a toujours eu un cap clair, et a toujours forcé le respect dans ses actes. L'OND n'est qu'une pâle réplique de L'ONC.
À partir d'aujourd'hui donc, l'année 2014 s'ouvre. Nous continurons à développer notre pays, à le renforcer. En parallèle, la Nation Communiste de Loduarie initie, en cette date, un programme d'endiguement de l'OND. Nous ne permettrons qu'une telle organisation impose son hégémonie au monde comme elle tente de le faire.
La Loduarie assure son plein et entier soutient au Valkoïnenland et à ses alliés face à la raclure faciste du Hvítneslånd, mais également face à l'impérialisme de L'OND.
L'histoire nous regarde, camarades. Aujourd'hui, nous jouons notre avenir. Laissons faire nos ennemis, et un jour, ils nous tomberons dessus.
Vive la Loduarie, vive le communisme et vive la révolution prolétarienne éternelle !


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ALLOCUTION DE LA NOUVELLE ANNÉE DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL


Camarades, Loduariens comme du monde entier.
L'année 2015 s'est ouverte, laissant définitivement derrière nous l'année 2014. Ce qui nous permet de faire deux choses. Tout d'abord le bilan de l'année écoulé. Et ensuite, décider de l'avenir, des choix que nous ferons pour l'année 2015.
Je serais bref. L'année 2014 n'a pas spécialement été une année bien remplie. Le monde est toujours dans la même configuration qu'il était en 2014. Nous nous sommes renforcés, nos ennemis aussi. Rien n'a changé.
Rien n'a changé, mais une chose a fait son retour. Le fascisme, camarades, vient de toquer à la porte de notre monde une nouvelle fois. Et aujourd'hui, comme hier, il semble prêt à agir. Plus que tout le monde, nous savons ce qu'est le fascisme. Nous l'avons combattu, nous, Loduariens. Et nous le combattrons encore si il le faut. Car à l'heure où je vous parle, le fascisme se renforce comme il ne l'a jamais fait par le passé. Je n'ai pas grand chose à dire là-dessus. Seulement que notre lutte contre le fascisme ne s'arrêtera pas.
J'espère que l'année 2015 sera comme les précédentes années depuis l'instauration de la Démocratie Communiste en Loduarie. Une période d'avancée et de réussite. De paix aussi, si nos ennemis nous le permettent.
Camarades, bonne année.
Vive la Loduarie, vive le communisme et vive la révolution prolétarienne éternelle !


Drapeau de la Loduarie communiste
Tard, le soir.

Dans une pièce, un homme se parle à lui même, rapidement, en colère.

Sur un meuble, une télévision est posée, diffusant une chaîne antarienne. Elle fonctionne encore malgré l'impact de balle qu'on y voit.

Dans la main de l'homme, une arme, encore fumante, se lève une nouvelle fois vers cette télévision.

Il a prit une décision.

Une nouvelle balle part, et la diffusion antarienne s'éteint à tout jamais.


ALLOCUTION DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL


Camarades, Loduariens comme du monde entier.
La Loduarie est un pays qui s'est toujours concentré plus sur les actes que sur les paroles. Depuis la naissance de notre démocratie, nous avons laissé derrière nous le monde des paroles pour un monde d'action. Il est possible que nous ayons sous-estimé le pouvoir de certaines paroles. Mais désormais, ce temps s'arrête.
Il y a quelques minutes, Gabriele Monteleone, Président du Conseil d'Antares, notre voisin enclavé, a prit la parole pour assumer certains actes passés et futurs. Au nom de la protection de son pays contre une Loduarie prétendument menaçante et hostile, cet homme a annoncé le placement d'Antares dans ce que nous pouvons apparenter, chez nous, à un état de guerre.

Oui, camarades. Un état de guerre, ni plus ni moins.
Bien entendu, certains se posent déjà la fameuse question ? Pourquoi ?
Car une frégate Loduarienne, ne suivant que les consignes qui lui ont étés données, a patrouillé et contrôlé un navire Antarien, comme elle avait contrôlé auparavant de très nombreux navires provenant de nations différentes. Ce simple acte, insignifiant au plus haut point, a piqué les dirigeants Antariens au plus haut point, leur faisant lancer une escalade.

Que cela soit dit. Jusqu'à maintenant, la Loduarie ne s'est jamais montré menaçante envers Antares. Jusqu'à maintenant, la Loduarie s'est montrée préoccupé par une certaine forme de coopération pour éviter les accidents. Jusqu'à maintenant, la Loduarie n'a jamais fait un acte conséquent à l'encontre d'Antares.
En revanche. La Loduarie, elle, sait de source sûre que Antares se livre à un manège des plus troublants. Les paroles prononcés aujourd'hui par Gabriele Monteleone, sont, en partie, déjà appliquée depuis longtemps par Antares. Je cite "si vis pacem, para bellum". Qui veut la paix, prépare la guerre. Ces quelques mots, dans le contexte avancé par monsieur Gabriele Monteleone, peuvent sembler légitimes, bien entendu. Cependant, Antares, pour ne faire que la citer, a activement usé de la partie "para bellum" ces derniers mois. Nous avons la preuve que des tonnes d'armes ont été importés par Antares plusieurs mois avant cette annonce. Nous avons la preuve que des pays qui ne seraient que trop heureux de voir notre système s'effondrer sur lui même on soutenu Antares dans son armement plus massif que certaines nations qui assument leur militarisme à outrance.

Que cela soit dit. La Loduarie ne veut aucunement la guerre ! Comment un pays, qui a vécu l'horreur de la guerre sur ses propres terres, pourrait-il la vouloir ? Qui serait-je, si je décidais de lancer le pays que j'ai tant aidé à se redresser dans une guerre où il finirait par souffrir jusqu'à sa disparition ?
C'est au peuple antarien que je m'adresse aujourd'hui, plus qu'au peuple Loduarien. Contrairement à vos dirigeants, croyez vous sérieusement, tous les éléments pris en compte, que la Loduarie veut la guerre ? Il n'y a pas un soldat armé prêt à franchir la frontière en ce moment même, et ce depuis longtemps. Il n'y a pas eu une seule préparation militaire en ce sens. Contrairement aux décisions de vos dirigeants, qui elles, dans votre dos et depuis plusieurs mois déjà, préparent une guerre dont nous ne voulons pas. Je l'ai dit. La Loduarie est un pays qui s'intéresse aux actes, pas au paroles. Les actes sont là. Ce n'est pas la Loduarie qui a dépensé des milliards et importé en masse de l'armement. Ce n'est pas la Loduarie qui a accusé Antares de la menacer, et ce pour des raisons inexistantes.

Cependant, je retrouve certains de mes prochains propos dans ce qu'a dit Gabriele Monteleone. Puisque Antares a décidé de se préparer à la guerre, nous nous préparerons non pas à la guerre, non, mais à la défense. Ce soir, l'armée Loduarienne sera en action pour préparer activement des défenses tout le long de la frontière avec Antares. Car la Loduarie, elle, se sent désormais, après les actes et les paroles d'Antares, légitimement menacée.
Vive la Loduarie, vive le communisme et vive la révolution prolétarienne éternelle !


Drapeau de la Loduarie communiste

ALLOCUTION DE LA NOUVELLE ANNÉE DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL


Camarades, Loduariens comme du monde entier.
Nous sommes désormais en 2016, et avant toute chose, bonne année à tous. Nous venons de traverser la moitié d'une décennie, contre vents et marées, et nous avons tenu. Oh que oui, nous avons tenu fermement, nous accrochant à ce qui fait de la Loduarie est du peuple Loduarien ce qu'ils sont aujourd'hui : invaincus et forts.

L'année qui vient de passer a été riche en événements. Mais elle a également été riche en constations et en actes. Tout d'abord, il faut se l'avouer et le reconnaître : la Loduarie n'est plus aussi puissante que nous l'avons étés par le passé. Nos moyens stagnent, au niveau économique, militaire et même par rapport à notre diplomatie et notre influence. En parallèle, nous devons faire face à la montée en puissance de nos ennemis. L'ONC, que nous n'oublions pas, reste présente et puissante bien que éclatée et presque ignorante du monde.
L'OND grandi en puissance, en hégémonie, et se livre à des alliances avec certaines des puissances fascistes du monde.
Le fascisme en lui même ne veut pas mourir, et reste tenace. La nouvelle ligue de Velcal regroupe la plupart d'entre eux.
Nos propres alliés décident de se retourner contre nous et d'agir comme ils l'entendent en dépit de la cause commune que nous défendons.
Les seuls soutiens sur lequels nous pouvons compter son faibles et désorganisés.
Nous sommes menacés à nos frontières, nos ennemis gagnent en puissance et nos alliés sont soit des traîtres soit des faibles.

Oui, c'est un dur constat pour la Loduarie. Notre puissance s'effrite et nos détracteurs sont prêts à venir ramasser les miettes de cette puissance.
C'est pourquoi. Il est temps pour la Loduarie de se réveiller, et de donner une nouvelle impulsion à notre puissance. Les actes sont désormais plus importants que les mots.
Dans les prochains jours. Nos armées se livreront à un tri sans précédent, vérifiant chaque véhicule, chaque arme, pour nous débarrasser du matériel obsolète et parvenir à réduire dtrastiquement nos coûts d'entretien. Nos plus précieux alliés se verront donner notre matériel inutile, permettant de les renforcer et de nous assurer que quoi qu'il arrive, ils seront solides sur leurs appuis si il le faut. En parallèle, nous forgerons de quoi donner à la Loduarie une défense digne de ce nom. Nos usines crachent déjà, grâce au glorieux travail de nos camarades ouvriers, de quoi défendre le ciel de la Loduarie. Nos plans de production militaire ont étés entièrement revus, et nous serons désormais concentrés sur l'acquisition de matériel de pointe. Nous augmenterons nos effectifs navals et aériens, et nous donnerons à nouveau la possibilité à la Loduarie d'être puissante.
Les moyens consacrés à nos armés seront décuplées, quelques soient les sacrifices à consentir. Nos structures et stratégies défensives seront entièrement revues, rénovées et actualisées pour nous adapter à nos menaces.

Mais si les actes peuvent sembler suffire, ils ne suffiront pas. Les mots devront aider également. La Loduarie s'engage, pour cette année 2016, à développer sa diplomatie jusqu'à ce que nous ne soyons plus capables de l'utiliser. Des discussions seront menées, des accords conclus, des traités signés. Nos ennemis jouent de leur diplomatie pour mieux nous isoler, il est temps de retourner leur jeu contre eux.
Nos services diplomatiques seront entièrement remis à niveau, les accords signés par la Loduarie revus.
Le temps des changement et des sacrifices et venu. Nous ne devons pas avoir peur de trancher là où il faut, car la survie sur le long terme, de notre pays, en dépend.
Nous réussirons à coup sûr si nous nous en donnons la peine. Car nous avons les moyens et la mentalité de le faire.
Vive la Loduarie, vive le communisme et vive la révolution prolétarienne éternelle !


Drapeau de la Loduarie communiste

Allocutions Officielles de la Secrétaire Générale de la Nation Communiste de Loduarie




Aube Thora se tient à la tribune principale de l'Assemblée des Décisions Politiques, devant les députés, les hauts dignitaires militaires et civils. Les caméras de LoduarieInfo retransmettent en direct. Son visage est pâle, marqué par la fatigue et une douleur profonde, mais ses yeux brûlent d'une résolution certaine. Elle porte un uniforme militaire sobre mais impeccable, une étoile rouge épinglée au revers de sa veste. Un silence pesant règne.

"Camarades Loduariens ! Peuple travailleur de notre Nation éprouvée mais indomptable ! Peuple debout face à l'orage !"

Sa voix, d'abord basse et rauque, gagne en intensité et en clarté.

"C'est avec une âme lacérée par l'acier froid de la trahison, un cœur où le chagrin le dispute à une fureur légitime, que je me tiens devant vous aujourd'hui. L'heure n'est pas aux discours convenus, elle est à la vérité nue, aussi brutale soit-elle. Notre Patrie, notre Révolution prolétarienne, l'avenir même pour lequel nous avons tant sacrifié, viennent d'être profanés par l'acte le plus abject qui soit.

Le Camarade Secrétaire Général Lorenzo Geraert-Wojtkowiak..." Elle marque une pause, déglutit avec difficulté, le regard fixant brièvement un point au dessus de son auditoire, avant de revenir vers eux avec une énergie renouvelée. "... notre guide, notre frère d'armes dans les tempêtes comme dans les accalmies, l'architecte visionnaire de la Loduarie nouvelle, n'est plus parmi nous. Il nous a été arraché."

Sa voix se durcit, la colère monte.

"Ne vous y trompez pas, Camarades ! Ce n'est ni le hasard aveugle, ni la maladie insidieuse, ni l'usure honorable du temps qui a fauché notre leader ! Non ! Mille fois non ! C'est le venin glacé de la trahison qui a frappé ! Une trahison ignoble, ourdie dans les recoins obscurs de l'ambition personnelle par ceux-là mêmes qui, ironie cruelle, devaient incarner la pureté et la vigilance de notre État ! Les ennemis jurés de notre Révolution, les vermines tapies dans l'ombre, les parasites qui rongeaient en silence les fondations de notre République populaire, ont osé ! Ils ont osé lever leur main souillée de corruption sur l'incarnation même de notre espoir collectif, sur le symbole vivant de notre force et de notre résilience !"

Elle balaie l'assemblée du regard, comme pour partager et amplifier la douleur collective.

"La Nation pleure. Chaque foyer Loduarien porte le deuil. La tristesse est une vague sombre, une marée amère qui menace de nous submerger. Comment pourrait-il en être autrement ? Nous avons perdu plus qu'un dirigeant. Nous avons perdu un père pour cette Patrie qu'il a relevée de ses ruines. Nous avons perdu un camarade dont la vie entière fut un sacrifice à la cause du peuple.

En tant que sa compagne, celle qui a partagé ses rares moments de répit comme ses nuits de veille angoissée, celle qui a vu de près la flamme qui l'animait et le poids écrasant qu'il portait pour nous tous... ma peine personnelle se fond dans l'immense chagrin qui frappe aujourd'hui chaque usine où résonnait son appel au travail, chaque champ rendu fertile par sa vision, chaque foyer réchauffé par les acquis de notre Révolution. Nous pleurons un homme d'exception. Nous pleurons un leader historique. Nous pleurons un symbole puissant. Nous pleurons Lorenzo."

Un instant de silence respectueux mais chargé de tension.

"Mais que sa mémoire ne soit pas un linceul de larmes passives, Camarades ! Qu'elle soit un brasier ardent qui consume nos doutes et forge notre détermination ! Qu'elle soit l'acier qui trempe nos âmes pour les luttes à venir ! Souvenons-nous ! Souvenons-nous de l'homme au poing levé, de l'organisateur de génie qui a su transformer la colère populaire en une force révolutionnaire irrésistible, qui nous a guidés hors des ténèbres suffocantes des Années Sombres ! Souvenons-nous du stratège visionnaire qui, sur les champs de bataille de la guerre civile, a écrasé la barbarie fasciste et ses complices réactionnaires ! Souvenons-nous du bâtisseur infatigable qui, face à un pays exsangue, a rallumé les hauts fourneaux, remis les charrues dans les sillons, dressé les murs des écoles et des hôpitaux pour tous, pierre après pierre, défiant les pronostics funestes des capitalistes !

Lorenzo Geraert-Wojtkowiak n'était pas un simple nom sur une plaque officielle ; il était le souffle même de notre Révolution ! Il était le marteau qui fracasse les idoles de l'oppression ancienne, la faucille qui récolte les fruits du progrès socialiste pour le bien-être collectif ! Chaque parcelle de notre souveraineté reconquise, chaque avancée technologique qui fait notre fierté, chaque Loduarien arraché à la misère portait l'empreinte indélébile de sa volonté inflexible, de son dévouement absolu à notre cause sacrée ! Sa vie entière fut un don sans réserve au peuple travailleur, une veille incessante contre les menaces impérialistes qui guettent nos frontières !

Il n'est pas mort dans son lit, usé par l'âge ou la maladie. Il est tombé comme un soldat, au cœur de la bataille, sur le front intérieur contre la trahison la plus vile ! Il a défendu jusqu'à son dernier souffle les remparts de notre État contre la cinquième colonne, contre la pourriture contre-révolutionnaire qui s'était déguisée en gardienne de la vertu ! Il est un martyr de la cause prolétarienne ! Que son nom s'inscrive en lettres de feu et de sang dans le grand livre d'or de notre histoire, aux côtés des plus grands héros de la lutte pour l'émancipation humaine ! Son sacrifice ultime nous oblige et nous inspire !"

Le ton devient plus dur, plus combatif.

"Que les ennemis de la Loduarie, intérieurs comme extérieurs, que les chacals qui espéraient se repaître de notre désarroi, ne se réjouissent pas trop vite ! Que les puissances impérialistes qui guettent notre supposée faiblesse comprennent bien ceci : le sacrifice du Camarade Lorenzo n'est pas le glas de notre Révolution, c'est le tocsin qui appelle à une vigilance accrue, à une unité renforcée, à une détermination décuplée ! Son sang versé ne fera que fertiliser le sol de notre engagement !

La construction de la Nation Communiste de Loduarie, cet édifice grandiose bâti sur les fondations indestructibles de l'égalité, de la justice sociale et de la fraternité prolétarienne, ne sera pas interrompue ! Au contraire ! Elle se poursuivra avec une énergie nouvelle, puisée dans notre colère et notre amour pour celui que nous avons perdu ! Nous redoublerons d'efforts pour prouver au monde, et surtout à nous-mêmes, que la voie qu'il a tracée est la seule qui mène à un avenir digne pour le genre humain ! Chaque brique posée, chaque innovation scientifique, chaque victoire contre l'obscurantisme sera un hommage à sa mémoire et une gifle à ses assassins !

Son esprit, Camarades ! Son courage face à l'adversité, sa lucidité stratégique, sa foi inébranlable dans les capacités créatrices du peuple travailleur... cet esprit n'est pas mort avec lui ! Il vit, il brûle en chacun de nous ! Dans le cœur de chaque ouvrier qui fait tourner nos usines, de chaque paysan qui nourrit la Nation, de chaque soldat qui veille sur nos frontières, de chaque intellectuel qui éclaire notre chemin ! Cet esprit sera notre guide, notre inspiration, la force qui nous permettra de surmonter cette tragédie et de reprendre, ensemble, avec une résolution farouche, la marche en avant vers le communisme triomphant !

Dans ces heures graves où la Patrie est mise à l'épreuve, où la douleur pourrait nous paralyser, la continuité de notre État socialiste et la solidité inébranlable de nos institutions révolutionnaires sont notre devoir le plus sacré. Le Camarade Lorenzo, dans sa sagesse profonde et sa prévoyance quasi prophétique, avait anticipé les tempêtes, même les plus noires, même l'impensable trahison. Il avait veillé à ce que la flamme de la Révolution, une fois allumée, ne puisse jamais être éteinte par la main d'un seul homme, fut-il le plus grand des héros.

Conformément à ses dernières volontés, consignées clairement, sans ambiguïté, et en stricte application des mécanismes de succession prévus par notre Constitution – cette Constitution elle-même expression de notre maturité démocratique et populaire –, la charge écrasante, mais impérieuse, de guider notre Nation dans cette nouvelle étape m'incombe désormais."

Aube Thora prend une profonde inspiration. Pendant quelques instants, il semble que la réalité de ce pouvoir et de ses implications l'atteint enfin. Elle acquiesce et pose les deux mains sur son pupitre.

C'est donc avec la pleine conscience de l'immensité de la tâche, avec l'humilité qui sied devant l'héritage colossal qui m'est confié, mais avec une résolution forgée dans le feu de l'épreuve et la certitude de notre cause juste, que j'accepte aujourd'hui la fonction de Secrétaire Générale de la Nation Communiste de Loduarie ! Je mesure la confiance que représente ce fardeau. Je mesure l'attente immense du peuple Loduarien. Je ne faillirai pas !

Que nul n'en doute : cette transition, bien que née dans le sang et la colère face à l'infamie, s'opère dans le respect absolu de l'ordre constitutionnel et de la légalité socialiste. La chaîne de commandement de nos forces armées et de sécurité est solidement maintenue. Les rouages essentiels de notre État populaire fonctionnent, malgré le choc. La Loduarie n'est pas une nation à la dérive ; elle est une nation qui, face à la perte de son capitaine, resserre les rangs et maintient fermement le cap vers l'avenir qu'il nous a désigné !

Que le peuple Loduarien soit rassuré dans son chagrin ! Le parti tient bon ! Nos institutions, que nous avons mis dix ans à bâtir et à consolider, ne tremblent pas ! L'Armée Populaire Loduarienne, notre fierté et notre rempart, fidèle à son serment sacré envers la Nation et les idéaux de la Révolution, se tient prête, vigilante, unie et plus déterminée que jamais sous la conduite éclairée de l'État-Major loyal. Nos services de sécurité, le Département de l'Espionnage Loduarien en tête, bien qu'ayant dû identifier et neutraliser la tumeur qui s'était développée en leur sein, sont pleinement opérationnels et veillent sans relâche à la protection de chaque parcelle de notre Patrie socialiste. Et vous, immenses camarades de l'Assemblée des Décisions Politiques et l'Assemblée du Peuple Loduarien, bien qu'endeuillées et indignées, poursuivraient sans délai votre travail législatif, toujours au service exclusif des intérêts du peuple travailleur !

L'ordre public, là où il a pu être momentanément perturbé par l'action désespérée des traîtres et de leurs rares soutiens, est maintenu avec rigueur ou sera totalement rétabli dans les plus brefs délais avec la fermeté nécessaire. La loi de la Révolution s'applique à tous, et surtout à ceux qui ont osé la défier par le crime et la violence !

La voix d'Aube se fait plus dure, plus martiale. Elle sourit, ce qui est nouveau et peut-être un peu inquiétant.

Au nom de la Nation tout entière, je tiens à rendre un hommage appuyé au courage surhumain, à la loyauté sans faille des forces armées et de sécurité qui ont immédiatement répondu à l'appel du devoir pour écraser dans l'œuf cette tentative abjecte de coup d'État contre-révolutionnaire. Je salue la bravoure des combattants de la Force d'Intervention Spécialisée Lambda-2, qui ont formé un bouclier humain au péril de leur vie et payé un lourd tribut de sang pour défendre nos institutions. Je salue l'efficacité chirurgicale et la détermination implacable des Forces Epsilon-8 et Nu-6 qui sont venues leur prêter main-forte et ont nettoyé les nids de vipères. Et je salue, avec une émotion particulière, la fidélité absolue, la discipline exemplaire de la Force d'Intervention Spécialisée Alpha-1, garde véritable de notre Révolution, qui, bien que frappée au cœur par la perte de son Commandant Suprême qu'elle aimait tant, a su rester le rempart inébranlable de notre État socialiste, fidèle à sa mission première et désormais sous mon commandement direct, conformément aux volontés ultimes de notre leader disparu. Leur action conjuguée, rapide et décisive, a sauvé la Loduarie du chaos, de la guerre civile renouvelée et du retour à la barbarie capitaliste. La Patrie reconnaissante ne les oubliera jamais !"

Le ton d'Aube Thora s'adoucit et se fait plus froid. Elle lève les yeux en direction des caméras des télévisions officielles.

"Mais que notre juste indignation se tourne maintenant, sans détour, vers les instigateurs de cette infamie ! Que notre regard accusateur se fixe sur ceux qui ont souillé l'uniforme et trahi leur serment ! La Milice Anti-Corruption – cette institution que le Camarade Lorenzo avait lui-même conçue comme un garant de la probité, comme un rempart contre les dérives bureaucratiques – cette Milice s'est révélée être un nid de serpents, un cancer rongeant notre appareil d'État !"

Un murmure indigné parcourt l'assemblée. Chacun ici redoute une purge.

"Elle a trahi la mission sacrée qui lui avait été confiée ! Elle a trahi la confiance du Parti qui l'avait mise en place ! Elle a trahi la confiance du Peuple qu'elle était censée servir ! Elle a trahi la mémoire même de notre Révolution en osant lever une main fratricide sur celui qui en était le symbole le plus éclatant, le guide le plus aimé !

Cette tentative abjecte de coup d'État n'est pas seulement l'assassinat d'un homme, aussi grand fût-il. C'est une attaque frontale contre les fondations mêmes de notre Nation Communiste ! C'est une tentative méprisable de faire dérailler notre projet historique de construction du socialisme ! C'est une insulte lancée à la face de chaque loduarien qui, chaque jour, par son labeur honnête et son engagement militant, contribue à bâtir un avenir meilleur pour tous ! C'est une trahison envers le Peuple travailleur tout entier, une tentative de le replonger dans les chaînes de l'exploitation et de l'obscurantisme !"

Elle marque une pause, se passant une main sur le front pour repousser une mèche de cheveux.

"Que les responsables de cet acte odieux, que les marionnettes et les tireurs de ficelles de cette conspiration infâme sachent bien ceci : il n'y aura ni pardon, ni oubli, ni prescription pour leur crime contre la Nation ! La justice révolutionnaire, celle qui a su châtier les bourreaux fascistes hier, saura être implacable aujourd'hui ! Frédéric Dandelion, ce Judas moderne qui a vendu son âme et son pays, et tous ses complices, où qu'ils se terrent, quels que soient les trous fétides où ils rampent dans l'espoir d'échapper à leur sort, seront traqués sans relâche, sans pitié ! Nos forces de sécurité loyales, nos services de renseignement aiguisés, et si nécessaire, nos unités d'élite les plus déterminées les poursuivront aux quatre coins de la Loduarie, et même au-delà de nos frontières s'il le faut ! Ils répondront de leurs crimes devant les tribunaux du peuple Loduarien et recevront le châtiment exemplaire que mérite leur trahison abjecte ! La Révolution sait se défendre, Camarades, et elle saura éradiquer la vermine qui tente de la ronger de l'intérieur !"

Son regard s'adoucit légèrement, elle affiche un air aimable, presque maternel.

"Camarades loduariens ! Peuple héroïque de notre Patrie socialiste, éprouvé mais jamais vaincu !

Dans cette épreuve terrible qui nous frappe aujourd'hui, face à la douleur lancinante de la perte et à la nausée que provoque l'ignominie de la trahison, je vous lance un appel solennel, un appel du cœur et de la raison : celui de l'unité la plus totale, de la cohésion la plus granitique ! Les ennemis de notre Révolution, ceux qui ont orchestré cet acte barbare, cherchent précisément à nous diviser, à instiller le poison du doute et de la peur dans nos esprits pour mieux nous affaiblir, pour démanteler l'édifice que nous avons construit ensemble. Ne leur offrons pas cette victoire ! Serrons les rangs, plus fort, plus unis que jamais auparavant ! Forgeons un bloc indestructible autour des idéaux sacrés qui nous animent depuis les premières étincelles de notre lutte : l'égalité souveraine entre tous les citoyens, la solidarité prolétarienne qui ne laisse personne au bord du chemin, la construction patiente et déterminée d'une société véritablement juste, fraternelle, libérée de l'exploitation de l'homme par l'homme !

Rappelons-nous, en ces instants douloureux, les sacrifices immenses consentis par le Camarade Lorenzo et par tant d'autres héros anonymes de notre Révolution pour que naisse et vive cette Nation Communiste ! Honorons leur mémoire immortelle en restant unis comme un seul homme, disciplinés dans l'effort, et farouchement fidèles au chemin lumineux qu'ils nous ont tracé ! Plus que jamais, Camarades, notre force, notre invincibilité résident dans notre unité populaire et révolutionnaire !

Que cette tragédie, loin de nous abattre, ne nous détourne pas d'un pouce de notre objectif historique : la construction achevée du communisme en Loduarie ! L'engagement que nous avons pris devant le Peuple et devant l'Histoire reste notre boussole indéfectible. L'État socialiste continuera, avec une vigueur que notre deuil transformera en énergie nouvelle, à garantir les besoins fondamentaux de chaque citoyenne et de chaque citoyen : un logement digne, une nourriture saine et suffisante, des soins accessibles à tous, une éducation de qualité pour nos enfants. Les grands chantiers de notre projet "Horizon 2010", et ceux, plus ambitieux encore, qui suivront, ne subiront aucun ralentissement.

Au contraire ! Nous redoublerons d'efforts, dans nos usines, dans nos champs, dans nos laboratoires, pour prouver au monde entier et à nous-mêmes que seule la voie socialiste, planifiée et orientée vers le bien commun, est capable d'apporter le progrès réel et la prospérité durable pour tous ! Notre travail acharné pour bâtir le paradis des travailleurs sur cette terre ne faiblira pas d'un iota ! Chaque nouvelle machine produite, chaque école inaugurée, chaque découverte scientifique sera une victoire posthume de Lorenzo, une victoire contre les forces obscures qui ont voulu nous ramener en arrière !"

Elle se tait et attrape un verre d'eau, dont elle boit une gorgée.

"Mais la Révolution, Camarades, nous l'avons toujours su, n'est pas une destination figée, un monument intouchable. C'est un processus vivant, dialectique, une lutte permanente pour l'amélioration de notre société, pour le perfectionnement de nos institutions, pour l'éradication des scories du passé et des germes de la corruption future. Le Camarade Lorenzo lui-même, avec sa lucidité implacable, nous rappelait sans cesse cette nécessité vitale de rester vigilants, d'exercer l'autocritique, de ne jamais nous reposer sur nos lauriers et de toujours chercher à progresser, à nous adapter, à renforcer les fondations populaires de notre nation.

La trahison abjecte que nous venons de subir, née au sein même d'un organe censé garantir notre intégrité, nous administre une leçon douloureuse mais essentielle : même les structures créées avec les intentions les plus pures peuvent être perverties, peuvent devenir des bastions de privilèges et de pouvoir occulte, si le contrôle vigilant et permanent du Peuple travailleur se relâche. La bureaucratie, même révolutionnaire à l'origine, peut engendrer ses propres monstres si elle s'éloigne de sa base populaire.

C'est pourquoi, en hommage fidèle à la vision dialectique de notre guide disparu, et pour prémunir notre Patrie socialiste contre de telles dérives futures, j'annonce solennellement aujourd'hui notre intention ferme de poursuivre la Révolution, non seulement dans l'économie et la société, mais au sein même de nos institutions politiques ! Nous devons rendre le pouvoir plus transparent, plus responsable, plus directement connecté aux aspirations et aux besoins du Peuple ! Nous devons garantir que chaque décision prise, à chaque échelon de l'État, reflète véritablement la volonté collective et serve l'intérêt général, et non les ambitions cachées de quelques-uns !

Pour ce faire, nous allons puiser notre inspiration dans les sources vives de notre propre histoire, dans les premiers jours glorieux de notre Révolution, lorsque le pouvoir jaillissait directement des assemblées de base, des conseils ouvriers dans les usines, des comités paysans dans nos campagnes, lorsque chaque citoyen était un acteur conscient et direct de la construction de son propre avenir !"

Elle lève légèrement la voix, son regard embrassant l'avenir. Elle le sait, les communalistes loduariens, dont elle fait partie, sont principalement représentés dans la marine. A partir de maintenant, elle navigue en eaux troubles.

"J'annonce donc la création prochaine, sur l'ensemble du territoire national, des Conseils Populaires !"

Applaudissements mesurés mais présents dans l'assemblée. Elle se tait et attend patiemment que les applaudissements se fassent plus forts, par la force de l'habitude et de la crainte, avant de reprendre, faisant mine d'interrompre une foule de députés que l'on peut facilement imaginer en liesse.

"Des assemblées d'ouvriers, de paysans et de soldats, implantées au cœur de nos villes, de nos districts, de nos communes rurales ! Des conseils où la voix authentique des travailleurs, des agriculteurs, des soldats de la base, des intellectuels engagés sera entendue sans filtre bureaucratique ! Des conseils qui ne se contenteront pas d'applaudir, mais qui participeront activement à la gestion concrète des affaires locales !"

Elle réprime un sourire, les députés applaudissent toujours.

"Qui contrôleront l'action de l'administration sur le terrain ! Qui seront les yeux vigilants et les oreilles attentives du Peuple au cœur même de notre État socialiste ! Tout le pouvoir aux Conseils, organes vivants de notre démocratie communiste, agissant en harmonie avec la ligne directrice du Parti et les objectifs supérieurs de la Nation ! C'est ainsi, Camarades, que nous rendrons notre Révolution plus forte, plus juste, plus résiliente, invulnérable aux complots et aux trahisons ! Les modalités précises de cette avancée majeure vous seront présentées en temps voulu, après une élaboration rigoureuse au sein du Bureau Politique du Parti. Mais que chacun le sache : la Révolution Loduarienne ne s'arrête pas, elle s'approfondit, elle se renforce par et pour le Peuple !"

Elle se tait, lève les mains, lentement, puis reprend d'une voix plus douce.

"Mais soyons clairs, Camarades : cette volonté de réforme intérieure, cette confiance renouvelée dans le pouvoir populaire, ne signifie en aucun cas un quelconque relâchement de notre vigilance face aux menaces qui nous assaillent ! Si nous avons réussi à déjouer cette conspiration interne, cela doit nous rappeler avec une acuité douloureuse que les ennemis de la Loduarie, les ennemis acharnés du communisme, n'ont pas déposé les armes. Ils sont là, tapis dans l'ombre, à l'intérieur de nos frontières comme à l'extérieur, guettant la moindre fissure dans notre unité, la moindre hésitation dans notre détermination, pour tenter à nouveau de saper les fondations de notre Révolution et de nous replonger dans le chaos sanglant et l'exploitation capitaliste éhontée !

La trahison de la MAC, instrumentalisée peut-être – l'enquête le déterminera – par des forces obscures, est une preuve flagrante que l'ennemi peut revêtir les habits les plus respectables, qu'il peut s'infiltrer aux plus hauts niveaux de notre appareil d'État. Nous devons donc, individuellement et collectivement, redoubler de vigilance ! Chaque citoyen honnête, chaque travailleur dévoué, chaque soldat loyal doit être un œil vigilant et une oreille attentive pour la Patrie socialiste !

N'hésitez jamais à dénoncer sans délai toute activité suspecte, toute parole défaitiste ou semant la division, toute tentative insidieuse de remettre en cause les acquis fondamentaux de notre Révolution pour lesquels tant de sang a été versé ! La sécurité de la Nation est l'affaire de tous !

Et que le monde extérieur, si prompt à juger et à condamner, entende bien notre voix en ce jour où nous mêlons le deuil à la détermination ! Nous ne sommes pas dupes de vos manœuvres ! Nos services de renseignement nous rapportent déjà les réjouissances indécentes qui ont cours dans certaines chancelleries impérialistes, les sourires narquois de ceux qui croyaient, une fois de plus à tort, assister à l'agonie de la Loduarie Communiste. Nous savons aussi, et cela remplit nos cœurs d'une juste fureur, les actes hostiles, les insultes haineuses, et même les agressions physiques lâches dont nos camarades loduariens résidant à l'étranger sont victimes en ces heures de vulnérabilité apparente. Victimes d'un racisme primaire et d'une haine idéologique crasse que certains gouvernements étrangers, par leur silence complice ou leurs déclarations ambiguës, ne font qu'encourager !

Que ces nations sachent que la Loduarie n'oublie rien ! Chaque insulte proférée contre notre peuple travailleur, chaque Loduarien agressé sur votre sol, chaque mot de mépris craché sur la mémoire de notre leader martyr est une offense directe à la Nation Loduarienne toute entière !

Ces actes barbares, loin de vous grandir, ne font que dévoiler la véritable nature hideuse de vos régimes prétendument "civilisés", si prompts à piétiner la dignité humaine au nom de vos sordides intérêts capitalistes et de votre haine pathologique du socialisme ! Nous prenons note. Nous établissons les responsabilités. Et nous saurons nous souvenir, le moment venu, de qui sont nos véritables ennemis jurés !"

Que ceux qui, à l'étranger, dans les cercles arrogants du pouvoir capitaliste ou dans les cénacles hypocrites des alliances impérialistes, verraient dans notre chagrin une fenêtre d'opportunité, que ceux qui imagineraient une Loduarie déstabilisée, affaiblie, prête à plier sous la pression diplomatique, économique ou, pire encore, sous la menace militaire... que ceux-là se détrompent lourdement et ravalent leurs espoirs vains ! Votre calcul est erroné ! Votre lecture de notre peuple et de notre Révolution est aveuglée par votre propre décadence !

Oui, la Loduarie pleure son héros ! Oui, nous traversons une épreuve terrible ! Mais ne confondez jamais notre deuil avec de la faiblesse, ni notre colère avec du désordre ! Notre Nation est bâtie sur des fondations d'acier, forgées dans le creuset de la Révolution et cimentées par la volonté indomptable de son peuple travailleur, un peuple qui a déjà surmonté les abîmes les plus sombres de l'histoire et qui sait se relever, plus fort, après chaque coup !"

Sa voix monte en puissance, emplissant la salle. Elle lève les deux mains devant elle.

"Notre Armée Populaire est intacte ! Ses soldats sont loyaux jusqu'à la moelle, aguerris par les épreuves passées et présents, et prêts au combat pour défendre chaque pouce de notre terre sacrée ! Nos défenses, terrestres, navales, aériennes, spatiales même, sont en alerte maximale, vigilantes comme jamais ! Notre détermination, loin d'être ébranlée, est décuplée par cette attaque ignoble, par cette volonté farouche d'honorer la mémoire de celui qui nous a guidés en poursuivant son œuvre avec une intransigeance redoublée !

Nous sommes plus unis, plus résolus, plus conscients des menaces qui nous entourent que jamais auparavant ! Que cela soit dit et entendu aux quatre coins du globe : toute tentative d'ingérence dans nos affaires intérieures, toute manœuvre insidieuse visant à exploiter notre situation présente, toute forme d'agression militaire ou économique, ouverte ou masquée, rencontrera une réponse immédiate, foudroyante, et d'une sévérité qui servira d'exemple pour les générations futures ! Ne testez pas notre résolution, vous qui jouez avec le feu de la guerre depuis vos salons feutrés ! Vous le regretteriez amèrement, car la Loduarie sait défendre chèrement sa souveraineté, son indépendance, et les acquis sacrés de sa Révolution prolétarienne !"

Aube Thora marque une nouvelle pause et écoute maintenant un parlement trop occupé à acclamer les forces armées de la nation. Elle avait donné les gages aux apparatchiks du parti. Maintenant il était temps de marquer le discours de son emprunte propre. Ces vieux croulants apprendraient une chose, c'est qu'elle n'était pas feu son mari, indépendamment de l'amour sincère qu'elle lui portait.

"Cependant ! Cependant, camarades ! Cependant... Que cette fermeté inébranlable face aux menaces et aux agressions ne soit pas interprétée comme une fermeture bornée au reste du monde.

La Nation Communiste de Loduarie, bien que meurtrie par la trahison et plus vigilante que jamais, reste fidèle à ses principes internationalistes fondamentaux. Nous continuons de croire, malgré les épreuves, en la possibilité d'une coexistence pacifique entre des systèmes différents. Nous aspirons à une véritable coopération entre les peuples, une coopération débarrassée des relents fétides de l'impérialisme, des logiques prédatrices du capitalisme mondialisé, et fondée sur le respect mutuel et absolu de la souveraineté de chaque nation, de ses choix politiques et de ses voies de développement spécifiques. Au-delà de la lutte des classes, il en va de la survie du peuple et des citoyens.

À ceux qui, dans le concert complexe des nations, choisiront sincèrement la voie du respect mutuel, de l'égalité souveraine entre nations, et du dialogue honnête et sans arrière-pensées, la Loduarie tendra toujours une main fraternelle. Nous sommes prêts à discuter, à échanger, à négocier, à construire des ponts là où les intérêts légitimes de nos peuples respectifs peuvent converger, toujours dans le respect scrupuleux de nos différences idéologiques fondamentales et de notre indépendance nationale."

Une hésitation dans l'auditoire. Elle insiste.


"Cette main tendue ne sera jamais un signe de faiblesse ou de renoncement. Elle sera retirée immédiatement, sans préavis, face à l'arrogance impériale, face à toute tentative d'ingérence dans nos affaires intérieures, face à la moindre manifestation d'hostilité ou de duplicité. La paix que nous désirons ardemment est une paix digne, une paix juste, une paix entre égaux.

Nous refusons catégoriquement la paix des cimetières que certains voudraient nous imposer par la force, ou la paix de la soumission rampante à un ordre mondial injuste dicté par les puissances capitalistes ! La Loduarie choisira toujours, et en toutes circonstances, la défense acharnée de ses intérêts nationaux vitaux et la promotion de ses idéaux révolutionnaires avant toute autre considération ! Le monde est prévenu. La ligne est tracée. Que nos vieux ennemis sortent du bois, ou acceptent maintenant la voie de la raison."

Elle lève le menton et gonfle sa poitrine d'air, s'inspirant maintenant de ses années à l'amirauté et des discours puissant qu'elle avait dû donner aux soldats à de nombreuses occasions.

"Camarades Loduariens ! Soldats de la Révolution ! Bâtisseurs de l'avenir socialiste !

Le chemin devant nous est semé d'embûches. La perte de notre guide est une blessure profonde. Les ennemis rôdent, affamés et haineux. Mais notre force est immense ! Elle réside dans notre unité indestructible, dans notre foi inébranlable en la justesse de notre cause, dans notre capacité à transformer la douleur en détermination et le sacrifice en victoire !

Ensemble, sous la bannière rouge de la Révolution et la bannière nationale de notre Patrie, nous allons honorer sa mémoire, non par des lamentations sans fin, mais par l'action résolue ! En traquant et en punissant les traîtres ! En renforçant notre vigilance et nos défenses ! En poursuivant sans relâche la construction du socialisme dans notre pays ! En approfondissant notre démocratie populaire par le pouvoir rendu aux Conseils ! En tendant la main à nos alliés sincères et en montrant les dents à nos ennemis irréductibles !"

Elle joint les mains devant elle.

"Le flambeau qu'il portait si haut ne s'est pas éteint ! Il est désormais entre nos mains, entre les mains de tout le peuple Loduarien ! Faisons-le brûler plus fort encore, pour éclairer notre marche vers l'avenir !

Debout, Camarades ! Séchez vos larmes, serrez les poings ! Le combat continue !

Honneur éternel au Camarade Lorenzo Geraert-Wojtkowiak, Héros et Martyr de la Nation !

Vive la Loduarie ! Vive le Communisme ! Vive la Révolution Prolétarienne Éternelle !"

Elle lève le poing, imitant le geste emblématique de Lorenzo. La foule dans l'assemblée et, on l'imagine, dans tout le pays, répond par les acclamations traditionnelles. Certains, dans l'assemblée, crient "Vive la Première Secrétaire".


HURA ! HURA ! HURA !

Son discours terminé, la première secrétaire de la Nation Communiste de Loduarie videra son verre d'eau et s'écartera de la tribune, laissant sa veste à un aide de camp en échange d'une fillette de deux ans qu'elle serrera contre son épaule en quittant les lieux.

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