11/05/2017
16:09:03
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[TOUTES ELECTIONS] Présidences : 2007, 2009 - Page 2

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Les candidatures pour la Présidence 2009 de l’ONC sont désormais clôturées. Les états-membres peuvent dès à présent voter pour l’un des candidats suivants :

- Mr Konstantin Ivanov pour la Présidence du Novigrad.
- Mme Sarai Panomyaong pour la Présidence du Jashuria.

Les candidats sont libres de faire publier un discours ou de réclamer un débat pendant la période électorale. Pour voter, merci d’indiquer tout simplement le nom de votre pays ainsi que le candidat de votre choix. Les états-membres ayant un candidat en lice ne peuvent pas voter, ils sont considérés de facto comme votant pour eux-mêmes.

(HRP : Clôture des votes le 6 Novembre)
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Les Provinces-Unies du Lofoten apportent leur voix à :

- Mr Konstantin Ivanov pour la Présidence du Novigrad.

Le Novigrad a démontré être un allié de confiance, et un pilier pour cette organisation, n'ayant pas hésité à monter en première ligne pour défendre la démocratie et les valeurs républicaines que nous partageons tous. Nous sommes persuadés que sous son mandat l'O.N.C inspirera confiance et démontrera que nous sommes prêts à aller au bout de nos convictions et à ne pas nous laisser damer le pion par ceux qui pensent que les libertés fondamentales sont négociables. La liberté d'entreprendre est un droit inaliénable, et le monde doit savoir que nous sommes prêts à nous battre sur tous les champs de bataille pour faire reculer l'obscurantisme et l'autoritarisme qui déferlent en ce moment même sur l'Eurysie, derrière le porte-étendard de l'Union Albienne et du Liberaltern.

Laisser planer un tel doute sur notre volonté serait un aveu de faiblesse terrible, faiblesse que ces organisations noyautées et pilotées on le sait tous par une seule et unique nation, les néo-coloniaux pharois, se feront un plaisir d'exploiter en notre défaveur.
J'ai personnellement l'intime conviction que M. Konstantin ne transigera pas sur nos idéaux moraux et saura se montrer ferme et intransigeant lorsque la situation l'exigera.


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Fédération d'Alguarena a écrit :La Fédération d'Alguarena souhaite donner sa voix pour le candidat du Novigrad, Monsieur Konstantin Ivanov, craignant une certaine mollesse du programme de sa rivale jashurienne, un mea culpa permanent, alors même que la Fédération d'Alguarena identifie le départ de l'Aumérine, comme la perte bénéfique d'un membre gangréné et vicié, acquis aux intérêts des ennemis de sa nation.
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La sérénissime République de Fortuna par l'intermédiaire de Donna Emilia Montevelli, sa représentante à l'ONC :


- Accordent leur voix à Mme Sarai Panomyaong pour la Présidence du Jashuria,

Dont la vocation pour les intérêts supérieurs n'est plus à démontrer et dont le programme visant à opter pour une approche s'inscrivant purement dans les doctrines d'équilibre et de coprospérité favorisée par la Sérénissime. Nonobstant, nous avons pleinement confiance dans les compétences de celle que tous connaissent comme la Dame de Soie et dont les anciens élèves n'ont plus à se refaire de nos jours une quelconque réputation au vue du fait que la réputation de haute qualité des services diplomatiques Jashuriens est un état de fait que tous reconnaissent à travers le monde et qui ne peut donc mener qu'à un nouveau jour favorable pour le futur.
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VOTE DE SAINT-MARQUISE


La République de Saint-Marquise accorde sa voix à Madame Sarai Panomayaong du Jashuria pour la Présidence de l'O.N.C
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Vote de la République Directe de Banairah

Aisha Al Qabbil

Par l'intermédiaire de Aisha Al Qabbil, représentante du Banairah à l'ONC, la République Directe de Banairah accorde son vote à Madame Sarai Panomayaong du Jashuria pour la Présidence de l'O.N.C. La République estime que, malgré le risque d'un affaiblissement de l'alliance comme évoqué par la Fédération d'Alguarana, son mandat sera rondement mené pour montrer que l'ONC œuvre avec raison et non par simple appâtement du gain, chose reprochable aux forces alliées du feu-régime communiste prodnovien et de ses successeurs. C'est en montrant la bonne volonté de l'ONC que ses actions seront mieux perçues à l'international et par conséquent bien accueillies par les entités régionales.
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La période électorale est désormais clôturée. Le résultat de l'élection de la Présidence de l'ONC 2009 est le suivant:
- Mme Sarai Panomyaong pour la Présidence du Jashuria : 4 votes. (Jashuria, Fortuna, Saint-Marquise, Banairah)
- Mr Konstantin Ivanov pour la Présidence du Novigrad : 3 votes. (Novigrad, Lofoten, Alguarena)

(Abstention : Yuhanaca, Vogimska, Makt)

La Présidence de l'Organisation des Nations Commerçantes sera dès à présent détenue par le Jashuria représentée par Madame Sarai Panomyaong. Le mandat s'étend du 27 Janvier 2009 au 27 Janvier 2010. L'organisation des prochaines élections sera à la charge de la nouvelle présidence.
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VOTE DE LA RÉPUBLIQUE DU VOGIMSKA


La République du Vogimska accorde son vote à Monsieur Konstantin Ivanov de Novigrad pour la présidence de l'ONC sur la période 2009.
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ah merde
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Discours d’investiture de madame Sarai Panomyaong, nouvelle présidente élue de l’Organisation des Nations Commerçantes

Sarai


Chers collègues, chers membres de l’Organisation des Nations Commerçantes, vos Excellences

Je me présente à vous en toute humilité, en raison du grand honneur que vous avez conféré à la Troisième République du Jashuria. Au nom de tous les Jashuriens et de toutes les Jashuriennes, j’accepte volontiers et en pleine conscience votre décision collective de nous confier la présidence de cette auguste organisme qu’est l’Organisation des Nations Commerçantes. Dans l’exercice de cette lourde responsabilité, je ferai constamment confiance à votre soutien, votre sagesse et votre coopération, en particulier venant des membres fondateurs de l’organisation, dont le soutien à la réalisation de ce projet a été précieux.

L’Alguarena, qui a assuré la présidence de l’Organisation des Nations Commerçantes, est à remercier pour l’important travail de structuration qu’elle a pu faire. Nous la remercions pour avoir porté ce grand projet qu’est l’ONC et de nous avoir lancé sur la scène internationale. Nous sommes honorés et vivement touchés que malgré le bilan positif de l’Alguarena et la candidature honorable de notre confrère novigradien, vous nous accordiez l’opportunité de prendre la pointe de cet auguste organe de gouvernance de notre organisation et de la confiance que vous nous faites aujourd’hui. Je souhaiterai remercier, à titre personnel, l’ensemble des personnes qui ont permis à cette candidature jashurienne de se concrétiser et à ceux qui, depuis des mois, travaillent d’arrache-pied pour convaincre de la viabilité de notre projet.

Vos Excellences, le mandat que vous m’avez confié, honore mon pays et nous engage collectivement sur un projet, qui, j’en suis persuadée, nous permettra de redorer le blason de l’Organisation des Nations Commerçantes, et de réaffirmer nos valeurs de diplomatie, de libre-échange et de démocratie. Sous ma présidence, l’ONC s’engagera dans un processus non pas d’affrontement, mais d’apaisement. Il commencera par la stabilisation de nos relations avec nos proches voisins, notamment l’Union Albienne, par le biais du règlement définitif de la question prodnovienne, règlement qui n’a que trop tardé. Nous ne saurions nous contenter d’une République Libre du Prodnov et d’une République de Peprolov se regardant en chiens de faïence alors que ces deux peuples formaient autrefois une seule et même entité. Sous ma présidence, vos Excellences, l’Organisation des Nations Commerçantes s’engagera à apporter son soutien décisif à la République Libre du Prodnov en le processus de réunification qui lui manque tant.

Ce projet, mesdames et messieurs, ne peut se mener seul et c’est pourquoi la présence et le concours de l’ensemble des membres de l’ONC permettra de mener des actions diplomatiques décisives pour le règlement de cette question. Néanmoins, comme cette crise implique de nombreux acteurs, il conviendra de convier à la table des négociations et des discussions l’Union Albienne, qui reste un acteur politique majeur dans la région et sans qui nous ne pourrons trouver une sortie de crise par le haut.

Sous mon mandat, l’ONC développera ses relations diplomatiques avec les grandes organisations régionales, notamment le Liberalintern et l’Union Albienne. Nous restons persuadés que la diplomatie et le mercantilisme sont des outils puissants au service de la prospérité de nos organisations respectives et il est du devoir de l’ONC de tendre la main à ces organisations pour apprendre à travailler de concert. Car inévitablement, dans un monde multipolaire tel que le nôtre, il est totalement inenvisageable que nous ne nous parlions pas et que nous ne travaillons pas ensemble à la création d’un monde meilleur.

Vos Excellences, j’ai conscience que le mandat que je vous propose, est placé sous le signe d’un apaisement qui peut paraître à certains quelque peu naïf et idéaliste. Toutefois, notre organisation, si puissante et influente soit-elle, est scrutée par les nations et les observateurs du monde entier. Les valeurs que nous portons sont des phares dans la nuit et nos lumières ne peuvent s’éteindre. Elles doivent briller de mille-feux et montrer au monde entier que nous pouvons être les artisans de la paix, avant d’être les industriels de la guerre.

Le mandat que vous m’avez confié sera un pas dans la direction de la prospérité commune. Nous serions ravis que d’autres fassent ce chemin avec nous et que nous puissions avancer collectivement vers la prospérité que nous appelons de nos vœux. Sous mon mandat, l’Organisation des Nations Commerçantes s’engagera dans un processus d’audits de ses propres forces et faiblesses et s’attachera à les corriger et à avancer, toujours plus loin, dans la création d’un espace commercial fructueux. La stabilisation de nos routes commerciales et de nos places financières sera au cœur de notre projet.

Le mandat précédent nous ayant permis de consolider notre organisation autour de ses membres fondateurs, notre expérience en matière de structuration nous conduit tout naturellement à aller chercher de nouveaux partenaires au sein de notre zone d’influence, avec les pays partageant nos valeurs. Sous notre mandat, l’Organisation des Nations Commerçantes s’attachera à développer les relations avec les pays aspirant à la rejoindre. Si nous poursuivons nos objectifs avec diligence et détermination, si nous mobilisons nos populations pour les appuyer, je suis certain que notre organisation peut avoir un impact véritable et efficace. Comme le disait l’un de nos grands penseurs :

« Aujourd’hui est le trésor de demain. Demain est la récolte que nous plantons aujourd’hui »

Dirigeants de l’ONC, vos Excellences, nous vous saluons. Grâce à votre leadership et à votre dévouement envers cette belle organisation, nous avons semé les graines de l’unité dans notre jardin. Il est désormais de notre responsabilité d’aider nos voisins à cultiver le leur. Grâce à toutes les actions que nous allons mener lors de ce mandat pour consolider notre organisation et lui redonner ses lettres de noblesses, préparons-nous avec impatience à nos récoltes.

Il en va de l’élégance.

Je vous remercie.

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HRP : Prenant acte de la mauvaise réputation de l’Organisation des Nations Commerçantes au niveau mondial suite à ses actions de préservation de la paix au Prodnov, la Troisième République du Jashuria a décidé de mettre de côté le tiède Pasan Sakda pour présenter une figure conciliatrice en la personne de Sarai Panomyaong.

Née dans le centre du Jashuria dans les années 40, Sarai Panomyaong s’est illustrée pour son parcours en tant qu’experte en droit international. Anciennement Surintendante du Hall des Ambassadeurs -institution qu’elle a dirigé pendant près de quinze ans - , la Dame de Soie est une figure connue mais discrète de la scène diplomatique pour ses qualités de médiatrice et de diplomate polyglotte. Ayant formée la plupart des ambassadeurs jashuriens de ces dernières années, la Dame de Soie est particulièrement attentive aux évolutions du monde contemporain et cherche à éviter à tout prix que la situation ne s’embrase.

Forte de son expérience en tant que figure dans l’ombre des diplomates jashuriens, l’ancienne Surintendante du Hall des Ambassadeurs a été proposée par la Troisième République du Jashuria pour prendre la direction de l’Organisation des Nations Commerçantes. Sous sa présidence, elle portera un programme d’apaisement des tensions avec l’Union Albienne et le Liberalintern afin de laisser à l’ONC la possibilité de rattacher les nations indépendantes à sa sphère d’influence. Son objectif est de faire en sorte que les grandes organisations internationales ne s’occupent pas des affaires de l’ONC et retournent à leurs luttes intestines tandis que l’organisation approfondit son cercle d’influence dans les petites nations, notamment via un soft power plus adapté que la rhétorique guerrière.

L’enjeu de Sarai Panomyaong est de redorer le blason de l’ONC en montrant au monde entier la prospérité des nations appartenant à son réseau d’influence et en mettant en avant l’idée que l’ONC, c’est la paix. L’ancienne Surintendante est cependant loin d’être naïve sur la capacité de l’ONC à affronter pied à pied ses adversaires et à en ressortir victorieuse, mais elle sait pertinemment que la guerre est une solution ayant un manque clair d’élégance. Sous sa présidence, l’ONC oeuvrera sur deux axes clairs : l’extension de ses relations diplomatiques et la mise en place d’une stratégie de soft power déterminée et efficace.[/spoiler]

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Nous adressons nos plus sincères félicitations à Mme Sarai Panomyaong pour son élection à la tête de l'ONC et nous souhaitons nos vœux de réussite les plus sincères à cette organisation sous son auguste présidence.
Les Provinces-Unies du Lofoten restent et demeurent un allié indéfectible de la République de Jashuria et un soutien de cette organisation, tant nous croyons aux valeurs qu'elle véhicule.

Nous enjoignons toutefois les membres de cette noble et estimable assemblée à faire montre de justesse et d'une certaine fermeté face au comportement néo-colonialiste et arrogant du Pharois ainsi que disons le franchement l'attitude agressive de ses alliés loduariens pour ne citer qu'eux, qui ensemencent insidieusement le monde des graines de la discorde, et qui restent à ce jour les plus grandes menaces pour le maintien de la paix et la préservation de la stabilité de l'équilibre mondial.

Notre modération et notre souci perpétuel de rechercher à tout prix une autre voie que celle du conflit ne doit pas être interprété comme des signaux de faiblesse dans lesquels nos ennemis s'engouffreraient avec délectation.

A bon entendeur, nous réitérons nos chaleureuses félicitations à la nouvelle présidente de l'O.N.C

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Formulaire de Candidature :

Drapeau de l’État :
Drapeau youslève
Statut dans l’organisation : Membre de l'ONC depuis 2009.
Représentant officiel :
Heran Romeretegui
H.R

Motivations :
Heran Romeretegui, un nom familier pour un grand nombre de diplomates d'Eurysie et du monde entier. Directeur du Conseil de la République Fédératrice de Youslévie de 2002 à 2008 puis premier porte parole de l'Union des Nations Evasiennes, Romeretegui est en bonne place dans le panthéon des hommes politiques les plus importants de la République Youslève.
Jouissant d'une popularité exceptionnelle en Youslévie (il est en effet toujours la personne politique la plus appréciée du pays à l'heure actuelle), H.R, comme il est surnommé, n'a pas volé son succès.

Entre l'abolition de la peine de mort, l'ouverture de la nation au monde ou une croissance record pour l'époque, l'ancien Écologiste a mis à profit ses années à la tête de la RFY pour faire passer un cap au pays.
Mais ce pourquoi on se souvient de lui à l'international est sans doute son bras de fer avec le Kronos de Baldassare Calabraise. Après avoir été l'un des seuls chefs d’État de l'époque a condamner le putsch des communistes et à proposer aux citoyens kroniens de se réfugier en Youslévie, Romeretegui n'a pas cédé face aux menaces de Calabraise et a su garder un grand sang froid.
Après une pige en tant que président du club siliquéen de Castelisière, H.R accepte la proposition de l'UNE pour devenir le porte-parole de cette nouvelle union régionale. Partout, son passage a été apprécié et couronné de succès.

C'est donc très confiante concernant les qualités et l'expérience de son candidat que la Youslévie s'avance pour se proposer à la tête de l'Organisation des Nations Commerciales.
L'investiture serait un grand message envoyé au monde. Pour la première fois un Président de l'ONC serait originaire d'une nation qui n'est pas un membre fondateur de l'organisation. Pour la première fois, un Président serait originaire d'Eurysie. Ces deux choses enverrait un message fort en contredisant ceux qui essayeraient de discrétiser l'ONC, aussi bien à l'étranger comme au sein des pays membres.
Aussi, Heran Romeretegui serait le premier Président de l'ONC issu d'une minorité ethnique dans son pays. En effet, l'ancien Directeur du Conseil est Vasque, comme 10% de la population youslève. Souvent mis de côté, les Vasques seraient donc représenté à l'un des postes les plus importants du monde, montrant alors que tout est possible dans les pays promouvant la Paix, le Partage et la Prospérité.

Heran Romeretegui compte suivre les pas de son estimée prédécesseur, Sarai Panomyaong, en continuant le processus de "réhabilitation" de l'Organisation des Nations Commerçantes sur la scène internationale, mais aussi maintenant à l'intérieur même de certaine des nations-membres où l'ONCeptisme gagne du terrain.
Toutefois, le Vasque ne promeut pas l'inaction et espère bien que les membres continueront à s'investir durablement dans la préservation des intérêts de l'ONC et des valeurs prônées par cette dernière. Pour lui, cela passe par une plus grande solidarité entre les différents États, solidarité qu'il compte bien promouvoir durant son mandat.
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Discours d’investiture de monsieur Heran Romeretegui, nouveau président élu de l’Organisation des Nations Commerçantes

H.R


Chers collègues, chers membres de l’Organisation des Nations Commerçantes, vos Excellences

Aujourd'hui est un grand jour pour l'Organisation des Nations Commerçantes. Une fois de plus, ses États membres ont prouvés l'efficacité du système de nomination de l'organisation en me faisant de l'honneur de me désigner pour présider l'ONC durant l'année future. La nomination de la Youslévie est la première d'une nation qui n'est pas fondatrice de l'organisation, symbole de l'inclusion de cette dernière. C'est un grand message envoyé à un monde qui a pour habitude de juger les actions de l'ONC de manière très critique, chose normale au vu des responsabilités qui sont les nôtres.
C'est aussi un grand jour pour l'Eurysie. Le vieux continent n'a jamais été aussi tiraillé et il est important de montrer que quelques bastions démocratiques et justes subsistent face aux extrémistes de tout bord qui ont pourtant comme points communs de ne pas se soucier des droits et de l'intégrité de leurs populations.
C'est évidemment un grand jour pour mon pays. Qui aurait cru, alors que la Youslévie plongeait dans les abysses de la guerre civile, que trois décennies seulement après la Décennie Perdue ce même pays serait l'un des plus prospères depuis l'entrée dans le nouveau millénaire et aurait été adoubé par ses pairs pour guider l'organisation la plus puissante du monde ? Cela n'aurait pu être possible sans la résilience et la détermination sans faille de mes fiers compatriotes.
Enfin, c'est un grand jour pour les minorités des nations membres de l'ONC et de l'ensemble du globe. La nomination d'un Vasque à la tête de l'ONC est la preuve que, dans chaque pays le voulant , les exclus d'hier seront au centre du monde de demain. La diversité est une force dont nous devons nous nourrir afin de progresser main dans la main. L'Organisation des Nations Commerçantes en est le meilleur exemple car elle réunit autour d'une même table Eurysiens, Paltoterran, Aleuciens, Nazumi et Afaréens mais aussi leurs peuples, autrefois marginaux, qui sont indissociables de nos sociétés et de nos cultures respectives.

Malgré tout, il ne faut pas se méprendre. Ma désignation à la tête de l'ONC n'est pas une fin en soit et encore moins une victoire sur les menaces qui pèsent sur notre alliance, qui sont nombreuses.
Comme je l'ai évoqué précédemment, des régimes des deux extrêmes persistent en Eurysie et leurs doctrines se répand sur les autres continents. Ne promouvant pas les mêmes valeurs de prime abord, il suffit de se pencher un peu sur la question pour comprendre que, malgré leurs idéologies contraires, ces systèmes sont sinistrement similaires. Leurs moyens d'actions, basés sur l'intimidation, la persécution et les menaces, ainsi que leur totalitarisme et l'obscurantisme effarant dont ils font preuve sont autant de choses qui leur permet aisément de se dresser contre les valeurs de Paix, de Partage et de Prospérité que promeut l'ONC, et donc d'en faire des ennemis naturels de notre organisation. C'est pourquoi je promet de continuer les politiques mises en place par mes estimés prédécesseurs, Monsieur Divigracia et Madame Panomyaong, en dressant l'ombre protectrice de l'ONC face à tous les dangers qui menacent notre monde.
Seulement, les deux principales campagnes de l'histoire de l'ONC ne sont toujours pas arrivées à leur terme. Le Prodnov n'a toujours pas connu son épilogue après des années de conflit et le Kronos suit le même chemin. Il est indispensable de régler ces questions si nous voulons être le plus efficace possible sur d'autres terrains.
Une autre préoccupation que nous devons examiner avec grand soin est l'augmentation des velléités d'union des démocraties libérales sous de nouvelles barrières, qui ne sont pas celle de l'ONC. Si nous ne savons pas encore la viabilité de ces nouvelles organisations, une chose est certaine, c'est que les nations à leur origine ont jugées nécessaires de se réunir tout en contournant notre organisation. Cette tendance est révélatrice d'une volonté de, si ce n'est concurrencer, au moins ne pas se mélanger avec notre alliance. Cette volonté est inquiétante car cela est représentative d'une certaine méfiance vis-à-vis de notre organisation. Nous avons donc énormément de travail pour continuer à redorer le blason de l'ONC et ça sera un des principaux défis de mon mandat. Il ne faudra pas non plus tourner le dos aux nouvelles coalitions qui ne sont pas critiques vis-à-vis de la nôtre. Si elles poursuivent les mêmes objectifs que ceux de l'ONC, nous aurions un grand intérêt à entamer des dialogues constructifs avec ces dernières.
Toutefois, ne nous leurrons pas, la défiance n'est pas le monopole des nations étrangères. Au sein même de nos territoires, des voix s'élèvent, parfois à raison mais souvent à tort, contre l'ONC. Ces voix se sont depuis peu muées en mouvement politiques qui s'attaquent fréquemment aux principes défendus par l'Organisation des Nations Commerçantes. Nous ne devons pas, nous ne pouvons pas, laisser ces oiseaux de mauvaise augure semer les graines de la discorde au sein de nos nations. Il est nécessaire de démontrer, par le débat et la pédagogie, les bienfaits que l'ONC présente pour ces nations membres et qu'une sortie de l'organisation, et ce quelque soit le pays, sera un désastre diplomatique, économique et politique. Les aspirations nationalistes de certains peuvent mener au suicide collectif. Nous nous devons donc de combattre, encore une fois de manière démocratique, ces propagateurs de dissension chez nous.
Il faut néanmoins écouter les revendications et les contestations que certains ont surnommés ONCeptiques car elles aussi révèlent des questionnements légitimes de nos populations.
Mais, pour combattre la désunion, le meilleur moyen reste d'améliorer et de renforcer la collaboration au sein même de l'ONC. Pour cela, la création de nouvelles institutions, judiciaires et spatiales pour ne citer que quelques projets possibles, est indispensable afin de remettre la coopération au centre des préoccupations de notre organisation.

Vos Excellences, le combat pour la Paix, le Partage et la Prospérité est loin d'être fini, il ne fait même que commencer. On me reprochera peut-être de jouer les Cassandre, mais il est de mon devoir de parler franchement des choses difficiles. La situation n'en est pas critique pour autant, l'Organisation des Nations Commerçantes reste tout de même un phare de démocratie et de liberté dans notre monde, ses institutions sont puissantes et constituent des piliers stables sur lesquels nous pouvons construire l'avenir.
N'oublions cependant pas toutes les choses accomplies ensemble depuis des années maintenant et servons nous de nos expériences, bonnes ou mauvaises, afin de mener à bien les objectifs fixés.

Je vous remercie de m'avoir écouté.
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portrait Ichtaca DIVIGRACIA

2 janvier 2012,

Chèr(e)s compair(e)s, homologues et représentant(e)s à notre assemblée,

Il m'est permis de me tenir face à vous avec une certaine fierté et une profonde satisfaction, à la proclamation des résultats de votes pour la présidence de l'Organisation des Nations Commerçantes. Si Monsieur Heran Romeretegui, nouveau président élu à la tête de l'ONC, n'a pas souffert de grande concurrence, c'est bien parce qu'il a su nourrir un démarche fédératrice et un programme inclusif ayant su capter toute notre attention.

Aussi je profite du bref laps de temps imparti pour m'exprimer, afin de féliciter chaleureusement Monsieur Heran Romeretegui pour les suffrages recueillis, et lui souhaiter toute la réussite possible à la tête de notre organisation internationale, placée au service de tous. Des aspirations d'autant plus légitimes en cette période où la sécurité mondiale n'est plus un acquis, et souffre d'une mise à l'épreuve perpétuelle, par le totalitarisme rouge qui ne s'étale que par la violence et la destruction, sa couleur se faisant irrémédiablement le synonyme du sang. Il est à souligner que la crise prodnovienne a été porteuse d'un manque de vision commune, et d'une certaine manière, d'un manque de courage politique, qui sont susceptible de porter un préjudice aux aspirations, ainsi qu'aux valeurs fondamentales qui traversent notre organisation.

Avec l'élection de Monsieur Heran Romeretegui, nous pensons qu'il soit permis de relancer l'élargissement de l’Organisation des Nations Commerçantes, se faisant l'illustration parfaite et factuelle, de l'implication de chaque état membre dans le devenir et la sublimation de nos nobles aspirations débutées il y a maintenant six années.

La présidence de l'ONC dit convaincre de sa capacité à inscrire une action pérenne, fiable et nourrit du sens commun, au travers des différents évènements traversant la sphère politique mondiale. En s'engageant sur cette responsabilité, Monsieur Heran Romeretegui, s'engage effectivement à œuvrer pour le bien commun et à renforcer les liens entre les nations. A la délégation alguarena que j'ai vocation à continuer de représenter ici, nous nous montrons impatients et des plus enthousiastes à coopérer avec vous.

Félicitations encore Monsieur Heran Romeretegui,

Ichtaca DIVIGRACIA, représentant à l'Organisation des Nations Commerçantes, pour le compte de la Fédération d'Alguarena.
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26 octobre 2016 - Martha Fulton élue présidente de l'Organisation des Nations Commerçantes : une nomination suprême pour celle qui s'est précédemment faite l'incarnation vivante de la diplomatie alguarena.

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Déjà détentrice d'une carrière politique et diplomatique hors norme, Martha Fulton enfonce le clou en intégrant la présidence de l'Organisation des Nations Commerçantes.


Dans les couloirs pas si feutrés des bâtiments institutionnels de l'Organisation des Nations Commerçantes, le temps séparant l'annonce d'une nomination à la tête de la présidence de l'organisation parut plus long qu'à l'accoutumée, tant l'ambiance s'était faite pesante autour de l'avenir même de l'organisation. Pour autant, sur la ligne de départ des candidats à la présidence, pas grande foule qui justifierait une tension quelconque entre les éminences et représentants de chaque pays. A l'exception d'Alguarena, personne ne présenta effectivement e candidat. Un seul candidat mais quel candidat. Martha Fulton, ex conseillère fédérale aux affaires étrangères et femme politique de l'actuelle majorité présidentielle. Un dinosaure de la politique intérieur et étrangère alguarena, qui avait d'ailleurs fait l'annonce de son départ en retrait, avec de reprendre à peine plus de trois ans plus tard, le flambeau, soucieuse de la direction donnée à l'organisation et avec elles, ses états membres.

Une annonce faite, sous forme d'évidence, mais dont les réels enjeux étaient davantage de savoir s'il y aurait une nouvelle présidence à la tête de l'organisation, plutôt que qui. "L nom de Martha Fulton fait consensus, l'enjeu était de savoir quels sont nos actuels partenaires qui nourrissent encore des rêves pour l'organisation? soufflait Ichtaca Divigracia, le représentant sortant pour la Fédération d'Alguarena au sein de l'organisation. L'ancienne diplomate alguarena, revenue sur le devant de la scène internationale après une retraite que l'on pensait définitive, a été élue à la présidence de l'organisation, dans ce qui s'apparente à un moment charnière du réengagement collectif des nations autour du commerce multilatéral. "C'est la résurrection du phénix, rien de moins. Et ça fait du bien. L'organisation va avoir besoin de quelqu'un qui réaffirme nos valeurs et qui les défende au sein de lignes rouges qui seront nécessairement bousculées par des parties prenantes étrangères" exprime de son côté Simón Velázquez, le successeur donné à Martha Fulton pour le poste de conseiller fédéral d'Alguarena.

L'élection, tenue ce 26 octobre, brève et rapide pour témoigner du caractère sans équivoque donné à la candidature de Martha Fulton, vient finalement consacrer la candidature d'une femme dont la trajectoire personnelle se confond avec l'histoire institutionnelle récente, passée et désormais qui sait, future?

A 79 ans, Martha Fulton s'est imposée comme plus qu'une alternative, elle est l'évidence, par une expérience et une résolution qui sauront garantir la sortie de crise d'une structure qu'elle n'hésite pas elle-même à qualifier comme étant à la dérive et dont la mémoire s'efface à mesure du renoncement de ses membres. Désormais, la voici aujourd'hui portée à la tête de cette institution, avec une feuille de route ambitieuse, volontariste et profondément ancrée dans les enjeux systémiques de la recomposition géopolitique et économique mondiale. Partisane d'une ouverture de l'organisation à d'autres états membres, elle entend promouvoir et faire l'analyse scrupuleuse des états candidats aujourd'hui laissés sans réponse claire et définitive, à leurs démarches d'adhésion.

Incarner le renouveau quand l'on se fait le dinosaure d'une politique internationale jugée défaillante depuis plusieurs années, rien n'est simple. Car oui, Matha Fulton, c'est d'abord une longévité diplomatique hors du commun, hors norme, avec rie nde moins que seize années à la tête du département fédéral des affaires extérieures d'Alguarena. Une carrière, l'expérience d'une vie, qui a vu se mettre en place plusieurs cycles de négociations internationaux et un rôle décisif dans l'intégration commerciale des zones économiques mondiales, aux côtés de ceux qui se sont faits les partenaires historiques du pays. Une reconnaissance internationale, qui lui avait valu, en 2012, d'être reconnue parmi les figures féminines les plus influentes du globe. Une reconnaissance sous la forme d'un legs politique et intellectuel qu'elle réinvestit aujourd'hui au bénéfice d'une organisation dont elle veut faire, selon ses termes, "le bras diplomatique d'un ordre commercial à la fois rigoureux et équitable, où la souveraineté ne sera plus un prétexte au repli et à la rupture, mais un socle vers une coopération intelligente".

Des ambitions relevées mais qui se heurteront nécessairement à des enjeux géopolitiques persistants, amenant la présidence de Martha Fulton à débuter dans un contexte particulièrement fragmenté. L'ONC, secouée par une succession de crises de légitimité, voit plusieurs de ses membres "traditionnels", historiques et fondateurs, s’interroger ouvertement sur leur contribution effective à une architecture commerciale de plus en plus contestée. L'échec de plusieurs initiatives de normalisation et de standardisation des flux économiques intercontinentaux, les frictions tarifaires non résolues entre blocs régionaux, et le désengagement progressif de certaines puissances-clés ont fragilisé la cohérence et l'autorité de l'organisation, que l'on pourrait qualifier à bien des égards de normative. Martha Fulton entend renverser cette tendance, une promesse déjà entendue, plus écoutée, si celle-ci n'avait pas été prononcée par la figure même del 'action politique des vingts dernières années.

Son programme, présenté comme une synthèse entre rigueur technocratique et vision politique, repose sur trois piliers stratégiques : la valorisation scientifique par la construction de projets communs, la relance économique structurée autour des outils d'analyse et rapports économiques mondiaux préexistants, et enfin la clarification politique des mandats de l’ONC pour permettre à ses états membres de se positionner pour tracer des lignes rouges connues de chacun, défendues de tous...

SCIENTIFIQUE
Pour aller dans le détail et spécifiquement sur le plan scientifique, la présidente de l'ONC nouvellement élue souhaite finalement recentrer les énergies et les financements de chacun autour de domaine de recherche à forte valeur ajoutée, tels que l'aéronautique, la santé publique, les technologies de la défense. Des coopérations amorcées au titre de programmes pluriannuels, encadrés par des réunions de suivi d'avancement plus rigoureux que précédemment. De l'ambition et de la motivation, au service de la concrétisation ! Ces projets, regroupés au sein d'un Bureau des Aides au Développement réactivé, devront produire des résultats tangibles, partagés entre les Etats membres, avec une logique de bénéfices mutualisés avant de rayonner sur la scène internationale. Des groupes de travail intramembres de l'organisation, pilotés par des délégations scientifiques sélectionnés par la présidence et son conseil des états membres, seront créés pour renforcer la continuité des recherches, harmoniser les applications faites à ces technologies au sein de chaque état.

ECONOMIE
Sur le plan économique, Martha Fulton s'engage à restaurer la clarté des flux commerciaux et des dépendances économiques de ses états membres. Cela se traduira par le recensement scrupuleux des besoins nationaux de chaque état et les flux import/export mis en place pour y répondre. Une mesure nécessaire, pour mesurer le niveau de dépendance des états membres et mieux apprécier le coût économique d'une actualité quelconque sur la scène internationale, qu'il soit question d'un changement de présidence ou d'un conflit globalisant. Vulgariser la situation et in fine, l'architecture économique, voilà des ambitions concrètes et mesurables données à l’organisation. En la matière, il existe en effet un certain nombre de rapports internationaux, comptabilisant les imports et exports des états du monde. Tous? Après réflexion non, puisqu'il semblerait que les états membres de l'ONC elle-même aient été particulièrement négligent pour le remplir, laissant le flou demeurer autour del 'articulation économique et commerciale donnée à leur pays. Comprenez par là le souhait d'instaurer la mise en place et le renseignement périodique d'un certain nombre de rapports économiques récurrents sur les dynamiques d’import-export. Ds rapports économiques et commerciaux qui, mis bout à bout, offrent une certaine visualisation ds liens autour desquels penser la politique de demain. A cela s'ajoute, son souhaite de débuter une cartographie harmonisée es dispositifs préexistants à l'échelle nationale, on pourrait citer à titre d'exemple le droit du travail, les normes sociales, les régimes fiscaux. Tout ceci, afin d'alimenter une base ayant valeur de masterview, de panorama, des sensibilités intégrées à l’organisation et à considérer dans le cadre des projets de loi motivés à la signature des uns et des autres. Cette vision, de l'avis de Martha Fulton elle-même, doit également permettre une meilleure évaluation des leviers de compétitivité présents au sein de chaque état membre pour orienter des stratégies d'intégration compatibles, sous-entendu non-concurrentielles ! Toujours sur un plan économique, l'ONC accompagnera également la création d'un organe de prêts à taux préférentiels, garanti collectivement, pour soutenir les pays les moins avancés. Enfin, un annuaire stratégique des grandes entreprises internationales et appartenant aux états membres, sera rendu public, pour aider la gouvernance économique del 'organisation et la valeur ajoutée des tissus économiques de chaque états membres. Les politiques d'import et d'export devront alors se construire ou être incitées à le faire sur ces bases désormais connues.

POLITIQUE
Sur le plan politique, en guise de conclusion à un programme déjà bien fourni et voulu ambitieux, la nouvelle présidente appelle à un sursaut de clarté qui oblige chacun à rompre avec une position de truchement. Les initiatives de l'organisation, défendues par un ou une minorité de ses membres, doivent disparaitre, à la condition soit dit en passant que nos valeurs soient réappropriées de chacun, pour les défendre indistinctement et collectivement... La Guerre du Prodnov fait office de leçon en la matière, après le délitement progressif du corps de maintien de la paix sur place, encourageant l'invasion du pays par les malyshevites. "L'Organisation des Nations Commerçantes, tu l'aimes ou tu la quittes" grondait à l'époque celle qui n'était que la conseillère fédérale aux affaires étrangères. Huit ans se sont écoulés, la pensée reste intacte. "On ne peut pas en situation de crise, savoir les pieds d'une chaise branlants sur laquelle on hésite à s'asseoir. Nos valeurs doivent être connues, comprises, appropriées pour que l'engagement de l'organisation au sein d'un quelconque projet, ne souffre d'aucune ambiguïté, d'aucune zone grise qui interrogerait quant à l'engagement plein et entier d'un de ses membres. Ces hésitations coutent des vies, ces hésitations tuent." Par ce geste, Martha Fulton entend s'assurer que chaque décision prise par l’ONC soit désormais suivie d'une évaluation d'impact sur les économies membres et les valeurs de ses membres, permettant une possible révocation en cas de déséquilibre manifeste mais qui laisse à chacun le temps nécessaire pour anticiper un retrait unilatéral d'un des membres. Des lignes rouges diplomatiques seront établies, publiées et soumises à adhésion explicite. Ainsi donc, Martha Fulton entend par là affirmer que la coopération ne saurait reposer sur l’ambiguïté ! Et si un Etat ne partage pas les principes fondamentaux, élémentaires de l’organisation, alors les modalités de son retrait devront être discutées sereinement mais fermement, pour ne pas cumuler des adhésions sans engagement fort. Outre ce point, un dialogue structuré avec les autres grandes institutions internationales, que sont par exemple l'Organisation des Nations Démocratiques (OND) ou le Liberalintern, sera institué pour assurer la cohérence des agendas diplomatiques et économiques mondiaux, prévenir les conflits globalisants et l'embrasement généralisé.

Ceci dit, l'arrivée de Martha Fulton à la tête de la présidence de l'ONC se veut sous une certaine forme, un retour spectaculaire au plus haut niveau d'une diplomatie désormais globalisée mais où la voix de l'ONC se faisait de plus en plus atone. Mais l'ONC, fut-elle estropiée, sourde et borgne, restera porteuse d'une aura qu'aucune autre organisation ne saurait justifier derrière elle. Une aura pour laquelle la Fédération d'Alguarena a la prétention de se savoir largement contributrice. Une contribution renouvelée par son nouveau président, Luis Saragoza-Medina, qui semble avoir fait toute la mesure des enjeux internationaux, afin d'offrir à l'ONC les moyens d'une ambition politique et économique tangible auprès de tous.

L'association Luis Saragoza-Medina, et Martha Fulton, est, de l'avis de chacun, optimale pour pousser l’organisation hors de sa zone de confort et insuffler un souffle nouveau, un sang neuf, qui va simultanément redéfinir l'ADN de l’organisation et la porter plus loin qu'elle n'a voulu aller ces cinq dernières années. Pour le président fédéral d'Alguarena Luis Saragoza-Medina, encore politiquement bien jeune sur la scène internationale, ce dernier voit raisonnablement en Martha Fulton une alliée stratégique, une garante de continuité et de réassurance, mais aussi au final un levier de crédibilité externe. "C’est la Mazeri Abrogara de ce mandat. La figure tutélaire, porteuse d'un tuilage qui ne se refuse pas", confiait récemment un député du Mouvement Populaire Fédéral. La comparaison n'est pas anodine. A l'image de l’ancienne figure politique des seize dernières années, Martha Fulton incarne une vision fondée sur la loyauté aux engagements (pris), la transparence des processus (définis) et une fermeté assumée dans la défense des équilibres collectifs (voulus).

Mais au-delà de son seul projet institutionnel, très largement on le devine assez bien, tourné vers l'Organsiation des Nations Commerçantes et la réglementation internationale, Martha Fulton porte un message politique plus large : celui d'une réaffirmation dogmatique, solidaire mais lucide des attentes de chacun, d'un réenchantement de la parole diplomatique qui n'esquive pas les tensions mais les traverse avec méthode, responsabilité et consensus ! Elle n'a pas hésité, dès les premières heures de son élection, à évoquer la question de la désunion croissante face aux menaces régionales, rappelant l'échec des soutiens à la République du Prodnov Libre comme une démonstration tragique et dramatique pour la crédibilité des engagements internationaux. "Nous n'avons pas été à la hauteur de notre parole. Et lorsqu'une organisation multilatérale manque à la promesse donnée, elle perd plus qu'un membre : elle perd son âme et l'opportunité de dissuader des actions hostiles futures."

Ainsi donc débute la présidence de Martha Fulton à l'ONC, sur une réflexion profonde nichée au croisement du devoir de mémoire et de la nécessité de transformation. A 79 ans, celle que beaucoup surnomment désormais "la gardienne des ambitions libérales" n'entend pas ménager ses efforts dans un contexte de crise où certains baissent déjà les bras. Son élection, saluée par nombre de gouvernances avec en premier lieu celle d'Alguarena, raisonne effectivement comme une chance inespérée de refonder, de normaliser, de rationnaliser les actiosn futures. Ce qui pourrait bien signer le début d'un nouveau cycle favorable pour l'ONC. Un cycle voulu à la fois plus lisible, plus exigeant et plus apte à relever les défis systémiques de notre temps.
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