20 juin 2007 - Nomination de Ichtaca Divigracia à la Présidence de l’Organisation des Nations Commerçantes. Portrait du nouveau et premier Président de l'Organisation des Nations Commerçantes (ONC), Ichtaca DIVIGRACIA.Lors de son discours d’investiture à la présidence de l’Organisation des Nations Commerçantes, le Premier Président de l’ONC a exprimé son vœu le plus cher de concrétiser l’ambition des peuples qui l’ont porté jusqu’ici.
La tâche est titanesque pour le Président Ichtaca Divigracia, après son investiture à la tête de la plus puissante des organisations internationales, compte tenu du poids de ses membres et du potentiel économique qui réside dans ses membres. “L’Organisation des Nations Commerçantes est équipée pour relever tous les défis de notre ère. Ensemble nous allons identifier la meilleure coopération possible entre les différents états membres, pour trouver l’ossature d’un outil économique sans précédent, à même de développer le commerce, le partage, l’échange sous toutes ses formes et in fine, la paix de chaque partie prenante qui partagera notre sensibilité pour la prospérité née sous la collaboration mondiale…”
Pour beaucoup d’experts, le Président Divigracia est déjà confronté à un défi existentiel pour l’organisation, compte tenu du relatif individualisme qui tend à frapper les membres de l’ONC positionnés sur l’hémisphère sud. Des acteurs économiques qui apparaissent effectivement peu à peu tournés vers des intérêts, agités par des acteurs étrangers à l’organisation. L’ONC, malgré tout le poids qu’est le sien, manque encore d’élan pour se faire une organisation internationale reconnue. On sait ce qu’on a, mais pas où allons-nous. Ça manque de cap, avait résumé un politologue pour décrire les lacunes actuelles présentes et supposées au sein de cette organisation pesant des milliers de milliards à elle seule.
Le président de l’ONC, Ichtaca Divigracia, souhaite donc démarrer son mandat en se montrant porteur de sens pour l’organisation, afin de définitivement la sortir de sa certaine oisiveté, sa relative errance diront les plus mesquins des commentateurs.
Un contexte particulier et périlleux, compte tenu de l'envenimement des relations internationales qui entourent certains états membres, et de certains théâtres régionaux susceptibles de produire un emballement militaire d’envergure mondiale, à l’image de la guerre d’indépendance au Pontarbello et des récentes crises sur les littoraux afaréens, où de nombreuses colonies listoniennes, sondent l’intérêt pour elles d’un maintien dans l’Empire. Une réflexion qui attise les tensions entre le gouvernement impérial et les autorités locales des provinces concernées, faisant craindre l’émergence de nouveaux théâtres d’affrontement dans ces régions.
Mais dans son malheur, le premier et nouveau président de l’ONC peut malgré tout s’appuyer sur une liste d’états membres parmi les plus stables au monde, ne laissant que peu de places au risque d’un coup d’état ou d’une révolution au sein d’un gouvernement signataire à l’ONC, ce qui aurait pour effet immédiat de gripper le fonctionnement normal des institutions de l'organisation, par l’interchangeabilité de ses représentants, de ses grands électeurs, de ses décisionnaires en somme.
“Il faut transformer cette stabilité des États membres en quiétude et en confiance, pour que chacun des États signataires qui se sait souverain, puisse entamer une démarche inclusive au sein de l’organisation, occultant l’idée selon laquelle le collectif puisse jouer contre ses intérêts.”
Intronisé depuis le 17 juin 2007, l’homme d’état souhaite initier au plus tôt les consultations nécessaires à la mise en place des principaux chantiers inhérents au fonctionnement de l’ONC:
- processus décisionnaire, à la majorité, à l’unanimité?
- capacité de financement des projets internationaux, cotisations fixes, doantions libres ou autres solutions de financement?
- processus d’élargissement de l’ONC, modalités d’intégration de nouveaux membres, critères d’éligibilité?
Des sujets nombreux et fondateurs de l’organisation, susceptibles d’impacter lourdement sa trajectoire à l’international, une fois que les premiers dossiers s’empileront sur son bureau. Premier dirigeant élu pour l’organisation, l’homme voit reposer sur lui toute la pérennité des enjeux futurs de l’ONC, son existence même compte tenu du caractère très récent de celle-ci. “L’opportunité faite aux membres de l’ONC, désireux de prendre leur destin, leur avenir entre les mains, est ici, à condition de s’en saisir dans l’année qui nous fait face” déclarait hier encore le premier fonctionnaire de l’institution, se promettant “de ardemment travailler à l’installation durable de partenariats justes et équitables entourant les membres de l’organisation…”
Composée de neuf états membres, l'Organisation des Nations Commerçantes espère ainsi offrir une vision d’avenir, une dimension projective à la politique étrangère de ses états membres, en trouvant les investissements à prioriser pour dynamiser l’économie des parties prenantes, en formalisant une prise de décision équitable et représentative de l’intérêt général ou encore en allant activement oeuvrer pour la stabilité des routes commerciales auxquelles ses états signataires se sont rattachés ou y apparaîtraient comme notoirement dépendants. “ce ne sont pas les projets qui manquent” avait d’emblée prévenu l’homme, pour justifier le relatif focus accordé aux points précités.