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Projet d'Intégration Structurel Paltoterra-Leucytalée : les travaux commencent enfin.
Après plusieurs années de négociation et de planification, le projet d'investissement visant à faciliter les échanges entre l'Union et le Sud de l'Eurysie débutent enfin.

Les chantiers d'intégration structurelle entre la Leucytaliée et le Grand Kah ont commencé avec l'inauguration du travaix du premier tronçon de la ligne de chemin de fer qui reliera les ports de l'Ouest à ceux de l'Est. Ce tronçon sera construit via le réseau de partenaires du fonds Tomorrow, en collaboration avec des entreprises de construction locales. On considère qu’environs 34 % des entreprises engagées pour l’heure sont kah-tanais, (avec notamment le groupe d’infrastructure Saphir Macrotechnologie occupant un bon 16%), 40 d’entreprises nationales et 26 % d’entreprises étrangères, notamment les groupes Atlas et Kamel Transports.
A terme on prévoit l’agrandissement et la modernisation de pas moins de 9 terminaux portuaires, à Kerbess, Navisss, Parana, Baltos, Triastro, Salinas, Caynova, Rio de l'Estuaire et Podes. Ils devront pouvoir accueillir des navires de grande capacité nécessaire pour le commerce transcontinental. Des travaux seront menés pour renforcer les quais et infrastructures portuaires existantes, moderniser le matériel préexistant aux normes technologiques kah-tanais et construire de nouveaux terminaux ferroviaires devant éviter le moindre retard ou embouteillages, l’ensemble suivant une planification minutieuse expérimentant avec les nouveaux logiciels d’analyse de fret de la coopérative d’informatique DataDyne. Selon le prote-parole du Fonds Tomorrow, les nations Evasiennes seront dotées du réseau de fret et de port le plus moderne de la planète. Des discussions sont en cours pour envisager la création d’un système de régime maritime commune à tous les nouveaux terminaux portuaires, permettant une meilleure coordination du trafic et l’instauration de normes communes rendant la ligne maritime Eurysie – Paltoterra plus attractive encore.
Parallèlement, des travaux importants vont être entrepris dans le domaine de la production d'énergie. Des centrales électriques modernes, fonctionnant à l'énergie solaire, éolienne et hydraulique, seront ainsi construites pour alimenter les besoins en électricité de la nouvelle infrastructure de transport et des autres industries locales. Le manifeste du projet est clair sur ce point : plus de 60 % de la consommation énergétique des nouvelles infrastructures doit être renouvelable. Un projet de modernisation long cours doit permettre, selon les prévisions d’évolution technologique, de progressivement faire passer ce chiffre à 80 % puis 100 % sur les quinze prochaines années. L’ensemble doit porter une vision plus verte du commerce et du partage, permettant de rapprocher les peuples sans détruire leur environnement, et d’envisager une forme de croissance plus « verte » et résilientes. Les télécommunications seront également modernisées, avec la mise en place de réseaux de fibre optique haute vitesse pour permettre la communication rapide entre les différents centres d'affaires et un partage technologique limité sur plusieurs domaines permettant d’envisager à terme une meilleure coopération des centres financiers régionaux et kah-tanais. Plusieurs entreprises ont déjà répondues à l’appel d’offre.
Dans l’ensemble les entreprises locales devront bénéficier de ces investissements, créant de nombreux emplois pour les travailleurs eurysiens. On s’attend aussi à un important boost dans l’industrie du service, qui verra arriver une importante population de travailleurs expatriés venus combler les éventuels besoins de ces chantiers au salaire et conditions de travail calquées sur le modèle kah-tanais, extrêmement attractif. Si certains dénoncent de nouvelles infrastructures de transport et de communication ouvrant de fait de nouveaux marchés aux industries kah-tanaises, qui "risquent" de pouvoir plus librement exporter leurs produits vers la Naveces, la Manche Silice, l’Arcanie, la Travie et la Youslévie, les citoyens de ces pays vont également bénéficier de ces nouvelles infrastructures, qui amélioreront leur qualité de vie en leur permettant d'accéder à de nouveaux emplois, de nouveaux services et de nouvelles opportunités commerciales. Du reste, ils seront les seuls juge de paix quant au succès ou non de produits d’exportation, soumis aux lois du marché. Enfin, les officiels kah-tanais venus visiter les premiers chantiers et rencontrer les personnalités politiques locales se sont aussi félicités d’ouvrir le Grand Kah à un commerce international dont le développement rapide de l’Union serait partiellement dépendant. On estime ainsi que le projet d’intégration structurelle ouvrira ainsi la voie à une augmentation nette des importations de matière première, de biens industriels à faible valeur ajoutée, de biens culturels et de produits de consommation en direction du Paltoterra. Le commissariat au Maximum de l’Union a aussi indiqué que le Grand Kah espérait à terme devenir le principal port commercial d’un continent friand en importation, signifiant que les produits eurysiens pourraient jouir d’un marché plus ample encore que la simple Union.
À terme on envisage la création de nouvelles coopératives du fonds Tomorrow directement implantées dans la région et visant à assister les entreprises locales à accéder à ces nouveaux marchés et à participer à la croissance économique de la région.
Concernant le retard relatif du début des travaux par rapport aux prévisions initiales, les responsables du projet jouent la transparence : plusieurs facteurs ont joué. L’inclusion tardive de la Naveces a imposé une reconfiguration des sommes investies ainsi que d’engager plus de personnel pour les travaux. Enfin, la signature du Traité de Covadonga a imposé une certaine prudence aux investisseurs kah-tanais, qui attendaient d’en connaître les détails avant de s’engager. Finalement, la création d’un marché ouvert et libre dans la région est une très bonne nouvelle pour le projet d’investissement, qui se voit ainsi épargné d’avoir à négocier individuellement des conditions commerciales pour chaque pays, et rend la région eurysienne plus attractive encore. En termes politiques, il ne reste plus qu’à décider d’éventuels droits douaniers spécifiques avec les pays membres de la nouvelle Union des Nations Evasiennes. Des négociations qui n’impacteront pas les travaux et pourraient, selon des bruits de couloir, reprendre le format proposé lors de la réunion multipartite pour la création d’un axe commercial Pharois – Kotios – Hafen – Saint-Marquise – Grand Kah, limitant les droits douaniers spécifiques à des zones franches et des ports dédiés.