Le renforcement des coopérations militaires entre la Fédération d’Alguarena et la République d’Union Nationale du Pontarbello est, de l’avis de chacun, un facteur directe du déclin de la piraterie en Paltoterra du Nord et Aleucie du Sud, notamment grâce au portage politique fait par la Fédération d’Alguarena, particulièrement engagée contre ce mal endémique qui vient se heurter aux ambitions commerciales de la première puissance économique mondiale.
Avec des moyens aéronavales tels que les drones de reconnaissance, les avions-radar et les stations radars transhorizons, la Fédération d’Alguarena constitue un renfort appréciable et de taille, pour aider la marine et la garde-côtière pontarbelloises à lutter efficacement contre les embarcations indésirables qui viendraient perturber les flux commerciaux maritimes dans la région.
“Les actions de détection et d’interception des navires pirates sont devenues beaucoup plus aisées avec le concours des forces fédérales de la marine d’Alguarena. On constate d’ailleurs deux ans après seulement, une chute nette et drastique du nombre de navires supposés pirates…” nous explique le Capitão de Fragata (litt. Capitaine de frégate) Luisinho Almeida, de la marine pontarbelloise.
Au-delà de la lutte en mers, ce sont également les actions terrestres qui ont ébranlé le réseau logistique des groupuscules pirates régionaux, à commencer par la libération de l’enclave pharoise installée illégitimement au sein de la péninsule pontarbelloise et qui contribuaient activement à faciliter les flux de contrebandes ainsi que les actions de commerces illicites vers le continent. Mais avant ça, ce sont également les acquis territoriaux et logistiques du Pavillon de l’Albastre qui ont été bousculés, d’abord à l’initiative des autorités izcales, décidées à laver l’infamie que générait ce groupuscule en entretenant un état dans l’état le long du pourtour méridional de l’Aleucie, puis ensuite par la coopération militaire et économique des autorités alguarenas ainsi que pontarbelloises, engagées à neutraliser les équipages de pirates existants dans la zone puis à développer les conditions socio-économiques favorables pour durablement éloigner les communautés locales de ces pratiques criminelles.
“Il y avait un gros travail de neutralisation à faire pour les forces armées pontarbelloises” confie le capitão de Mar e Guerra (Capitaine de Mer et Guerre) Bartolomeu Vieira, de la marine nationale du Pontarbello, “nous l’avons fait, grâce à une coopération pleine et entière avec d’autres acteurs du commerce régional sur lesquels nous avons pu capitaliser. Mais en marge de ces actons, j’aimerais également l’attention sur les nombreuses initiatives socio-économiques distillées au Pontarbello, ayant permis de faire de ce pays l’un des plus gros producteurs de richesse au monde. Je vous le dis, la République d’Union Nationale du Pontarbello a de la réussite économique et la piraterie n’est de ce fait, pas une solution viable… Nous appelons les personnes susceptibles d’entamer ou de soutenir une quelconque action associée, assimilée, à de la piraterie, à s’abstenir et à coopérer avec nos autorités. Sans quoi, que ces personnes soient immédiatement avisées que nous arriverons pour elles et que le pardon appartiendra déjà à la page précédente d’un livre dont l’histoire est d’ores et déjà écrite…”
Pour les autorités pontarbelloises, le pays est en effet en passe d’entrer dans son miracle économique, un âge d’or directement lié à la réorientation des capitaux sur son territoire ultramarin et non plus la métropole listonienne de l’ancien colonisateur impérial. Le statut indépendant et autonome de la péninsule pontarbelloise, lui permet en outre d’amorcer des relations diplomatiques qui n’ont pu être inaugurées jusqu’ici avant ça, la faute à une politique étrangère exécrable nourrie par les autorités impériales listoniennes et l’ayant privé de partenaires régionaux de premier plan.
Le premier de ces partenaires que l’indépendance pontarbelloise a permis de récupérer est indubitablement la Fédération d’Alguarena, en froid avec l’Empire listonien après que ce dernier eut négocié la territorialité de ses territoires ultramarins avec les autorités pharoises contre quelques navires de guerre. Un acte infâme qui faisait peser quelques incertitudes quant à la représentation politique de chacun sur place, si les autorités impériales pouvaient (dé)raisonnablement monnayer leur souveraineté contre des acquisitions matérielles superflues…
Des circonstances politiques qui ont durablement décomplexifiées la situation économique de la petite péninsule d’Aleucie du Sud, en lui ouvrant la voie de la coopération internationale. Aujourd’hui convenablement et durablement ancré dans l’espace régional qui est le sien, le Pontarbello peut percevoir de nouvelles ambitions économiques comme légitimes, d’autant plus s’il se fait introniser comme un garant de paix et de sécurité pour le commerce international sur cette zone.