La guerre entre la Fédération d’Alguarena et le Grand Kah est, malgré la relative retenue affichée par les gouvernements en poste, totale. Une extension de la guerre largement tournée vers le domaine économique, quand l‘on sait que les services secrets alguarenos interviennent déjà dans la facilitation du commerce d’articles kah-tanais contrefaits et majoritairement dédiés à l’exportation. Aujourd’hui, le dévolu de l’une des plus grandes agences secrètes au monde, s’est paradoxalement tourné vers le développement du hacking et du piratage de musiques K-POP kah-tanaise !
Véritable institution de la musique au Grand Kah, la K-POP s’est longtemps faite une des vitrines culturelles du pays destinée à marquer l’identité de celui-ci. Grand contributeur de l’économie nationale issu des secteurs culturels, le domaine de la K-POP est donc devenu une des cibles naturelles des services secrets alguarenos, dans leur recherche d’actions coercitives et d’actions de sape contre les engrenages économiques du Grand Kah.
Enregistrement d’extraits musicaux de K-POP sous des copies illicites, mise à disposition de contenus d’oeuvres culturelles hackées sur des plateformes en ligne, débourser 5 pesetas alguarenas pour l’acquisition est un CD de musique de K-POP katanaise est encore trop coûteux, considérant l’accessibilité des mêmes contenus. En tant que grandes puissances mondiales, la Fédération d’Alguarena et le Grand Kah sont très liés au patrimoine musical mondial puisque ce sont des pays qui organisent régulièrement ce type de manifestations sur leurs sols, notamment à travers des évènements mondiaux.
L’impact économique que peut dès lors susciter des coups de canife contre les piliers du patrimoine musical national est difficilement chiffrable mais réel.
L’industrie culturelle est relativement bien développée si on la met en comparaison du reste de l’activité économique kah-tanaise, ou comparativement parlant à celle de la Fédération d’Alguarena qui est à peine plus développée malgré l’écart de PIB très significatif, est donc en première ligne pour essuyer les dégâts causés à ce secteur, compte tenu de la musique à disposition gratuites, de certaines contenus qui font la véritable poule aux oeufs d’or, des maisons d’édition.
La perte financière et in fine, la destruction d’emploi, est à considérer sur du moyen et long terme pour ce secteur d’activité. Un secteur d’activité jusqu’ici étendu au cinéma, à la musique, à la télévision et aux livres mais qui, par l’intervention des services secrets alguarenos, voit ses pertes financières se rediriger vers le contenu musical, mis à disposition du grand public gratuitement.
La K-POP kah-tanaise est l’un des produits identitaires phares exportés et propres au Grand Kah. Un produit qui jusqu’ici faisait vendre et faisait vivre dans le domaine musical, mais dont la mise à disposition de contenus gratuits en ligne, pourrait freiner les recettes engrangées par les maisons d’édition, et derrière elles, l’état Kah-tanais lui-même.