23/02/2015
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CONSEIL | Conseil de coopération du Forum - Page 2

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Aqeel al-Massoud, représentant banairais au Forum de Coopération de l'Afarée du Nord
Aqeel al-Massoud, représentant banairais au FCAN

"Chers confrères, chère consœur,

Les Sultanats Arabes sont pour le Banairah un voisin fort appréciable, stable, de confiance avec lequel nous conversons amicalement et partageons une culture similaire. Il est donc évident pour nous de donner notre confiance à la FUSAAN, nous sommes donc favorables à son adhésion au sein du forum.

Pour le Farisistan, nous nous positionnons de même que la Cémétie : il est important d'établir le dialogue avec ce pays afin de travailler à la stabilité dans la région, une stabilité qui nous tient particulièrement à coeur, et ce malgré les différences idéologiques qui séparent le Banairah et le Farisistan, puisqu'il s'agit d'un des pays frontaliers du Banairah. Nous répondons donc également favorablement à leur requête.

Nous comprenons la position cémétéenne vis-à-vis de la Sérénnissime République de Fortuna, néanmoins, le Forum ayant accepté l'Empire du Nord, il est logique qu'il accepte également la Sérénnissime. Nous votons donc favorablement quant à leur candidature qui, nous l'espérons, permettra d'éviter des incidents futurs.

A propos d'incident, nous rappelons à la République Ptolémaïque la visée de notre organisation, à savoir le dialogue entre les différents pays composant l'Afarée du Nord ainsi que ceux prêts au dialogue interagissant avec notre vaste région. L'acceptation d'une candidature ne se fait donc que sur la confiance à accorder au postulant ainsi que sur le respect des règles de postulation. Des revendications territoriales n'ont absolument rien à avoir avec de telles considérations et entravent la discussion en plus de la polluer. En faisant de tels chantages diplomatiques, de surcroît à votre première séance du Conseil, vous faites honte aux représentants qui ont fait l'erreur d'accorder leur confiance en vous et par conséquent, à votre gouvernement. Nous vous serions donc gré de retirer immédiatement vos propos choquants faisant fi de toute considération de souveraineté et d'autodétermination, des propos tout simplement dignes d'une puissance coloniale eurysienne. Si vous avez une quelconque affaire frontalière légitime avec Fortuna, veuillez rester dans les règles de la diplomatie et du dialogue, qui je vous le rappelle encore sont à la base de cette organisation. Si la République Ptolémaïque n'est pas prête à faire cet effort de coopération, il n'est plus nécessaire de retenir ses représentants au sein du Forum, et encore moins du Conseil. En cas de maintien de votre position, nous serions obligés de ne pas tenir en compte de votre voix, celle-ci ne s'inscrivant pas dans le cadre imposé."

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Portrait
Armand Dolporios
Représentant de la république ptolémaïque au F.C.A.N.



« Sieur Aqeel al-Massoud, la république ptolémaïque défend l'afaréanisation des territoires de notre continent, que des nations comme celle de Fortuna ont colonisé. Dire que notre république universelle est digne d'un colon eurysien est donc irréfléchi. Fortuna exploite ses territoires éparpillés aux quatre coins du monde. C'est une nation riche et prospère, qui construit son empire sur ses conquêtes passées. N'étant pas une nation, ni même un peuple centenaire, et même par la raison, la république ptolémaïque ne veut pas faire "payer" les actes considérés par certains comme des crimes. En revanche, l'intégration de ce territoire à la Ptolémaïe, ainsi que tous les territoires éparpillés de Fortuna aux Etats légitimes, est quelque chose que vous vous devez de vérifier, par l'organisation d'un référendum au suffrage universel dans chacun de ces territoires.

En tant qu'Etats afaréens, nous nous devons de vérifier par notre propre chef, la volonté des peuples intégrés à des Etats originellement non-afaréens sur le continent afaréen.

Notre réponse précédente, annonçant le refus de la candidature fortunéenne, n'avait pas pour but une mise en action, ou de recevoir une réponse de sa part concernant ces desseins. Son seul but était d'introduire la remise en question territoriale nord-afaréenne.

C'est pourquoi nous refuserons toute candidature d'un Etat n'étant pas centralement afaréen tant que ne sera pas intégré à la Charte constitutionnelle du FCAN que "tout territoire d'Afarée sous autorité centrale non-afaréenne doit faire l'objet d'un référendum au suffrage universel sous surveillance de représentants de tous les Etats membres du FCAN, si l'autorité centrale du pays concerné émet une volonté d'intégration au FCAN, quelque soit le statut demandé."
En conséquence de cette réflexion, je demande l'ouverture d'une session pour débatre de ce sujet, aboutissant à l'écriture d'un texte claire et à son vote par les membres à part entière du FCAN.

Si cette initiative ptoléméenne est acceptée (ce qui serait finalement tout à fait normal), je demande le droit légitime de présider cette session, puisqu'à l'origine de sa tenue.

En supplément et pour répondre à vos propos, je cite la charte constitutionnelle du FCAN :

Article 2 : Principes directeurs
Le Forum de Coopération de l'Afarée du Nord se fonde sur les principes suivants :
  • Respect de la souveraineté des États-membres et de leur droit à l'autodétermination.
Il n'y a rien sur la souveraineté des Etats non-membres, ni sur l'autodétermination de leurs peuples.
De plus, pour reprendre votre parole : "En cas de maintien de votre position, nous serions obligés de ne pas tenir en compte de votre voix, celle-ci ne s'inscrivant pas dans le cadre imposé."
Cette mesure n'est inscrite nulle part. En revanche :
Les décisions sont prises à l'unanimité, en respectant les opinions et les intérêts de tous les membres. (art.3 de la charte constitutionnelle du FCAN)
Le Centron, représentant suprême de la république ptolémaïque universelle consultativo-démocratico-épistocratique, et moi-même représentant ses intérêts en ce lieu, Armand Dolporios, vous assurons notre volonté une et indivisible concernant l'aboutissement de nos desseins, qui sont peut-être ceux des peuples concernés. »
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Christodoulos Perrakos, ancien Premier ministre de la Principauté de Cémétie (Geórgios Alogoskoúfis)
Christodoulos Perrakos (Cémétie)

« Mes chers confrères et ma chère consœur,

J'aimerais intervenir dans ce débat enflammé initié par le Représentant permanent de la Ptolémaïe. En sa qualité d'Etat-membre, la République ptolémaïque dispose d'une voix, à égalité avec tous les autres, pour faire peser son choix dans la balance d'un vote qui nécessite l'unanimité de ses membres. Si la forme quelque peu cavalière de l'intervention dudit Représentant est tout autant déconcertante, j'en conviendrais, il n'en soulève pas moins une problématique intrinsèque à la formation du Forum. Mais cette question n'est pas nouvelle. Le précédent sommet panafaréen, datant de l'an 2006, avait vu le jour sur un axe anti-impérialiste et décolonialiste qui, faisant fi de tout pragmatisme diplomatique, avait exclu du dialogue régional tout autre acteur que des Etats afaréo-afaréens.

La résultante de ce sommet est, comme s'en rappelle sans doute mon confrère banairais ici présent, un échec cuisant pour la diplomatie afaréenne. L'idéologie ne rassemble aucun de nos pays. Nous ne pouvons faire fi de nos différences si nous poursuivons un objectif qui est justement justifié par ces mêmes différences que nous ignorons volontairement pour faire l'unité afaréenne. Dialoguer avec les Etats extra-afaréens ayant une présence directe en Afarée, ce n'est pas approuver leur stratégie, mais bien au contraire les contraindre dans la coopération et l'action collective à faire avancer l'Afarée toute entière, et non pas juste leurs simples intérêts. Par exemple, un axe de coopération mercantile entre les territoires d'Afarée septentrionale de la République fortunéenne et les pays nord-afaréens entraînerait le développement de territoires afaréens, au bénéfice des peuples afaréens. Fortuna n'en percevrait qu'un bénéfice réduit, d'autant plus que le développement renforcerait l'émancipation ou l'autonomisation des populations locales.

Le Forum a été imaginé comme une institution de dialogue et d'échange ; nous ne pouvons nous réduire à en faire un bloc compact, parmi lesquels les Etats ne s'entendent déjà pas entre eux. C'est d'ailleurs dans un souci de respect de l'afarénéité des Etats que seuls des Etats afaréo-afaréens ont été acceptés au statut d'Etat-membre. Le simple statut d'Etat-partenaire doit garantir la coopération la plus prospère possible, loin de l'ambiance de guerre froide qui pourrait être promue par une certaine vision paradoxale de l'anti-impérialisme en Afarée. En aucun cas l'indépendance de territoires sous domination extra-afaréenne ne doit se faire au bénéfice injustifié d'un autre Etat, en l'occurrence la Ptolémaïe.

Une Commission pourrait être ouverte concernant les territoires nord-afaréens de Fortuna si les Etats-membres le votent. Mais organiser un référendum sur un territoire étranger relève de l'impossible ; il faudra à la Ptolémaïe plus qu'une volonté annexionniste pour faire bouger les lignes. Dans l'état actuel des choses, la Principauté de Cémétie que je représente ici s'oppose fermement à une telle ingérence contre-productive et surtout, irréalisable.

En agissant de la sorte, le Représentant permanent de la Ptolémaïe a mis en danger la crédibilité de l'organisation, même si le débat sur le caractère afaréen de l'institution s'impose. En aucun cas le Forum ne saurait être, comme le souhaite le Représentant ptolémaïque, un levier d'action impérialiste de la Ptolémaïe. Bien au contraire, par ses propos et son action inconsidérée, la Ptolémaïe a mis en danger sa place-même au sein d'un espace de dialogue basé sur l'acceptation la plus large possible des interlocuteurs du continent. Le Forum de coopération n'est pas une organisation ptolémaïo-ptolémaïque et nous nous opposerons à ce que la Ptolémaïe poursuive des velléités personnelles dans cet espace multilatéral. S'il le faut, la participation de la Ptolémaïe au Forum pourrait être suspendue au vote à l'unanimité si le cas de force majeur s'installe de la sorte. »
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qari Baya n Ifilku
qari Baya n Ifilku (Tamurt n Althalj)


La représentante des Tamurt n Althalj avait hoché la tête des suites du vote de la Cémétie, satisfaite des arguments et des discussions à venir concernant le lien Afaréen avec la République Sérénissime Fortunéenne. Elle s'y attendait, dés la mise en marche du Forum. Ce sujet était récurrent, une source de frustration continentale qui nécessitait une compréhension des avis et différents culturels, du tarissement de la stabilité régionale face au néocolonialisme et les mises en garde des confusions entre présence de territoires Eurysiens en Afarée et de la nouvelle fauconnerie de celles et ceux qui avaient manqué le coche lors de l'époque du colonialisme à outrance.

Frustrée, l'Afarée ne devait pas reprendre des travers d'antan, dressant, sans les étapes préalables de discussions et de réflexions communes, l'étendard de l'anticolonialisme et de la légitimé Afaréenne historique.

La qari resta de marbre dans un premier temps lorsque la république ptolémaïque mit les pieds dans le plat, avec une raideur que le Forum aurait préféré désuète. Tel était l'avis d'une représentante bien au fait du piège de la suffisance et des égos jeunes et ambitieux. Il n'y avait pas secret que les Tamurt n Althalj nourrissaient une bonne relation historique avec Fortuna, seul puissance majeure à avoir "respectée" la territorialité Althaljir.

La Principauté de Cémétie prit la parole et la qari hocha de nouveau la tête. Le langage corporel voulut, ni grossier, ni exagéré, était d'importance dans ce genre d'assemblée, permettant aux interlocuteurs d'y voir des soutiens totaux ou partiels en fonction des sujets discutés.



« Secrétaire Général, chers confrères,

Dans la bonne lignée d'ouvrir le Forum de Coopération de l'Afarée du Nord, confluence, par delà les différents et diversités, des nations de notre continent, nous serons plus brèves, sans être moins regardantes ni moins intéressées par les nouvelles candidatures de consoeurs et confrères Afaréennes.

Les Tamurt n Althalj votent favorablement pour l'intégration de la Fédération Unie des Sultanats Arabes d'Afarée et du Nazum en tant qu'Etat-Membre au sein du FCAN.

Les Tamurt n Althalj votent favorablement pour l'intégration de la République Chiite du Farisistan en tant qu'Etat-Membre au sein du FCAN.

Les Tamurt n Althalj votent favorablement pour l'intégration de la République Fortunéenne en tant qu'Etat-Partenaire au sein du FCAN.


La qari Baya n Ilfiku se tourna alors vers l'un des représentants du Forum et leva son index en l'air, comme pour confirmer qu'elle n'avait pas fini. Elle abaissa sa main et refoula les prémices d'une culture matriarcale malvenue en ces lieux. Avec douceur, elle reprit.


Représentant Armand Dolporios,

Le Secrétaire Général Aqeel al-Massoud et le Représentant Christodoulos Perrakos ont parfaitement résumé l'importance de la compréhension du but de ce Forum.
Le fait de refuser l'appartenance de la République Sérénissime Fortunéenne en tant qu'Etat Partenaire, et je tiens à préciser que Fortuna n'a pas demandé à disposer d'un statut d'Etat Membre, n'est pas un problème en soi, car tel est le choix d'un Etat Membre.
Toutefois nous devons commencer l'entreprise du Forum dans les meilleures conditions. Je ne fais que paraphraser nos confrères, veuillez m'en excuser : Accepter ou refuser une candidature par l'entremise d'une demande d'annexion territoriale est inadaptée, et je me dois de peser mes mots.
Espérons par ailleurs que le Forum ne soit pas un lieu de joutes par justifications légales ou de principes interposées de la Charte, qui a préconisé dans un premier temps la simplicité à la complexité.

Convenons d'ouvrir un terrain de discussion sur ce sujet, comme suggéré précédemment.
Les Tamurt n Althalj respectent l'avis de la république ptolémaïque, néanmoins les raisons avancées méritent dés lors une discussion véritable et spécifique.
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Portrait
Armand Dolporios
Représentant de la république ptolémaïque au F.C.A.N.



« Face à cette situation, nous demandons donc la suspension de la candidature fortunéenne ainsi que toutes futures candidatures (sauf celle de la FUSAAN et du Farisistan), le temps qu'une session chargée du perfectionnement de la charte constitutionnelle soit créée et close.
Cette session servirait à discuter du problème des territoires d'Afarée non-afaréens en premier lieu, puis, suite à une entente entre membres, de la réécriture perfectionnelle de la charte constitutionnelle.

La Ptolémaïe vote POUR cette mesure (vote symbolique non-effectif), en demandant aux autorités fortunéennes de bien vouloir reconnaître la complexité de cette affaire, sans en être spécialement handicapée. Par cette candidature, vous nous permettez de perfectionner notre organisation. Vous n'êtes en rien un "problème" ou un ennemi. Le problème, au sens mathématique non-péjoratif, est le système d'intégration et de fonctionnement simpliste du FCAN. Ce qui n'est pas une mauvaise chose en certains cas. Mais face à la complexité du système international, nous considérons être dans l'obligation de nous intéresser à ce paramètre qui se fait problème. »

[Hrp : un topic sera créé spécialement pour cette session]
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Christodoulos Perrakos, ancien Premier ministre de la Principauté de Cémétie (Geórgios Alogoskoúfis)
Christodoulos Perrakos (Cémétie)

« Mes chers confrères et ma chère consœur,

En sa qualité de gouvernement ayant grandement contribué à la rédaction de la Charte fondatrice du Forum nord-afaréen, la Principauté de Cémétie, que je représente ici en tant que Représentant permanent mandaté, souhaiterait rappeler quelques éléments consubstantiels à la nature de ladite Charte. Comme le rappelait si bien ma consœur d'Althalj, la Charte est un texte volontairement flexible et ouvert, fait de telle sorte à ce que nous puissions dialoguer responsablement avec le plus grand nombre d'Etats et entités possibles. Ce texte a été signé tel quel par les pays fondateurs. Le choix de la simplicité a paru primer sur celui de l'idéologie et de la complexité, deux voies sur lesquelles nous aurions perdu en contenance et en crédibilité, à trop ânonner des antiennes que nous ne partageons pas entre nous.

La brutale réclamation d'annexion des territoires fortunéens d'Afarée du Nord a déjà choqué par sa nature belliqueuse ; la volonté unilatérale de la Ptolémaïe de geler la dynamique intégratrice de l'organisation afin d'en exclure de potentiels partenariats grandement profitables à nos nations respectives est une atteinte supplémentaire aux principes fondamentaux de la Charte, à savoir ceux d'un dialogue entre le plus grand nombre d'acteurs possibles pour mener à bien différentes missions. S'il est effectivement nécessaire d'amender la Charte pour y ajouter de la profondeur juridique, celle-ci ne saurait nullement être contraignante et sa nature simple, et non simpliste, est garante du bon déroulement du dialogue. Le droit international laisse à la souveraineté des Etats ce qu'il ne leur prend pas par son inutile complexité. La décision de la Ptolémaïe d'obstruer la dynamique de coopération sur le continent afaréen inquiète grandement la Cémétie, qui ne saurait tolérer d'être prise en otage diplomatiquement par les décisions d'un autre pays.

Si, comme je l'ai déjà dit plus tôt et à l'instant, il est nécessaire de porter une réflexion sur l'autonomisation et le développement des territoires afaréens placés sous l'administration d'Etats extra-afaréens, ce développement ne peut être mené sans lesdits Etats. Concernant la demande du Représentant permanent de la Ptolémaïe d'organiser une Commission spéciale dédiée aux affaires juridiques et aux territoires colonisés, tout vote ne peut être soumis que par le Secrétaire général selon l'ordre du jour, donc le vote de la mesure proposée par la Ptolémaïe sera postérieur à l'accession de Fortuna au statut d'Etat-partenaire. Si vote il y a pour ce gel d'institutions internationales dont la jeune Ptolémaïe n'a même contribué à la constitution, la Cémétie votera contre. La Principauté de Cémétie rappelle que la Ptolémaïe remet en cause par ses actes délétères sa propre participation au Forum. Monsieur le Secrétaire général, en vertu du fonctionnement de la Charte et de l'ordre du jour du Conseil de coopération, je vous prie de continuer et clore cette session par vos votes. »
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Logo de la République Sacrée de la Mandrarika.

11 novembre 2010 - CONFIDENTIEL - Nomination du premier représentant mandrarikan au Forum de Coopération pour l'Afarée du Nord.


Portrait de Chibwati Akubundu
Chibwati Akubundu, est le premier représentant officiel et permanent de la République Sacrée de la Mandrarika, au Forum de Coopération pour l'Afarée du Nord.


Confronté à l’enchevêtrement de défis en Afarée et pour la Mandrarika elle-même, le Premier Mandrar Rakoto Manorohanta avait pris le parti de porter la candidature de son pays auprès du Forum de Coopération pour l’Afarée du Nord. Un regroupement de circonstance, pour une poignée d'États régionaux largement impactés par la mondialisation croissante de l’Afarée. Réputée isolationniste, la Mandrarika était malgré tout sujette à une mondialisation croissante de son espace économique ou encore de sa société civile. Et comme le disait Rakoto Manorohanta, “rien ne se brise quand l’on connaît le sens du vent…” En d’autres termes, lutter contre l’exposition croissante de l’Afarée au reste du monde n’était pas opportun, voire carrément létal. La mondialisation était en marche, comme une vérité implacable qu’il eut été contre-productif de nier et appelant la gouvernance théocratique mandrarikane à s’ouvrir pour en saisir les avantages ainsi que les opportunités. Le forum de coopération pour l’Afarée du Nord, pouvait concrètement constituer une de ces opportunités palpables à travers la mondialisation du pays.

De cette initiative politique, plusieurs actions devaient être menées, notamment celle portant désignation d’un représentant de la Mandrarika audit Forum de Coopération. Le Forum devait effectivement être considéré comme un espace de rencontre pour les dirigeants politiques et les représentants de divers pays du continent afaréen. Sur cette base, il était donc permis pour tout État membre, de contacter, de débattre et d'œuvrer dans le sens de la normalisation des relations ainsi que des échanges avec les autres membres “partenaires” au Forum.

Résoudre les problèmes communs et promouvoir une politique de développement régionale, voire continentale, voilà tout l’enjeu d’infrastructures telles que celle-ci et obligeant la gouvernance du culte Caaganiste à la tête de la Mandrarika, à identifier le porte-voix idéal pour s’y faire représenter dans une première mesure, entendre dans une autre.
Peu mondialisée, la Mandrarika ne jouissait malheureusement pas de maintes et maintes personnalités charismatiques, pour porter ses intentions à l’internationale. Aussi, pour servir de pont entre toutes les nations membres, la nomination du bon interlocuteur par les autorités légitimes du pays pouvait constituer une étape en soi.

Mais peu exposée à la scène internationale, la sphère de conseillers qui gravitent autour du Premier Mandrar avait-elle les épaules taillées pour l’exercice? La question se posait tant les seules fonctions aujourd’hui en interface avec la scène mondiale, étaient restreintes, se limitant aux seules fonctions de Premier Mandrar et de Gardien du Culte Caaganiste.
De cette question laissait en suspens, nombreux étaient les “prétendants” à la fonction, qui s’étaient rapprochés de la sphère dirigeante du Culte Caaganiste, en vue de faire valoir leurs atouts et leurs noms, dans la sélection du premier secrétaire aux affaires étrangères du Forum de Coopération en Afarée du Nord.

Et sur le sujet, le Premier Mandrar Rakoto Manorohanta avait manifestement vu défiler un peu de monde, des délégations en provenance des différents sanctuaires du culte, des sectes dans la secte pour certaines même, souhaitant faire privilégier leurs intérêts par la désignation d’un parent ou proche affilié aux intérêts du courtisan. Chaque délégation avait donc de la matière à présenter un ou plusieurs candidats au Premier Mandrar, qui finit par n’écouter les éloges que d’une seule oreille et distraite.

Des discours passionnés, enchaînant le déroulé des qualités supposées aux uns et aux autres. Certains mettaient en avant leurs expériences diplomatiques au niveau local pour le traitement des litiges au sein de la communauté, d’autres vantaient leur connaissance parfaite des doctrines du culte caaganiste, d’autres un certain niveau d’érudition, nourri par les universités étrangères mais ce dernier point était manifestement une tare plus qu’un atout.

Après de longues heures de délibération, le Premier Mandrar balaya la pile de candidatures qui s’était présentée face à lui, posant sur la table une nouvelle. “Je veux cet homme, Ephraim Randriokoniri. Faites partir les réponses négatives.” A cet empressement, plusieurs conseillers du Premier Mandrar ont tenté de contester le caractère soudain et brutal de la décision, multipliant les plaidoyers en faveur de tel ou tel candidat.

“Ephraim Randriokoniri? mais il n’est même pas candidat au secrétariat du Forum de Coopération” finit par lui dire l’un des conseillers, manifestement amer.

“Justement, c’est aussi ce qui m’invite à prendre cette décision…” balaya-t-il, plus convaincu encore de son choix après les protestations de ses conseillers. Il faut dire que, bien qu’ils soient indubitablement engagés pour la défense des intérêts mandrarikans, il était néanmoins permis de croire que plusieurs d’entre eux voudraient saisir l’opportunité d’introduire une nouvelle éminence sympathisante de leurs intérêts. C’est pourquoi le Premier Mandrar, en dépit de son acceptation à rencontrer les différents candidats par simple bienséance à l’égard des protocoles ainsi que des aspirants, avait mené une série de recherches parallèles à celles des institutions, pour justifier du profil le plus adéquat à cette tâche.

Une réflexion nécessaire, qu’il a pu nourrir grâce à l'étude de plusieurs dossiers de “non-candidature” portés à sa connaissance par le renseignement interne. C’est-à-dire paradoxalement l’ensemble des dossiers de candidats potentiels n’ayant pas candidaté sur la fonction. C’est dire si le Premier Mandrar fait peu de cas sur les ambitions personnelles de chacun.
Des candidatures de non-candidats reçues par un tiers, l’une d’elles vint malgré tout capter son attention, intitulée Chibwati Akubundu du nom de la personne citée, elle affichait le parcours hors norme d’un ancien étudiant afaréen, parti du continent avec ses parents dans les années 1984, alors qu’il était à peine âgé de 10 ans. L’intellectuel natif de la Mandrarika qu’il a quitté pour fuir avec sa famille les seigneuries de guerre, rentrant au pays des années plus tard fort de son érudition en Eurysie et malgré tout convaincu par les dogmes du culte caaganiste, en dépit des fausses promesses arborées par “l'égoïste monde” défendu au sein des sociétés décadentes occidentales, un faire-valoir parfait pour les institutions religieuses, la secte en somme, chargée de gouverner ce pays par tant de points déjà bien atypique.

La quête d’universalité recherchée par le Premier Mandrar Rakoto Manorohanta, prônant l’idée selon laquelle l’humanité est dans un même bateau et doit oeuvrer dans le surpassement de soi pour trouver ensemble, les conditions matérielles et spirituelles favorables pour une rencontre avec le troisième type, s’appuie nécessairement sur l’expertise d’étudiants étrangers ou mandrarikans ayant étudié à l’étranger, mais aussi et surtout sur la vision défavorable qu’ils nourrissent du monde extérieur (sous-entendu extérieur à la Mandrarika…).

Sur ces deux critères et en dépit même d’une dévotion discutable envers le culte, le Premier Mandrar Rakoto Manorohanta nomma dans son formalisme le plus officiel, Chibwati Akubundu. A cette nomination officielle, le gouvernant suprême de Mandrarika partagea oralement une note à son conseiller le plus proche, Roméo Rabenja, le Gardien de la vertu du culte caaganiste, qui aurait manifestement préféré un candidat plus pieux. “On envoie pas un mouton au milieu des fauves. J’ai besoin de quelqu’un qui a connu le monde extérieur pour se heurter aux engeances étrangères qu’il a créé. Tous les caaganistes ne sont pas prêt à côtoyer ce qui l’attend là-bas. On ne revient jamais indemne de sa rencontre avec les autres hommes, les désunis. C’est comme sauter à pieds joints de blancs vêtus dans un puit de fange, le linge qu’on en sort, même lavé une énième fois, ne saurait ressortir plus blanc que ce qu’il n’était avant de plonger dans ce puit…” Une anecdote faite d’oralité qui resta à la discrétion des deux hommes mais qui témoignait de la nécessité pour le Premier Mandrar, de s’entourer de personnes ayant une sympathie pour l’institution mandrarikane plus que son culte car le Premier Mandrar Rakoto Manorohanta en était le premier convaincu : le culte doit servir les intérêts de la gouvernance mandrarikane, pas l‘inverse. Le culte caagansite est une instrumentalisation politique et religieuse d’une élite sur la société mandrarikane, ni plus ni moins.

Dans ces circonstances, lorsqu’une figure ou une personnalité notable des institutions mandrarikanes était consciente e cet état de fait, il appartenait à la gouvernance suprême du pays d’identifier pour celle-ci un poste ou une fonction à sa juste valeur, car une personne qui ne croit pas au culte mais identifie sa survie, voire son ascension possible, dans le maintien en place de celui-ci, peut devenir un réel atout pour l’élite du pays.
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Portrait
Armand Dolporios
Représentant de la république ptolémaïque au F.C.A.N.



« Sieur Christodoulos Perrakos, encore faut-il, pour que vous ayez infimement raison, que nous eussions au moins défini les frontières de l'Afarée du Nord ! *dit-il d'un air amusé.*
Pour décortiquer vos paroles et cordialement les mettre en pièce :
La brutale réclamation d'annexion des territoires fortunéens d'Afarée du Nord a déjà choqué par sa nature belliqueuseSi nos desseins étaient de nature belliqueuse, nous n'aurions sûrement par intégré le F.C.A.N, qui est, contrairement à ce que vous laissez paraître par VOTRE violence vis-à-vis d'un membre, une organisation de parole et de contribution libre et volontaire... ce que nous remettons en question quand vous vous adressez de cette manière à votre égal : aux dernières nouvelles, la violence et l'hypocrisie ne résolvent rien.

D'autre part,...
La décision de la Ptolémaïe d'obstruer la dynamique de coopération sur le continent afaréen inquiète grandement la Cémétie, qui ne saurait tolérer d'être prise en otage diplomatiquement par les décisions d'un autre pays.... le seul obstruant que présente ce Conseil, c'est vous. Vous dramatisez une situation pourtant expliquée, et qui n'a rien d'une "prise d'otage" diplomatique.

donc le vote de la mesure proposée par la Ptolémaïe sera postérieur à l'accession de Fortuna au statut d'Etat-partenaireMalheureusement pour vous, par notre vote-véto, nous suspendons le processus d'acceptation de sa candidature. Cette mesure n'a rien de belliqueuse, et ne vise pas à s'en prendre de manière sournoise à la diplomatie fortunéenne.

Par conséquent, et parce que je suis quelqu'un de rationnel, les deux candidatures d'intégration accompagnant la candidature fortunéenne dans la liste de cette session ont bien été acceptées par la Ptolémaïe. Mais Fortuna devra attendre que les membres du F.C.A.N s'accordent sur une modification de la charte constitutionnelle, précisant les procédures et la forme du F.C.A.N, comme l'autorise totalement la version présente de la charte. Obstruer (pour reprendre votre terme !) le vote ptoléméen serait, là, une grave atteinte (encore pour reprendre vos mots) à la charte et à ses principes.

Je vous avoue, chers collègues, que NOTRE forum est bien instructif, et délivre les véritables capacités de chacun, tant les désastreuses que les exceptionnelles ! *dit-il encore amusé.
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Christodoulos Perrakos, ancien Premier ministre de la Principauté de Cémétie (Geórgios Alogoskoúfis)
Christodoulos Perrakos (Cémétie)

« Mes chers confrères et ma chère consœur,

C'en est assez. A force d'écouter les interventions du Représentant permanent de la Ptolémaïe, force est de constater que celles-ci relèvent uniquement du pur artifice rhétorique et n'enrichissent en rien le débat. S'il est nécessaire d'avoir un dialogue sur la nature du Forum et ses intentions, nous ne pouvons laisser un seul Etat décider pour tous les autres. Par son statut d'Etat-membre, la République ptolémaïque et son Représentant abusent de l'hospitalité qui est celle du Forum pour bloquer toute discussion, alors même que la contribution de la Ptolémaïe à la construction afaréenne est tout compte fait modeste. Nous attendions d'une nation afaréenne d'adopter un comportement responsable ; je suis particulièrement déçu de l'attitude que vous adoptez ici. Etant donné les multiples avertissements que vous avez reçu en amont de la proposition que je m'apprête à faire, vous me voyez désolé de votre entêtement et de vos réponses creuses. Si, dans les faits, vous ne vous opposez qu'à la candidature fortunéenne après que les autres membres du Conseil de coopération vous aient rappelé à l'ordre concernant le bellicisme de votre proposition initiale, vos propos plus que provocateurs et votre attitude aux antipodes du dialogue continental, au mépris de toutes les règles vous qui en revendiquez pourtant la lecture la plus stricte, ne sauraient être admis en ce Conseil.

En sa qualité d'Etat-membre, la Principauté de Cémétie propose l'exclusion de la Ptolémaïe du statut d'Etat-membre. La Principauté se montre cela dit favorable, dans sa proposition, au maintien de la Ptolémaïe dans un statut d'Etat associé, à savoir celui d'Etat-partenaire de préférence. Cette proposition sera acceptée, amendée ou refusée à la prochaine session, tout comme la proposition de mise en place d'une Commission d'amendement de la Charte fondatrice.

A titre personnel, je souhaiterais ajouter que si la Ptolémaïe souhaite une coalition d'Etats anticolonialistes, qu'elle se lance donc dans cette quête fastidieuse sur laquelle de nombreux diplomates se sont cassés les dents. Mais le Forum est avant tout un espace de dialogue ; que les puissances extra-afaréennes n'aient pas voix au chapitre est déjà un geste fort en faveur des Etats afaréens. »
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Portrait
Armand Dolporios
Représentant de la république ptolémaïque au F.C.A.N.



« Sieur représentant cémétéen. Nous n'avons aucunement l'intention de faire "payer" ou de nous opposer aux ex-puissances coloniales. Nous l'avons déjà dit, mais peut-être que la traduction de Grec à Grec se fait mal *dit-il d'un ton sérieux.*
Je vous rappelle clairement le but de notre manoeuvre de com' :
La république ptolémaïque, sous ma représentation, demande à ce qu'un référendum au suffrage universel soit organisé dans les territoires d'Afarée contrôlés par un pouvoir central non-afaréen, si ce pouvoir central demande à intégrer, sous quelque statut que ce soit, le Forum de Coopération d'Afarée du Nord. Cette mesure n'est en rien anti-ex-coloniale : étant donné que l'Etat demandant à intégrer le F.C.A.N le fait par seule légitimité de posséder un territoire à l'intérieur des frontières (purement administratives, et que nous devons encore définir je vous le rappelle) de la zone nord-afaréenne, il serait logique d'étudier la pensée, l'avis, la volonté, des habitants de ces territoires, qui sont finalement la seule porte d'entrée du pouvoir central de leur Etat vers le F.C.A.N.

Je me retiens de balancer certains rappelles du règlement qui pourraient vous déplaire au point de vous faire exclure, mais sachez, sieur représentant cémétéen, que PERSONNE n'est à l'abris d'une expulsion. Et si telle est votre volonté à mon égard, alors il est tout à fait naturel que les membres de ce forum, dont JE fais parti, considèrent que par vos paroles pro-censure, vous soyez un danger pour celui-ci : un virus obstruant les avances de chacun, les idées de chacun, la Liberté DÉFENDUE de chacun.

Là est la pensée des Ptoléméens, et là est ma pensée.
Dans un esprit de Concorde Universelle, je vous prie d'arrêter de brandir la carte de l'expulsion et du silence.
Dans ce forum, l'air Libre nous fait vivre en société. Aux dernières nouvelles, c'est VOTRE pays, qui sent le renfermé. *lança-t-il, espérant que le représentant cémétéen comprenne ce parallèlisme rappelant la situation internationale cémétéenne.* »
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Aqeel al-Massoud, représentant banairais au Forum de Coopération de l'Afarée du Nord
Aqeel al-Massoud, représentant banairais au FCAN

"Chers confrères, chère consœur,

Je constate que de part et d'autre, tout un chacun s'accorde sur une obstruction. En tant que Secrétaire Général du Forum, je vous propose de terminer ce débat qui en effet, comme le disent le représentant cémétéen ainsi que le représentant ptolémaïque, n'apporte rien au Conseil.
Tous les représentants s'étant exprimés en faveur de l'acceptation de la candidature de la FUSAAN et du Farisistan, nous concluerons cette séance sur l'acceptation de ces deux candidatures afin de ne pas geler les débats plus longtemps, à moins que le représentant de la Mandrarika ne s'oppose à ces adhésions. Les autres propositions, qu'elles soient cémétéennes ou ptolémaïques, seront traitées lors de la séance suivante du conseil afin de respecter l'agenda prévu et fluidifier l'organisation du conseil.

Maintenant, en tant que représentant banairais, la délégation que je représente souhaitait soumettre au vote la création d'une commission indépendante quant à la crise entre le Sarranid et la République Ptolémaïque. Considérant la situation actuelle des discussions, nous proposerons à nouveau ce projet pour une séance prochaine lorsque la situation sera adaptée.


Quant au débat quant à la tenue d'enquêtes pour les territoires afaréens sous contrôle extra-afaréen, celui-ci est légitime en lui-même, mais se voit positionné dans un débat visant à justifier des objectifs d'extension territoriale. En effet, nous sommes d'accord sur l'importance de la liberté des peuples en Afarée, y compris ceux vivant dans un pays-partenaire, mais cela ne doit pas être un prétexte pour annexer des territoires qui s'ils voulaient accéder à l'indépendance, ne souhaiteraient aucunement rejoindre un autre pays.
Je ne reviendrai pas sur le dit besoin d'unification de la côte en Ptolémaïe afin d'obtenir un avantage stratégique, un argument que tout pays ici pourrait faire valoir afin d'obtenir des bases militaires, de l'espace maritime exclusif ou des terres cultivables et des ressources minières :

Armand Dolporios, représentant de la république ptolémaïque au F.C.A.N. a écrit :la république a besoin d'unifier la côte présente : cette position, qu'est la pointe nord-ouest, est un point de contrôle idéal
Aucun pays ne souffre d'avantages stratégiques supplémentaires, cette question de besoin est donc aussi illégitime que la préoccupation du bien-être des populations du continent est, elle, légitime et honorable. Et justement, Monsieur le Représentant, c'est parce que "les gens pensent" qu'ils seraient contre leur passage d'un état-maître à un autre, fusse-t-il plus clément ou afaréen, et dans le cas où ceci ne serait pas vérifié, il faudrait une deuxième étape de demande réalisée par un comité indépendant afin de connaître l'avis des populations concernées.

Vous avez vous-mêmes avoué dans votre allocution la nature opportuniste -et donc non intellectuellement honnête- de votre démarche :

Armand Dolporios, représentant de la république ptolémaïque au F.C.A.N. a écrit :"la Ptolémaïe devant exploiter du mieux qu'elle peut ses ressources diplomatiques"
J'espère de tout cœur que la faute revient à une piètre traduction de vos propos en Tehak, mais cette notion d'exploitation sous-entend clairement l'intérêt que vous portez dans vos démarches de pression diplomatique, ce qui est strictement incompatible avec votre souhait de délibération sur les provinces afaréennes des états-partenaires non afaréens. Voilà pourquoi j'ai exprimé mon ferme désaccord sur vos conditions d'acceptation. Néanmoins, votre opportunisme diplomatique soulève un débat sur les critères d'adhésion pour les états-partenaires, qui, en dehors de l'usage que vous en avez fait, s'avère intéressant et qui pourra être porté à l'examen lors d'une prochaine session. Si vous ainsi que le restant des représentants ici présent le souhaitez, une méthode d'enquête pourrait être proposée aux états candidatant, ce qui aiderait à la délibération et, en cas d'acceptation de la candidature, l'amélioration de la condition des Afaréens du territoire partenaire. Ce sujet pourra être débattu, j'en suis certain, une fois que les propositions de la Cémétie et de la République aient été traitées.

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communication diplomatique

Portrait de Chibwati Akubundu
Chibwati Akubundu, représentant de la République Sacrée de la Mandrarika, au Forum de Coopération pour l'Afarée du Nord.


"Le Forum de coopération pour l’Afarée du Nord a vocation à être un espace de dialogue.

Aussi, si les divergences d’idées entre la Sérénissime République du Fortuna et la République ptolémaïque pour le devenir de certaines frontières afaréennes, devenaient un objet de négociation pour l’adhésion du Fortuna, il serait convenant d’interpréter cette démarche comme une manoeuvre d’obstruction organisée par la République ptolémaïque, destinée à priver la Sérénissime République du Fortuna, d’une opportunité d’échanger d’égal à égal avec les autres membres du Forum, dont la principale dépositaire des doléances l’affectant : la République ptolémaïque.

C’est pourquoi, considérant l’impérieuse nécessité de nourrir le dialogue entre la Sérénissime République du Fortuna et la République Ptolémaïque, la République Sacrée de la Mandrarika ne peut que conditionner le maintien de la République ptolémaïque en ces murs, qu’à son ouverture au dialogue et… à la coopération, avec la Sérénissime République du Fortuna.
La République Sacrée de la Mandrarika, insiste sur le fait que l’étude et la considération qu’il est permis de porter aux doléances de la République ptolémaïque, ne sauraient être accordées de façon paisible et ordonnée, en l’absence de la Sérénissime République du Fortuna.

En définitive et face à ce litige, la présence de la République fortunéenne au sein de Forum de coopération n'est pas le problème, mais la solution. C'est pourquoi, se refusant à toute demi-mesure, la République Sacrée de Mandrarika peut soutenir une mesure d'exclusion de la République ptolémaïque au sein de l’organisation, de sorte à conditionner la résolution du litige à la présence exhaustive des deux parties prenantes.

Ce dossier à part, la République Sacrée de la Mandrarika s'accorde à concéder le statut d'état-membre au Faristan et à la FUSAAN"
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Bandeau


Portrait
Armand Dolporios
Représentant de la république ptolémaïque au F.C.A.N.



« Sieur représentant de la République Sacrée de la Mandrarika... si seulement vous aviez lu ma dernière communication...
Je le répète une dernière fois (et vous assure de l'échec de vos manoeuvres) :
Cette manoeuvre de com' n'avait pour intérêt que de vous faire prendre conscience de la fragilité de la charte constitutionnelle présente, trop vide et imprécise.
En soit, je n'ai rien commis qui pourrait faire valoir à la Ptolémaïe une expulsion du F.C.A.N. Aucun article de la charte ne s'intéresse à la manière dont un membre peut être expulsé, si ce n'est par un vote à l'unanimité des autres membres.
Par cette désorganisation, vous ridiculisez le F.C.A.N.
Comprenez, et arrêtez. »
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qari Baya n Ifilku
qari Baya n Ifilku (Tamurt n Althalj)

La qari était restée silencieuse.
Elle se souvenait que trop bien des précédentes initiatives et forums internationaux Afaréens afin de former un premier bloc de discussion, sur des sujets simples et à terme complexes.
Les différences culturelles avaient joué un rôle dans le délitement de ces évènements, certains représentants souhaitant bomber le torse ou tout simple attaquer des sujets avec trop de véhémence.

La qari Baya n Ifilku regarda les visages impassibles masquant parfaitement les grimaces.
Le cycle infernal de l'auto-mutilation reprenait son droit, à travers la technocratie appréciée des uns et le consensus diplomatique des autres.

La perception initiale de l'acceptation de l'adhésion de la République Sérénissime Fortunéenne sous des conditions agressives n'avait pas quitté la représentante des Tamurt n Althalj.
Les échanges avaient tourné à une défensive maladroite et avec une transpiration de suffisance. Cela n'allait pas dans le sens de la mitigation que les Tamurt n Althalj auraient préféré dés lors que les Etats-Membres, inclus l'Althalj, signifiaient la désapprobation de l'attitude, la forme, des suites d'une contenu plutôt outrageant.

A présent la république ptolémaïque faisait état d'une manipulation, d'une stratégie de communication afin de pointer les failles de la Charte. Un échappatoire ? La qari le pensait, néanmoins elle baissa les yeux un instant sur la carte de l'Afarée et y vit les pays coloriés qui composaient à présent le FCAN et ceux qui souhaitaient l'intégrer.
Et tout en écoutant attentivement l'intervention judicieuse de Chibwati Akubundu, elle griffonna quelques notes sur un carnet comme à l'accoutumée. Le représentant de la République Sacrée de la Mandrarika cherchait une issue intelligente et il était fort probable que l'Althalj rejoigne celle-ci.

Pourquoi ne pas abonder vers une exclusion simple de la république ptolémaïque ?
La qari regarda Armand Dolporios et elle châtia par préjugés, en connaissance de cause. Sa démarche cavalière avait tout de la fougue d'un avocat encore bien jeune.
Le Centron n'avait peut être pas bien choisi. Les termes et les méthodes employées laissaient, avec une transparence déroutante, certains desseins ptolémaïques. Baya n'était pas prête d'oublier ces échanges, les nations jeunes de l'Afarée étaient ambitieuses et impatientes. La maturité diplomatique était ici le sujet central.



Représentant Armand Dolporios,

Est ce que la république ptolémaïque accepte la candidature d'Etat-Partenaire de la République Sérénissime Fortunéenne s'il vous plaît ?
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Portrait
Armand Dolporios
Représentant de la république ptolémaïque au F.C.A.N.



« Collègue althaljir, collègues représentants,
la république ptolémaïque, face à la situation actuelle, joue la carte de l'avance et du progrès : nous acceptons la candidature fortunéenne.
Mais comme je vous l'explique depuis le début, notre revendication des territoires fortunéens n'était qu'une mise en scène illustratrice de notre idée selon laquelle la charte constitutionnelle du F.C.A.N a besoin d'une rectification, d'une complétion.
Ainsi, si la candidature fortunéenne est acceptée, nous demandons à ce que la prochaine session serve à la modification et à la rectification de la charte, après que la crise frontalière ptoléméo-sarranide ait donc été abordée comme prévu.
Ainsi, aucune candidature ne pourra être discutée tant que la charte n'aura pas été rectifiée et acceptée à l'unanimité. La Sérénissime sera la dernière entité à intégrer le F.C.A.N d'ici à ce que la charte soit rectifiée.
En revanche, et comme l'ordonne la logique, la future version de la charte devra être appliquée de manière rétroactive, sur toutes les entités n'ayant pas fait l'objet des contrôles qu'impose cette version nouvelle.

Là est la volonté véritable de la république ptolémaïque, dont je suis le représentant subordonné. Le Centron m'en est garant, et assure me maintenir représentant de celle-ci au sein du Forum.
Moi, Armand Dolporios, vous prouve, par mes manoeuvres et mes capacités diplomatiques, que je suis à ma place au sein de ce Forum de discussion, n'en déplaise à certains. »
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