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01/01/2013 - POV Histoirehttps://www.zupimages.net/up/23/23/9pmc.png

Nouvelle année, l'occasion de prendre plein de bonnes résolutions avec la chaîne POV ! En apprendre un peu plus sur l'histoire, ça vous dit ? Aujourd'hui on se plonge dans la biographie de l'un des hommes qui a fait le Prodnov moderne : Staï Monorojok et la prise de pouvoir du socialisme à la cour des Tsoks.

Terre du socialisme réel et utopique, berceau des communismes slaves, le Prodnov rayonne à l’internationale pour ses contributions à l’avancée de la cause des droits humains et sa recherche intransigeante de liberté et d’égalité à travers le monde. Mais ce Prodnov que nous connaissons bien n’a pas toujours arboré le drapeau rouge, la faucille et le marteau. Ces emblèmes, nous les devons au fondateur de notre nation, Staï Monorojok, d’où la ville de Staïglad tire son nom. Un homme entré dans la légende par la grande porte pour avoir été le premier à instaurer le socialisme utopique alors que tout, pourtant, lui était hostile.

Retour sur une vie passionnante et héroïque, un reportage de la chaîne POV Histoire.

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Né à Tsokograd, l’actuelle Staïglad, en 1805, Staï Monojorok grandit dans une famille de la petite bourgeoisie commerçante. Son père, horloger, tient boutique rue royale (actuelle rue rouge) où il reçoit les grandes fortunes de la noblesse et de la bourgeoisie d’affaire. Le Prodnov est alors un Tsokat, variante régionale du tsarat, et est en plein bouleversement économique. La révolution industrielle pointe timidement le bout de son nez et le Tsok Vladimir XI, désireux de faire de son petit pays une grande puissance du monde slave, se lance dans de grandes réformes mercantilistes. Le commerce de la route du nord prend son essor et le Tsok désire produire au Prodnov des biens manufacturés de haute valeur pour limiter les importations de la noblesse, qui tendent à faire sortir l’or du pays.

Des manufactures royales fleurissent à Tsokograd et à Vladograd (actuelle Bridjesko), poumons économiques du Prodnov. Sous son règne, la bourgeoisie commerçante connaît un fort essor grâce à des politiques généreuses d’exemptions de taxes et la sélection rigoureuse des bourgeois autorisés à ouvrir des entreprises, Vladmiri XI permet la création de puissants oligopoles manufacturiers. En parallèle de cela, le Tsok entreprend de concentrer son pouvoir dans la capitale et entre les mains d’une petite cour fidèle. La société, alors encore majoritairement agraire, est bouleversée par l’apparition rapide d’une classe bourgeoise fortunée qui entreprend de racheter des terres agricoles pour se constituer de vastes domaines fonciers.

En 1825, Vladimir XI décède d’un accident de cheval, c’est son fils Vladimir XII qui devient tsok à sa place. Ce-dernier poursuit les politiques de son père mais, inquiet de la montée en puissance des propriétaires fonciers issus du tiers états, il entreprend de relever les taxes pour les bourgs. A cette époque, certains bourgeois les plus fortunés étaient devenus tout ou plus riches que des petits boyards. Cela n’est pas sans provoquer mécontentement et le jeune Tsok, alors âgé de vingt-trois ans, doit faire face à une fronde des grandes fortunes commerçantes. Pour les mâter il peut toutefois compter sur le soutient de sa noblesse qui lui demeure fidèle. Estimant que cette trop grande concentration de terres entre les mains d’une minorité de bourgeois pose problème, Vladimir XII entreprend de récréer des « communs », ces terres collectives appartenant à des communautés paysannes, plutôt qu’un des propriétaires particuliers.

A la même époque, Staï Monorojok, désormais un jeune homme, reçoit une éducation classique à l'Université de Tsokograd. Il apprend le nécessaire pour reprendre le commerce de son père, lire et compter, ainsi qu’un enseignement religieux et se spécialise dans le droit des affaires. Rapidement, il est fasciné par l’émulsion intellectuelle qui règne au sein de la petite et moyenne bourgeoisie de la capitale. Cette dernière a pour habitude de se réunir dans les cafés pour débattre et lire. On est alors très friands des écrits venus de l’Eurysie de l’ouest où les idées des Lumières sont en plein essor, portées par plusieurs révolutions libérales. En comparaison, les royautés slaves de l’est semblent clairement archaïques et ici aussi on se prend à rêver de droits civiques pour le peuple et de doter le Prodnov d'une constitution. La Révolution Albienne qui a lieu en 1831, inspire fortement Monorojok qui se prend de passion pour ces débats dont il revient un participant assidu et reconnu.

Tout à ses grandes réformes, Vladimir XII peut pour ses projets s’appuyer sur deux personnages fameux : Georgiy Ulyanin puis Prokhor Bukhalo, intendants des finances, qui engagent une politique agressive de démantèlement des grands domaines fonciers de la bourgeoisie, sur fond de piété orthodoxe. De 1825 à 1829, le Tsok prodnovien enchaîne les réformes agricoles, persuadé que dans leur contrôle se trouve la clef du pouvoir politique. Si cette politique participe bien à l’affaiblissement des grands propriétaires fonciers, elle entraîne également mécaniquement un appauvrissement de la classe bourgeoise ce qui freine le développement manufacturier du pays. Dans les campagnes, l’augmentation du nombre de communs permet de diminuer la pauvreté et réduit l’effet des famines périodiques qui frappent le pays tous les hivers, mais les taxes peinent désormais à rentrer, vidant lentement le trésor de l’Etat.

Face à ce constat de plus en plus alarmant qui met en péril l’autorité central, Vladimir XII prend la décision en 1830 de renvoyer Prokhor Bukhalo et installe Vadim Krutoy au poste d’intendant des finances. Ce dernier, un drapier d’influence ayant marié la cousine d’un boyard, est acquis aux nouvelles théories économiques et farouche défenseur d'une libéralisation du marché. Le nouvel intendant opère un brutal demi-tour économique en autorisant de nouveau le libre rachat des terres agricoles par des particuliers. Plusieurs communs sont démantelés par décrets et mis à la vente pour renflouer rapidement les caisses de l’Etat. Cette politique provoque certes l’enrichissement rapide d’une partie de la population mais jette la paysannerie dans la pauvreté. Cette dernière migre vers les villes en quête de travail, provoquant des attroupements de nécessiteux. La bourgeoisie commerçante et industrielle dispose désormais d’une main d’œuvre abondante et bon marché, ce qui favorise l'essor rapide d'ateliers et de manufactures dans les grandes villes. L'exode rural est massif, on estime à plus de cinq-cents mille paysans qui quittent leurs terres pour devenir ouvriers au cour de cette décennie.

Dans les grandes villes, la colère de ces nouvelles populations appauvries venues des campagnes se tourne contre les manufactures. On accuse les grands bourgeois et la modernisation économique du pays d’avoir provoqué la ruine de la paysannerie et chassé les populations de leurs terres pour se les accaparer. La classe paysanne, devenue pour partie classe ouvrière, se retrouve en l'espace de quelques années déracinée et dépendante du bon vouloir de ses nouveaux patrons. Un mouvement luddite se met en place au cour de l’année 1839 où plusieurs manufactures sont prises pour cible et saccagées. Des émeutes voient le jour dans les grandes villes qui concentrent le plus de nouveaux ouvriers réduits à la misère. La grande bourgeoisie, craignant pour sa sécurité et celle de ses propriétés, en appelle au Tsok pour rétablir l’ordre. Celui-ci enverra la troupe mater plusieurs insurrections puis, afin d’apaiser le peuple, désignera Vadim Krutoy comme seul et unique responsable de l’échec de ces réformes économiques et le fera exécuter. Dans l'espoir d’apaiser définitivement les émeutiers, Prokhor Bukhalo, âgé de 71 ans, est rappelé aux finances en mars 1840. Il meurt cependant à peine un mois après son retour, la rumeur cour que Vladimir XII l’aurait fait empoisonner.

Leonid Krylov, cousin du Tsok, devient le nouvel intendant aux finances. Sur ses épaules pèsent la responsabilité de rétablir une situation politique extrêmement tendue. Malheureusement pour lui, la plupart de ses tentatives de réformes se heurtent au blocage de Vladimir XII et de ses proches qui refusent de s’en prendre aux grands propriétaires fonciers et manufacturiers, principaux contributeurs du trésor royal. Plusieurs boyards, sentant la faiblesse du Tsok, excitent les foules dans les campagnes pour s’emparer de certaines terres agricoles détenues par les grands propriétaires fonciers. Plusieurs domaines sont pris d'assaut par la paysannerie, avec la bénédiction des nobles locaux, trop heureux d'intervenir pour rétablir le calme une fois les grands bourgeois chassés de leurs terres. Face à cette fronde de la noblesse et de la paysannerie, Vladimir XII se voit contraint d’abandonner le camp des bourgeois et autorise des expropriations massives. Les boyards obtiennent le rétablissement de certains de leurs privilèges et plusieurs familles nobles s’imposent toutes puissantes au sein du Prodnov.

L’effet à court termes est dramatique, de grandes manufactures sont fermées, laissant leurs ouvriers dans la misère la plus totale. Les boyards s’emparent des terres et, pour les entretenir, proposent au Tsok de rétablir massivement le servage. D'autres cherchent tout simplement à revendre les terres aux travailleurs des villes. Quelques groupes d’anciens ouvriers parviennent à s’unir pour racheter des champs, mais appauvris, la plupart n’y parviennent pas. Sur ces entrefaites survient l’hiver 1840, où les boyards, faute demain d’œuvre suffisante pour exploiter pleinement les terres agricoles reprises aux bourgeois, laissent mourir les cultures. Dans les villes la misère des ouvriers se fait de plus en plus dramatique.

Dans ce contexte, Staï Monorojok participe à fonder le club rouge au cour de l'année 1839. Un espace de débats et de réflexions politiques qui relaie les théories proto-socialistes esquissées au Grand-Kah et en Eurysie de l’ouest. Contrairement à des mouvements paysans plus réactionnaires, le club rouge promeut l’égalité réelle entre les hommes par la redistribution de la richesse, des manufactures et des terres agricoles à ceux qui en ont l’usage pour sortir le Prodnov de la crise politique et économique. Monorojok propose également la mise en commun de tous les excédents de production, réinvestis par le peuple et pour le peuple dans le développement industriel de la nation. L’idée d’un régime constitutionnel voit le jour et en réaction aux pouvoirs étendus de la noblesse, on prône la souveraineté populaire face à la tyrannie des bien-nés.

Ces idées proto-socialistes, qui peuvent s’appuyer sur l’expérience réactivée des communs agricoles, trouvent dans ce contexte de crise un grand succès. Les travailleurs ouvriers privés d’emplois et la paysannerie en voie d’assujettissement par les boyards commencent à s’organiser autour de plusieurs figures fédératrices issues de la petite bourgeoisie. Le 14 décembre 1840, au cœur de l'hiver, des émeutes violentes éclatent à Tsokograd. Le palais des tsoks est pris d’assaut par la population affamée. L’armée ouvre le feu mais est débordée et la tête de plusieurs officiers finie promenée au bout de piques. Incrédule, Vladimir XII est contraint à parlementer avec la plèbe à qui il concède la création d’un nouveau ministère : celui du Bien Public. C’est un titre non révocable et qui regroupe les finances et la monnaie. Staï Monorojok, porte-parole des insurgés, est désigné pour ce poste.

En dehors de la capitale, c’est la stupéfaction : une liesse populaire s’empare des bourgs et des campagnes tandis que les boyards sont horrifiés par ce coup de force qui remet en cause l’intouchabilité du Tsok et de la noblesse. Autour de Tsokograd, plusieurs seigneurs mobilisent leurs forces pour marcher sur la ville, écraser l’insurrection et faire un exemple de Monojorok. Ce-dernier, qui sait que les prochains jours seront décisifs, décide de jouer le tout pour le tout. Il proclame, au nom du Tsok, la révocation de la plupart des privilèges des boyards. Ces-derniers se soulèvent en masse mais sans réussir à se coordonner. Convaincus que les premiers à écraser la jaquerie seront en position de force pour négocier avec le Tsok, les boyards les plus proches de la capitales s’y précipitent… où ils sont pris en étaux par la population de la capitale, révoltée et organisée par des leaders socialistes acquis à Monojorok. L’alliance entre les ouvriers et les bourgeois rancuniers suite au vol de leurs terres soulève les villes qui repoussent les armées seigneuriales désunies. Plusieurs cas de désertion au sein de ces armées sont d’ailleurs recensées, ainsi à Markhiv, les militaires refusent d’engager le combat contre les insurgés et jettent en l’air leurs chapeaux aux cris de « vive le peuple, vive le socialisme », contraignant leurs officiers à se rendre ou s’enfuir.

En déroute, une armée boyard parvient malgré tout à se regrouper au sud de Tsokograd et pénètre la capitale. Monojorok est contraint de quitter la ville mais rejoint une armée d’insurgés et de soldats réfractaires venue de Markhiv et de Vladograd qui convergent à Nevskigorod. Le Tsok apporte son soutien à la révolte des boyards qui peinent cependant à tenir la ville, la population de cette dernière étant acquise aux idéaux socialistes. Monojorok entre dans Tsokograd par le nord une semaine après sa fuite, à la tête de l'armée révolutionnaire. Les boyards sont défaits dans les rues et le Tsok arrêté, abandonné par la majorité de ses gardes. Vladimir XII est placé en détention dans la tour du Tsok, la prison politique de la capitale, et forcé d’abdiquer. Il y demeurera enfermé jusqu’à sa mort, en 1847, six ans plus tard.

En 1841, le Prodnov vient d’abolir le tsokat et pour la première fois de son histoire, plaçait à sa tête un chef choisi par le peuple. Tsokograd est renommée Staïglad en l’honneur de Staï Monorojok et les boyards restant sont contraint d’abandonner leurs privilèges, ou de s’exiler hors du pays en abandonnant leurs richesses et leurs possessions.

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Staï Monorojok, portrait officiel (1860)

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Allez, on se retrouve la semaine prochaine pour la suite de ce biopique en deux parties sur la vie fascinante de Staï Monorojok sur la chaîne POV ! POV Histoire : apprendre n'a jamais été aussi fascinant.
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09/01/2013 - POV revue de pressehttps://www.zupimages.net/up/23/23/9pmc.png

Chers auditeurs de tous les pays, unissez-vous ! Unissez vous sur POV la première chaîne internationale prodnovienne. Il est 14h et nous avons le plaisir de vous retrouver et de retrouver Amaliya Galerkina, comment allez-vous ?

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- Bien et vous Osip Yeleshev ? C’est un plaisir d’être avec vous.

- Amaliya Antonovna vous animez comme chaque mercredi sur POV la revue de presse internationale, un regard partiel – et partial ? – sur l’actualité géopolitique ?

- Partiel et partial c’est vrai, mais c’est aussi ça qui fait le sel de l’émission n’est-ce pas Osip Zakharovich ?

- Tout à fait Amaliya Antonovna et je crois que vous commencez par nous amener dans l’Empire du Nord c’est bien ça ?

- Oui Osip Zakharovich, l’Empire du Nord dont la presse a relayé récemment un scandale de « corruption » touchant la candidate gauche de Élisabeth Spanghero à quelques semaines des élections. Cette-dernière est accusée d’avoir, dans le cadre d’un appel d’offre public, favorisé une entreprise dont elle était détentrice d’actions.

- On ne comprend pas bien où est le problème ?

- Et bien dans les pays libéraux, le gouvernement se doit de systématiquement faire une étude de marché avant d’embaucher une entreprise pour une mission et de choisir de manière, je cite, "impartiale et désintéressée" celle qui lui offre les meilleurs prix. Une manière un peu arbitraire de sélectionner ses prestataires puisqu'elle s'en remet entièrement aux lois du marché. Ce qui coince en Empire du nord, c’est justement la partialité de celle qui était à l’époque conseillère du conseil du marquisat de Chelriden.

- Mais c’est idiot. Au-delà du prix il y a d’autres choses à prendre en considération ? Si Élisabeth Spanghero avait des parts dans cette entreprise, elle était la mieux placée pour savoir que c’était un bon choix vous ne croyez pas ? Sans parler du fait que ce système empêche de développer les savoirs faire et de fidéliser ses fournisseurs ? c'est toute la stabilité de la chaîne de production qui est remise en question à chaque nouveau contrat.

- Tout à fait Osip Zakharovich, le problème c’est encore une fois que ces pays se sont dotés de lois et de règles tout à fait idéalistes, qui ne marchent au fond que dans une théorie très abstraite. Une façon de se tirer une balle dans le pied qui donne des indignations morales assez comiques à voir de notre côté de l’océan…


- Et bien c’était très intéressant et quel est l’article suivant que vous avez choisi de commenter Amaliya Antonovna ?

- On reste en Aleucie avec un sujet beaucoup moins drôle j’en ai peur Osip Yeleshev puisque nous allons cette fois voir du côté du Lofoten, cette terre de liberté et de démocratie caractérisée par sa richesse, sa douceur de vivre et sa presse de propagande ?

- Que voulez-vous dire par là ?

- Et bien que non content d’avoir contribué à l’invasion du Prodnov, le gouvernement Lofotenois – passé à l’extrême droite depuis ses dernières élections – a mis sa presse en ordre de bataille pour calomnier la République Sociale qui a eu l’affront de résister à sa tentative d’imposer un gouvernement fantoche en RLP. En effet on pouvait lire dans les colonnes l’Herzveitin Magazine, un journal spécialisé dans l’actualité militaire, la mise à l’eau d’un superbe nouveau sous-marin lanceur d’engins de 5ème génération.

- On est content pour eux mais où est le soucis Amaliya Antonovna ?

- Et bien outre qu’il y a toujours quelque chose d’inquiétant à voir des nations bellicistes et impérialistes s’armer jusqu’aux dents, c’est le discours autour, littéralement mensonger, qui nous a fait tiquer. l’Herzveitin Magazine écrit ainsi à propos de l'usage des missiles balistiques :

Herzveitin Magazine a écrit :Contrairement à d’autres, la doctrine d’emploi de telles armes est strictement contrôlé et encadré. La stratégie offensive d’états comme la Loduarie ou la RSP mettent l’accent sur les utilisations coercitives et massives de telles armes, alors que le premier usage effectif de nos missiles embarqués sur SMLE sert d’abord à désamorcer un conflit à des conditions qui seraient favorables.
- Balle perdue pour la RSP vous voulez dire ?

- En effet, la RSP n’a jamais tiré de missiles balistiques sur ses ennemis pour la simple et bonne raison que nous sommes impliqués dans une guerre de libération nationale. Hors de question pour l’état-major de cibler ses propres villes – et ses propres citoyens – avec des armes de destruction massive. Par ailleurs, ni la RSP ni ses alliés n’ont utilisé de telles armes pour cibler des pays ennemis, contrairement à l’ONC qui est coutumière de ce genre de tactique ?

- On se souvient c’est vrai du missile Alguarenos qui avait été tiré sur un aéroport civile en Damanie, un scandale à l’époque.

- Absolument, tout comme Carnavale qui avait ciblé des populations de l’Empire Latin Francisquien en tirant plusieurs missiles balistiques en répercussion d’impayés. Autant dire qu’avant d’accuser la RSP et de tirer des généralités mensongères, l’Herzveitin Magazine serait bien inspiré de regarder un peu plus du côté des grandes nations capitalistes.

- La paille et la poutre, pourrait-on dire.

- C’est exactement ça Osip Zakharovich.


- Alors Amaliya Antonovna nous arrivons déjà la fin de cette revue de presse mais vous avez encore un article à décortiquer pour nous ?

- Oui et une fois n’est pas coutume nous descendons jusqu’en Afarée où pour le nouvel an, the outright, le célèbre journal althaljir nous a offert une superbe infographie précise et détaillée de l’état des arsenaux militaires du monde entier. Des statistiques très précises qui témoignent d’un travail d’investigation de longue haleine qu’il faut saluer.

- Saluons saluons. Mais pourquoi avoir choisi de nous en parler Amaliya Antonovna ?

- Et bien, non pas pour questionner la pertinence des chiffres qui ont été recueillis très minutieusement, mais plutôt sur la coloration résolument pacifiste de the outright qui l’empêche malheureusement de saisir les enjeux militaires internationaux en dehors d’une simple course à ‘l’échalotte, si vous me pardonnez l’expression, une bataille de capitaliste se disputant un marché autrement dit. The outright conclue ainsi son papier :

The outright a écrit :Cette course à l'armement n'est pas celle de la défense nationale ou d'idéaux géopolitiques propres.
Cette course à l'armement est un marché juteux qui continue de faire fulminer l'irresponsable pour ses desseins égoïstes glorifiés.
Cette course à l'armement est plus utile aux économies des grandes puissances qu'à régler les problèmes internationaux.
Cette course à l'armement est LE marché du riche et le restera tant que les industries disponibles resteront à leur niveau, tant que les "petits" pays achèteront des armes plutôt que d'investir dans leur industrie civile et les besoins de leurs populations.

- Un peu moralisateur…

- Et un peu idéaliste malheureusement car l’Althalj a beau jeu de se prétendre pacifiste, seule puissance d’envergure en Afarée de l’ouest elle n’a guère à craindre pour ses intérêts vitaux et son peuple. Un privilège que n’a pas eu le Prodnov, envahi par les forces de l’ONC et dont la faiblesse militaire a conduit aux tristement célèbres purges de Staïglad par les putschistes de la RLP. The outright pêche ici par idéalisme en ne voyant pas dans cette course à l’armement autre chose qu’un marché. Or la vérité est qu’il s’agit ici d’un équilibre des puissances entre le monde libre et les forces impérialistes et conquérantes qui cherchent à l’asservir. En envahissant le Prodnov et le Kronos, l’ONC a fait entrer le monde dans une nouvelle ère : elle se place en position d’écraser et de renverser tout régime qui lui déplairait, sans mandat ni légitimité, au nom de la protection de ses intérêts économiques.

- Autrement dit le pacifisme n’est pas une option ?

- Si vous êtes capitalistes, cela peut l’être. Mais tous les pays socialistes et libertaires se savent intrinsèquement menacés par les grandes coalitions militaires menées par les démocraties morales. Pour the outright, le pacifisme est une solution mais pour le Prodnov, c’est la mort.

- Une leçon que nous retiendrons. Merci Amaliya Galerkina.

- Merci Osip Yeleshev.


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- C’était POV la revue de presse internationale, on se dit à la semaine prochaine ?

- A la semaine prochaine !
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Le colonel Enduyan claqua la porte de son bureau à l’officiel qui en sortait l’air fier. Encore ces abrutis de politiciens qui n’en font qu’à leur tête tant que ça arrange les affaires de la caste ou du parti de leur allégeance.
Ce qu’Enduyan avait compris du message de ce rapace encravaté ne lui plaisait pas. Les Tanskiens allaient organiser une opération d’entraînement près de la frontière. Bien sûr il n’avait rien contre Tanska ; le problème c’était les trois semaines de surveillance qu’il allait devoir assurer avec son équipe.

bien la peine de me faire muter au Nord du pays parce que les cathos fanatiques du Sud me tapaient sur les nerfs. lâcha-t-il dans une flopée de jurons. Après avoir dit adieu à un mois paisible dans la tranquillité Valinoréenne, le colonel se leva et arracha le combiné du téléphone crypté du poste. Il composa hâtivement plusieurs numéros pour leur répéter la mauvaise nouvelle. Il n’eut jamais de réponse enthousiaste. Quoique elles furent rares à êtres aussi véhémentes que ses propres protestations.

Le lendemain, il retrouva son équipe, la 21ème brigade d’infanterie de la province d’Orion, Valinor. Une trentaine d’hommes et de femmes étaient présents. Les passant en revue, il se demanda pourquoi les autres pays restaient enfermés dans une armée masculiniste alors que Valinor avait inclus son premier corps féminin en 1673 et atteint une certaine parité dès 1808. Mais ce n’était plus Arnor Enduyan qui faisait l’appel ; c’était le colonel Enduyan, médaillé et recommandé par tout ses supérieurs.

Une fois les soldats recensés et salués, il leur exposa un plan rapide. Cela fait, ils se divisèrent mécaniquement en groupe de trois, et s’enfoncèrent dans la forêt.
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Une soirée bien tranquille en Tanska

Alors que la majorité des foyers Tanskiens profitent de leur soirée devant leurs émissions de cuisine favorite, soudainement, de la friture apparaît sur l'écran, les images se figent et un bruit strident se fait entendre. Alors que tout le monde pense à une panne du réseau, un étrange logo apparaît sur les postes, semblable à un drapeau, et une musique se fait entendre.

ambiance sonore
flag

Un homme apparait finalement à l'écran, vêtu d'un kilt traditionnel achosien et d'un treillis militaire , le visage couvert par une cagoule noire. Celui-ci s'assoie auprès de ce qui semble être un bureau, situer dans une pièce sombre où seul un drapeau orne les murs. Prenant ses fiches, il entame son discours en Tanskien :

"Citoyens Tanskiens, actuellement, vous vous trouvez bien au chaud dans vos maisons, au sein d'un pays, le vôtre, un pays riche de son propre histoire, de ses propres coutumes. Comment réagiriez-vous si une puissance étrangère venait subitement occuper votre territoire, effaçant par la même occasion toute trace de votre culture, et allant même jusqu'à vous interdire de parler votre langue ? Cette histoire qui pour vous n'est que fiction fut la réalité du peuple d'Achosie du Nord pendant près de cinq siècles, occupé par la République de Velsna. Opprimés, torturés et exploités, les Nord-Achosiens furent la principale ressource utilisée par Velsna pour construire la nation qu'elle est aujourd'hui. Qui est allé mourir face aux Zélandiens en première ligne ? Qui a labouré le sol d'Aleucie ? Qui a construit les bâtiments faisant la renommée du pays ? Ne cherchez plus, ce sont des Achosiens !

Mais je vous vois venir, vous pensez que tout cela, c'est de l'histoire ancienne ! Et bien détrompez-vous, car encore aujourd'hui, l'Achosie du Nord demeure aux mains des Velsniens, qui, bien que clamant que la situation a évolué depuis les âges sombres du XVIIIe siècle, continuent inlassablement à exploiter les Nord-Achosiens ! Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi les prisons de Strombola sont majoritairement remplies d'Achosiens du Nord ? Ou bien pourquoi la majorité des travaux précaires sont réalisés par ces mêmes populations ? Et n'allez pas me dire que c'est parce qu'ils sont majoritaires dans la région ! Installés depuis bien longtemps, les Velsniens représentent désormais la moitié de la population d'Achosie du Nord ! Agissant tels des princes, les Velsniens bafouent les coutumes Achosiennes comme des feuilles mortes sur un trottoir. Il suffit de voir ce brave Matteo DiGrassi, exemple parfait du colonisateur refoulé ! Né à Strombola en Achosie du Nord, celui-ci n'a pas hésité à ouvrir le feu avec un canon d'artillerie sur de pauvres prisonniers achosiens lorsqu'il en a eu l'occasion ! Preuve du mépris qu'ont les Velsniens, nation coloniale et esclavagiste, envers les populations opprimées d'Achosie.

Alors, bien que nos méthodes soient peu conventionnelles, comprenez que la lutte de l'Alliance pour l'Indépendance de l'Achosie du Nord est légitime. Le colonialisme dont fait preuve la Grande République de Velsna est loin de l'image de nation démocratique qu'elle se donne, et le soutien de tous les peuples du monde est important.

Merci de nous avoir écoutés, nous vous laissons à vos émissions, et n'oubliez pas :

VIVE L'ACHOSIE DU NORD"




Le discours finit, la friture réapparaît sur la ligne, puis tout revient à la normale. Les Tanskien peuvent sereinement reprendre le cours de leurs émissions de cuisine, l'interruption ayant duré à peine 10 minutes.


Note HRP
L'AIAN n'est PAS rattachée au gouvernement de la République d'Achos, et ne possède aucun lien avec.
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Posté le 19 mai 2013 à 14h30
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Illustration
Le commerce sitado-tanskien
31/05/2013

Tanska et la Sitadie entretenaient un rapport commercial particulier.

D'abord, la Sitadie achetait principalement des céréales auprès de Tanska : blé, orge, avoine... Cro, une entreprise sitade de fabrication de biscuit, se fournissait notamment auprès de Tanska. Le géant de l'alimentaire complétait également ses importations avec la farine tanskienne.

Parallèlement, la Sitadie exportait au Tanska les produits de son industrie pharmaceutique. Ainsi, Tanska était un marché privilégié pour le géant de la l'industrie pharmaceutique sitade, Cridolia.

Mais la relation sitado-tanskienne était surtout marquée par l'existence d'un canal dans l'isthme d'Apamée, canal contrôlé par le Tanska, du moins en partie. La province de Kýli, dans laquelle se trouve la partie tanskienne du canal, formait ainsi à la fois un marché intéressant pour la Sitadie, mais aussi une zone stratégique à surveiller, qui pouvait à tout moment freiner les flux commerciaux de la Sitadie vers la Blême.
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Réfugiés Rimauriens

Malgré la fermeture de la frontière Tansko-Rimaurienne par le Gouvernement de l'Etat de Rimaurie, un peu moins d'une centaine de citoyens Rimauriens opposés au régime ont tout de même eu le temps de la traverser avant le déploiement des forces armées Rimauriennes. La majorité de ces réfugiés sont des sympathisants des guérillas communistes ou royalistes et certains d'entre eux se sont mêmes présentés armés aux postes frontières Tanskien. Même si la plupart ont acceptés de laisser leurs armes aux forces Tanskiennes, d'autres ont catégoriquement refusés, expliquant vouloir établir une base dans la province d'Halvø afin d'y stocker du matériel et de soigner les guérilleros blessés en prévision de l'offensive finale qui devrait renverser définitivement le régime Rimaurien, et demandent au Gouvernement de la République Fédérale de Tanska de soutenir officiellement l'Union Libertaire Rimaurienne.
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J'espère que vous vous êtes bien amusé.
Parce que pas moi.

Alice alluma son téléphone, et se connecta au réseau local en accès gratuit du petit restaurant rapide où elle était. Il allait lui falloir un endroit où continuer à vivre pour les prochains jours, et elle préférait le trouver maintenant, avant de, repartir après avoir fini son petit repas. Et quel repas ! Il était copieux, même si elle savait que par là, la nourriture dans les petits restaurants de ce genre était assez mauvaise pour le corps. Il fallait qu'elle fasse attention ici, car même si la nourriture était plus abondante et plus facile d'accès qu'en Loduarie, où on mangeait pour vivre et non le contraire, il ne fallait en abuser. Même si ce petit point positif de son opération n'était pas quelque chose sur laquelle elle allait cracher. Ainsi donc. Elle avait passé la frontière avec Valinor pour se rendre en Tanska, avec une fausse identité Valinoréenne, sous couvert de visiter le pays. Ce pays, Valinor, se révélait intéressant et parfait pour servir de base arrière. Jeune et belle, Alice n'avait pas eu grand chose à faire pour se mettre les gardes-frontières dans poche. Il suffisait d'être aimable, coopérative et de jouer sur ses atouts naturels pour tromper les sens des autres. Aucun garde frontière n'avait cherché à l'empêcher de passer, aucun n'avait flairé le subterfuge. C'en avait presque été trop simple.

Oh, il y avait un joli hôtel à Norja, en réservation libre. Certes, ce n'était pas de la plus haute qualité, mais ça suffirait parfaitement. Ce qui était décidément bien avec sa mission, c'est que ses supérieurs avaient consentit à lui donner satisfaction au niveau de son budget une fois à Tanska. Grâce à ça, elle pourrait se faire un peu plaisir. Après tout, à quoi ça servait d'aller dans un pays étranger pour une opération si on pouvait même pas profiter un peu ?

En mangeant son petit repas, elle passa en revue son plan. Aller à Norja, se faire des contacts masculins, voir féminins si affinités, hauts placés au sein du gouvernement Tanskien, et les faire tomber dans le piège mortel de sa beauté pour leur soutirer des informations et faire pression sur eux. C'était drôle, quand même. Elle était littéralement une beauté fatale et son pays utilisait cet atout sans y voir de aucun problème particulier. Bah, elle y avait consentit, aussi. Une vie sans aventures n'était pas une vie. Et quoi de mieux que de réaliser ces aventures au nom de l'intérêt du pays ? Ça allait être définitivement une bonne opération. Elle finit son repas, sortit du restaurant en laissant une coquette somme, puis prit un bus qui l'emmèna vers Norja. À travers la vitre, en écoutant une légère musique Loduarienne, elle vit la nuit tomber. Et elle se dit que pour une première mission, elle s'en sortait pas si mal.
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Fondation du Journal "La Voix des Martyrs"

Le 16 Septembre 2013 a vu l'inauguration du nouveau journal "La Voix des Martyrs". Ce journal, dont les locaux sont situés dans un petit immeuble de Fästveg, a été fondé par Lorenz Hersch, Ella Wessely, Antóníus Goðason et Falko Hahne, quatre exilés Rimauriens membres de l'Union Libertaire Rimaurienne ayant fuient leur pays lors de la brève ouverture de la frontière Tansko-Rimaurienne en début Juillet.

Ce journal révolutionnaire se veut une alternative à la presse officielle nationale qualifiée de propagande par les opposants à l'Etat de Rimaurie et souhaite offrir une information fiable et véridique au peuple Rimaurien et étranger grâce à un réseau de journalistes et livreurs clandestins opérant dans toute la Rimaurie.

Les fondateurs de "La Voix des Martyrs" ont également déclarés que les locaux du journal pourraient à l'avenir servir "d'Ambassade" à l'Union Libertaire afin de permettre à des acteurs étrangers, privés ou publics, de communiquer plus facilement avec le mouvement rebelle.

Le Gouvernement de l'Etat de Rimaurie n'a pour l'instant pas réagit à l'annonce.
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L'Unité, organe de presse officiel du Parti Eurycommuniste Velsnien a écrit :

Drapeau


Guiseppe Lauda, 4 octobre 2013 (traduit du velsnien standard au tanskien)

Tanska: Mise en place d'un décret liberticide dans une "démocratie libérale", mode d'emploi



Il est certains pays que notre journal ne mentionne que très rarement, pour la simple raison qu’il ne s’y passe que peu d’évènements scandaleux, des moments de la grande Histoire qui ne nécessitent pas de commentaires particuliers, des moments que les historiens d’autres époques ne prendront peut-être même pas la peine d’analyser. Il est parfois des pays tels que ceux-là, dont on entend le nom à quelques occasions, des gouvernements discrets dont on a pour seuls reproches de déstabiliser des processus de paix dans des pays lointains dont on ne sait prononcer le nom qu’avec gêne et inconfort. La République de Tanska est sans doute de ces pays. On entend que peu parler des de Tanska comme on entend parler des outrances du droit du travail teylais, par exemple, des arrêtés d’interdiction arbitraires comme ceux en cours à Kolisburg, ou des affaires de blanchiments d’argent dans des paradis fiscaux tels que la Zélandia. Tanska serait davantage vu comme le beau fils que l’on accueillerait à un repas : poli, intègre, propre sur lui, celui qui sert le vin et sourit à toutes nos remarques…encore que.

Encore que, notre rédaction qui a couvert les évènements récents à Zladingrad aurait pu par le passé reprocher à ce gouvernement un certain nombre de choses. Car nous pourrions dire que prendre indirectement la défense d’un Etat-voyou comme la Translavye, et se saisir de cette occasion pour expulser une force de maintien de l’ordre d’un pays en pleine reconstruction n’est pas forcément digne de l’image du gendre idéal. Mais mis à part de genre d’actes qui font du gouvernement tanskien et de l’OND de parfaits vecteurs d’impérialisme, il ne nous avait jamais été donné de commenter la vie politique, somme toute assez commune d’une banale d’une démocratie sans remous particuliers. Jusqu’à ce que…jusqu’à ce que notre attention soit portée sur la publication d’un décret, qui par ailleurs n’a pas bénéficié d’une couverture médiatique particulièrement poussée de la part des médias traditionnels tanskiens.

Pour comprendre les tenants et les aboutissants de cette histoire de crime liberticide, il convient de nous retourner d’une année en arrière. Nous sommes alors en pleine intervention loduarienne en Okaristan, et l’opinion publique tanskienne est alors chauffée à blanc par cette opération, que le gouvernement tanskien s’est fait un plaisir d’entretenir. Une affaire quelque peu curieuse éclate en plein mois d’Aout. La cour fédérale tanskienne adopte alors en panique une série de mesures condamnant toute prise de position publique à l’encontre des soutiens loduariens à l’opération de maintien de l’ordre okaristanaise. En premier lieu, il convient de préciser le flou des termes de ces mesures qui permettent une large interprétation des sanctions à prendre. Cette mesure paraît d’autant plus exagérée qu’elle n’a été prise que dans le contexte d’une banale affaire de troubles à l’ordre public causée par deux individus isolés et en apparence parfaitement inoffensifs. Restreindre la liberté d’opinion sur base d’une prise de parole tenue par…de deux personnes. Le début de cette affaire est en soi scandaleux, qu’on se le dise.

Depuis, l’eau a coulé sous les ponts. L’opération loduarienne en Okaristan s’est terminée et le processus de reconstruction de Zladingrad initié par la Loduarie en même temps que l’organisation de nouvelles élections. Les évènements relatifs à la crise de Zladingrad ont déjà été abordée dans nos numéros précédents avec son lot d’ultimatum belliqueux de la part de l’OND et du Liberatern, aussi, nous ne nous y étendrons pas. Mais visiblement, cela ne suffisait pas pour le gouvernement tanskien, qui revient à la charge un an après ces évènements et la fameuse affaire de ces jeunes gens dont la parole avaient sans doute valeur de crime aux yeux de ce gouvernement.

En effet, alors même que la crise de Zladingrad est en train de se régler, et que le Pharois se saisit allègrement au passage d’un protectorat qui ne dit pas son nom à Zladingrad avec l’appui implicite de l’OND, le gouvernement tanskien a fait un choix pour le moins « audacieux ». Un choix qui consiste au nom d’une « menace », qui au passage s’éloigne de plus en plus, au fur et à mesure que les intérêts loduariens dans la région sont repris par le Pharois, de mettre en place un système de surveillance généralisée des données « électroniques » de la population tanskienne. Comprenez la collecte de données des cutoyens tanskiens. Remarquez au passage que si le décret fait mention de la supposée menace loduarienne pour justifier sa prise de position, l’article de loi sur lequel s’appuie ce décret entretient provoque un certain flou juridique. Il ne s’agit pas là de procéder à la surveillance des supposés adhérents de la cause loduarienne, mais un article qui permet une surveillance généralisée, sans limite dans le temps (en théorie cette mesure serait renouvelable tous les six mois, mais il n’y a guère d’illusions à se faire sur sa reconduction) ni dans l’étendue de l’opération. Autrement dit, le gouvernement tanskien vient, dans un silence particulièrement inquiétant des médias traditionnels, de s’arroger un pouvoir qui pourrait rendre envieux beaucoup de dictateurs. Nous ne pouvons que nous inquiéter d’une pareille situation.

Cette inquiétude est d’autant plus grande que l’arbitraire de cette mesure pourrait frapper des individus et des organisations qui n’ont que peu à voir avec toute cette affaire. Partant des principes de cet article, le gouvernement tanskien, dont le parlement est en majorité composé de conservateurs et de libéraux forcenés pourrait être tenté d’utiliser cette autorité nouvelle. Cela dans le but de réprimer tout mouvement qui aurait à leurs yeux la malchance de se dire serviteur de la cause sociale. Syndicats socialistes, libertaires ou communistes, partis politiques… Notre rédaction a une pensée toute particulière pour le Parti communiste tanskien, qui subit sans la moindre protestation depuis plus d’un an les foudres d’une opinion publique entretenue par les libéraux du pays. Une situation le mettant dans une difficulté électorale certaine au passage. Si cette mise au banc de la société est certes beaucoup moins grave que la situation du Parti Communiste Kolisien, dont les militants sont battus à mort dans la rue au nom de leurs convictions, ce sans la moindre objection des puissances dites « démocratiques », celle-ci a le mérite de nous interpeler. Il est à craindre que la diffusion du sentiment anti-loduarien dans les différentes couches de la société tanskienne aboutisse à un aggravement progressif de leur situation. Ce décret, en conclusion, ne mènera pas à notre sens à une quelconque solution d’un problème imaginaire. Au contraire, l’attitude du gouvernement tanskien a de fortes chances d’encourager à une chasse aux sorcières qui n’a pas lieu d’être.

Si les sanctions économiques envisagées à l’encontre de la Loduarie peuvent être considérées comme relevant de la realpolitik, la collecte systématique d’informations constitue une tout autre mesure dont la responsabilité morale incombera à un gouvernement ignorant de ce qu’il peut potentiellement faire subir à sa propre population. Parfois, il vaut mieux lâcher prise et faire marche arrière…




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Sa petite chambre d'hôtel lui devenait familière. En même temps, quand on était une maniaque comme elle, on finissait forcément par connaître tous les coins et recoins d'une pièce. Elle consulta son ordinateur, et regarda les petites annonces pour différents petits jobs disponibles. La saison estivale approchait, donc ça voulait dire que le tourisme de Noël allait prochainement battre son plein, en théorie. La population de ce pays n'était pas du genre à beaucoup s'inquiéter, donc la menace planante de son pays à elle ne serait pas un obstacle sur le quotidien des gens de ce pays. Oh cool, un job dans un bar d'une boîte de nuit ! Exactement ce qu'il lui fallait. C'était en plus quelque chose d'assez richou, donc susceptible d'accueillir certaines hypothétiques cibles. Visiblement, le patron embauchait à la tête, si elle se fiait aux informations qu'elle cherchait. Mais du type à faire chier pour d'autres choses. Parfait. Elle allait devoir très certainement se coltiner un gros porc -même si c'était insultant pour les cochons- qui l'embaucherait uniquement pour son apparence, sûrement. Mais elle devait mettre, pour cette mission, sa pensée communiste de côté. On l'avait prévenu, après tout, quand elle avait été choisie pour cette mission. En acceptant, elle devrait renoncer à de nombreux principes qui étaient en vigueur en Loduarie. L'égalité totale des sexes, par exemple. Ou même encore obtenir du respect de la part de la gent masculine dans ce pays. Et dire que ce pays souhaitait imposer ses valeurs dans le monde alors même qu'il était pourri jusqu'au trognon... C'était drôle quand même.

Alice continua ses recherches. Visiblement, et encore mieux, la patron de cette boîte de nuit avait des liens avec certains du gouvernement. Intéressant, donc. Elle avait là une bonne piste, plus à même de l'orienter vers des cibles potentielles. L'idéal serait de choper des gars du renseignement... Il devrait bien y en avoir, au sein de cette boîte de nuit. Au moins des grattes-papiers, car visiblement l'administration dans ce pays était aussi puissant que n'importe quel monstre des comités anciens. Pour ne pas dire que c'en est un, qui bouffe tout le monde.

Alice veilla à ne pas trop passer de temps sur ce type de recherches. Cela pourrait attirer les soupçons, et vu que le gouvernement Tanskien avait lancé des protocoles de surveillance électronique... Il ne valait mieux pas se faire remarquer. Elle fit encore quelques recherches à droite et à gauche, en apparence inoffensives, mais cherchant en fait à détourner l'attention. Il fallait que son historique de recherches fasse croire qu'elle ne faisait que des recherches justement, pour trouver un travail et non pas des informations précises. Donc il fallait régler son temps passé sur chaque site minutieusement. Tout comme les actions. Chaque clic comptait. Puis, elle décida d'arrêter ses recherches, nota tous les lieux où elle aurait pu aller travailler, et commença à appeler chacun de ses lieux pour se renseigner, tout aussi inoffensivement.

Sur les 7 lieux choisi, celui où elle avait besoin d'être prise était en quatrième. Histoire de faire croire définitivement que ses recherches étaient bien pour trouver du travail et non pas pour espionner. Elle réalisa les 3 premiers appels, faisant en sorte de ne pas être prise directement, puis arriva au quatrième. Là, lorsque qu'une assistante décrocha, elle fit en sorte d'obtenir véritablement un rendez-vous pour être embauché. Et elle réussi, avant de recommencer de la même manière que pour les 3 premier appels pour les derniers appels qu'elle avait à réaliser.

Son rendez-vous était dans moins de deux heures, donc. Elle esquissa un sourire : tout se passait comme prévu. Elle choisit une tenue qui avait été conçu pour elle par les services Loduariens : élégante et belle, mais disposant d'équipements habilement dissimulés d'écoute. Elle les retira, ils ne serviraient pas pour le coup. Puis elle prit une douche, pensant à ce fameux rendez-vous, et se demanda comment il allait se dérouler. Elle verrait bien.
Sitôt douché et habillé, elle sorti, fermant la porte de sa chambre à double tour, emportant un petit sac. Elle était assez élégante, maintenant, pour décrocher ce poste. Il était temps de s'y rendre.


Elle sorti de son rendez-vous le sourire au lèvres. Elle avait décroché le poste sans presque aucune difficultée. Visiblement, sa première analyse était bonne. Son nouvel employeur était donc bien un connard envers les femmes. Elle avait bien vu la manière qu'il avait de la regarder. Il n'avait même pas cherché à se cacher. Bah. Elle avait le travail, c'est tout ce qui comptait.
Elle partit dans le restaurant de l'hôtel, prit un petit plat de pâtes au fromage -une spécialité de l'hôtel, visiblement- et s'appliqua à le savourer avant de se préparer pour sa première soirée de travail. Car oui, elle commençait directement.

Son petit plat de pâtes lui rappelait sa jeunesse. La guerre n'avait pas encore commencé, c'était une belle époque. Sa mère tractait pour le parti communiste dans son petit village, et c'était elle qui avait fait d'elle la femme forte qu'elle était. C'était elle qui lui avait transmis tout ce qu'elle savait, c'était grâce à sa mère qu'elle avait une telle pensée. Elle se souvenait, quand elle avait neuf ans, la décision de sa mère de partir dans l'armée révolutionnaire au côté des forces communistes. Elle se rappellait, le jour où sa mère l'avait emmené avec elle au poste de recrutement, et elle avait eu l'occasion de voir, pendant quelques secondes, celui qui finirait par diriger la Loduarie. Il était de passage ce jour là, et la première fois qu'elle l'avait vue, elle avait eu peur de lui. Cet homme, grand et en armes, dégageait de loin quelque chose de terrifiant.
Mais lorsqu'il s'était approché, pour regarder la liste des nouveaux volontaires, elle s'était aperçu qu'il semblait en fait gentil. Ce jour là, il adressa des encouragements à sa mère, et à elle, lui donna un petit bonbon dans sa poche. Puis il était reparti, sa mère elle était partie à la guerre, et revenue avec l'audition gauche en moins. Elle avait changé, mais elle était restée forte.
Que de souvenirs...
Elle retourna dans sa chambre, se changea et partit dans son premier lieu de travail dans ce pays. Elle allait bien voir ce qui l'attendait réellement dans ce pays si détesté par l'homme qui lui avait offert un bonbon 15 ans auparavant.
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InfoLettre Politique
De Manticorien


LA LODUARIE ENCORE, au centre des discussions au Royaume de Teyla, tant au gouvernement qu'à l'Assemblée nationale, l'incident militaire, selon les mots du gouvernement, entre la Loduarie Communiste et le Duché de Sylva en Mer Blanche est au cœur des débats et de la presse nationale comme internationale. La presse Jashurienne se concentre sur Lorenzo, Mandala News titre "Lorenzo, encore et toujours !", le journal régional tanskien Info-sur-Seine pointe l'impérialisme loduarien : "Hausse des noyades en Loduarie : l'impérialisme coule à la première résistance". La presse du Duché de Sylva, à travers La Une des Comères, pointe du doigt l'agressivité du leader loduarien : "Les sylvois ripostent à une agression, Lorenzo est outré : ils auraient dû se laisser faire" tant dis leurs homologues loduariens du Libéré Loduarien estiment que le vrai visage du Duché est revélé en titrant "Le masque Sylvois Tombe". Le Globe Diplomatique, journal national teylais prend acte de la gravité du moment et des rancures qui existent entre l'Organisation des Nations Démocratiques et la Loduarie en titrant en UNE : "l'Heure des Comptes." Nous sommes le mardi 8 décembre 2013, bonjour à tous et à tous, le choc passé, votre serviteur vous souhaite un bon réveil.

Un incident ou une agression ?

Échange de tir ! Le 6 décembre 2013 est désormais marqué par une bataille militaire, involontaire ou volontaire, c'est là la question. Un convoi militaire aérien se dirigeant vers le Royaume de Teyla, tout en contournant la Loduarie Communiste, aperçoit un navire militaire loduarien sur son radar. Alors que le convoi initie un contact avec le bâtiment de guerre loduarien, celui-ci décide de tirer des missiles, dont certains en direction des avions. La riposte côté sylvois ne se fait pas attendre, et un échange de tirs a eu lieu entre les deux pays au-dessus de l'océan. Sans qu'on sache pour l'instant, précisément le bilan, les deux camps, on subit des pertes suite à l'affrontement.

Avec le Duché de Sylva. Suite à l'incident survenu entre la Loduarie Communiste et le Duché de Sylva, le gouvernement de Sa Majesté a adressé ses sincères condoléances aux deux nations, dont l'une est membre de l'Organisation des Nations Démocratiques. Toutefois, face à cette situation imprévue, le gouvernement et la majorité à l'Assemblée nationale se trouvent dans le flou et l'inconnu quant à la marche à suivre. Après un échange téléphonique avec un conseiller du Premier ministre, la complexité de la situation est devenue plus évidente. Selon le conseiller, cet incident révèle l'agressivité de la Loduarie, mais il estime que cela n'est pas le point central de la question. La vraie préoccupation réside dans les motivations derrière cette agressivité. S'agit-il d'une volonté de guerre de la part de la Loduarie Communiste ou simplement d'une manifestation maladroite de son inquiétude face à la présence croissante de l'Organisation des Nations Démocratiques au Royaume de Teyla ? Le conseiller ce rappel que la Loduarie Communiste est le premier acteur à avoir renforcé sa frontière, mais après la présence d'une flotte Fortunnéenne en Mer Blanche.

Gogo gadget aux indices. Le Secrétaire Général, dans une allocution dans laquelle il accuse l'Organisation des Nations Démocratiques d'avoir tué soixante-douze Loduariens et dénonce le nouveau visage de l'impérialisme sous le signe de l'Organisation des Nations Démocratiques. Dans cette allocution, il annonce et sous-entend qu'une enquête est en cours et que les données radars, déjà récupérées, démontrent que le Duché de Sylva est responsable de l'attaque. L'agressivité montrée par le Secrétaire Général Lorenzo, démontre selon le Gouvernement que la Loduarie Communiste n'a aucune preuve et qu'elle est déjà convaincue avant même la fin de l'enquête de la culpabilité du Duché de Sylva. Dans une interview matinale, Jean-Louis Gaudion, ministre des Affaires Étrangères estime que par cette allocution, la Loduarie Communiste se décrédibilise et ne peut pas être à l'origine d'une enquête, étant donné que celle-ci a démontré qu'elle ne sera aucunement neutre dans l'enquête.

Un air de déjà vu. L'enquête loduarienne rappelle au gouvernement de Sa Majesté, le douloureux souvenir de l'assassinat de deux Teylais par les autorités loduariennes sur leur sol. Pour rappel, l'événement avait mis la diplomatie régionale en feu et c'est terminé par l'encerclement de l'ambassade teylaise en Loduarie Communiste par les forces de sécurité loduariennes et une dégradation nette des relations entre le Duché de Gallouèse et le Royaume de Teyla. Toutefois, cet épisode a donné l'expérience au Royaume de Teyla et au gouvernement actuel pour répondre de manière efficace aux enquêtes réalisées par la Loduarie Communiste. Le gouvernement se réunit aujourd'hui à Manticore, dans un conseil des ministres extraordinaire, avec l'inscription à l'ordre du jour l'enquête loduarienne. Le Premier ministre souhaite sortir un communiqué, signé par tous les ministres, pour remettre en cause l'enquête Loduarienne.

La Fédération des Communes de Zélandia enquête !

Gogo gadget à la Fédération ! La Fédération de Zélandia, qui s'estime un acteur neutre face à l'événement tragique en Mer Blanche, a déclaré avoir fait une demande à ses alliés de l'Organisation des Nations Démocratiques pour établir une zone de restriction de navigation maritime autour du croiseur. L'opération n'est donc pas menée par l'Organisation des Nations Démocratiques, mais bien par la Fédération des Communes de Zélandia. Tous les membres du Conseil militaire ont accepté de participer à titre individuel à l'opération de la Fédération des Communes de Zélandia. La zone de restriction de navigation autour du croiseur a pour but de sécuriser la zone, de s'assurer de la non-destruction et de la récupération des preuves et des débris se trouvant dans l'Océan. D'après les informations fournies par plusieurs sources au sein du cercle (ministère des armées), l'objectif principal de cette opération est d'empêcher la Loduarie Communiste de récupérer les preuves et d'entraver l'accès de la communauté internationale aux éléments nécessaires pour établir les responsabilités de chaque partie dans l'incident.

Un commandement qui change tout ? L'opération menée par la Fédération des Communes de Zélandia change le rapport de force diplomatique durant l'opération. La Fédération de Zélandia a invité toutes les nations à participer à l'opération afin d'éclaircir les événements sur l'incident militaire qui a eu lieu entre la Loduarie Communiste et le Duché de Sylva. Ce commandement d'opération et la présence de navires zélandais rendent l'équation plus compliquée pour l'état-major loduarien. Jusqu'ici, le rapport de force militaire était pensé uniquement dans un cadre Loduarie contre l'Organisation des Nations Démocratiques, or la Fédération est membre de l'Internationale Libertaire. Il est peu probable que la Loduarie Communiste souhaite attirer l'attention des membres de l'Internationale Libertaire qui comporte la République Pirate Pharoise et le Grand-Kah, respectivement deuxième et troisième puissance économique mondiale. Le ministère des Affaires Étrangères teylaise anticipe une intervention diplomatique du Grand-Kah afin d'empêcher tout échange de tirs entre la Fédération des Communes de Zélandia et la Loduarie Communiste.

L'importance capitale d'être premier sur les lieux ! Le gouvernement de Sa Majesté comprend l'importance pour l'enquête d'arriver les premiers sur le lieu du croiseur amiral, dans le but d'empêcher la Loduarie Communiste d'interdire la zone aux enquêteurs des pays membres de l'Organisation des Nations Démocratiques, mais aussi aux enquêteurs internationaux. Compte tenu de cette importance, pour le gouvernement, le ministère des Armées et de la Défense a mis en alerte les forces de sécurité, y compris de police, face à une réponse loduarienne. Le ministère dirigé par Olivia Catasta s'attend à la multiplication des accrochages et des incidents menés par la Loduarie Communiste pour montrer aux membres qui opèrent avec la Fédération des Communes de Zélandia toute la volonté de la Loduarie Communiste pour défendre son bâtiment amiral. Estimant qu'il est impossible que la Loduarie Communiste prive encore une fois le Royaume de Teyla d'une enquête indépendante et internationale, le gouvernement de Sa Majesté est déterminé à permettre l'accès à la zone à la communauté internationale et l'accès au navire amiral. Le gouvernement de Sa Majesté n'a exposé aucune position publique sur cette situation, mais diverses sources estiment qu'il pourrait aller loin pour éviter de subir une nouvelle humiliation.

Madeleine Skoglund, une prise de parole empressé ?

Madeleine Skoglund, une parole qui irrite certains membres de l'Organisation des Nations Démocratiques. La Secrétaire Générale de l'Organisation des Nations Démocratiques fut l'une des premières personnalités publiques à prendre la parole après les premiers rapports actant un incident, sans la concertation des états-membres. La prise de parole est dure et sous-entend que la Loduarie Communiste est responsable de l'agression militaire. Le terme d'agression militaire, utilisé sans concertation, fait hérisser les poils de certains diplomates, dont les Sylvois, qui en fin de journée, ont repris la main sur la communication, une communication qui ne nous a pas échappé et qui va à contre-courant de la communication de la Secrétaire Générale. La diplomatie sylvoise fait preuve d'un professionnalisme marquant, selon les termes d'un diplomate teylaise. Elle expose les failles du discours du chef d'état de la Loduarie Communiste, rappelle les faits connus et actés par les deux parties tout en acceptant une enquête. L'investigation menée par les organes d'investigation aéronautiques sylvois parle de l'irresponsabilité des pilotes loduariens mais en aucun cas d'une agression militaire. Plus qu'une nuance, une communication aux antipodes.

Madeleine Skoglund, une prochaine démission ? La question se pose suite à l'erreur manifeste de la Secrétaire Générale, qui n'a pas su faire preuve de retenue selon un représentant du Royaume de Teyla au sein de l'Organisation des Nations Démocratiques. Toutefois, il rappelle que la communication de la Secrétaire Générale représente une fermeté que le Royaume de Teyla estime nécessaire dans la situation actuelle. Le paradoxe révélé par ce représentant, montre la complexité de la chose. Selon nos journalistes présents à Manticore, le Royaume de Teyla demande à l'Organisation des Nations Démocratiques de faire preuve de fermeté face à la Loduarie Communiste et est donc en accord avec la communication précipitée de la Secrétaire Générale. Néanmoins, le gouvernement de Sa Majesté rejette l'accusation, à ce stade, d'agression militaire, un terme qu'il estime trop agressif et précipité qui risque de braquer la Loduarie Communiste sur ses positions. Questionné par les journalistes sur la déclaration de la Secrétaire Générale et d'une possible démission, sur le perron du Palais Grayson, sortant d'une entrevenue avec Sa Majesté, le Premier ministre a déclaré devant une foule de journaliste : "Le Royaume de Teyla exprime sa pleine et entière confiance en la Secrétaire Générale pour diriger l'Organisation des Nations Démocratiques vers la réalisation de ses objectifs de paix, de stabilité mondiale et de justice face aux injustices. Ces dernières sont systématiquement provoquées par des régimes autoritaires tels que la Loduarie Communiste. Le Royaume de Teyla soutien pleinement la déclaration de la Secrétaire Générale, en dehors du terme agression militaire. Nous devons nous concentrer sur les opérations de sauvetages".

Madeleine Skoglund, le Royaume de Teyla vous comprend.
La déclaration du Premier ministre réfléchie est résumée par un conseiller gouvernemental : Le Royaume de Teyla soutient pleinement la Secrétaire Générale qui représente pleinement la nouvelle position du Royaume de Teyla sur la Loduarie Communiste à l'intérieur de l'Organisation des Nations Démocratiques. Selon ce conseiller, la question de la démission ne se pose pas et si la question doit être posée, cela doit survenir après les opérations de sauvetage, comprendre la récupération du navire amiral. Pour autant, est-ce la position des autres nations membres ? Au regard de la reprise en main de la communication par la diplomatie sylvoise, il est possible que le Royaume de Teyla soit seul à soutenir Mme Skoglund, mais toutefois un soutien de poids. Cependant, le Royaume de Teyla cherchant le consensus avec ses alliés cédera très certainement si la demande des états-membres est officialisée.
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Un candidat à trouver
Résidence Faure

Angel
Premier ministre, Angel Rojas


Discussion entre le Premier ministre et son entourage proche.


À l'aube, alors que les lampadaires éclairent de leurs lumières la capitale, la lune commence à dévoiler son visage aux habitants du Royaume de Teyla, le Premier ministre avait réuni son entourage proche à la Résidence Faure, lieu de travail et résidence historique des Premiers ministres. Angel Rojas, l'actuel Premier ministre, membre du Mouvement Royaliste et d'Union, ne déroge pas à cette tradition historique. Selon les traités de l'Organisation des Nations Démocratiques, à la suite de la démission de l'actuelle Secrétaire Générale, le Royaume de Teyla avait de fortes chances d'être le prochain pays à devoir proposer et nommer un Secrétaire Général à l'Organisation des Nations Démocratiques. Alors que la nuit faisait doucement son apparition en cette soirée d'hiver, le Premier ministre avait réuni son entourage qu'il considérait comme son entourage proche à savoir : Magalie Vitroshi, Conseillère auprès du Premier ministre, Jean-Louis Gaudion ministre des Affaires Étrangères dont il ne doutait pas que celui-ci comptait se présenter au poste de Premier ministre dans trois ans, Sandrine Couturier ministre de l'Economie proche de Rosalie Chabas Première Secrétaire Générale. Mais elle était aussi la deuxième dans l'ordre protocolaire et remplacerait Angel Rojas en cas d'incapacité, il le savait et elle le savait. Cela avait rapproché les deux personnages politiques.

Angel Rojas :
- Tu sais très bien que c'est à nous de proposer et donc de nommer un Secrétaire général, Sandrine. Ils ne prendront pas le long nom, je doute que tous les pays aient un nom long comme le Royaume de Teyla. Je sais, je sais, tempère-t-il. Il y a des pays ayant des noms courts et des noms longs dans l'Organisation des Nations Démocratiques, je suis au courant, comme nous tous. Ils n'oseront pas prendre les noms longs, cela n'a aucun sens, je le redis, tous les pays n'ont pas un nom long.

Sandrine Couturier :
- Ou une Secrétaire générale, Angel, dit-elle avec le sourire sans avoir envie de prendre le poste. Je dois reconnaître que ton argument est convaincant, mais montrons-nous prudents et n'ayons pas un trop-plein d'égo. Nous avons déjà péché par l'égo, ne recommençons pas, Angel. Montrant la relation d'amitié qui était née en appelant le Premier ministre par son prénom.

Jean-Louis Gaudion :
- Notre Premier ministre a raison, nous devons avoir cette discussion, dirons-nous stratégique, en regardant le Premier ministre pour s'assurer de la justesse du terme qu'il utilise. Nous devons être prêts dans le cas où cela sera à nous de choisir. Nous devons satisfaire tous nos partenaires, envoyer un message sur la ligne que pourrait prendre l'Organisation des Nations Démocratiques vis-à-vis de la Loduarie et peut-être satisfaire notre opinion publique.

Angel Rojas :
- Oui, tu as raison, alors que son sourcil se rabaisse suite à la surprise de la dernière phrase qui ressemblait à une phrase de Premier ministre. J'avais en tête le nom de Jean-Luc Bourgard pour le poste de Secrétaire général. Il est actuellement représentant du Royaume au Conseil Général, depuis le début de l'Organisation des Nations Démocratiques, il a participé activement au programme du parti sur l'international lors de la campagne des législatives. Il connait donc l'organisation et connait les dossiers internationaux. Cela rassurera nos partenaires assurément. Je l'ai envoyé là-bas pour me débarrasser de lui après l'humiliation que je lui ai infligée lors de la primaire du parti il y a un an. Toutefois, il ne montre aucun signe d'hostilité et il fait du bon travail. Je ne sais comment, mais nos partenaires sont d'accord avec nous à chacune de ses prises de parole, il doit avoir un charisme qui m'est impossible à expliquer. Mais soit, il faut ajouter à cela qu'il est adoré au Royaume pour son passage à l'éducation il y a de cela quelques années déjà.

Magalie Vitroshi :
- Je vois où tu veux en venir, mais comme tu le dis, il fait un très bon travail au sein du Conseil général tout en générant un consensus que tu n'expliques pas. L'enlever du Conseil général, c'est perdre notre atout majeur au sein de l'Organisation des Nations Démocratiques. Certes, le poste de Secrétaire général reste très important, mais nous savons tous ici, je le crois, qu'il aura une plus grande influence au sein du Conseil général ou militaire. Il y a deux questions fondamentales, pour moi, auxquelles nous devons répondre. Souhaitons-nous une ligne dure sur la Loduarie Communiste et envoyer un message à la République Fédérale de Tanska ?

Angel Rojas :
- Envoyer un message à Tanska, dit-il interloqué et surpris ?

Magalie Vitroshi :
- Tu as écrit une tribune en faveur d'un rapprochement entre les deux pays, proposition commune dans l'Espace Noor(d)croen mais aussi elle visait particulièrement la Loduarie Communiste. Il n'y a eu aucune réponse de la part de la Première ministre en personne alors que tu as visé juste sur la menace que représente la Loduarie Communiste. L'Okaristan, le croiseur et la translavya sont les preuves que tu as visées juste dans ta tribune en ciblant prioritairement la Loduarie Communiste. La République Fédérale nous a répondu, très tardivement en envoyant sa ministre de la Défense sur un de nos chantiers navals. C'est comme si c'était une insulte selon moi.

Sandrine Couturier :
- Je ne sais pas, dit-elle sur le ton de l'hésitation. Oui, la tribune montre clairement qu'on avait raison sur la Loduarie Communiste, pour autant, cela ne dit pas que Tanska avait tort. Enfin, on sait que Tanska est tout aussi visionnaire que nous sur la Loduarie Communiste, ils ont entrepris une politique de répression plus forte que nous chez eux, sur la propagande Loduarienne. Ils sont clairement contre la Loduarie Communiste, il n'y a pas de doute. Toutefois, je suis d'accord sur le manque de conviction sur le rapprochement de nos pays, la réponse aurait dû émaner d'une missive diplomatique de la Première ministre ou de leur ministère des Affaires Etrangères.

Jean-Louis Gaudion :
- Et des droits humains, les quatres personnalités politiques gloussèrent. Ceci dit, vous oubliez tous le contrat que nous avons gagné auprès de la République Fédérale et qui a sauvé notre industrie navale au passage. C'est un cadeau tombé du ciel et très important. Ils ont répondu de manière très nette quant à notre volonté de rapprochement, les lettres du Ministre des Affaires Étrangères et des Droits Humains ne répondent pas directement à la tribune, mais il y a clairement une volonté de rapprochement. Nous sommes la deuxième puissance eurysienne, ne l'oublions pas, de ce fait, je pense qu'ils maintiendront au minimum les liens actuels entre nos deux pays.

Angel Rojas :
- Je suis d'accord avec mes deux ministres, Magalie. Ils ont raison, Tanska a montré toute la confiance qu'elle place en nous. De plus, envoyer le message que tu souhaites faire passer après le coup du croiseur, alors que nous avons besoin d'unité et de cohésion entre les états-membres, ne me plaît guère. Antoine Carbasier, mon prédécesseur, certes, il n'est pas de notre camp politique, mais dois-je vous rappeler son rôle dans la création de l'Organisation des Nations Démocratiques ? Il a initié les premiers contacts pour prendre la température auprès de diverses nations, il a dirigé avec Sa Majesté Catherine III, la conférence de Manticore qui acte la création de l'Organisation des Nations Démocratiques, tout cela s'est fait sous son mandat. Il me semble aussi que cela enverra un message positif à la République Fédérale. C'est sous le mandat d'Antoine Carbasier que Tanska a visité le Royaume en visite officielle, il y a trois ans je crois. Ils comprendront sûrement que nous sommes en accord avec l'agenda qu'ils proposent et ils comprendront qu'ils ne seront pas gênés par nous. Toutefois, ils devront prendre en compte nos volontés, notamment sur le droit des prisonniers de guerre. Ça sera le moment d'avoir un accord sur un texte alors que nous avons le Secrétariat général.

Magalie Vitroshi :
- Je suis d'accord avec toi, ton argumentaire est impeccable, mais tu oublies la montée de l'extrême droite. Elle se situe entre huit à dix pour cent dans les sondages. À chaque fois que la Loduarie Communiste se montre hostile contre nous, depuis l'histoire des deux teylais, le Parti Royaliste monte dans les sondages tant ils sont fermes sur la Loduarie. Rupture des relations diplomatiques avec la Loduarie, sanction économique tant sur la Loduarie que sur ses personnels politiques et l'enfermement dans nos prisons pour les Loduariens qui ont le malheur de se trouver sur notre sol. Début de l'année deux-mille-douze, l'extrême droite tournait autour de un pour cent des intentions de vote.

Angel Rojas :
- On ne va pas rompre nos relations diplomatiques avec la Loduarie pour plaire à l'extrême droite, je te préviens, Magalie, dit-il sur le ton plus ferme qu'il peut sortir de sa voix et de son attitude. On ne va pas non plus demander gentiment à la Loduarie Communiste d'arrêter ses mouvements de fils de pute pour endiguer notre extrême-droite, bien qu'ils combattent la leur dans les montagnes.

Magalie Vitroshi :
-Bien sûr que non, on ne va pas faire ça. Mais on peut nommer quelqu'un que l'opinion publique croit sur une ligne dure vis-à-vis de la Loduarie Communiste et que la Loduarie Communiste sait conciliante avec elle.

Angel Rojas :
-Cela serait le profile parfait, si il répond aux autres nécessités que nous tous décrit. Tu penses à qui Magalie ?

Magalie Vitroshi :
-A Gaudion ! Dit-elle en s'exclamant. Tous les visages se tournèrent vers Jean-Louis Gaudion, vers un homme pris par une quinte de toux sous l'effet de la surprise. Tout d'abord, il était aussi ministre des Affaires Etrangères sous le gouvernement d'Antoine Carbasier, donc il a tout autant participé à la création de l'Organisation des Nations Démocratiques. Cela rassurera nos partenaires quant à la direction dans laquelle nous voulons mener l'Organisation des Nations Démocratiques. C'est lui-même qui a demandé la création du poste de ministre délégué des affaires de l'Organisation des Nations Démocratiques. Il ne peut-être que bien vu par nos partenaires. Si nous devons prendre en compte la politique intérieure, il est le ministre le plus aimé du gouvernement, tant il défend le Royaume face à la Loduarie et le public lui est reconnaissant de son rôle dans la création de l'Organisation des Nations Démocratiques que la population considère fondamentale face à la Loduarie. En outre, comme je te le montre, le public estime que notre ministre des Affaires Etrangères fait tout pour isoler diplomatiquement la Loduarie Communiste, qui le place sur une ligne similaire à celle de l'extrême-droite. Nous savons que c'est faux, et la Loduarie Communiste tout autant. Il a toujours été cordial, dans sa communication avec la Loduarie Communiste, il a envoyé les condoléances du Royaume par son ministère et donc la missive diplomatique a sa signature et non la sienne. Le seul critère qu'il ne remplit pas est la question de l'agenda tanskien. Il n'a jamais pris position personnellement sur le sujet, d'ailleurs le Royaume de Teyla n'a jamais pris officiellement position sur l'article de presse. Cela n'est pas grave, nos relations sont bonnes, toutefois si tu veux envoyer un message positif à Tanska, vu qu'ils ont viré la Secrétaire Générale alors que tu l'as clairement soutenue devant les journalistes, je te conseille de faire la chose suivante. Le ministère des Affaires Etrangères fait une déclaration, son cabinet pas toi, qui soutient l'agenda officiel tanskien. Dans le même temps, on fait fuiter dans la presse des rumeurs comme quoi le gouvernement envisage de nommer Gaudion au poste de Secrétaire général, le premier article arrivera un à trois heures après nos fuites. Ils comprendront le message j'en suis certaine.

Le Premier ministre fit un signe positif de la tête, il était convaincu par les arguments de sa ministre. Tous les ministres regardèrent Gaudion de nouveau, dont la quinte de toux s'était arrêtée. Toutefois, ses plans tombent à l'eau devant lui s'il accepte le poste. Étant franc avec lui, il devait reconnaître le prestige du poste de Secrétaire Général de l'Organisation des Nations Démocratiques, organisation qu'il avait en partie construite. Il ne savait que faire, il pouvait accepter le poste, il lui resterait deux ans pour préparer sa campagne des législatives, mais il n'était pas sûr de retrouver un poste de ministre, ni d'obtenir le poste de Premier ministre. Il regarda le Premier ministre et finit par dire :

Jean-Louis Gaudion :
- J'ai donc une déclaration à écrire messieurs, dames, veuillez excusez mon départ, dit-il en se levant de son siège confortable.

Magalie Vitroshi
Magalie Vitroshi, conseillère proche du Premier ministre.
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L'opération au Valkoïnenland, ou comment voler un combat honorable pour son propre profit.

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Des véhicules blindés Tanskiens en opération sur le territoire Tanskien, image d'illustration.

Un tel coup était prévisible, venant de la part de pays membres de l'OND. Après tout, ne se prétendent-ils pas les défenseurs du camp "démocratique" et "libre" ? Comment ces valeurs là, ô combien incarnés par 3 pays, ne pourraient pas justifier une invasion d'un pays tiers ?
Cela ne vous rappelle pas quelque chose ?
Et oui, un relent d'impérialisme pur nous arrive au nez. Le même que lors des précédentes interventions de l'OND, au Prodnov comme au Kronos, qui ont eu des conséquences finalement dramatiques et vaines, pour rappel. À savoir, une guerre fratricide au Prodnov, et une catastrophe humanitaire sans précédent au Kronos.
Mais pourquoi donc des pays membres de l'OND, en l'occurrence notre voisin direct Teylais, notre opposant international auto-proclamé Tanskien et le timide Royaume de Caratrad, ont initié une opération d'invasion de la région du Hvítneslånd du Valkoïnenland ?
Voici donc un peu de contexte : il y a un peu moins de deux ans, le Valkoïnenland tombe dans une guerre civile, et le Hvítneslånd, contrôlé par des milices facistes, déclarent son indépendance, non reconnue par le Valkoïnenland, ce qui fait, légalement, du Hvítneslånd un territoire toujours sous souveraineté du Valkoïnenland.
Le temps passe jusqu'au premier janvier, ou les 3 états de l'OND, cités au dessus, décident d'envahir le Hvítneslånd pour résoudre ce problème de facisme, sans demander l'avis à personne, agissant de leur propre fait et négligeant totalement la souveraineté du Valkoïnenland, pourtant possesseur légitime du Hvítneslånd.
Si il est certain que le combat contre le facisme est une bonne chose, et qu'il ne doit pas s'arrêter, il y a des règles tacites. Car l'opinion publique et notre pays ne reproche pas à l'OND ce combat là, mais bien l'impérialisme qui en découle.
Car pénétrer militairement un territoire souverain sans son autorisation, c'est une invasion, et également un acte d'impérialisme. Et que récupérer le combat des autres pour son profit personnel, c'est également un acte d'impérialisme. Car ne nous méprenons pas. Que les pays ayant attaqué le Hvítneslånd combattent le facisme chez eux, ou chez leur allié, cela sera une bonne chose. Mais qu'ils le fassent à la place de ceux qui ont une légitimité à le faire, et ça devient de la récupération.
Soyons lucides. Teyla, Tanska et Caratrad n'attaquent pas par bonté d'âme, ils ont un projet plus grand derrière cette action. À savoir renforcer leur puissance, leur hégémonie, et leur gloire. Le facisme au Hvítneslånd n'est qu'une excuse pour ces pays là, ne nous méprenons pas.
En attaquant le Hvítneslånd, ces pays révèlent au grand jour leur impérialisme, menacent la stabilité de la région, et se servent de leurs voisins pour leur profit personnel. Soit, en résumé, exactement les arguments qui furent utilisés à tord et à travers à l'encontre de notre pays lors de nos interventions militaires à travers le monde, comme en Okaristan ou en Translavya. En agissant au Hvítneslånd, ces pays révèlent un visage que notre pays n'a cessé de décrire, et font preuve en même temps d'une hypocrisie des plus grandes.
Une chose est sûre : l'OND n'est plus aussi inoffensive qu'on le pensait auparavant.
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Lorsqu'un homme fort et bien armé garde sa maison, ce qu'il possède est en sûreté.


Margaret ! Margaret !

Ouiiii quoiiii. Qu'est-ce qu'il y a?

Il faut absolument que tu lises le journal ! Regarde !

Non mais tu m'appelles pour le journal? Tu te fiches de moi? J'ai un rôti qui cuit moi ! Non mais c'est di-. Oh. Attends, quoi?


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L'état de Prismurgue et Drock en alerte.

C'est une information qui est paru ce matin via un communiqué commun des gouvernements souverains de Drock et de Prismurgue : Les deux états ont officiellement décidés d'installer des missiles en direction de plusieurs pays membres de l'Organisation des Nations Démocratiques. Les pays concernés sont Zélandia, Teyla et Tanska. Les deux pays ont déclarés communément "attendre le début d'un conflit d'ampleur" suite à l'attaque de l'Organisation des Nations Démocratiques sur le Valkoïnenland et sa région qui se déclare indépendante.

Depuis les dernières heures, on peut aussi constater que les troupes kolisiennes en Drock organisent des entraînements aériens et terrestres conjoints. De plus, dans la Slohovenbaai reconnue comme telle par Kölisburg n'appartenant ni à Zélandia, ni à Kölisburg selon le traité qu'ils ont signé ensemble, d'autres entraînements au large des côtés de Drock ont pu être constatés. Ainsi, les deux états semblent plus que jamais prêt à avoir débarquer des troupes de l'Organisation des Nations Démocratiques après l'invasion du Valkoïnenland.

Dans les faits, l'Organisation des Nations Démocratiques n'a toujours pas officiellement déclarée de guerre et ne le fera probablement pas. La raison? l'Organisation des Nations Démocratiques déclare que cette invasion n'est en fait qu'une invasion de la région du Hivtnesland pour la libérer du fascisme. Or, aucun membre de l'Organisation des Nations Démocratiques n'a reconnu le Hivtnesland comme indépendant et, donc, détaché du Valkoïnenland. Ainsi, reconnaissant toujours l'autorité du Valkoïnenland sur la région, ils ont (probablement sans y penser) déclaré la guerre au Valkoïnenland.

Tu crois que c'est grave?

Je ne sais pas. Dans le doute, va chercher Eliott à la piscine. Je crois qu'on va peut-être devoir écourter nos vacances hivernales.

On peut peut-être attendre tu ne penses pas? On ne sait jamais, il n'y a peut-être pas de raisons de s'inquiéter, si?

J'ai confiance en Drock et la Confédération mais Prismurgue. PRISMURGUE.

Bon. Je vais le chercher.
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