11/06/2013
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01/01/2013 - POV Histoire
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Nouvelle année, l'occasion de prendre plein de bonnes résolutions avec la chaîne POV ! En apprendre un peu plus sur l'histoire, ça vous dit ? Aujourd'hui on se plonge dans la biographie de l'un des hommes qui a fait le Prodnov moderne : Staï Monorojok et la prise de pouvoir du socialisme à la cour des Tsoks.

Terre du socialisme réel et utopique, berceau des communismes slaves, le Prodnov rayonne à l’internationale pour ses contributions à l’avancée de la cause des droits humains et sa recherche intransigeante de liberté et d’égalité à travers le monde. Mais ce Prodnov que nous connaissons bien n’a pas toujours arboré le drapeau rouge, la faucille et le marteau. Ces emblèmes, nous les devons au fondateur de notre nation, Staï Monorojok, d’où la ville de Staïglad tire son nom. Un homme entré dans la légende par la grande porte pour avoir été le premier à instaurer le socialisme utopique alors que tout, pourtant, lui était hostile.

Retour sur une vie passionnante et héroïque, un reportage de la chaîne POV Histoire.

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Né à Tsokograd, l’actuelle Staïglad, en 1805, Staï Monojorok grandit dans une famille de la petite bourgeoisie commerçante. Son père, horloger, tient boutique rue royale (actuelle rue rouge) où il reçoit les grandes fortunes de la noblesse et de la bourgeoisie d’affaire. Le Prodnov est alors un Tsokat, variante régionale du tsarat, et est en plein bouleversement économique. La révolution industrielle pointe timidement le bout de son nez et le Tsok Vladimir XI, désireux de faire de son petit pays une grande puissance du monde slave, se lance dans de grandes réformes mercantilistes. Le commerce de la route du nord prend son essor et le Tsok désire produire au Prodnov des biens manufacturés de haute valeur pour limiter les importations de la noblesse, qui tendent à faire sortir l’or du pays.

Des manufactures royales fleurissent à Tsokograd et à Vladograd (actuelle Bridjesko), poumons économiques du Prodnov. Sous son règne, la bourgeoisie commerçante connaît un fort essor grâce à des politiques généreuses d’exemptions de taxes et la sélection rigoureuse des bourgeois autorisés à ouvrir des entreprises, Vladmiri XI permet la création de puissants oligopoles manufacturiers. En parallèle de cela, le Tsok entreprend de concentrer son pouvoir dans la capitale et entre les mains d’une petite cour fidèle. La société, alors encore majoritairement agraire, est bouleversée par l’apparition rapide d’une classe bourgeoise fortunée qui entreprend de racheter des terres agricoles pour se constituer de vastes domaines fonciers.

En 1825, Vladimir XI décède d’un accident de cheval, c’est son fils Vladimir XII qui devient tsok à sa place. Ce-dernier poursuit les politiques de son père mais, inquiet de la montée en puissance des propriétaires fonciers issus du tiers états, il entreprend de relever les taxes pour les bourgs. A cette époque, certains bourgeois les plus fortunés étaient devenus tout ou plus riches que des petits boyards. Cela n’est pas sans provoquer mécontentement et le jeune Tsok, alors âgé de vingt-trois ans, doit faire face à une fronde des grandes fortunes commerçantes. Pour les mâter il peut toutefois compter sur le soutient de sa noblesse qui lui demeure fidèle. Estimant que cette trop grande concentration de terres entre les mains d’une minorité de bourgeois pose problème, Vladimir XII entreprend de récréer des « communs », ces terres collectives appartenant à des communautés paysannes, plutôt qu’un des propriétaires particuliers.

A la même époque, Staï Monorojok, désormais un jeune homme, reçoit une éducation classique à l'Université de Tsokograd. Il apprend le nécessaire pour reprendre le commerce de son père, lire et compter, ainsi qu’un enseignement religieux et se spécialise dans le droit des affaires. Rapidement, il est fasciné par l’émulsion intellectuelle qui règne au sein de la petite et moyenne bourgeoisie de la capitale. Cette dernière a pour habitude de se réunir dans les cafés pour débattre et lire. On est alors très friands des écrits venus de l’Eurysie de l’ouest où les idées des Lumières sont en plein essor, portées par plusieurs révolutions libérales. En comparaison, les royautés slaves de l’est semblent clairement archaïques et ici aussi on se prend à rêver de droits civiques pour le peuple et de doter le Prodnov d'une constitution. La Révolution Albienne qui a lieu en 1831, inspire fortement Monorojok qui se prend de passion pour ces débats dont il revient un participant assidu et reconnu.

Tout à ses grandes réformes, Vladimir XII peut pour ses projets s’appuyer sur deux personnages fameux : Georgiy Ulyanin puis Prokhor Bukhalo, intendants des finances, qui engagent une politique agressive de démantèlement des grands domaines fonciers de la bourgeoisie, sur fond de piété orthodoxe. De 1825 à 1829, le Tsok prodnovien enchaîne les réformes agricoles, persuadé que dans leur contrôle se trouve la clef du pouvoir politique. Si cette politique participe bien à l’affaiblissement des grands propriétaires fonciers, elle entraîne également mécaniquement un appauvrissement de la classe bourgeoise ce qui freine le développement manufacturier du pays. Dans les campagnes, l’augmentation du nombre de communs permet de diminuer la pauvreté et réduit l’effet des famines périodiques qui frappent le pays tous les hivers, mais les taxes peinent désormais à rentrer, vidant lentement le trésor de l’Etat.

Face à ce constat de plus en plus alarmant qui met en péril l’autorité central, Vladimir XII prend la décision en 1830 de renvoyer Prokhor Bukhalo et installe Vadim Krutoy au poste d’intendant des finances. Ce dernier, un drapier d’influence ayant marié la cousine d’un boyard, est acquis aux nouvelles théories économiques et farouche défenseur d'une libéralisation du marché. Le nouvel intendant opère un brutal demi-tour économique en autorisant de nouveau le libre rachat des terres agricoles par des particuliers. Plusieurs communs sont démantelés par décrets et mis à la vente pour renflouer rapidement les caisses de l’Etat. Cette politique provoque certes l’enrichissement rapide d’une partie de la population mais jette la paysannerie dans la pauvreté. Cette dernière migre vers les villes en quête de travail, provoquant des attroupements de nécessiteux. La bourgeoisie commerçante et industrielle dispose désormais d’une main d’œuvre abondante et bon marché, ce qui favorise l'essor rapide d'ateliers et de manufactures dans les grandes villes. L'exode rural est massif, on estime à plus de cinq-cents mille paysans qui quittent leurs terres pour devenir ouvriers au cour de cette décennie.

Dans les grandes villes, la colère de ces nouvelles populations appauvries venues des campagnes se tourne contre les manufactures. On accuse les grands bourgeois et la modernisation économique du pays d’avoir provoqué la ruine de la paysannerie et chassé les populations de leurs terres pour se les accaparer. La classe paysanne, devenue pour partie classe ouvrière, se retrouve en l'espace de quelques années déracinée et dépendante du bon vouloir de ses nouveaux patrons. Un mouvement luddite se met en place au cour de l’année 1839 où plusieurs manufactures sont prises pour cible et saccagées. Des émeutes voient le jour dans les grandes villes qui concentrent le plus de nouveaux ouvriers réduits à la misère. La grande bourgeoisie, craignant pour sa sécurité et celle de ses propriétés, en appelle au Tsok pour rétablir l’ordre. Celui-ci enverra la troupe mater plusieurs insurrections puis, afin d’apaiser le peuple, désignera Vadim Krutoy comme seul et unique responsable de l’échec de ces réformes économiques et le fera exécuter. Dans l'espoir d’apaiser définitivement les émeutiers, Prokhor Bukhalo, âgé de 71 ans, est rappelé aux finances en mars 1840. Il meurt cependant à peine un mois après son retour, la rumeur cour que Vladimir XII l’aurait fait empoisonner.

Leonid Krylov, cousin du Tsok, devient le nouvel intendant aux finances. Sur ses épaules pèsent la responsabilité de rétablir une situation politique extrêmement tendue. Malheureusement pour lui, la plupart de ses tentatives de réformes se heurtent au blocage de Vladimir XII et de ses proches qui refusent de s’en prendre aux grands propriétaires fonciers et manufacturiers, principaux contributeurs du trésor royal. Plusieurs boyards, sentant la faiblesse du Tsok, excitent les foules dans les campagnes pour s’emparer de certaines terres agricoles détenues par les grands propriétaires fonciers. Plusieurs domaines sont pris d'assaut par la paysannerie, avec la bénédiction des nobles locaux, trop heureux d'intervenir pour rétablir le calme une fois les grands bourgeois chassés de leurs terres. Face à cette fronde de la noblesse et de la paysannerie, Vladimir XII se voit contraint d’abandonner le camp des bourgeois et autorise des expropriations massives. Les boyards obtiennent le rétablissement de certains de leurs privilèges et plusieurs familles nobles s’imposent toutes puissantes au sein du Prodnov.

L’effet à court termes est dramatique, de grandes manufactures sont fermées, laissant leurs ouvriers dans la misère la plus totale. Les boyards s’emparent des terres et, pour les entretenir, proposent au Tsok de rétablir massivement le servage. D'autres cherchent tout simplement à revendre les terres aux travailleurs des villes. Quelques groupes d’anciens ouvriers parviennent à s’unir pour racheter des champs, mais appauvris, la plupart n’y parviennent pas. Sur ces entrefaites survient l’hiver 1840, où les boyards, faute demain d’œuvre suffisante pour exploiter pleinement les terres agricoles reprises aux bourgeois, laissent mourir les cultures. Dans les villes la misère des ouvriers se fait de plus en plus dramatique.

Dans ce contexte, Staï Monorojok participe à fonder le club rouge au cour de l'année 1839. Un espace de débats et de réflexions politiques qui relaie les théories proto-socialistes esquissées au Grand-Kah et en Eurysie de l’ouest. Contrairement à des mouvements paysans plus réactionnaires, le club rouge promeut l’égalité réelle entre les hommes par la redistribution de la richesse, des manufactures et des terres agricoles à ceux qui en ont l’usage pour sortir le Prodnov de la crise politique et économique. Monorojok propose également la mise en commun de tous les excédents de production, réinvestis par le peuple et pour le peuple dans le développement industriel de la nation. L’idée d’un régime constitutionnel voit le jour et en réaction aux pouvoirs étendus de la noblesse, on prône la souveraineté populaire face à la tyrannie des bien-nés.

Ces idées proto-socialistes, qui peuvent s’appuyer sur l’expérience réactivée des communs agricoles, trouvent dans ce contexte de crise un grand succès. Les travailleurs ouvriers privés d’emplois et la paysannerie en voie d’assujettissement par les boyards commencent à s’organiser autour de plusieurs figures fédératrices issues de la petite bourgeoisie. Le 14 décembre 1840, au cœur de l'hiver, des émeutes violentes éclatent à Tsokograd. Le palais des tsoks est pris d’assaut par la population affamée. L’armée ouvre le feu mais est débordée et la tête de plusieurs officiers finie promenée au bout de piques. Incrédule, Vladimir XII est contraint à parlementer avec la plèbe à qui il concède la création d’un nouveau ministère : celui du Bien Public. C’est un titre non révocable et qui regroupe les finances et la monnaie. Staï Monorojok, porte-parole des insurgés, est désigné pour ce poste.

En dehors de la capitale, c’est la stupéfaction : une liesse populaire s’empare des bourgs et des campagnes tandis que les boyards sont horrifiés par ce coup de force qui remet en cause l’intouchabilité du Tsok et de la noblesse. Autour de Tsokograd, plusieurs seigneurs mobilisent leurs forces pour marcher sur la ville, écraser l’insurrection et faire un exemple de Monojorok. Ce-dernier, qui sait que les prochains jours seront décisifs, décide de jouer le tout pour le tout. Il proclame, au nom du Tsok, la révocation de la plupart des privilèges des boyards. Ces-derniers se soulèvent en masse mais sans réussir à se coordonner. Convaincus que les premiers à écraser la jaquerie seront en position de force pour négocier avec le Tsok, les boyards les plus proches de la capitales s’y précipitent… où ils sont pris en étaux par la population de la capitale, révoltée et organisée par des leaders socialistes acquis à Monojorok. L’alliance entre les ouvriers et les bourgeois rancuniers suite au vol de leurs terres soulève les villes qui repoussent les armées seigneuriales désunies. Plusieurs cas de désertion au sein de ces armées sont d’ailleurs recensées, ainsi à Markhiv, les militaires refusent d’engager le combat contre les insurgés et jettent en l’air leurs chapeaux aux cris de « vive le peuple, vive le socialisme », contraignant leurs officiers à se rendre ou s’enfuir.

En déroute, une armée boyard parvient malgré tout à se regrouper au sud de Tsokograd et pénètre la capitale. Monojorok est contraint de quitter la ville mais rejoint une armée d’insurgés et de soldats réfractaires venue de Markhiv et de Vladograd qui convergent à Nevskigorod. Le Tsok apporte son soutien à la révolte des boyards qui peinent cependant à tenir la ville, la population de cette dernière étant acquise aux idéaux socialistes. Monojorok entre dans Tsokograd par le nord une semaine après sa fuite, à la tête de l'armée révolutionnaire. Les boyards sont défaits dans les rues et le Tsok arrêté, abandonné par la majorité de ses gardes. Vladimir XII est placé en détention dans la tour du Tsok, la prison politique de la capitale, et forcé d’abdiquer. Il y demeurera enfermé jusqu’à sa mort, en 1847, six ans plus tard.

En 1841, le Prodnov vient d’abolir le tsokat et pour la première fois de son histoire, plaçait à sa tête un chef choisi par le peuple. Tsokograd est renommée Staïglad en l’honneur de Staï Monorojok et les boyards restant sont contraint d’abandonner leurs privilèges, ou de s’exiler hors du pays en abandonnant leurs richesses et leurs possessions.

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Staï Monorojok, portrait officiel (1860)

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Allez, on se retrouve la semaine prochaine pour la suite de ce biopique en deux parties sur la vie fascinante de Staï Monorojok sur la chaîne POV ! POV Histoire : apprendre n'a jamais été aussi fascinant.
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09/01/2013 - POV revue de presse
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Chers auditeurs de tous les pays, unissez-vous ! Unissez vous sur POV la première chaîne internationale prodnovienne. Il est 14h et nous avons le plaisir de vous retrouver et de retrouver Amaliya Galerkina, comment allez-vous ?

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- Bien et vous Osip Yeleshev ? C’est un plaisir d’être avec vous.

- Amaliya Antonovna vous animez comme chaque mercredi sur POV la revue de presse internationale, un regard partiel – et partial ? – sur l’actualité géopolitique ?

- Partiel et partial c’est vrai, mais c’est aussi ça qui fait le sel de l’émission n’est-ce pas Osip Zakharovich ?

- Tout à fait Amaliya Antonovna et je crois que vous commencez par nous amener dans l’Empire du Nord c’est bien ça ?

- Oui Osip Zakharovich, l’Empire du Nord dont la presse a relayé récemment un scandale de « corruption » touchant la candidate gauche de Élisabeth Spanghero à quelques semaines des élections. Cette-dernière est accusée d’avoir, dans le cadre d’un appel d’offre public, favorisé une entreprise dont elle était détentrice d’actions.

- On ne comprend pas bien où est le problème ?

- Et bien dans les pays libéraux, le gouvernement se doit de systématiquement faire une étude de marché avant d’embaucher une entreprise pour une mission et de choisir de manière, je cite, "impartiale et désintéressée" celle qui lui offre les meilleurs prix. Une manière un peu arbitraire de sélectionner ses prestataires puisqu'elle s'en remet entièrement aux lois du marché. Ce qui coince en Empire du nord, c’est justement la partialité de celle qui était à l’époque conseillère du conseil du marquisat de Chelriden.

- Mais c’est idiot. Au-delà du prix il y a d’autres choses à prendre en considération ? Si Élisabeth Spanghero avait des parts dans cette entreprise, elle était la mieux placée pour savoir que c’était un bon choix vous ne croyez pas ? Sans parler du fait que ce système empêche de développer les savoirs faire et de fidéliser ses fournisseurs ? c'est toute la stabilité de la chaîne de production qui est remise en question à chaque nouveau contrat.

- Tout à fait Osip Zakharovich, le problème c’est encore une fois que ces pays se sont dotés de lois et de règles tout à fait idéalistes, qui ne marchent au fond que dans une théorie très abstraite. Une façon de se tirer une balle dans le pied qui donne des indignations morales assez comiques à voir de notre côté de l’océan…


- Et bien c’était très intéressant et quel est l’article suivant que vous avez choisi de commenter Amaliya Antonovna ?

- On reste en Aleucie avec un sujet beaucoup moins drôle j’en ai peur Osip Yeleshev puisque nous allons cette fois voir du côté du Lofoten, cette terre de liberté et de démocratie caractérisée par sa richesse, sa douceur de vivre et sa presse de propagande ?

- Que voulez-vous dire par là ?

- Et bien que non content d’avoir contribué à l’invasion du Prodnov, le gouvernement Lofotenois – passé à l’extrême droite depuis ses dernières élections – a mis sa presse en ordre de bataille pour calomnier la République Sociale qui a eu l’affront de résister à sa tentative d’imposer un gouvernement fantoche en RLP. En effet on pouvait lire dans les colonnes l’Herzveitin Magazine, un journal spécialisé dans l’actualité militaire, la mise à l’eau d’un superbe nouveau sous-marin lanceur d’engins de 5ème génération.

- On est content pour eux mais où est le soucis Amaliya Antonovna ?

- Et bien outre qu’il y a toujours quelque chose d’inquiétant à voir des nations bellicistes et impérialistes s’armer jusqu’aux dents, c’est le discours autour, littéralement mensonger, qui nous a fait tiquer. l’Herzveitin Magazine écrit ainsi à propos de l'usage des missiles balistiques :

Herzveitin Magazine a écrit :
Contrairement à d’autres, la doctrine d’emploi de telles armes est strictement contrôlé et encadré. La stratégie offensive d’états comme la Loduarie ou la RSP mettent l’accent sur les utilisations coercitives et massives de telles armes, alors que le premier usage effectif de nos missiles embarqués sur SMLE sert d’abord à désamorcer un conflit à des conditions qui seraient favorables.

- Balle perdue pour la RSP vous voulez dire ?

- En effet, la RSP n’a jamais tiré de missiles balistiques sur ses ennemis pour la simple et bonne raison que nous sommes impliqués dans une guerre de libération nationale. Hors de question pour l’état-major de cibler ses propres villes – et ses propres citoyens – avec des armes de destruction massive. Par ailleurs, ni la RSP ni ses alliés n’ont utilisé de telles armes pour cibler des pays ennemis, contrairement à l’ONC qui est coutumière de ce genre de tactique ?

- On se souvient c’est vrai du missile Alguarenos qui avait été tiré sur un aéroport civile en Damanie, un scandale à l’époque.

- Absolument, tout comme Carnavale qui avait ciblé des populations de l’Empire Latin Francisquien en tirant plusieurs missiles balistiques en répercussion d’impayés. Autant dire qu’avant d’accuser la RSP et de tirer des généralités mensongères, l’Herzveitin Magazine serait bien inspiré de regarder un peu plus du côté des grandes nations capitalistes.

- La paille et la poutre, pourrait-on dire.

- C’est exactement ça Osip Zakharovich.


- Alors Amaliya Antonovna nous arrivons déjà la fin de cette revue de presse mais vous avez encore un article à décortiquer pour nous ?

- Oui et une fois n’est pas coutume nous descendons jusqu’en Afarée où pour le nouvel an, the outright, le célèbre journal althaljir nous a offert une superbe infographie précise et détaillée de l’état des arsenaux militaires du monde entier. Des statistiques très précises qui témoignent d’un travail d’investigation de longue haleine qu’il faut saluer.

- Saluons saluons. Mais pourquoi avoir choisi de nous en parler Amaliya Antonovna ?

- Et bien, non pas pour questionner la pertinence des chiffres qui ont été recueillis très minutieusement, mais plutôt sur la coloration résolument pacifiste de the outright qui l’empêche malheureusement de saisir les enjeux militaires internationaux en dehors d’une simple course à ‘l’échalotte, si vous me pardonnez l’expression, une bataille de capitaliste se disputant un marché autrement dit. The outright conclue ainsi son papier :

The outright a écrit :
Cette course à l'armement n'est pas celle de la défense nationale ou d'idéaux géopolitiques propres.
Cette course à l'armement est un marché juteux qui continue de faire fulminer l'irresponsable pour ses desseins égoïstes glorifiés.
Cette course à l'armement est plus utile aux économies des grandes puissances qu'à régler les problèmes internationaux.
Cette course à l'armement est LE marché du riche et le restera tant que les industries disponibles resteront à leur niveau, tant que les "petits" pays achèteront des armes plutôt que d'investir dans leur industrie civile et les besoins de leurs populations.

- Un peu moralisateur…

- Et un peu idéaliste malheureusement car l’Althalj a beau jeu de se prétendre pacifiste, seule puissance d’envergure en Afarée de l’ouest elle n’a guère à craindre pour ses intérêts vitaux et son peuple. Un privilège que n’a pas eu le Prodnov, envahi par les forces de l’ONC et dont la faiblesse militaire a conduit aux tristement célèbres purges de Staïglad par les putschistes de la RLP. The outright pêche ici par idéalisme en ne voyant pas dans cette course à l’armement autre chose qu’un marché. Or la vérité est qu’il s’agit ici d’un équilibre des puissances entre le monde libre et les forces impérialistes et conquérantes qui cherchent à l’asservir. En envahissant le Prodnov et le Kronos, l’ONC a fait entrer le monde dans une nouvelle ère : elle se place en position d’écraser et de renverser tout régime qui lui déplairait, sans mandat ni légitimité, au nom de la protection de ses intérêts économiques.

- Autrement dit le pacifisme n’est pas une option ?

- Si vous êtes capitalistes, cela peut l’être. Mais tous les pays socialistes et libertaires se savent intrinsèquement menacés par les grandes coalitions militaires menées par les démocraties morales. Pour the outright, le pacifisme est une solution mais pour le Prodnov, c’est la mort.

- Une leçon que nous retiendrons. Merci Amaliya Galerkina.

- Merci Osip Yeleshev.


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- C’était POV la revue de presse internationale, on se dit à la semaine prochaine ?

- A la semaine prochaine !
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Le colonel Enduyan claqua la porte de son bureau à l’officiel qui en sortait l’air fier. Encore ces abrutis de politiciens qui n’en font qu’à leur tête tant que ça arrange les affaires de la caste ou du parti de leur allégeance.
Ce qu’Enduyan avait compris du message de ce rapace encravaté ne lui plaisait pas. Les Tanskiens allaient organiser une opération d’entraînement près de la frontière. Bien sûr il n’avait rien contre Tanska ; le problème c’était les trois semaines de surveillance qu’il allait devoir assurer avec son équipe.

bien la peine de me faire muter au Nord du pays parce que les cathos fanatiques du Sud me tapaient sur les nerfs. lâcha-t-il dans une flopée de jurons. Après avoir dit adieu à un mois paisible dans la tranquillité Valinoréenne, le colonel se leva et arracha le combiné du téléphone crypté du poste. Il composa hâtivement plusieurs numéros pour leur répéter la mauvaise nouvelle. Il n’eut jamais de réponse enthousiaste. Quoique elles furent rares à êtres aussi véhémentes que ses propres protestations.

Le lendemain, il retrouva son équipe, la 21ème brigade d’infanterie de la province d’Orion, Valinor. Une trentaine d’hommes et de femmes étaient présents. Les passant en revue, il se demanda pourquoi les autres pays restaient enfermés dans une armée masculiniste alors que Valinor avait inclus son premier corps féminin en 1673 et atteint une certaine parité dès 1808. Mais ce n’était plus Arnor Enduyan qui faisait l’appel ; c’était le colonel Enduyan, médaillé et recommandé par tout ses supérieurs.

Une fois les soldats recensés et salués, il leur exposa un plan rapide. Cela fait, ils se divisèrent mécaniquement en groupe de trois, et s’enfoncèrent dans la forêt.
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Une soirée bien tranquille en Tanska

Alors que la majorité des foyers Tanskiens profitent de leur soirée devant leurs émissions de cuisine favorite, soudainement, de la friture apparaît sur l'écran, les images se figent et un bruit strident se fait entendre. Alors que tout le monde pense à une panne du réseau, un étrange logo apparaît sur les postes, semblable à un drapeau, et une musique se fait entendre.

ambiance sonore
flag

Un homme apparait finalement à l'écran, vêtu d'un kilt traditionnel achosien et d'un treillis militaire , le visage couvert par une cagoule noire. Celui-ci s'assoie auprès de ce qui semble être un bureau, situer dans une pièce sombre où seul un drapeau orne les murs. Prenant ses fiches, il entame son discours en Tanskien :

"Citoyens Tanskiens, actuellement, vous vous trouvez bien au chaud dans vos maisons, au sein d'un pays, le vôtre, un pays riche de son propre histoire, de ses propres coutumes. Comment réagiriez-vous si une puissance étrangère venait subitement occuper votre territoire, effaçant par la même occasion toute trace de votre culture, et allant même jusqu'à vous interdire de parler votre langue ? Cette histoire qui pour vous n'est que fiction fut la réalité du peuple d'Achosie du Nord pendant près de cinq siècles, occupé par la République de Velsna. Opprimés, torturés et exploités, les Nord-Achosiens furent la principale ressource utilisée par Velsna pour construire la nation qu'elle est aujourd'hui. Qui est allé mourir face aux Zélandiens en première ligne ? Qui a labouré le sol d'Aleucie ? Qui a construit les bâtiments faisant la renommée du pays ? Ne cherchez plus, ce sont des Achosiens !

Mais je vous vois venir, vous pensez que tout cela, c'est de l'histoire ancienne ! Et bien détrompez-vous, car encore aujourd'hui, l'Achosie du Nord demeure aux mains des Velsniens, qui, bien que clamant que la situation a évolué depuis les âges sombres du XVIIIe siècle, continuent inlassablement à exploiter les Nord-Achosiens ! Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi les prisons de Strombola sont majoritairement remplies d'Achosiens du Nord ? Ou bien pourquoi la majorité des travaux précaires sont réalisés par ces mêmes populations ? Et n'allez pas me dire que c'est parce qu'ils sont majoritaires dans la région ! Installés depuis bien longtemps, les Velsniens représentent désormais la moitié de la population d'Achosie du Nord ! Agissant tels des princes, les Velsniens bafouent les coutumes Achosiennes comme des feuilles mortes sur un trottoir. Il suffit de voir ce brave Matteo DiGrassi, exemple parfait du colonisateur refoulé ! Né à Strombola en Achosie du Nord, celui-ci n'a pas hésité à ouvrir le feu avec un canon d'artillerie sur de pauvres prisonniers achosiens lorsqu'il en a eu l'occasion ! Preuve du mépris qu'ont les Velsniens, nation coloniale et esclavagiste, envers les populations opprimées d'Achosie.

Alors, bien que nos méthodes soient peu conventionnelles, comprenez que la lutte de l'Alliance pour l'Indépendance de l'Achosie du Nord est légitime. Le colonialisme dont fait preuve la Grande République de Velsna est loin de l'image de nation démocratique qu'elle se donne, et le soutien de tous les peuples du monde est important.

Merci de nous avoir écoutés, nous vous laissons à vos émissions, et n'oubliez pas :

VIVE L'ACHOSIE DU NORD"




Le discours finit, la friture réapparaît sur la ligne, puis tout revient à la normale. Les Tanskien peuvent sereinement reprendre le cours de leurs émissions de cuisine, l'interruption ayant duré à peine 10 minutes.


Note HRP

L'AIAN n'est PAS rattachée au gouvernement de la République d'Achos, et ne possède aucun lien avec.
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Posté le 19 mai 2013 à 14h30
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Illustration
Le commerce sitado-tanskien
31/05/2013

Tanska et la Sitadie entretenaient un rapport commercial particulier.

D'abord, la Sitadie achetait principalement des céréales auprès de Tanska : blé, orge, avoine... Cro, une entreprise sitade de fabrication de biscuit, se fournissait notamment auprès de Tanska. Le géant de l'alimentaire complétait également ses importations avec la farine tanskienne.

Parallèlement, la Sitadie exportait au Tanska les produits de son industrie pharmaceutique. Ainsi, Tanska était un marché privilégié pour le géant de la l'industrie pharmaceutique sitade, Cridolia.

Mais la relation sitado-tanskienne était surtout marquée par l'existence d'un canal dans l'isthme d'Apamée, canal contrôlé par le Tanska, du moins en partie. La province de Kýli, dans laquelle se trouve la partie tanskienne du canal, formait ainsi à la fois un marché intéressant pour la Sitadie, mais aussi une zone stratégique à surveiller, qui pouvait à tout moment freiner les flux commerciaux de la Sitadie vers la Blême.
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